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La lyre du romantisme fanatique extrémiste

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<sargassum !>
Clease. Naturally
 
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Echantillon-type de l'utopie:

Avec la nouvelle saison on peut se faire des plans de villégiature... On cherche des idées, on se demande où on pourrait aller, hôtel, camping, chez des potes... Mais rien ne ressemble à nos vues... Sauf les potes, pour autant que on ne se marche pas sur les pieds dans l'appart, etc...

Il faut un toit, un endroit pour les heures de sommeil, où prendre le petit déjeuner, faire du café, rassembler ses billes...

Ce serait de préférence un lieu qui ne craint pas trop la négligence ni les déprédations. Ceci étant la rançon de la liberté. Et on veut repousser ses limites...

Alors on peut tjs rêver ! Un terrain avec des épaves récupérées aux casses automobiles et bien stabilisées par leurs essieux placés sur des blocs pourraient être une solution. Des breaks, des camionnettes, rangés de front avec un espacement minimum de 3 ou 4 mètres entre chaque véhicule par exemple... Puis côté hayon arrière, là où on entre et on sort de notre abri, un espace libre sur le terrain pour le camping-gaz, faire la popote, le café... On ne salit rien, tout est facile... Je le sais puisque je l'ai déjà fait... Les fourmis s'occupent du ménage et on n'a pas peur d'envoyer des coups de coude dans le décor par inadvertance en se retournant... Il n'y a pas de bibelot, de breloques d'hôtel sur nos trajectoires.

Là où j'ai réalisé ce type de vacances, il n'y avait que moi. La voiture c'était une 4L. Maintenant je voudrais bien mettre à l'épreuve cette idée pour la sortir de l'utopie mais je n'ai pas de terrain ni d'associé... Pour la toilette du matin je plongeais dans un bassin de captage à ciel ouvert car j'étais là comme saisonnier à la cueillette des cerises. Faut un WC. Le WC était sis à proximité dans une dépendance de l'exploitation agricole. Mais une fosse creusée selon la directive des (anciens) manuels militaires est-elle bonne ?

Piquez-moi l'idée et faites-la, pour me proposer ensuite de venir évaluer la viabilité d'une utopie par un essai sur place... Et puis, pourquoi est-ce une utopie?? Quels est le terme entre la réalité et l'utopie dans ce cas-ci? Je viendrais illico pour voir, avec mon barda, à vélo ou moto, en stop, même en voiture... OK.


une 4L version épave, comme j'ai eu à disposition, protège bien malgré tout...
Quand on veut retrouver un peu de confort civilisé on va sur les sièges avant...
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tout modèle break ou camionnette pourrait aller.
Il faut dépouiller le véhicule de tout le superflu
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on pourrait même prévoir une halte au "Camping Carcasses"
lors d'une virée à vélo par exemple...
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des camionnettes c'est bon aussi mais dès que on peut se tenir debout alors les problèmes commencent.... Oué, par exemple dans une caravane on entend le "plok plok" des pas... Et puis il ne faut pas entrer en concurrence directe avec l'hôtellerie sous peine de voir rappliquer son délégué du syndicat (avec le gun dans l'étui à violon). De plus, une caravane ou un mobilhome équipé prévoit un usage casanier pour nomade itinérant... C'est trop.
Nous on est des casaniers d'étape uniquement
Oui bon ce sont des nuances mais comprendra qui veut.
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en fin de saison, un coup au jet d'eau dans l'intérieur et le tour est joué... On laisse portes et fenêtres grand ouvert pour faire sécher.
Elle est pas bonne l'idée?
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spatio-time channel News (live)
HighOnLSD.jpg


< zottepeï >

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Broadcast and The Focus Group - Inside Out
.
Wild Illusions · Ninth Street Bridge
 
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Bienvenus au "Camping Karkass"
(comme suite du 23/06/2020)


On remarque que souvent le capot avant, par sa surface, peut servir comme plan de travail (cartes, bricolage...) et même il devient une table à langer bébé pour les mamans désireuses d'accompagner leur zèbre sur les routes lors des virées en vacances.

modèles pris au hasard sur le Web, sans idée préconçue.
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En cas de vent et pluie passagère, c'est bien plus probant qu'une toile de tente. On préfère assister au ruissellement de l'eau sur les vitres que surveiller les piquets et les infiltrations.
photo suivante = gabarit idéal
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sur 4 blocs c'est 10x mieux. On peut ranger du bazar en-dessous. Cela devrait être hyper horizontal... Niveau à bulle de chantier en fait foi.
on la replace pck elle est posée sur les essieux comme au Camping Karkass
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représentation trop neuve mais agencement idéal avec une toile d'ombre acceptée au camping.
On vient ici sans la tente. On loue par personne et on choisit une voiture...
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Les autos des arrivants ne sont pas admises dans le camping. C'est dicté par une question d'harmonie. Pas d'amorce psy dû à l'espace vital. Les automobiles devraient rester le long de la voirie ou sur l'aire de parking. C'est autant d'air et de place gagnés pour les transats et l'espace jeu, apéro, cuisine...

Par contre les deux roues, vélos, cyclos, grosses motos viennent tout à proximité dans le camping... Garder un œil ouvert est une condition pour dormir sur les deux oreilles...

Et voila. Avec l'espoir que un artiste tagueur vienne exercer ses talents sur les carrosseries pour des œuvres originales et bien inspirées, et le camping s'en attribuera une notoriété qu'il faut.
 
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Lunatic a dit:
Les symboles gothiques ne viennent pas du satanisme. C'est deux choses différentes.
Quel rapport avec Lavey? Tu prends une secte américaine, même pas purement sataniste, pour représenter un satanisme beaucoup plus large? Tu calibres et la théorie et le témoignage au premier résultat du net.

Et pourquoi résumer le satanisme aux sectes modernes? Déjà même dans ce cas, des sectes modernes il y en a des tas et pas que celle de Lavey. Et ensuite, les sectes ne sont pas représentatives du mouvement. C'est un mouvement de révolte par nature, comment veux-tu qu'une organisation avec un chef et une hiérarchie puisse en être symbolique...
[...]

Pour moi, vous abordez tous deux le phénomène selon deux angles bien distincts, et tu n'as pas l'air d'en avoir conscience, Lunatic, ce qui te fait, je trouve, manquer de respect à Amicale.

Tu assimiles d'autorité sa démarche à ton approche à toi -- c'est de la projection excessive de soi sur l'autre -- et tu ne lui parles alors plus que selon ton optique, et juges sa démarche à cette aune. C'est pas bien.

La démarche d'Amicale relève de l'analyse civilisationnelle et culturelle à fins d'éclairage d'aujourd'hui : que s'est-il joué au cours du dernier demi-siècle, comme grands phénomènes, qui ont pu conduire à aujourd'hui, et notamment, quels types de dégradations opèrent-ils dans différents champs qui ont valeur de fondation civilisationnelle -- dont fait évidemment partie la religion et ce qui prétend s'y substituer.

Ta démarche -- mais je ne parle qu'après t'avoir lu juste 2 fois là-dessus plutôt brièvement, tout complément sera bienvenu -- me semble plus de passionné du sous-champ de ce que peut recouvrir le terme de "Satanisme". Ce qui t'intéresse, c'est tout ce qui est descriptif de ces mouvements, qui les répertorie, etc.

Donc, bien entendu, vous n'allez rien avoir à vous dire qui dialogue vraiment. Vous ne regardez pas au même endroit de l'objet, ni de la même manière.

Et si mes hypothèses sont justes, toi, tu es vraiment ballot de lui répondre comme tu l'as fait, c'est à ton tour de recevoir une critique.

oOo

On se fout des répertoires de symboliques et de figures des différentes sectes relevant de la figure de Satan. N'as-tu pas ouï dire qu'à trop regarder le mal, on pouvait y sombrer, en être hypnotisé, car nous avons chacun en nous les ressorts pour y céder ?

Ce qui doit intéresser, c'est pourquoi ça se passe, par quoi c'est sous-tendu, comment ça évolue, qu'est-ce que ça manie comme objets, etc.

Et les réponses sont quand même bien simples : le Mal humain (le "Malin") a potentiellement une micro-source dans chaque individu, c'est comme un virus moral assez virulent dont chacun doit essayer de faire son affaire sans le passer aux autres ("Le Mal ? Il ne passera pas par moi !").

Les figures et paroles du fil religieux judéo-chrétien civilisateur sont bien plus épurées et claires qu'ailleurs. Il s'agit surtout d'éclairer les enjeux, pour l'Homme. Dans les traditions moins modernes ou anciennes, les figures du Mal humain font l'objet de descriptions denses, prolixes, détaillées, dans une fantasmagorie sombre qui avait peut-être son utilité pour faire se tenir les hommes à une certaine époque, mais qui sont dangereusement psychogènes aujourd'hui, pour des masses en cours de déculturation assez avancée (bien malheureusement).

Satan est une figure du Judaïsme ; l'Islam étant une reprise de bric et de broc du Judaïsme primitif (un millénaire trop tard !), on y retrouve "Sheitan". Toute l'imagerie sombre qui s'y rattache est primitive, anachronique, ne peut que perturber les esprits d'aujourd'hui. Il est moral et utile au collectif de s'efforcer de contester ces phénomènes.

La figure plus moderne que l'on retrouve dans les pays chrétiens, surtout d'Europe, c'est celle du Diable.

Il y aura toujours un certain degré de fantasmagorie à ces figures, mais dans le christianisme, c'est surtout l'aspect moral qui est mis en avant. Le diable, ou Satan, est un ange déchu pour s'être rebellé. Ou encore, c'est le "serpent", la tentation nichée quelque part dans l'âme de chaque homme.

Et puis le mot lui-même, son étymologie, sont très révélateurs de sens.

C'est dans la forme adjectivée que c'est le plus lisible, car la racine "-ble" qui termine le mot n'est pas identifiable : l'adjectif "Diabolique"... qui s'oppose à "Symbolique".

Le "bolòn", c'était une boule de verre qu'on cassait pour en confier une moitié à un seigneur, et l'autre à un autre, qui avaient à faire ensemble, donc à échanger des messages d'une cité à une autre. En cas de besoin, le messager de l'un partait avec le message et la moitié de boule de verre de son seigneur, et portait le message à l'autre seigneur, qui pouvait vérifier en approchant sa moitié de boule de l'autre, que l'expéditeur était authentique. "Sum-bolòn", c'est la réunion des deux moitiés, et ça représente la confiance et l'authenticité. "Symbole" a donc signifié depuis lors, au sens figuré, tout ce qui réunit les hommes et les fait opérer en confiance.

Et "Dia-bolòn", eh bien c'est le contraire : "dia-", qui traverse, donc qui clive. Ce qui est diabolique, c'est tout ce qui s'oppose à l'œuvre du symbolique mis en place par les Hommes pour vivre ensemble de façon paisible et cohérente.

Pour moi, c'est donc une bonne lecture, de la part d'Amicale, de distinguer "l'individualisme" comme comportement humain corrélé à un penchant pour les satanismes et autres dérives sectaires.

Par ailleurs, on continue de se foutre des rites et représentations propres à telle ou telle variante de satanisme de telle ou telle contrée plus ou moins reculée. Ce qui fait du mal au monde, à tous niveaux et de façon dangereusement avancée aujourd'hui, c'est le "Dark Side" américain sous toutes ses formes. Les illustrations les plus spectaculaires de tout ce qui est sombre, satanique, menaçant, c'est de là-bas que ça vient par palettes de bouquins et de films les plus spectaculaires. Stephen King, notamment, a énormément de sombre talent dans l'exercice et sort un livre d'horreur par an depuis 40 ans, trouvant des millions d'acheteurs.

oOo

Et quant à moi, je parle de mon "Adversaire", comme on l'a toujours fait quand on est sérieux et qu'on s'y attelle. Sans qu'il importe qu'on croie ou qu'on ne croie pas de façon classique : pour croyants et athées, le mal se présente de façon aussi corrosive et se combat ensemble.

Donc mon Adversaire, c'est la connerie américaine malfaisante pour le monde, sous toutes ses nombreuses formes.

C'est tout de même plus à la hauteur de ce qui se passe en ce moment que de se crêper le chignon sur des détails satanistes ! ;->

| Lee-O |


amicale_du_pc a dit:
Echantillon-type de l'utopie:

[...]

Là où j'ai réalisé ce type de vacances, il n'y avait que moi. La voiture c'était une 4L. Maintenant je voudrais bien mettre à l'épreuve cette idée pour la sortir de l'utopie mais je n'ai pas de terrain ni d'associé...

[...]


une 4L version épave, comme j'ai, eu protège bien malgré tout...
Quand on veut retrouver un peu de confort civilisé on va sur les sièges avant...
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[...]

:)  Wahou ! J'ai fait la même chose ou presque dans ma jeunesse !

J'avais fait en 1976 et 1977 deux trips à moto de Paris à Carcassonne en passant par tout le meilleur du centre et de l'arrivée dans le Sud-Ouest : avec une 125 cm3 sur laquelle, à l'aide d'extensions, je montais tente, guitare et sac à dos ; je plantais où je voulais, c'était extra !

Et puis en 1978, j'avais pu me payer ma première voiture... une fourgonnette 4L ! :)

C'était à une vente aux enchères sur saisie, à la Halle de la Villette, et je m'étais dit que sa couleur moutarde pouvait signifier qu'elle avait été à l'origine à la FNAC.

Je l'avais aménagée à l'arrière avec tout ce qu'il fallait pour y dormir et y crécher un peu confortablement, à commencer par de la moquette. Mais moi, pour tout ce qui est toilette, dans mes trips à moto comme à fourgonnette, je recourais aux assez nombreux bains-douches publics. Je bougeais peut-être plus que toi, cela dit.

Pour conclure : d'une part, je trouve que ce n'est pas mal comme idée... pour toi. ;-) Moi, non ; je ne suis plus du tout à l'époque de la fourgonnette, dans ma vie : c'était il y a 40 ans, hé !

| Lee-O |
 
Lee-O a dit:
...gnagna etc... Pour conclure : d'une part, je trouve que ce n'est pas mal comme idée... pour toi. ;-) Moi, non ; je ne suis plus du tout à l'époque de la fourgonnette, dans ma vie : c'était il y a 40 ans, hé !

| Lee-O |

je veux FAIRE un camping Karkass (Carkass, encore à définir...). Je cherche un associé et un terrain à défaut de partir alors je plane en rêvant avec un thème bien précis au moins.

Pour le reste (sic Lee-O: "...je ne suis plus du tout à l'époque de la fourgonnette"), avec un matelas mousse polyuréthane tu m'en diras des nouvelles, vieux grincheux difficile et capricieux... Tout dépend du matelas.

Le problème c'est choisir l'épaisseur du matelas pour trouver l'équilibre confort-encombrement.

Par contre à farfouiller sur le Web on voit l'apparition de plein de nouveaux modèles de matelas gonflables... Sont-ils améliorés au niveau du luxe?? On en voit des plus épais qui ne faisaient pas encore le standard au temps des routards ni même des camps scouts... Cela commence à 20 euros !! Dans ce projet de camping Karkass on se demande même si le matelas à deux places entre dans la carcasse... ah ah... Oué, comme dit au début tout dépend du matelas...

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"Sum-bolòn" et "Dia-bolòn"... ppffiouuu... apport participant apprécié.
 
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4L fourgonnette meilleur véhicule de tous les temps rien d'autre dire .

A moins que ...

Dashiell Hedayat - Chrysler rose
 
Dernière édition par un modérateur:

Ô lumière des cîmes, je te contemple,
ici-bas tout n'est que ruine, chute, chaos...

En langage scientifique, quand on a coulé un bronze cela se dit "EXCRETA". Des sources PDF en attestent. On peut télécharger le "Manuel du technicien sanitaire" édité par l'O.M.S. (1976)

Pour s'investir dans un camping il faut pouvoir déboucher les chiottes ou creuser des fosses d'aisance si aucune infrastructure n'existe encore...

<copy extrait du manuel>

Chapitre III

Evacuation des excreta et traitement des eaux d'égout

I. CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES

IMPORTANCE DE L'ÉVACUATION DES EXCRETA POUR LA SANTÉ PUBLIQUE

Dangers d'une mauvaise évacuation des excreta et rôle de l'assainissement


Les fèces et les urines humaines sont appelées «excreta». L'évacuation insalubre des fèces humaines infectées conduit à la contamination du sol et des sources d'approvisionnement en eau. Les excreta risquent, d'autre part, de constituer un foyer où certaines espèces de mouches prolifèrent et propagent l'infection; enfin, ils attirent les animaux domestiques, les rongeurs, la vermine, créant ainsi une gêne intolérable.

Chacun de ces facteurs joue un rôle important dans la propagation des maladies gastro-intestinales, d'où la nécessité du traitement des excreta ou de leur rejet convenable afin d'en supprimer les dangers. Une bonne évacuation des excreta humains permet d'éliminer certaines maladies telles que le choléra, les fièvres typhoïde et paratyphoïdes, les dysenteries, les diarrhées infantiles, l'ankylostomiase, l'ascaridiase, la schistosomiase et d'autres infections intestinales, ou d'en diminuer la fréquence.

Il est permis d'ajouter que les programmes d'évacuation des excreta, outre les bénéfices directs qui en résultent, peuvent apporter leur contribution au développement des services de santé. Pour mettre ces programmes à exécution, il faut mobiliser du personnel d'hygiène publique et établir une administration à l'échelle locale. Pour l'entretien, la longévité et l'expansion des installations sanitaires, il faut également maintenir ce personnel qui, par ses contacts fréquents et cordiaux avec la population, engage celle-ci à solliciter et accueillir favorablement d'autres services. Une telle disposition d'esprit sera vite mise à profit par les services de santé locaux, qui pourront alors lancer de nouveaux programmes.

Mode de transmission de la maladie par les excreta

L'homme est le pire ennemi de ses semblables. Souvent, par ignorance, il contribue à la propagation des maladies d'origine gastro-intestinale, étant le réservoir de la plupart de ces maladies, lesquelles causent des pertes énormes par mort et par débilité, alors qu'elles peuvent être jugulées par un bon assainissement et, en particulier, par une évacuation salubre des excreta. La figure III-lA indique les voies de transmission de la maladie à partir des excreta, tandis que la figure III-lB montre le barrage sanitaire - dans ce cas, le traitement des excreta ou leur évacuation appropriée- qui arrêtera la propagation de l'infection et la transmission des maladies à partir des excreta.

PRINCIPES DE BASE DE L'ÉVACUATION DES EXCRETA

Décomposition des excreta


Les excreta, où qu'ils soient déposés, commencent immédiatement à se décomposer et sont finalement transformés en un produit inodore, inoffensif et stable. Pour concevoir des installations de traitement des excreta, il importe que l'agent sanitaire connaisse et comprenne ce processus, sache comment il affecte la matière elle-même, et soit averti des organismes dangereux que cette matière peut contenir.


VOIES DE TRANSMISSION DE LA MALADIE A PARTIR DES EXCRETA
fosse001.jpg


</copy>

Etc... etc...
Pour tout savoir, le manuel complet est téléchargeable:
le How To de l'O.M.S.

Le Chapitre III intitulé Evacuation des excreta et traitement des eaux d'égout à la page 56 précise comment creuser des fosses (pour le Camping Carkass...)
 
Dernière édition:
Un peu d'Historia: "Le joint des arcanes".

Aujourd'hui il y a moins de papier qualité journal qui faisait facilement la profusion (ça servait à tout... Normal quand c'est la civilisation "du papier") pck c'est devenu l'électronique. Du coup on peut ouvrir certaines archives et mieux les diffuser.

Ci-après un extrait du Ann Arbor Sun (1971) <Underground>

<copy AA Sun>
A NewWay to Smoke It!
Recently some Ann Arborites returned from a trip to Jamaica, land of the super weed. They brought back a new idea for your smoking pleasure, the Jamaican spliff. Great for massive tokedowns, uses up about half a lid of dope. As promised in SUN 13, here's how you do it.

(1) Start with a piece of paper approximately 7x5 inches (18x13 cm)
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(2) Roll it up in a cone. Start adding dope, holding your finger on the small end.
When about halfway full roll it and seal.
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(3) Continue adding dope, packing tightly as you go along.
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(4) And there you have it, ready to go.
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</copy>


Ci-dessus on mentionne bien du Jamaïcain, càd de la Sativa qui vient du Sud. Par ailleurs dans ce journal Underground du Nord (Ann Arbor) les vues tendent souvent au cannabis indica. Oui, je compte les folioles des plants sur les représentations au gré des pages... Pck c'est une clé des évènements sociaux. Il y a souvent sept folioles... Puis quand même dans un article il y a une illustration qui documente le cannabis du Texas... (photo ci-après).

nway000.jpg


On voit un nombre fourni de folioles. Sur cette photo il y a neuf folioles... Elles sont difficiles à compter (même sur la version HD) mais déjà quand on parvient à voir avec certitude au moins 8 folioles alors on en déduit qu'il y en a en réalité 9... Parce que en botanique le chiffre pair ne comptabilise pas les folioles du cannabis ! Il y a neuf folioles assez fortement effilées comme fréquemment spécifié pour la Sativa. OK, tout rentre dans l'ordre et les notions sociologiques reprennent leur place.

Le cannabis indica pousse dans le Nord, et à l'occasion, un arrivage de sativa se fait depuis le Sud des USA ou même encore plus loin... Des contrées latino.

En Europe aussi... On est habitué à l'indica pour nous dodozifier. L'indica gagne du terrain quand on annonce dans la presse ingénue que la drogue gagne du terrain. Avec la vraie Sativa de Centrafrique on est volontiers actif, on fornique et les grossesses impromptues des mineures d'âge marquent les faits divers... Comme sur les campus américains.

En Californie on peut croire que l'ébullition des campus détient le cannabis Sativa comme ingrédient... Ensuite l'indica, plus facile à cultiver, s'y est substitué. C'est peut-être une conséquence du progrès et le fondement de la paix sociale ?

<western>
WAirlines.jpg


<acapulco gold>
 
Dernière édition:
snap2 a dit:
[video=youtube]
Where the 1960s "psychedelic" look came from
Petite vidéo très intéressante sur l'origine du style visuel que tu adules tant l'Amicale, ça pourrait t'intéresser ^^
Malheureusement pas de sous-titres français disponibles mais j'espère qu'en anglais ça ne te dérange pas (ou alors il y a la traduction automatique sinon).


je crois que l'inspiration du style PoP (populaire) psychédélique reprend des visus de l'Art Nouveau et de l'Art Déco pck il s'agit d'une prospective en regain des Années Folles empêchées par la 2de GM ...

Ce qui se trouve ici après n'est pas l'absolu psychédélique mais disons une variante se rapprochant de l'Art Nouveau.
Art Nouveau dévergondé par une touche de satanisme (le "Up") = Rock
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<Atlantis' crash !>
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Rolling Stones in Supernova...
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mmmh... figuration psychédélique des 3 Grâces
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Dernière édition:
Cet article du « AA Sun » <Underground> (1972) est précis avec des chiffres et indices solides.

Puis on comprend qu’il s’agit d’un spécialiste des drogues clandestines tirant parti d'une opportunité de pages à remplir dans un magazine Underground… Michael R. Aldrich, l’auteur, peut semer sa science à sa guise d’autant que l’article est commandité par « Acapulco Gold » le papier à rouler les cigarettes.

Ah ah l’article est une pub en fait ... Une pub Underground…

Il y en a sûrement des chimistes, spécialistes et des artisans de l’ombre qui aimeraient révéler librement leur apostolat sur des pages Underground. Il ne reste plus qu’à trouver le financeur. Bah en attendant il y a Psychonaut.

<copy AA Sun>
HASH OIL AND MARIJUANA EXTRACTS
By Michael R. Aldrich Co-Director of AMORPHIA, The Cannabis Cooperative

(RNS) - Marijuana extracts, used in Western medicine since 1839, are the wave of the future in the psychedelic underground. When scientists in the 1960's succeeded in synthesizing THC (tetrahydrocannabinol), underground chemists tried to produce it for the mass market, but the attempt failed because THC synthesis is extremely costly ($15 a dose).

Unscrupulous dealers sold the animal tranquilizer PCP as "THC" or ripped off high prices for tow-grade acid labelled "THC." Now for the first time, organic extractions of marijuana and hashish with incredibly high THC content are slowly becoming available.

The first to appear, in the late 1970, was "THE ONE!' manufactured by a group calling itself "The Cosmic Traveller." Prescription vials containing 5 or 6 grams sold for $135 up, complete with two small pyrex One Pipes and a xerox blurb of smoking instructions. The gritty, oily, dark chocolate-odiferous goo was identified as "a pure, organic resin-THC extract of marijuana stabilized to optimum smoking consistency with pure ground super grass. " Analysis revealed that it was probably an alcohol extraction of high-quality Mexican weed, and it bioassayed at 13% THC.

For comparison, average marijuana runs a little over 1% THC; killer weed from Asia rarely exceeds 4%; and fresh hashish usually runs between 8% and 15% THC. At the NIMH pot farm in Mississippi, bracts (leaves around top flowers) occasionally test at 11%, but the dope used in government research projects is only 2% THC, and most subjects say it's the strongest weed they've ever smoked. "SON OF ONE" came out around September, 1971, a 5-gram vial going for $125 up, complete with a slightly larger One Pipe. Sources claimed it was made from Afghani primo, mixed with powdered Mexican grass, and it smelled camphorated or mentholated, in addition to the deep hash-flower pugency shared by all these substances. It was less potent than the original ONE, but it got you off well.

"BLACK OIL" appeared on the West Coast in late December, 1971, a thin black runny fluid made from marijuana but not mixed with powdered weed. Evidently TOKIN' HASH OIL some of the alcohol was left in it to thin it but, making it the closest thing to a real tincture of all these preparations. It also had the sharp, cutting scent of ether, indication probably a double alcoholether extraction: one or two whiffs over the vial would dry and clear the nose for several minutes. It smoked rather harshly and left a bitter taste in the mouth, but was as potent as anybody's Gold.

The highest-quality extract was "HASH OIL," also called "RED OIL" in honor of the preparations made in the 1940's by Dr. Roger Adams from wild Minnesota hemp. It appeared in mid-1971, tawny amber-colored like honey, so thick that a cutting agent such as pine oil may have been used: Sources said it was ether-extracted from Lebanese hash, and fractional distillation may have been used to separate the active THC isomers from the 40-odd ether cannabinoids found in the plant. Its boiling point was very low, and, like all extracts, it had to be stored in a cold dark place. A single gram of HASH OIL retailed for about $50, with an ounce costing dealers $750. Experienced smokers estimated the THC content at about 20 percent!

Each of these extracts can be eaten, but only by persons quite experienced in hash-eating: the risk of overdose is great. The key to successful smoking is to draw much, much more slowly that usual, and to take in less than you think you need.

Because the extracts are so volitale, flame must not be applied directly to them. Instead, they must be vaporized inside the bowl of a special ONE PIPE (see illustration), with the flame held under the bowl rather than over it. Handblown pyrex One Pipes were available from most extract dealers, and before long they will probably appear in selected head shops. Two other pieces of special equipment are best to use, but not absolutely necessary: a metal tong (or straightened paper clip) with a flat end spatula about a third the size of a coke spoon, to transfer the extract from the vial into the pipe; and an alcohol burner, preferable to matches or a candle flame because the latter carbon-film the bottom of the Pipe. The One Pipe may be held directly in an alcohol-lamp flame, but must be held at least a quarter-inch above an ordinary flame or the blackened pipe will be difficult to use.

The smoking process itself is quite different from toking a joint or a hashpipe. Using the swab, smear a bit of the oil or extract on the inside of the bowl. You can leave the tong in the bowl during smoking if you like it's easier. Hold the pipe in the hot blue top of the flame, letting the substance "cook" a few seconds, till you hear it "crackle" and see wisps of vapor begin to curl up from it. Oils liquify, then vaporize. At that moment, having exhaled completely, puff out your cheeks and place your mouth on the pipestem, leaving the bowl in the flame. Instead of inhaling, simply suck your cheeks together gently. This will draw the vapor up the stem into your mouth, at which point you inhale very slowly, taking in no more than half a toke. If you take too much, or inhale too quickly, you'll cough really badly for several minutes. You'll cough a little anyway, but being careful will minimize it; and you should start to feel the effects almost immediately.

Experienced HASH OIL smokers say it is the clearest high obtainable, getting you superbly stoned without the depressing heaviness of killer weed or hash. Two good hits get you stoned; three hits are optimal for about an hour's clear high. Four hits are too heavy for most smokers, and if you take five you'll probably spin out. Stay high and think righteous.

Copyright (c) Michael R. Aldrich, 1972
This column is brought to you by Acapulco Gold rolling papers, from which all AMORPHIA's profits go toward legalisation of marijuana.
</copy>

shit ! on s’est fait avoir. Cette pipe c’est qu’une paille à Maté
acapulcogold.jpg


N.B. pour un texte en français essayez le link suivant:

copier-coller le texte anglais sur Bing Translator

à faire en 2x, autrement ça sature le translator
 
Dernière édition:
en 1972 le cannabis a 9 folioles en Californie. Sur cette illustration récupérée du "AA Sun" on illustre un fait divers ("Federal Narcotics" raid) par une photo des plants en question. Oui mais on peut compter les folioles pour gager sur de la Sativa !

sativa !
H.jpg


la fragmentation magnifiée montre bien 9 folioles
(avec les 2 minimes pour commencer...)
Hmagni.jpg


C'est important pour comprendre ce qui peut se passer, mais les articles de presse, narrations et dissertations sont plouc. En général, on esquive naturellement l'objet de la War on drugs. Un plant sauvage en biotope ensoleillé toute l'année produira plus de folioles et un THC sans égal et rare comme l'or au niveau qualité. On peut présumer que le plant étend ses ressources aux folioles persistantes. Les nutriments "select" plus rares procureront le THC de la Sativa. La War on Drugs, en considération de ces particularités "Sativa", a éradiqué les plantations avec du paraqua.
 
Dernière édition:
l'Occident a subi un traumatisme psychologique...
Il est amnésique.
galerie.jpg


==> interprétation du commentaire de la photo:
"une prostituée s'envoie de la morphine en intra-veineuse cette semaine dans l’une des principales galeries à piqures dans le centre-ville de Victoria"

l'une des principales galeries... Cela laisse songeur.

<...downtown Victoria> ce serait donc un fait divers de Vancouver au Canada? On parvient à lire "National Post"... Mais oui, c'est un journal de l'Est du pays qui bavarde et étale la face Ouest au su et au vu... Alors qu'il se passe les mêmes choses partout...

(nota: La seringue hypodermique est d'un modèle jetable... Ce n'est donc pas antérieur aux 70)


Avec toutes ces preuves que je rassemble je ne suis plus comme David Vincent.
 
Avec le Coronavirus nombre d'activités économiques, dont les industries automobiles et du tourisme, sont en perte de vitesse et la possibilité de relance passe par le contournement des Restrictions.

Naguère on a changé la formule sociologique au nom du développement et de l'exercice du contrôle par les structures sur toutes les zones un peu vagues encore en blanc au plan des libertés...
Oui, l'être humain ne fait plus caca n'importe où, comme parfois, quand il était confronté à la débrouillardise. Les bouteilles vides, papiers et cannettes sont désormais destinées aux corbeilles publiques présentes un peu partout.

Les aménagements environnementaux prennent les places de choix d'antan, absorbées autrefois par une occupation et une présence de l'homme. Là où on pouvait élire de "se poser" il y a eu des modifications de terrain, des aménagements... On peut s'asseoir ici et surtout pas là... Faire ci ou ça selon le tracé urbanistique concerté d'avance en fonction des aspirations des gens dans la société. Tout prévoit ce que l'individu pourrait penser, Etc... C'est parfois très bien par cette compensation d'un petit air de vacances au paysage, avec des végétaux, un exotisme, qui n'existaient pas là...

Les villes, les régions n'aiment pas les visiteurs qui ne suivent pas les rangs organisés du tourisme:
- de mémoire, il y a eu expérience caractéristique avec les itinérants un peu indépendants. On pouvait garer le véhicule aménagé en whonwagen en bordure d'agglomération et aller dans les musées, les shoppings, restaurants. On pouvait visiter. Cela ne concernait pas que les "loups solitaires" mais il y avait bien des couples, des familles, des enfants...

Aujourd'hui les autoroutes égrènent ces affreux blocs blancs mobilhome régis par des contingences strictes. Ils sont coûteux. En général, ils n'aident pas la promotion des vacances pour tous.

Actualisez le modèle de camionnette VW, en motorisation hybride, avec un GPS à bord, un dispositif Airco et des vitres à actionnement automatique et vous verrez les sorties à la chaîne industrielle, le rush chez les concessionnaires. Vous verrez la fréquentation des sites touristiques reprendre de l'avantage. Créez des modèles de voitures où l'on peut dormir dedans en couple, avec des rideaux sympas, pratiques, prévus en équipement standard, et vous verrez un essor économique.

Il faudrait améliorer l'expérience du passé et non l'abolir.
 
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