Le LSD est une chose merveilleuse et parfois cauchemardesque. Un trip c'est de l'anglais mais une odyssée serait mieux attribuée et c'est à chacun de mener sa barque comme Ulysse (Heureux qui comme Ulysse...). L'autre histoire, celle qui a sombré doit aussi être donnée. J'ai pris des doses massives car je voulais de la richesse et du confort en des circonstances précaires...
Quand j'ai vu le film Le Cercle Rouge c'était après mon sevrage mais les scènes psychotiques hallucinatoires ("les habitants du placard") d'un alcoolique étaient les mêmes que les miennes. J'ai intuitivement classé mon expérience comme "nouveau delirium tremens", celui de l'alcool étant le "traditionnel" reconnu de longue date. Quand on est le sujet de cela on ne l'extériorise pas tellement, ou tout au plus par un réflexe de recul ou un tremblement (d'où le nom) en une attitude prostrée. On crie mais cela ne sort pas de la bouche... Aucun psychiatre n'a décellé ça chez moi par la suite ou n'en a fait le diagnostic. Je n'en ai jamais parlé car qui serait capable d'assimiler un langage qui dépasse l'entendement... Bref, pour le reste de ma vie je suis dans un monde de gens intacts, roses, parfois joufflus, développés, parfois beaux comme des faces de cake, égocentriques et cons avec des psychiatres à côté de la plaque comme cerbères de la société. On doit confier sa vie à leur inaptitude... Pour le forum je trouve que le niveau éthique des appellations à peu de proportion avec l'objet réel de la question. Pour finir il faudra quand même apposer une étiquette exacte à ce que c'est de toutes façons... Je fais des pieds et des mains pour cela.