J'savais pas qu'on pouvait se fournir en France. A l'époque, j'comptais commander les produits en Pologne.
Bon sinon, ç'aurait pu être posté dans "ce qui vous emmerde" mais j'vais pas trop flooder non plus:
aujourd'hui ma copine reçoit un sms venant d'une amie à nous "viens stp".
Elle est battue par son mec; on est au courant depuis 1 mois en gros, alors on est monté en voiture et on y est allé.
On l'a emmenée à la gendarmerie la plus proche, qui était fermée. On est ensuite allé à l'hopital, voir ce qu'ils diraient de ses hématomes.
L'entretien a duré moins de 2 minutes. Ils ont regardé et lui ont répondu "vous savez, des femmes dans votre cas on en voit tous les jours, on peut pas faire grand chose tant que vous êtes pas en danger de mort. Désolé".
Ok... elle a déjà vu les gendarmes y a quelques semaines mais ils lui ont rit au nez. Faut dire qu'elle est manouche (sédentarisée, mais c'est quand-même écrit sur son front). Une fois, ils sont venus chez elle, après qu'elle les ai appelés. Son mec s'en est très bien sorti avec son discours "ah vous savez pas ce que j'endure avec elle et sa famille; c'est une manouche, vous savez" et blablabla...
Au final elle est retournée chez elle il y a une heure. On a tout fait pour qu'elle n'y retourne pas mais ces mecs là fonctionnent tous un peu pareil: ils frappent puis savent revenir tout mielleux pour être pris en pitié. C'est pas la première personne de mon entourage qui subit ça, et je retrouve exactement les mêmes schémas: les coups, la réconciliation; un calme relatif pendant quelques jours puis les coups. Et la femme qui revient sans cesse parce qu'elle a des gosses mais surtout parce qu'elle a peur et qu'elle est naïve.
Le pire dans ces situations,c'est qu'on ne peut pas vraiment aider si la personne n'a elle-même pas envie de s'aider.
Je garde aussi en travers de la gorge le fait qu'il faille avoir quelque chose de pété pour être pris au sérieux dans ce genre d'histoires.
Et le fait aussi que le mec en question soit un de mes anciens potes; un de ceux avec qui je passais le plus de temps et avec qui j'avais le plus de points en communs.