Merci de vos commentaires aimables à tous, en bonus du "rappel à la loi" locale !
Moi, j'essaye toujours de réagir constructivement à tout différend. J'ai été un peu saisi par ta remarque ici,
Cookies, je me suis dit
"Mais attends, je suis où, là ?!"... et puis tout de suite, s'occuper de préserver/rapatrier tout ce que j'ai mis ici et qui m'importe. Comme je l'ai dit à Amicale, quand la censure frappe, tu ne sais jamais jusqu'où elle peut aller.
Bon, apparemment, ce n'était pas la peine, et je préfère ça. Toujours est-il qu'après avoir laissé un peu de temps passer, je me suis occupé du 2nd point important pour moi : avoir un canal de com' avec Amicale qui soit indépendant de Psychonaut et où je pourrais m'exprimer librement.
Ça a bien fonctionné, et le résultat positif, c'est que je peux continuer à venir sur Psychonaut, probablement essentiellement ici, et qu'on cause par ailleurs par mail quand il y a lieu. C'est une bonne solution pour tout le monde.
En passant, j'ai effacé mon adresse mail de ma contrib' où je la faisais connaître à Amicale (
et à qui d'autre présent la veut), puisqu'elle avait fait son office, donc pour que ça vaille, ce serait bien si tu en faisais autant dans mon texte que tu as recopié, Cookies.
Au passage, une petite remarque sur loi, respect, tolérance : il me semble -- mais peut-être n'est-ce plus le cas, je n'ai pas regardé -- qu'indiquer ses coordonnées en forum était interdit par la Charte. Si c'est encore le cas, constatez que vous avez fait preuve de tolérance par rapport à la règle, les admins, et si c'est le cas, c'est sans doute parce que vous auriez jugé qu'il était préférable pour toutes les parties qu'on fasse une exception à la règle. "Just sayin'" ;-)
Cette règle, d'ailleurs, si elle est toujours en vigueur ou quand elle l'était, on peut la discuter. Je ne peux la comprendre que comme une mesure de protection des usagers contre eux-mêmes, non ? Ou alors pour empêcher tout commerce direct (
au sens le plus large) entre usagers et ne pas encourir d'accusation publique de ce fait ?
En tout cas, de mon côté, je suis très fortement partisan que l'on se présente à visage découvert et en son nom quand on intervient en espace public ou semi-public. Il me semble que si je choisis de me montrer ainsi ici, cela relève de ma liberté fondamentale, puisque je ne fais que montrer l'exemple de ce que je prône et ne cause, se faisant, de tort à personne d'autre, pas plus qu'à la société.
oOo
Après, il y a la question de ce qu'on a légalement ou "statutairement" (du fait d'une règlementation plus locale) le droit de dire. Je n'en parle pas "au 1er degré", puisque je me suis adapté, comme décrit ci-dessus. Mais, "pour mémoire", afin de relativiser la "vérité" que l'on m'oppose et faire de la place à la mienne, ce qui intersecte "défendre mon honneur", même dans ce tout petit coin de Net.
Je récuse tout à fait, me concernant, les accusations de "sexisme" et de "mysoginie".
Le premier terme est de sens incertain, comme bon nombre des mots-insultes forgés pour descendre --
avec un racisme, un essentialisme et un sexisme, eux, spectaculairement attestés par les mots mêmes utilisés --, les
"mâles blancs hétérosexuels de plus de 40 ans". Tous les "-phobes", en particulier --
suffixe emprunté à la médecine clinique, pour lui faire dire tout à fait autre chose, qu'on n'est pas sûr de comprendre -- conduisent nécessairement à s'interroger sur la pathologie de ceux qui créent ces mots, plutôt que celle des cibles qu'ils servent à descendre.
Pour "sexisme", le Grand Robert dit "Attitude de discrimination fondée sur le sexe".
1 | Il faudrait faire un tour du côté de "discrimination", déjà. Le mot a, au départ, un sens positif (
"dis-criminer", établir que quelqu'un n'a pas commis de crime, en analysant finement ce qui est arrivé). Et le premier sens figuré est donc très positif : il s'agit de
distinguer finement les choses, de repérer leurs différences, mêmes les plus fines, pour gagner en objets d'études, donc en intelligence.
Mais... force est de constater que, ces dernières décennies, quantité de mots, dont le sens était riche et nuancé, ont été forcés par le discours ambiant à ne plus vouloir dire que des choses très simples, souvent négatives, car les deux derniers siècles sont à la critique, et en 200 ans, on s'y installe, ça devient une seconde nature, la critique, la déconstruction de tout.
La tonalité du discours ambiant vient des USA, où l'on ne s'embarrasse pas de nuances et où il faut cogner pour survivre.
2| On peut ensuite s'interroger sur les dommages causés par une éventuelle discrimination de cet ordre au sens négatif. Quel est ce sens négatif, d'ailleurs ? Il est de nuire à la personne concernée en lui faisant subir un traitement différencié et moins favorable par rapport aux autres citoyens ou consommateurs, etc. On parle évidemment de traitements objectifs, concrets, significatifs. Dans ce qui touche à des droits, à des prestations, à des services, publics ou privés.
On
sait qu'on est dans un domaine d'aberration des discours quant on en vient à parler de "discrimination" pour ce qui relève de... la discrimination au sens positif, c'est-à-dire d'appeler un chat un chat, objectivement, et un Noir un Noir, par exemple. Ensuite, au-delà des faits objectifs, il y a un domaine dit de l'opinion. Si moi, dans le cours de ma vie, par exemple, j'ai été amené à me forger progressivement des convictions sur les différences entre les filles et les garçons, les hommes et les femmes, eh bien je vais en parler à mes congénères. Sans que ma parole ne nuise à quiconque, objectivement. Et si du discours individualiste vient dire que --
ouh la la, ça me cause un traumatisme profond que tu dises ces choses-là --, on sait, disais-je qu'on est dans le domaine de l'aberration et de la perversion de la notion de régime socio-politique par un individualisme de tous les nombrils. À combattre de tous son être, chez les Lumbroso. Mais là où ça compte vraiment. Et dans le temps opportun.
=-=-=
"Misogynie" (G.R.) :
"Haine ou mépris des femmes"
Ni l'un ni l'autre, mais alors vraiment pas ! C'est tout le contraire (avec Sacha Guitry en ange passant
).
oOo
Bon, allez, OK, j'arrête, l'affaire est soldée (
mais ce n'est pas, de ma part, une façon de vouloir avoir le dernier mot, je suis toujours partant pour une discussion si elle est cadrée et sans emportement).
Pour qu'il y ait aussi du contributif dans cette intervention, je propose le 1er morceau de ma seule oeuvre(tte) publiée, qui a tout de même la spécificité d'être un bel objet "vintage" de l'époque où la musique a trouvé à s'implanter en informatique, entre 1985 et 1989.
J'étais dans l'informatique, les réseaux, les premiers forums, avec notre "Service Calvados", rebaptisé "CalvaCom", en partenariat avec Apple France, et je n'avais plus trop fait de musique depuis 1981. Quand les premières applis de composition musicale sont arrivées, d'abord sur mon Apple //e, mais c'était rudimentaire, et puis surtout sur Macintosh, j'ai ressenti le besoin de reconnecter avec la musique sans cesser de faire de l'informatique.
Je me suis fixé sur ce que je trouvais le meilleur logiciel de composition, à partir de 1985, "
ConcertWare+". Je l'ai "pris en main", fait des tests de bouts de composition, et puis à un moment, je m'y sentais à l'aise, et ma fibre de compositeur demandait à ressortir, et j'ai créé mon premier morceau de 2 minutes et quelque, "
Jive", très satisfaisant... et puis d'autres, et puis sur le forum CompuServe du logiciel, j'ai rencontré Rick Rae, un Américain qui jouait du clavecin et de la batterie (!), connaissait l'éditeur de "ConcertWare+", Great Wave Software, et avait créé pour eux une disquette de morceaux de musique baroque qu'il avait composés avec CW et qui étaient de bons objets marketing poru faire acheter le logiciel. De fil en aiguille, j'avais suffisamment de bons morceaux déjà faits pour qu'ils me proposent d'éditer ma disquette de morceaux aussi, et Rick a trouvé un bon titre, "Jazz with a French Twist".
Il fallait écrire sa composition en notation musicale, dans CW Writer, ça demandait de l'effort de ce côté-là.
Et puis il y avait une contrainte imposée par le Macintosh ; qui était d'abord un gros progrès : plutôt que de n'avoir qu'un générateur de son "hardware" à un son, une note, le sien pouvait produire 4 notes simultanées, faire de la polyphonie à 4 voix.
J'avais de quoi faire, mais c'était serré : 1 note pour la basse, 1 note pour la mélodie, et donc 2 notes pour les accords -- il fallait la jouer fine.
In fine, là, j'ai fait récemment une remastérisation en réenregistrant l'audio depuis la sortie Mini-Jack de mon Mac IIci, et il s'avère que la qualité de son du Mac était vraiment chouette.
Cette 1ère compo' déroule sans être répétitive; j'ai réussi à faire qu'il se passe des choses intéressantes tout du long pour retenir l'auditeur. C'était il y a 33-35 ans et c'est toujours autant une satisfaction pour moi.
"Jive" (1985) -- Jazz with a French Twist
ENJOY !
| Lee-O |