Porygon a dit:
Est-ce que quelqu’un peut m'expliquer pourquoi les stims ça me rend trèèèèès anxieux ?? genre grosse boule au ventre dès que les effets commence à partir.
La question de Porygon remonte chez moi des souvenirs et fait ressurgir un mystère qui continue de m'intriguer aujourd'hui, et qu'un expert ès stimulant saura peut-être m'expliquer rationnellement, pour autant qu'il y ait une véritable raison physiologique à cela et qu'il ne soit pas là uniquement une question de l'ordre du ressenti... (
Bordel, j'ai l'impression que ma phrase sort du clavier d'Amicale... :?)
Je plante le décor:
J'ai consommé pas mal de stimulants entre 1999 et 2005, dont un peu d'
apfelspeed, cette pâte d'amphétamines qui sentait une odeur bien chimique de pomme verte que certainement nombre d'entre vous ont connus, et j'en ai franchement jamais raffolé. Efficace pour taper du pied tout le week-end et être toujours au taquet le lundi au petit matin pour aller bosser, mais le crash dégueulasse de la descente me rapellait à chaque fois à quel point ça n'en valait pas le coup... Bon vu les quantités de MD que j'ingurgitais aussi ces week-ends là mon souvenir est peut-être un peu biaisé mais quoi qu'il en soit j'ai remis un peu le nez dans le speed durant l'été 2015 et le constat fut le même : un ratio plaisir/effets secondaires bien trop négatif pour que cette molécule soit, à mes yeux, intéressante.
Entre 2001 et 2005 je dirais, c'est sur la cocaïne freebase que j'ai jeté mon dévolu. Pas besoin de faire un dessin, tout a déjà été dit : craving de malade, descente monstrueusement infernale, la parano etc... Plaisir intense, mais très cher payé : pour ma part je me sentais clairement perdre le contrôle, et j'avais déjà vu de nombreux potes vriller lorsque j'ai décidé d'arrêter les frais. ET une petite soirée crack surprise improvisée chez un ami il y a quelques semaines n'a fait que me confirmer ce que je savais déjà : la descente est sale sale sale... béni soit l'opium !
Quelques prises anecdotiques de cocaïne en sniff et de méthylphénidate... rien de transcendant.
Entre 1999 et 2001 a commencé dans ma région l'invasion des pilules thaïes d'abord et, quelques temps plus tard, de la méthamphétamine sous sa forme cristalline, qui innondent le marché encore aujourd'hui. J'en ai refumé un peu en 2013 ou 2014 et c'est le seul stim qui ne me laisse pas un souvenir de descente hardcore en mode zombie.
Et c'est là que vient ma question : la meth, à dosage raisonnable, (je vais tenter d'éviter l'apologie au maximum), c'est en gros bien-être physique, puissante euphorie et stimulation +++ mais - c'est mon ressenti dans mon souvenir, peut-être qu'il est biaisé - avec une descente toute en douceur, un atterrissage linéaire jusqu'à ce que la fatigue prenne le dessus, sans justement toute cette tension nerveuse, cette angoisse et ce stress qui accompagne les descentes de stim' et que j'attribuais (à tort ?) à la noradrénaline...
Donc voilà, en gros y a t'il une véritable raison à ce que le ratio
high/crash de la méthamphétamine soit plus "rentable" que celui de l'amphétamine par exemple ou ne sont-ce que les fantasmes d'un vieux drogué déglingué ?
Porygon a dit:
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