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Juste pour dire

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion josé
  • Date de début Date de début
J’ai déjà picolé sous 100/150mg mais genre quelques verres’ il me semble que ça allait . Ça varie sans doute selon le poids et la tolérance mais selon mes souvenirs 50mg de tramadol et je me sentais quasi sobre ...
Sinon je suis content d’avoir eu les 2 points d’en vue sur le neuro-atypisme haha . Mais bon Xochi tu grossis quand même pas mal le trait, moi aussi je me sens différent et on me met des étiquettes à ce compte-la haha .
Du coup je suis un peu inculte sur un sujet qui franchement m’intéresse un peu, je ferais bien une recherche Google mais je pense pas très assez calé pour piger les résultats : les neurones ont-ils du point de vue physique (physiologique) un fonctionnement atypique ?

Après je comprend bien que différents « troubles » rencontrent les mêmes soucis d’adaptation

Et puis en plus avoir besoin « d’étiquettes » quand on se sent profondément différent et inadapté ça me semble tout naturel, sinon c’est l’absurdité de la vie qu’en tu manges H24 et puis tu dois te sentir un peu coupable aussi de pas t’adapter bref, stop à l’étiquette-shaming !
 
Tridimensionnel a dit:
Merci pour cette réponse toute objective Xochi.

Indica en effet ça englobe aussi autisme, hypersensibilité... Pour les personnes qui l'emploient c'est souvent une façon reconnaître qu'il y a une norme mentale sociétale, et un certain nombre de personnes qui en diffèrent, sans entrer dans les détails des catégories. En gros ça permet d'appréhender une réalité sociale. Un schizo et un autiste et un HPI, malgré que leurs atypicités divergent, peuvent rencontrer des problèmes similaires face à une société pensée pour un cerveau typique. Par exemple : l'administration, la reconnaissance du handicape mental, le mépris...

On peut aussi ajouter qu'il est toujours bon de faire poser un diagnostique par un professionnel de santé et que (à moins qu'ils sont incompétents) ce sont eux les plus qualifiés pour décrire une pathologie (si elle existe) et apporter des bons conseils. Je dis pas qu'il n'est pas bon que deux personnes qui souffrent du même maux discutent entre elle, mais la tendance (je voulais pas dire mode) neuro-atypique je la trouve pas très aboutie. On gère pas tous de la même manière nos problèmes (alors quand est ils quand ils sont différents), et pour plusieurs raisons je suis en désaccord avec l'étiquette et certaines idées sous-jacentes. Mais bon, comme j'ai dis on a pas tous la même manière de gérer nos problèmes..

Tridimensionnel a dit:
Tu sais que t'as un trouble de l'attention quand t'avales 50mg de Tramadol par erreur, avant de découvrir que tu t'es trompée de boîte, retourner ta chambre, ne pas trouver ce que tu cherches, mais mettre par contre la main sur tous les médicaments perdus depuis six mois, dont les ampoules de vitamine D de ton traitement de fond estival --"

À quoi je dois m'attendre ? Je suis métaboliseur rapide :( je voulais picoler ce soir, mauvais plan ?

Très mauvais plan. (n'écoute pas indica, il fait rien comme tout le monde, il est atypique).


PS: Indica, pour te répondre j'ai une cousine qui est schizophrène et qui a notamment tenter plusieurs fois de se suicider après avoir consommer du hash. Tout le monde peut-être sujet aux délires (surtout en prenant des psychédéliques) et ceux qui ont un trouble mental de ce type de diagnostiqué y sont beaucoup plus sujets, donc je t'invite à la plus grande prudence.


EDIT: Du coup on a posté en même temps, pour te répondre on est tous atypique à notre manière. La classification des neuro-atypique n'est pas scientifique en fait, et je pense que mon explication sociologique représente plutôt bien le truc.
 
Sincèrement désolé pour mon conseil dangereux bien sûr faut vérifier l’information quand on a lit, je ne suis pas exclus d’en parfois dire d’en la merde .
A part ca je vois pour ta cousine... dur dur faute d’avoir mieux a dire :/
Mais ouais ça dépend tellement au cas par cas . Enfin dans le doute personne (même qqn d’aussi typique que moi ) ne devrait consommer . Bon il s’avère qu’on est nombreux à aimer jouer à la roulette russe, certains avec plus de chances de leur côté que d’autres .
 
Indica a dit:
Sincèrement désolé pour mon conseil dangereux bien sûr faut vérifier l’information quand on a lit, je ne suis pas exclus d’en parfois dire d’en la merde .
A part ca je vois pour ta cousine... dur dur faute d’avoir mieux a dire :/
Mais ouais ça dépend tellement au cas par cas . Enfin dans le doute personne (même qqn d’aussi typique que moi ) ne devrait consommer . Bon il s’avère qu’on est nombreux à aimer jouer à la roulette russe, certains avec plus de chances de leur côté que d’autres .

En soi l'information que tu as donné n'est pas fausse, (tu n'as jamais rencontré de problème), c'est la conclusion par induction que tu en tires qui est mauvaise (c'est safe). C'est un petit peu le soucis avec le sujet des conduites à risques quand on parle de nos expériences personnelles. C'est vrai que 50mg c'est pas un surdosage, mais bon personnellement j'ai déjà pas mal été chamboulé sous tramadol et j'ai plusieurs amis qui ont vécu des expériences horribles sous tramadol (notamment avec alcool), il y a aussi des TR d'avertissement sur le sujet sur le forum. Donc ouai principe de précaution oblige, et on évite d'inviter les coupaings au partie de roulette russe ^^

D'ailleurs sur les psychés, quand j'étais plus jeune j'entendais souvent des gens qui me disaient qu'ils connaissaient l'ami d'un ami qui s'était tailladé les veines/jeter sous les roues d'une voiture/défenestrer sous champis, et honnêtement je n'y ai jamais cru parce que ça ressemblait trop à des légendes urbaines. Jusqu'à ce que j'ai des amis plus proches à qui s'est arrivé, le gars n'a pas de problème psy diagnostiqué ou apparent mais sous champi il a voulu se couper les veines. Donc comme quoi les ts sous drogues c'est pas réserver aux schizophrènes, m'enfin bon, ça nous invite quand même au principe de précaution, même si chacun est libre de faire ce qu'il veut (parce qu'il est vrai que parfois tout se passe bien et parfois ça finis très mal), il faut juste être prudent, et conscient de l'image qu'on donne parfois aux autres.
 
On peut aussi ajouter qu'il est toujours bon de faire poser un diagnostique par un professionnel de santé et que (à moins qu'ils sont incompétents) ce sont eux les plus qualifiés pour décrire une pathologie (si elle existe) et apporter des bons conseils. Je dis pas qu'il n'est pas bon que deux personnes qui souffrent du même maux discutent entre elle, mais la tendance (je voulais pas dire mode) neuro-atypique je la trouve pas très aboutie. On gère pas tous de la même manière nos problèmes (alors quand est ils quand ils sont différents), et pour plusieurs raisons je suis en désaccord avec l'étiquette et certaines idées sous-jacentes. Mais bon, comme j'ai dis on a pas tous la même manière de gérer nos problèmes..

Je ne sais pas où tu as vu que j'entendrais qu'il est inutile de se faire poser un diagnostic... Je connais le terme "neuro-atypie" par des groupes internet de personnes ayant des esprits qui diffèrent de la norme, qu'il s'agisse de maladies mentales (schizophrénie, dépression...) ou de conditions (autisme, TDAH...). J'ai lu beaucoup de souffrances et d'incompréhensions exprimées par des personnes qui subissent, en plus des difficultés inhérentes à leur trouble, le rejet volontaire ou non de la société. Le handicap mental n'est pas visible, et pour cela il est souvent minimisé, méprisé, voir nié. Un.e autiste et un.e schizophrène n'ont de base pas le même problème, mais rencontrent au quotidien des problèmes similaires : comment et pourquoi faire comme si tout allait bien ? Comment porter son masque de "normalité", jusqu'où faut-il accepter de se travestir ? Comment gérer les détails triviaux de la vie (faire ses courses, remplir des papiers) quand on ne se sent même pas capable de sortir de son lit ? Que répondre aux gens qui nous accusent de "ne pas faire d'effort", parce que contrairement à une personne en fauteuil roulant, ces différences-là ne sont pas visibles au premier regard ? Comment réagir au paternalisme du corps médical, qui souvent ignore le vécu pour se concentrer sur son savoir théorique, et à la condescendance des personnes "normales", qui n'ont aucune idée de ce que c'est que de vivre dans un monde qui n'est pas fait pour soi ? "Tu veux juste faire ton intéressant.e", "se poser une étiquette c'est un truc de faible pour ne pas faire d'effort", "y'a qu'à ci y'a qu'à ça". Ce mépris ajoute du mal au mal, il contribue à détruire l'ego, et ce sont des choses qu'iels entendent tous les jours, tout le temps.
Se rassembler, échanger, se rendre compte qu'on partage certaines condition, qu'on peut se comprendre et se soutenir, que l'on n'est pas qu'une étiquette étanche justement, ça apporte du soulagement à ces personnes, ça leur donne confiance en elles et en autrui. Et je trouve la condescendance de ta "définition" tout à fait symptomatique du problème. C'est quelque-chose que je vois souvent : quand des gens ayant des souffrances en commun se rassemblent, construisent leurs propres éléments de langage, forgent des rationalités et des solutions particulières à leur problème, les autres, ceux qui ne se sentent pas concernés, sont heurtés par cet acte d'autonomie et le réduisent à des pulsions égotiques.

Sinon, j'ai pas du tout senti le Tramadol, mais par précaution je n'ai bu qu'une bière et ma foi, c'était une très bonne soirée, je devrais faire ça plus souvent (ne pas boire).
 
Tridimensionnel a dit:
Je ne sais pas où tu as vu que j'entendrais qu'il est inutile de se faire poser un diagnostic... Je connais le terme "neuro-atypie" par des groupes internet de personnes ayant des esprits qui diffèrent de la norme, qu'il s'agisse de maladies mentales (schizophrénie, dépression...) ou de conditions (autisme, TDAH...). J'ai lu beaucoup de souffrances et d'incompréhensions exprimées par des personnes qui subissent, en plus des difficultés inhérentes à leur trouble, le rejet volontaire ou non de la société. Le handicap mental n'est pas visible, et pour cela il est souvent minimisé, méprisé, voir nié. Un.e autiste et un.e schizophrène n'ont de base pas le même problème, mais rencontrent au quotidien des problèmes similaires : comment et pourquoi faire comme si tout allait bien ? Comment porter son masque de "normalité", jusqu'où faut-il accepter de se travestir ? Comment gérer les détails triviaux de la vie (faire ses courses, remplir des papiers) quand on ne se sent même pas capable de sortir de son lit ? Que répondre aux gens qui nous accusent de "ne pas faire d'effort", parce que contrairement à une personne en fauteuil roulant, ces différences-là ne sont pas visibles au premier regard ? Comment réagir au paternalisme du corps médical, qui souvent ignore le vécu pour se concentrer sur son savoir théorique, et à la condescendance des personnes "normales", qui n'ont aucune idée de ce que c'est que de vivre dans un monde qui n'est pas fait pour soi ? "Tu veux juste faire ton intéressant.e", "se poser une étiquette c'est un truc de faible pour ne pas faire d'effort", "y'a qu'à ci y'a qu'à ça". Ce mépris ajoute du mal au mal, il contribue à détruire l'ego, et ce sont des choses qu'iels entendent tous les jours, tout le temps.

Se rassembler, échanger, se rendre compte qu'on partage certaines condition, qu'on peut se comprendre et se soutenir, que l'on n'est pas qu'une étiquette étanche justement, ça apporte du soulagement à ces personnes, ça leur donne confiance en elles et en autrui.

Justement, se rassembler, échanger etc, c'est quelque chose qui peut se faire sans avoir à créer une nouvelle étiquette. Ou même à l'intérieur des étiquettes préexistantes (sans avoir à mélanger l'autiste et le schizophrène qui n'ont rien à voir). Des gens qui ont du mal avec les obligations courantes, j'en connais plein (des introvertis comme des extravertis) et à ma connaissance, les neuro atypique englobe plus largement, des gens qui n'ont aucun diagnostics, mais qui se sentent différent. Or comme je l'ai dis à ma connaissance on est tous différent, et je vais laisser les spécialistes de la psychologie argumenter sur ce point, mais il me semble qu'à l'adolescence on traverse quasiment tous des passes de ce genre, où on éprouve ces mêmes difficultés. De plus le poids de devoir "paraitre" est quelque chose qui concerne tous le monde.
De plus la discrimination envers le corps médical, d'autant plus que dans plein de domaines il y a des professionnels qui se concentrent plus sur le vécu et l'amélioration de la vie quotidienne que sur les formalisations théoriques. Mais bien entendu pour la personne qui consulte qu'un psychiatre elle n'a pas forcément connaissance de tous ça, malheureusement.

Tridimensionnel a dit:
Et je trouve la condescendance de ta "définition" tout à fait symptomatique du problème. C'est quelque-chose que je vois souvent : quand des gens ayant des souffrances en commun se rassemblent, construisent leurs propres éléments de langage, forgent des rationalités et des solutions particulières à leur problème, les autres, ceux qui ne se sentent pas concernés, sont heurtés par cet acte d'autonomie et le réduisent à des pulsions égotiques.

"Les autres, la norme", tous ces éléments de langages sont utilisés par une (petite) partie de ces communautés, tandis que l'autre partie (dont je fais partie) souhaiterais qu'on efface ce clivage et qu'on laisse chacun s'intégrer à hauteur qu'il le souhaite dans la vie sociale. A titre personnelle je me sens concerné par la discrimination des personnes avec un handicapes invisibles, puisque j'en ai un qui me contraint dans pas mal d'aspect de la vie, mais que je préfère l'abandonner dans un coin de ma tête plutôt que de le ruminer incessamment.

De plus vu que je côtoie quotidiennement des handicapés (du très visibles à l'invisible), et également une autiste (qui n'est pas considéré comme handicapé aux yeux de la structure de santé/handicap dans laquelle je suis enregistré), je commence à remarquer certains profils. Profil dont je fais peut-être un tout petit peu partie, mais dont mon père fait partie et également quelques collègues, je parle de ceux qui profitent de leurs handicap (même mental ou "atypique") pour faire moins d'efforts, pour se justifier. Parce qu'en fait les Hommes restent des Hommes, qu'il soit dans la "norme" ou en dehors. Tous les handicapés/malades ne sont pas des gens parfaits et vertueux, qui sont opprimés par la société des gens "normaux" et par ses codes. Bien sur il y a de la discrimination, bien sur pour beaucoup c'est une nécessite vitale de faire des efforts, de s'adapter, mais au final, ces problèmes concernent beaucoup de monde dans la société (pour pas dire presque tous). Toute personne sur cette Terre (à moins qu'elle soit né de bonne famille) est obligé de faire des efforts, c'est ainsi. On a pas tous le même parcours, et on ne rencontre pas tous les même difficultés, mais je trouve ça dangereux de mettre tout le monde dans le même sac, que ce sac soit "neuro-atypique" ou "neuro-typique / normal".

Mais comme j'ai dis chacun à sa manière de gérer ses problèmes, et si ça permets à certains de regagner en confiance c'est très bien comme ça, je rejette juste cette nouvelle étiquette, ce nouveau clivage, et les prétentions qu'il suggère.

(car oui Indica, les gens échangeaient déjà ensemble avant et avait déjà un nom à donner aux autres pour leur faire comprendre leur problème.
D'autant plus que comme je l'ai dis plusieurs fois, ce terme n'a rien de scientifique et englobe de par l'effet de mode dont il bénéficie de nos jours, il regroupe des gens très très différents, y compris des gens qui trouvent leur pathologie dans le dernier psycho-bien-être magazine (je pense notamment aux "neuro-droitiers"))
 
Xochi il met du (sur)sentiment dans sa lutte RdR, mais se montre ultra pragmatique vis à vis de la condition humaine :)


Tridimensionnel a dit:
Sinon, j'ai pas du tout senti le Tramadol, mais par précaution je n'ai bu qu'une bière et ma foi, c'était une très bonne soirée, je devrais faire ça plus souvent (ne pas boire).

Avec un cacheton de 50mg tu ne risquais pas de faire un aller retour sur Mars...au delà de la RdR, vis à vis de la peur de la défonce, y a un moment faut être réaliste en faisant la part des choses. Quand tu vides une demi boite de médoc là faut te poser des questions sur tes consommations ou sur les effets que tu vas ressentir, mais quand tu prends un cacheton par erreur, t'y pense pas et tu fais ta vie sereinement parce que c'est évident que ça ne va rien te faire (ou au mieux t'aura un effet minime, possiblement ressenti parce que t'as bu de l'alcool à côté, m'enfin à ce niveau là manger un hamburger au mac do risque plus de nuire à ta santé).

C'est comme pour la peur d'être jugé/stigmatisé/catalogué etc, soit tu te prends la tête H24 avec ça et tu tournes en rond dans un besoin de paraitre, à te demander en permanence ce que l'autre va penser de toi, soit tu mets de côté ce sur quoi tu n'as pas de moyen d'action et tu vas de l'avant sans plus de peur ou prise de chou. Et c'est comme ça qu'on trouve des solutions aux problèmes que l'on rencontre régulièrement, en apprenant à en sortir.

Je ne suis pas à même de participer au débat sur la stigmatisation des personnes ayant des problèmes psys, mais je sais qu'on en passe tous par des phases de questionnements, de doute, et de recherche de soi. Ce qui fait qu'on colle des étiquettes à ce qu'on vit parce qu'on est ainsi fait, c'est notre manière de fonctionner, notre ego nous fait cataloguer les choses, et c'est essentiel pour vivre). Après faut pas tomber dans le jugement, ce qui revient au fait d'avoir peur d'être jugé. Comme l'a dit Xochi, le mieux c'est de mettre ses problèmes dans un coin de sa tête plutôt que de les ruminer incessamment. Moi aussi je me suis longtemps considéré comme pas normal, et je voyais des gens pas normaux partout autour de moi, sauf que ça me bouffait l'esprit au point d'être jamais serein. Aujourd'hui j'ai accepté qu'on était tous différents, qu'on se jugeait tous, et que l'un des principaux trucs qui font que tu te sens bien, c'est la vision que tu as de toi. Là aussi j'ai compris que je vivais un style de vie parmi tant d'autres, que mes fréquentations me ressemblaient au travers d'un partage de ce style de vie (mêmes affinités, mêmes sensibilités, façons de voir/envisager les choses, manières d'être, etc), et que ce n'était ni normal ni anormal (tout ça c'est du jugement moral, celui-même contre lequel tu te bas), bref c'est ma vie et je préfère être dedans sans prise de tête, plutôt que de m'en extraire à coup de penser extramorale à me demander comment je dois me comporter en permanence, ce que pense l'autre de moi, ce qui bouffe l'existence. Faut juste être soi, et tant pis si sous certains aspects je suis un connard, parce que je sais que sous d'autres aspects je suis quelqu'un de bien, après faut juste être intelligent en sachant s'adapter selon les contextes et l'environnement.

Par exemple en privé pourquoi pas juger en usant d'étiquettes (et tu peux le faire sans être méprisant), ça simplifie la discussion et ça ne fait de tort à personne. Quand en public tu te retiens parce qu'effectivement faut respecter les sensibilités d'autrui, en faisant preuve d'empathie. Mais faut pas non plus s'empêcher de s'exprimer ou se prendre la tête de ouf à se demander est-ce que je peux dire ça ou pas, et blablabla, enfin on en revient aux ruminations qui déglinguent son bien-être à coup de questionnements moraux souvent stériles au final.

Si tu "rassembles, échanges, rend compte qu'on partage certaines conditions, qu'on peut se comprendre et se soutenir, que l'on n'est pas qu'une étiquette étanche justement, parce que ça apporte du soulagement à ces personnes, ça leur donne confiance en elles et en autrui", alors t'as fais le taffe et t'as pas besoin d'en vouloir à tous les connards qui jugent les personnes en difficultés, dans tous les cas tu n'as aucun moyen d'action sur leurs jugements, donc vouloir qu'ils arrêtent de juger c'est s'engager dans une cause perdue d'avance, qui t'amène à te prendre la tête puisque c'est un problème insolvable. Et je pense que c'est de part ton attitude bienveillante que tu vas amener les gens à se comporter de la sorte (par mimétisme), plutôt qu'en véhiculant une critique de la nature humaine soulevant des passions et clivant les gens. Y a un moment où les mots nous empoissonnent bien qu'on soit animé de bonnes intentions, et alors il n'y a plus que l'action qui vaille (et faut toujours se rappeler que ce qui est bon pour toi ne l'est pas forcément pour tout le monde, donc faut être un minimum réaliste pour ne pas s'égarer dans des idéalisations qui tendent vers un absolu, genre "si tout le monde faisait ça..." ça n'existe pas, c'est impossible, ce qui compte c'est d'être au clair avec soi en sachant si on est cohérent entre ce que l'on pense, dit et fait (et ça c'est le travail d'une vie), pour moi la seule variable d'ajustement possible passe par le jugement de nos actes, en tant que "nous sommes ce que nous faisons").
 
Dsl Laura, j'avais jamais pris de Tramadol, je me suis déjà retrouvée très mal avec un seul cacheton idem avalé sans connaître les effets (de la dihydrocodéine, j'en parle sur ce forum d'ailleurs), je suis métabolisateur rapide, alors faire la part des choses ça commence par essayer de savoir ce qui nous attend. C'est quand même triste de se voir répondre cela.

Je t'ai bien lu Xochi, et franchement je pense que c'est au principales personnes concernées de s'attribuer ou non des étiquettes et de choisir ou non un vocabulaire. On est dans une approche sociétale et non pas médicale.

Et puis bon les discours "moi aussi je me sens différent mais depuis que j'ai lu Marc Aurèle tout va beaucoup mieux" c'est à la fois hors de propos et assez egocentrique. On est pile poil dans le "y'a qu'à faut que" dont je parle plus haut.

Au final c'est ce que je retiens de la plupart de mes incursions dans ce genre de milieu : quand je ne suis pas concernée, je ferme ma gueule et j'apprends.
 
Tridimensionnel a dit:
Dsl Laura, j'avais jamais pris de Tramadol, je me suis déjà retrouvée très mal avec un seul cacheton idem avalé sans connaître les effets (de la dihydrocodéine, j'en parle sur ce forum d'ailleurs), je suis métabolisateur rapide, alors faire la part des choses ça commence par essayer de savoir ce qui nous attend. C'est quand même triste de se voir répondre cela.


Yep pour le tramadol j'avoue que c'est loin d'être inoffensif, même 50mg sans tolérance ça se fait sentir, et au vu du faible dosage, avec une bière le risque n'est pas élevée, mais c'est sur qu'à partir de 4 ou 5 certains peuvent finir à l’hôpital (après ça dépend aussi de la physiologie de chacun, pour d'autre il en fera le double). En association (notamment avec l'alcool) le tramadol c'est l'un des pires trucs qui existe, donc ta réaction a été très bonne !

Par contre si je peux me permettre donner un conseil supplémentaire, fais attention à avoir autant de médicament à porter de main comme ça, fin surtout si tu es sujettes à ce genre d'erreur. On a déjà eu une membre (Violet pour ne pas la citer) qui est décédée des suites d'avoir fais une overdose en allant se servir dans l'armoire a pharmacie pendant son sommeil (elle était sujette au somnambulisme). Bon c'est loin d'être ton cas hein, mais bon voilà, les "erreurs" avec les médicaments souvent ça ne pardonnes pas (d'autant plus j'imagine si tu es métaboliseur rapide).

Tridimensionnel a dit:
Je t'ai bien lu Xochi, et franchement je pense que c'est au principales personnes concernées de s'attribuer ou non des étiquettes et de choisir ou non un vocabulaire. On est dans une approche sociétale et non pas médicale.

Tout à fait, chaque personne s'organise comme il le souhaite et définit son identité comme il le souhaite. C'était d'ailleurs le sens de mon intervention initiale "ça englobe tous ceux se sentent différent et qui veulent avoir une étiquette". Dire que ça englobe tous les schizo, HPI, autiste, etc c'est une erreur parce que ce serait une approche médicale, et parmis tout cela tous ne veulent peut-être pas de cette étiquette. Et comme dans l'idéal on définit une chose parce qu'elle est et non pas parce qu'elle n'est pas (on ne pourrais pas dire tout les bipolaire, HPI, sauf ceux qui sont un peu casse couille et qui veulent pas rejoindre le groupe fb). Après je conçois que tu puisse mal prendre le côté péjoratif de ma remarque, mais bon, c'est aussi le jeu.

Tridimensionnel a dit:
Et puis bon les discours "moi aussi je me sens différent mais depuis que j'ai lu Marc Aurèle tout va beaucoup mieux" c'est à la fois hors de propos et assez egocentrique. On est pile poil dans le "y'a qu'à faut que" dont je parle plus haut.

Au final c'est ce que je retiens de la plupart de mes incursions dans ce genre de milieu : quand je ne suis pas concernée, je ferme ma gueule et j'apprends.


Pour le coup je me sens pas tellement concerné par le première partie du message. La seule chose que j'ai dis c'est que je préférais mettre mon handicap (rien que de l'appeler ainsi honnêtement ça me fait chier) dans un coin de ma tête, plutôt que de le porter comme étiquette en permanence. Ok j'ai parlé de moi, je pense pas que pour autant ça fasse de moi quelqu'un d'égocentrique, ni que ça rentre dans la catégorie "y'a qu'à faut que".

Typiquement puisque le milieu du handicap (physique et mental) est un milieu que je connais bien, je sais une chose, c'est que la revendication n°1 qui ressort à chaque fois (en dehors du budget), c'est arrêter de nous parquer ensemble, laisser nous vivre avec les autres, donc arrêter de nous définir comme différent, on veut être normal, on veut aussi faire partie de la norme. C'est pour ça que ce mouvement en soi (qui regroupe aussi d'autres choses) est un peu à contre-courant. Même si en soi, il y a les mêmes volontés de fond hein, c'est juste que la méthode n'est pas pareil, et ce genre de pluralité dans la radicalité je l'observes dans beaucoup d'autres mouvements/groupes sociaux...


Après pour ce qui est de la fin de ton message, j'avoue que j'ai du mal à comprendre. J'ai un peu le sentiment du "t'es avec nous ou t'es contre nous"...
Comme je l'ai dis à ma petite échelle, je fais partie d'une structure, qui organise également des rencontres et des formations entre handicapés pour s'entre-aider sur des choses bien particulières, et c'est essentiel. J'ai également travaillé dans un le milieu hospitalier (avec un passage au service d'addicto, ensuite les malades que j'avais étaient beaucoup plus vieux (même si y'avait aussi énormément de pathologie mentale). Fin bref, je reconnais que je suis membre d'aucun groupe facebook de neuro-atypique, je n'ai pas facebook ni tout autre réseaux sociaux. Donc désolé pour le coup si je suis dans l'erreur, mais j'imagine que les choses ne sont pas aussi manichéenne.
 
Tridimensionnel a dit:
Dsl Laura, j'avais jamais pris de Tramadol, je me suis déjà retrouvée très mal avec un seul cacheton idem avalé sans connaître les effets (de la dihydrocodéine, j'en parle sur ce forum d'ailleurs), je suis métabolisateur rapide, alors faire la part des choses ça commence par essayer de savoir ce qui nous attend. C'est quand même triste de se voir répondre cela.

C'est vrai que j'ai été brute dans ma formulation, ce que je voulais dire c'était qu'il vaut mieux ne pas s'en faire pour pas stresser et augmenter le risque de passer un mauvais moment, alors qu'en n'y pensant pas t'as des chances de ne pas ressentir le produit quand tu sais que t'en as pas pris beaucoup (50mg de tramadol c'est la plus petite dose sous forme de cachet, et s'il n'est pas à libération prolongée y a encore moins à s'en faire. Après moi aussi je réagis vite et fort aux produits, et quand je déconne j'attends que ça passe, y a pas grand chose d'autre à faire).

Xochi, je pense que la fin du message m'était plutôt adressé, ou alors c'est que je suis vraiment trop égocentrique en rapportant les choses à ma personne :)
 
Le plus chelou dans l'histoire c'est que je ne sais même pas comment cette boîte est apparue dans ma salle de bain. Pour la petite histoire, c'était bien un comprimé à libération prolongée, mais avant de l'avaler j'ai passé 5 min à jouer avec la capsule (et non, à aucun moment je n'ai capté que c'était la mauvaise) jusqu'à la péter ce qui, j'imagine, a annihilé ce dernier effet.

D'accord d'accord. En effet Xochi la seconde partie du message s'adressait surtout à Laura. Et dsl de m'emporter un peu mais oui y'a un fond péjoratif très récurrent de la part de personnes qui voient les choses de l'extérieur et généralisent leur propre perception alors qu'elles ne sont pas concernées par le problème.
Mais c'est un truc qu'on trouve dans toutes les problématiques sociales : des mecs qui t'expliquent que les féministes "poussent à la guerre des sexes" et que t'as rien compris à ta propre cause, des blancs qui soutiennent à des personnes victimes de racisme qu'on est "tous humains après tout, alors pourquoi se focaliser sur sa couleur de peau ?", etc.
D'où un effet de lassitude de ma part.
 
Quand tu défends une cause, que tu sois un homme ou une femme, dans tous les cas si t'es radical t'es sur de ne pas t'apporter les faveurs du public...après on aime tous jouer avec ses apparences, on se divertit l'esprit comme on peut sans trop savoir où ça nous mène faut croire..
 
On n'a probablement pas la même vision de la radicalité
 
C'est très bien de ramener un peu de sérénité, et je peux comprendre l'agacement, fin dans les cas qui me concerne je le partage même.
Mais du coup, j'ai l'impression que ça déplace le problème non pas sur les propos tenus mais sur la personne qui tiens ces propos, et à titre personnel je trouve que c'est une régression.
Si je reprends ton dernier exemple, je suis parfaitement d'accord avec ce que le "blanc" dit. Fin quel que soit sa couleur ce qu'il dit est vrai. Et d'ailleurs ce n'est pas parcequ'on est blanc qu'on a jamais connu le racisme (et je suis très très loin des tenants du dogme du racisme anti-blanc, mais retirer le fait que tout le monde peut en être victime, y compris des blans, y compris en France, c'est aussi une forme de discrimination (positive ou négative).

Pareil pour le féminisme. Lorsqu'un débat concerne la société, tout le monde a le droit d'y participer, et ce que je reprochais dans mon précédent message c'est le manque de nuance que tu apportes dans ton propos. Par exemple il y a clairement une petite minorité de féministe avec qui je suis en désaccord (car elle stigmatise). Pareil pour certains neuro-atypiques.
Après il est sûr que ceux qui composent un mouvement ne doit pas remettre en cause la légitimité de la cause.
 
Oui, mes propos sont tournés vers la personnes qui tient ces propos (pas d'ambiguïté, je ne veux pas dire que je viserais une personne en particulier SUR LE FORUM) et non vers le fond des propos. Il y a une question de légitimité. Par exemple, lorsque tu transmets la parole de personnes handicapées qui disent en avoir marre qu'on les catégorise comme anormales, n'étant pas visiblement handicapée je n'ai aucune légitimité à remettre en cause leur expérience d'handicapé stigmatisé. Je peux avoir un avis, mais il doit se fonder sur le vécu des personnes et non sur ce que j'imagine de leur vécu - donc ça passe par de l'écoute, de l'attention, et du silence. Lorsqu'un blanc explique à un reubeu que le racisme c'est dans sa tête, pour moi ça ne passe pas ; tandis que si c'est une discussion entre deux arabes, ils sont autant légitime l'un que l'autre et là ça devient intéressant. Et quand un mec veut m'apprendre que le harcèlement c'est juste de la valorisation et que je devrais mieux le prendre, j'ai envie de lui répondre que je sais mieux que lui ce que je vis et ce qui est bon pour moi. Donc oui je fais une dichotomie (théorique) entre concerné et non-concerné. Comme toute théorie, ça donne une grille de lecture préalable et puis après on adapte ou non selon les cas. Mais pour en revenir au tout premier sujet, c'est d'après cette conviction que j'aurais voulu demander l'avis de personnes schizophrènes. Parce que ce sont elles qui savent le mieux la balance entre équilibre psychique et goût de l'expérience, entre infantilisation pour son bien et droit à se gouverner soi-même. On n'aurait pas de réponse unie, mais on aurait des éléments de réponses plus légitimes, à mon sens.
 
Pour rétablir un peu d’objectivité et pour trancher un peu avec les messages plus haut.

La schizophrénie n'est pas un neuro-atypisme, puisque ce mot n'a aucun sens (novlangue quand tu nous tient). C'est une maladie. Et bien souvent ce sont les malades eux même qui ont le moins d'objectivité sur leurs traitement ou les effets néfastes d'un psychotrope.

Je cite :

Tridimensionnel a dit:
Des non-schizo ne peuvent pas comprendre et encore moins prescrire.

Tout n'est pas que relativisme et convictions, croyances et subjectivité. Il existe des pathos réels et des conséquences réelles. Et bien souvent ce sont les premiers visés qui sont inaptes à se soigner, sinon ils se soigneraient eux même, ou bien ils ne seraient pas malades. Il en va de même pour les conseils d'ordre "réduction des risques".
Alors je veux bien que d'une phrase tu raye 2000 ans d'épistémologie médicale ou de prévention, mais si tu le fait il faut pouvoir porter une telle logique et l'assumer, notamment devant des psychiatres, des psychologues, des neurologues ou déjà simplement des personnes comme moi qui se sont un peu renseigné sur le sujet à cause de plusieurs cas dans la famille, et proposer une thérapeutique saine et de réelles solution. Si ce n'est pas le cas, autant rester prudent sur un sujet que l'on connait mal, ou alors se réserver au bon sens commun (est ce sain pour un individu souffrant de pathos mental de prendre des psychédéliques ?). Allez, on sort de l'abstraction et on tourne simplement la phrase dans sa tête.

Après il faut pas fermer la discussion mais "be careful". Je ne serais pas étonné que des "neuro-atypiques" en crise mystique lisent le forum régulièrement.

Et je ne parle la que de pathos mentaux. Je me garde de toutes comparaisons avec des phénomènes actuels et politiques. Juste au cas ou.

Mais bon c'est toujours bien d'en discuter et de théoriser, d'avoir des doutes. Pas comme Aiskhynê qui s'est amusé direct à déglinguer sa "pote". Au moins tu ne cache pas la suite négative des événements. C'est déjà ça.
 
Mais t'es fou !! tu vas t'attirer toute les foudres de la bienpensance moralisatrice !!! déconne pas Sandy...
 
"Pour rétablir un peu d'objectivité", puis citer un bout de phrase tronqué et complètement sorti de son contexte... bon.

Franchement Laura, puisqu'en toute logique c'est moi que tu vises, "la bien-pensance moralisatrice" c'est tout et surtout n'importe-quoi. C'est comme si tu insultais ma mère : tellement random que seule la charge négative compte et non les mots eux-même.

Parmi tous les trucs que je pourrais rectifier, je me contenterai d'un (déjà dit à Xochi mais bon) : "neuro-atypie" ce n'est pas un terme médical, mais sociétal. Il a été élargi au fur et à mesure de son utilisation à tout personne dont le fonctionnement psychique diffère de celui de la norme. À ce qui me diront que la norme n'existe pas, bah si : c'est justement à partir d'elle qu'on définie le trouble mental. Les locuteurs les plus avertis (tout le monde ne s'intéresse pas à l'étymologie ni n'a accès aux mêmes informations) savent très bien que ce terme a perdu sa valeur médicale en prenant sa valeur sociétale. C'est un mot dont l'usage a changé, abus si l'on veut, évolution si l'on préfère, comme de nombreux mots de la langue française
 
Que ce soit bien clair - et j'avoue que certains termes utilisés, comme "prescrire", pouvaient être ambiguës (pour ce dernier, je l'utilisais dans son premier sens : https://fr.wiktionary.org/wiki/prescrire). Je ne doute pas un instant que prendre des psychédéliques soit dangereux pour une personne schizophrène, plus dangereux que la moyenne j'entends (puisque ça l'est de toute façon). J'ai aucune connaissance précise à ce sujet, ce sont mes préjugés qui parlent, mais je crois qu'ils rejoignent un consensus.

Seulement la question à laquelle je voulais répondre porte sur ce que devait faire Indica. Où l'on verse dans le champ de l'éthique, donc merci de remballer l' "objectivité". La problématique que je vois est la suivante : faut-il prendre la décision à la place de cette personne, parce qu'elle est schizophrène ?
(Il y a aussi la question du tiers : Indica ne va pas empêcher son ami de prendre un psyché, mais il peut ne pas prendre la responsabilité de lui en donner.)
Ma réponse est la suivante, et je vais me paraphraser parce que j'ai vraiment la flemme de reformuler : "c'est d'après cette conviction que j'aurais voulu demander l'avis de personnes schizophrènes. Parce que ce sont elles qui savent le mieux la balance entre équilibre psychique et goût de l'expérience, entre infantilisation pour son bien et droit à se gouverner soi-même. On n'aurait pas de réponse unie, mais on aurait des éléments de réponses plus légitimes, à mon sens. "

J'espère que c'est plus clair, à ce stade si l'on ne comprend toujours pas mon intention je jette l'éponge. J'aurais bien aimé que ça devienne un super débat éthique sur la responsabilité, ça aurait été beaucoup plus intéressant.
 
Je veux bien avoir un débat sur l'éthique, tu pose une question censée. J'ai répondu en ces termes : Oui je pense que l'on peut prendre des décisions pour une personne parce qu'elle est schizophrène. Cela n'inclut pas toutes les décisions mais celles qui ont traits à sa maladie et aux aspects néfastes de celle ci.

C'est une raison d'agir objective, pour reprendre un terme d'éthique. Raison d'agir objective que perde non seulement partiellement les schizophrènes, mais aussi souvent les gens dans la norme sociale. C'est pour cette raison que l'on ne peut maintenir seul son entière objectivité sur une raison d'agir, on à tous besoin d'un regard extérieur. C'est la base logique de toute thérapie, qu'elle soit orienté vers la psychiatrie ou non.

Il ne s'agit pas de déborder sur le cadre de la liberté de la personne et sur sa raison d'agir subjective, mais de l'informer des dangers objectifs et réels, et de la contraindre si elle n'est pas en état de prendre une décision lucide ou si elle menace l’intégrité physique ou psychologique d'autre personnes. La vie en société implique des normes, objectives ou non, mais dans le cas de la protection direct de la personne contre elle même je pense que c'est justifiée.

Et encore une fois je veux bien entendre un avis contraire sur l'éthique, mais il faut alors proposer d'autres solutions pour encadre ou guérir les malades atteints de pathologies.

Tridimensionnel a dit:
Franchement Laura, puisqu'en toute logique c'est moi que tu vises, "la bien-pensance moralisatrice" c'est tout et surtout n'importe-quoi. C'est comme si tu insultais ma mère : tellement random que seule la charge négative compte et non les mots eux-même.

C'était une petite blague qui m'était destiné en fait (parce que je fais souvent des diatribes complaisantes sur la morale). Pour alléger "l'ambiance" de mon propos. Ne t'inquiète pas quand il te "viseras" tu le sauras en voyant le pavé (et toc !). ^^
 
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