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Juste pour dire

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion josé
  • Date de début Date de début
Si down il y a ce sera le 26 aux alentours de 14H il risque de durer entre quelques minutes et quelques heures (hmm la précision ?? )
Merci Xochi pour le post, je passais justement pour dire ça x)
Déso si je suis pas la en ce moment , mais internet se fait rare, je reviendrai tout entier vers le 15 decembre
 
Bon retour Cookies et bonne chance avec Sludge
Et je connaissais déjà Testament ^^
 
Mr Sandman a dit:
C'est chiant ça. J'connaissais un mec, à cause d'un méchant larsen dans les oreilles (en repet) il s'est bouffé une hyperacousie très violente.

Le gars avait du mal à manger, rien que le bruit de la fourchette le faisait tomber dans les pommes.
Ça m'a marqué, depuis ce témoignage et même avant en fait, ça me met dans une colère instinctive quand on m'agresse les oreilles avec des bruits stridents.

Entre ça, les concerts, voir les "teufs" pour beaucoup d'entre vous faites bien gaffe. Tous les gens âgée que je vois commencent à perdre l'audition. Et à mon avis c'est pas qu'une question de sénescence, il doit y avoir des précédents à chaque fois qu'on se bouffe des décibels indésirables. Faut penser un peu sur le long terme parce que déjà vieilli c'est chiant, mais si en plus t'es sourd comme un pot.

Enfin certains prennent ça avec philosophie, mon grand père quand on lui propose des prothèses il dit que c'est trop cher et qu'il est bien comme ça parce que au moins il a plus à écouter les cons.
C'est un point de vue ^^

En effet la bonne nouvelle c'est que mon hyperacousie (toute relative quand je lis ce témoignage) me protège de l'exposition prolongée au bruit.

J'ai au sujet du volume sonore en teuf un avis assez peu partagé, mais que je trouve logique : puisque les volumes sonores élevés détruisent l'audition, pourquoi mettre le son si fort ? Il serait plus intelligent de garder un volume raisonnable. Chacun, étant en bonne santé auditive, pourrait en profiter à fond, et l'on épargnerait aux plus précautionneux l'usage un peu relou de divers accessoires altérant trop souvent la qualité sonore.
En plus je suis persuadée qu'à partir d'un certain stade les gens ne font plus la différence, c'est vraiment monter le son pour pouvoir dire "wouahou on a posé x kilos à la dernière teuf".

Sinon non, je n'ai pas de casque à suppression sonore, ce serait le pied mais de un ça coûte trop cher, de deux je le perdrais aussitôt.
Mais un copain va me ramener de son taff des bouchons d'oreille de bonne qualité, qui ne déforme pas trop les sons et filtre de façon à laisser passer les voix.
Car pour l'instant j'utilise ceux de la salle de concert où je bosse, et : c'est vraiment de la merde.
 
Les bouchons d'oreilles c'est l'idéal s'ils sont de bonne facture. C'est ce qu'utilisait la plupart des musiciens que je connaissais pour éviter la fatigue et les larsens malvenus.

Puis c'est tout de même plus confortable et discret qu'un casque (et moins cher). En plus les bouchons tu peux les utiliser en dormant. (ou pendant que tu trip, ça peut être un délire).

Et pour les teufs...Ben ouais. C'est pour ça que j'ai jamais aimé les concerts ou même les cinoches. Je trouve le son bien trop fort.

Reste que la musique à fort volume a un effet physique. Peut être pour ça que les teuffeurs aiment poser des kilos de son. Et peut être aussi un peu comme un symbole de provocation infantile (on fait plein de bruit et on fait chier tout l'monde ouaiiiis). Donc ils s'en battent les couilles.

En ville quand mes débiles de voisins me passait de la dubstep à 3h du mat mon astuce c'était de brancher les deux ampli Marshall en parallèle, de mettre les enceintes contre les murs, de pousser le volume à fond, de brancher la grat et de jouer Master of Puppets (très mal en plus vu que je suis pas vraiment métalleux).
Résultat garanti, après 10 mn le silence total.

C'est comme les gamins faut punir quoi.
 
Aaaah le cinéma, les grands salles genre UGC où dès la pub t'es en mode (o0) sans savoir si tu tiendras jusqu'au bout
(on va pas se mentir la psychologie joue un certain rôle : pour peu que le film soit bon, au bout d'une demi-heure ça ne me dérange plus.)
Je ne comprends pas comment je faisais quand j'étais ado. J'allais à des concerts dont je rentrais avec des acouphènes, aucun problème. Maintenant il arrive que je ne puisse même pas entrer dans la salle, genre ça m'est physiquement impossible.

Pour l'instant je n'utilise que des bouchons bas de gamme par manque de moyens, de renseignements et, avouons-le, de motivation. Du coup le casque est une bonne alternative. Les (mauvais) bouchons déforment les aigus en les rendant quasi insupportables. Le (mauvais) casque vibre avec les graves. Suivant la plage sonore je mets l'un ou l'autre.
Et puis le bouchons c'est chiant, ça se perd, ça se salit très vite, c'est tout un art de les mettre... le casque hop sur les oreilles hop je suis tranquille. Et disons que ça envoie un message clair.
 
J'ai longtemps focalisé sur un problème au point de me dire que je n'étais pas capable, enfin plus capable de supporter une situation.

Au fil des mes phobies/lubies je m'empêchais de vivre ceci ou cela, jusqu'à m'exclure du système, comme je le voulais. C'est une forme de recherche de radicalité existentielle.

Cela m'ait arrivé plusieurs fois au cinéma de trouver le son trop fort, mais c'était uniquement parce que j'avais éveillé certaines sensibilités en moi, qui occupait ma conscience au point de l'obnubiler. Je ne me voyais/sentais/croyais plus capable d'endurer un tel volume sonore, mais réellement, au point d'en ressentir une oppression physique. Et idem pour tant d'autres activités sociales, que je me suis replié sur moi-même jusqu'à un point critique, qui me rattrape aujourd'hui parfois.

Ce qui est intéressant c'est de remarquer la phase de transition entre deux lubies, lorsque l'on passe d'une phobie à l'autre. D'un coup ce qui nous dérangeait auparavant redevient familier et on n'y pense plus, à la place on se focalise sur un autre phénomène auquel on porte tellement d'importance qu'on en développe une aversion. Ce qui permet de comprendre la chose c'est de se rappeler son état passé en le comparant à aujourd'hui, et de comprendre les points de fixation auquel on s'accroche, et qui nous gouvernent. Parce qu'au final on tourne vite autour d'un même sujet qui devient une obsession (sans le vouloir et encore moins sans s'en rendre compte), donc peur de ceci, de cela, et on se prive d'un tas de chose en s'empêchant de kiffer, là où les gens qui ne se posent pas de question profitent.

Alors vaut-il mieux se sensibiliser quitte à en pâtir, ou vaut-il mieux s'en ficher et vivre sans se poser de question ?

N'ayant pas le choix, je me sensibilise, tout en essayant de ne pas développer de névrose qui m'isolerait trop du système oppressant dans lequel on vit (tout en m'y émergeant par ailleurs). Y a des moments où je sens mon corps endurer l'instant, parce que la situation présente (ou pire à venir) ne correspond pas à mes attentes, mais je sais aussi que l'insatisfaction fait partie de mon caractère, et qu'il faut que je la travaille pour gagner en satisfaction à la place. En gros c'est juste accepter tout ce que je ne peux pas changer, et faire avec, même si faut d'abord que le corps accepte la chose. Mais je reste convaincu qu'un travail de l'esprit peut modifier sa tolérance à son environnement, lorsqu'on en est dépendant.
 
QUOI ??? 

NAN JE PENSE C'EST JUSTE LE VOLUME QUI EST TROP FORT !!!

LE VOLUME !!!

IL EST TROP FORT !!!
 
Monte le son garçon
 
Mon premier est au milieu du visage
Mon seconde est la lettre de la victoire
Mon troisième se boit frais
Mon tout caractérise un paquet de gens
 
Il a plu pas mal de lacrymo aujourd'hui sur Paris (ça pique les yeux ouai), amis Lorientais respect, le boum boum des grenades de désencerclement, ça ça fait vibrer les tripes.
 
Laura Zerty a dit:
Mon premier est au milieu du visage
Mon seconde est la lettre de la victoire
Mon troisième se boit frais
Mon tout caractérise un paquet de gens

De l'eau de pluie saveur framboise
 
Névéo ? Incompréhensible pour moi ahah
 
Bonsoir à tous, ce message n’est pas facile à écrire pour moi mais j’en Ai bien besoin alors c’est l’heure du racontage de vie !
Donc voilà comme mon pseudo l’indique j’ai un grand faible pour le cannabis et ses effets que je consomme depuis à peu près 2 ans et demi maintenant . Depuis septembre, je vis seul sans mes parents pour la première fois livre à moi même . Durant les deux premiers mois, ma consommation de cannabis a salement augmenté au point d’entamer mon budget bouffe et d’en me priver de Sortir pour pouvoir payer ma cons jusqu’au stade oú je me suis mis à consommer du matin au soir avec une moyenne de 5 à 10g/ semaines pour certains ça peut sembler normal mais étant très sensible au THC, c’est une conso énorme pour moi .
En gros je passais mes journées à écouter de la la zik et des vidéos YouTube, je devenais ultra parano à l´idee de sortir et j’en me suis mis a pas mal sécher les’ cours tout ça jusqu’à arriver au stade où la parano devenait une composante omniprésente de ma vie si bien que ça m’a amené à des pensées suicidaire tellement la peur me rongeait.
Ça m’a pris du temps à réaliser que le cannabis ne m’apportait plus rien de positif et encore plus de temps pour passer a l’action .
Mais voilà, je ne consomme plus depuis jeudi (ça fait 4j) bien sûr ca peut vous sembler ridicule mais pour une personne qui a passé plusieurs mois stone h24 c’est énorme .

Cet arrêt a pour conséquence une anxiété légère latente toute la Journée et des insomnies/crises d’angoisse systématiquement avant de dormir (j’ai du lexomil mais je n’en ai toujours pas pris je veux le garder que si l’angoisse devient insupportable) . Paradoxalement ma qualité de vie a nettement augmenté et je n’ai pas d’envie compulsive de fumer .

Je compte faire un arrêt total au moins jusqu’à Jeudi c’est à dire 7jours et j’espere Arriver à re-consommer peut être une ou deux fois par semaine mais en tout cas plus jamais sur une base quotidienne.
J’ecris Ça un peu pour donner plus de poids à ma décision car je ne suis pas dupe, je sais que je suis très fragile sur le’ sujet et j’espere que partager ma décision me donnera l’impression De vous trahir si je fume à nouveau (donc me dissuader) .

Enfin bref j’espere Que vous allez tous bien et je tiens à remercier Laura et Xochi qui m’ont aidé à prendre conscience de mon problème (Même si j’ai réagi avec pas mal de retard) .
 
Réaffirmer ta volonté et ton contrôle sur ta propre vie va faire de toi un individu plus lucide et bien moins angoissé au fil du temps.

Dis toi juste que chaque jour qui passe et un jour ou tu reprend de la force et de la puissance. Tu peux être fier de toi.

Si tu peux en plus te trouver un passe temps (pas un travail, un hobbie) qui demande de la rationnalité c'est l'idéal. Comme ça tu te divertit sans faire ressortir des affects. Histoire de lier plaisir et absence d'emotionnel "névrotique" qui te ferait repenser à la weed. Par exemple tegarder des vidéos ou des films en mode passifs ça ne fera que renforcer tes affects négatifs.

Pour  moi par exemple c'est les echecs. Mais ça peut être de découvrir un sujet scientifique, de lire de la philo, ect... Tout ce qui te sort de la spirale émotive.

Avec un peu de sport, des conquètes féminines (ou masculines ^^). Et tu devrais te remettre sur les rails jeune padawan.
 
Juste pour dire que je viens de mettre un terme à une relation qui m'épuisait avec quelqu'un et putain ça fait du bien. Faites du tri dans vos potes les gens, conseil de Snappy. Inutile de les faire sentir comme des poids lourds et de les culpabiliser, n'empêche que vous économisez un temps et une énergie super précieuse en faisant ce tri.
 
Courage ouaip c'est pas facile et c'est quand on veut arrêter qu'on se rend compte qu'il n'y a pas de drogues douces.

La mauvaise nouvelle c'est que t'as pas fini d'y penser voire d'y rêver parfois... la bonne c'est qu'il suffit de quelques jours pour constater un énorme bienfait tant psychique que physique, même avec le manque et la déprime. Le plus dur à mon sens c'est de ne pas craquer au bout de 15j ("tiens juste un 10 j'ai bien mérité"), clairement savoir changer ses fréquentations, et surtout l'ennui qui rend certaines journées interminables.
 
Courage Indica, j'ai l'impression qu'en ce moment c'est dur pour pas mal de gens. De mon côté aussi j'essaye d'arrêter de déconner, mais c'est pas toujours facile de s'empêcher niveau conso. A croire qu'il faut toucher le fond pour s'éviter de trop se laisser tomber ensuite, comme si fallait que j'aille vraiment mal pour avoir envie/besoin de retrouver un état de mieux être en étant sobre, faut savoir retrouver un fil conducteur qui tire vers le haut et non vers le bas !
 
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