D
Deleted-1
Guest
Lol, je visais en partie Tridi et pas toi Sandman (ce coup-ci, mais ce n'est que partie remise ).
En fait je visais un peu tout le monde, surtout ceux qui s'engagent dans un mouvement de penser, une quelconque tendance. On aime tous se faire valoir au travers de la morale, et moi le premier, mais je commence à comprendre comment cette manière d'être individualiste fait le jeu de notre cher système capitaliste et libérale, en disant aux gens de librement penser ce qu'ils veulent, de revendiquer tout ce qui leur passe par la tête, tant qu'ils ne s'en prennent pas véritablement au système. L'important étant que les individualités restent bien individualisées et individuelles, au lieu de se fédérer, de se regrouper et permettre une individuation d'abord individuelle, puis collective. En gros tant que la masse se prend la tête pour des broutilles en croyant dénoncer les grands maux de la société, ou en prônant des valeurs toujours plus morales les unes que les autres, en mode c'est moi qui suis le plus empathique/tolérant/bienpensant/écolo/vegan etc, ce qui fait le jeu du système c'est que toutes ses revendications clivent les gens dans leurs croyances respectives, en se comparant, en se vilipendant, en s'accusant de ses propres torts comme d'habitude. Au final ça fait passer à côté des vrais problèmes en créant des gueguerres d'ego au lieu de permettre une véritable action politique, bref plus des mots et du réagir, mais de l'agir.
Pour en revenir au sujet initial des étiquettes, ce que je n'ai pas compris c'est comment des schizophrènes pourraient décider de comment les étiqueter, enfin je comprends le fait de se respecter, mais si je peux simplifier la chose à ce point là, j'ai du mal à concevoir l'idée de demander à un schizophrène comment il préfèrerait qu'on nomme sa pathologie...ou si ça le dérange qu'on dise de lui qu'il est "schizo". Du peu que je connaisse les problématiques de personnes atteintes de troubles mentaux avérés, je crois que le fait d'avoir le choix de se définir une étiquette, ou de choisir si il est acceptable d'être étiqueté (de manière médicale ou sociétale) comme ceci ou cela est vraiment la dernière de leur préoccupation. Un problème superficiel vis à vis des difficultés qu'ils rencontrent au quotidien. Et en voyant le comportement de certains malades, je reste convaincu qu'il est préférable qu'un corps médical qui se veut objectif (tout en étant critiquable sur bien des aspects, sur certaines manières de traiter les patients) continue de gèrer et accompagner les malades dans leur médication, en prenant en compte leurs troubles.
Après on ne peut pas tomber dans l'excès de sympathie en gérant tous les gens qui ont du mal à se lever le matin, c'est compliqué de faire la différence entre ceux qui simulent et ceux qui sont vraiment malades, et y a des problèmes plus importants à traiter. C'est triste que certains restent sur le carreau, mais encore une fois attaquer le soit disant méchant corps médical ou tous les médisants apathiques qui parlent mal des personnes atteintes de troubles mentaux, c'est faire des procès moraux qui ne mènent qu'à cliver les gens, mettant d'un côté les individus sympathiques et se croyant dans la vérité la plus juste, et de l'autre côté les individus les plus pragmatiques, se croyant dans la vérité la plus réaliste.
Et tout ça en passant à côté du véritable problème : les politiques et les coupes budgétaires ne permettant pas au corps médical de travailler convenablement, d'où les travers qu'on lui connait, et qu'il faut dénoncer. Mais le but de mon commentaire vise à s'attarder sur la manière de dénoncer ces travers, en ne culpabilisant pas les gens non informés qui ne peuvent que dire des conneries, mais en pointant du doigt les véritables fautifs : le gouvernement et ses politiques libérales qui ne font pas de bien au social, et encore moins au lien social, tant qu'on continue d'exprimer son individualisme qui est par ailleurs récupéré. Bref tout ceci est un problème pour moi éthique, et non moral, bien qu'on préfère s'embrouiller pour des raisons morales, parce que ça n'est que des mots théoriques et ça évite tout engagement pratique véritable, éthique.
En fait je visais un peu tout le monde, surtout ceux qui s'engagent dans un mouvement de penser, une quelconque tendance. On aime tous se faire valoir au travers de la morale, et moi le premier, mais je commence à comprendre comment cette manière d'être individualiste fait le jeu de notre cher système capitaliste et libérale, en disant aux gens de librement penser ce qu'ils veulent, de revendiquer tout ce qui leur passe par la tête, tant qu'ils ne s'en prennent pas véritablement au système. L'important étant que les individualités restent bien individualisées et individuelles, au lieu de se fédérer, de se regrouper et permettre une individuation d'abord individuelle, puis collective. En gros tant que la masse se prend la tête pour des broutilles en croyant dénoncer les grands maux de la société, ou en prônant des valeurs toujours plus morales les unes que les autres, en mode c'est moi qui suis le plus empathique/tolérant/bienpensant/écolo/vegan etc, ce qui fait le jeu du système c'est que toutes ses revendications clivent les gens dans leurs croyances respectives, en se comparant, en se vilipendant, en s'accusant de ses propres torts comme d'habitude. Au final ça fait passer à côté des vrais problèmes en créant des gueguerres d'ego au lieu de permettre une véritable action politique, bref plus des mots et du réagir, mais de l'agir.
Pour en revenir au sujet initial des étiquettes, ce que je n'ai pas compris c'est comment des schizophrènes pourraient décider de comment les étiqueter, enfin je comprends le fait de se respecter, mais si je peux simplifier la chose à ce point là, j'ai du mal à concevoir l'idée de demander à un schizophrène comment il préfèrerait qu'on nomme sa pathologie...ou si ça le dérange qu'on dise de lui qu'il est "schizo". Du peu que je connaisse les problématiques de personnes atteintes de troubles mentaux avérés, je crois que le fait d'avoir le choix de se définir une étiquette, ou de choisir si il est acceptable d'être étiqueté (de manière médicale ou sociétale) comme ceci ou cela est vraiment la dernière de leur préoccupation. Un problème superficiel vis à vis des difficultés qu'ils rencontrent au quotidien. Et en voyant le comportement de certains malades, je reste convaincu qu'il est préférable qu'un corps médical qui se veut objectif (tout en étant critiquable sur bien des aspects, sur certaines manières de traiter les patients) continue de gèrer et accompagner les malades dans leur médication, en prenant en compte leurs troubles.
Après on ne peut pas tomber dans l'excès de sympathie en gérant tous les gens qui ont du mal à se lever le matin, c'est compliqué de faire la différence entre ceux qui simulent et ceux qui sont vraiment malades, et y a des problèmes plus importants à traiter. C'est triste que certains restent sur le carreau, mais encore une fois attaquer le soit disant méchant corps médical ou tous les médisants apathiques qui parlent mal des personnes atteintes de troubles mentaux, c'est faire des procès moraux qui ne mènent qu'à cliver les gens, mettant d'un côté les individus sympathiques et se croyant dans la vérité la plus juste, et de l'autre côté les individus les plus pragmatiques, se croyant dans la vérité la plus réaliste.
Et tout ça en passant à côté du véritable problème : les politiques et les coupes budgétaires ne permettant pas au corps médical de travailler convenablement, d'où les travers qu'on lui connait, et qu'il faut dénoncer. Mais le but de mon commentaire vise à s'attarder sur la manière de dénoncer ces travers, en ne culpabilisant pas les gens non informés qui ne peuvent que dire des conneries, mais en pointant du doigt les véritables fautifs : le gouvernement et ses politiques libérales qui ne font pas de bien au social, et encore moins au lien social, tant qu'on continue d'exprimer son individualisme qui est par ailleurs récupéré. Bref tout ceci est un problème pour moi éthique, et non moral, bien qu'on préfère s'embrouiller pour des raisons morales, parce que ça n'est que des mots théoriques et ça évite tout engagement pratique véritable, éthique.