@ Sludgy :
ben c'est cool si c'est le cas, c'est ce que je luis souhaite en tous les cas ;o)
L'Edit 2 ci dessous, est collé directement de mon flood de la nuit sur le topic
http://www.psychonaut.com/salon-ann...otow-des-psychos-qui-sont-bow-linterieur.html
afin d'éviter, justement, d'encombrer celui ci avec mes souvenirs, dépoussiérés en l'occasion, en rebondissement des "usages d'époques" soulevés dans le dis topic.
Donc pour ceux qui veulent faire un petit tour pour voir le paysage de la drogue et des drogués il y a 40 ans, à travers mes yeux de petit garçons de l'époque, ben c'est ici, juste pour dire
ai: :
Edit 2 : comme je ne pionce toujours pas ;o), un petit retours en arrière, dans cette époque, pas si lointaine, pour ceux pour qui, les anecdotes sur contexte et culture d'époque vécu intéressent.
Il faut repartir en 1974, année de mes 14 ans et de mon premier chilom (pipe conique rudimentaire en terre, celle ci faite maison et par mes soin, dans le foyer de jeunes ou tout à, pour moi, commencé), dans une ville de l'importance de Bordeaux, donc une grande ville quand même,
Pour poser le contexte, sur un collège (6em, 3em) d'environ 500 élèves, je suis le seul, mais véritablement le seul à avoir tiré sur un joint.
Je suis considérer comme « le malade, le grand malade » du collège.
M^me par les plus vieux de 3em, je suis en 4em, qui boivent de la bières en fumant des clops dans les chiottes de la cours regarde ça d'un œil plus que méfiant .
(Petite particularité, en 74, ou alors 75 il est permis de fumer dans les collèges, cela à m^me été autorisé, jusque dans la salle de classes pendant les cours.
Bon pendant les cours,juste sur une année il me semble, avant de ne plus être permis que dans la cours, les réfectoires et salles de détentes), donc, déjà, une certaine mentalité bien avancé, quand m^me (m^me si avec le recul, c'était une véritable aberration sanitaire, surtout pour les non fumeurs).
Pourtant malgré cela, la « drogue » reste le mot/concept interdit, inconcevable, d'un autre monde, pas de chez nous.
Hou la la, la « drroogue » non faut pas, c'est mal. Bhou danger. Très grave. Le diable, l'hôpital psychiatrique et la camisole de force, enfermé dans des pièces capitonné pour ne pas qu'ils se blessent pendant les crise de démences, la bouche pleine de mousse . Enfin, la « drogue » et les drogués, quoi. Voilà. 1974.
En fait le shit, je le trouvais dans ces bars branchés Hippies et ou ce fameux foyer de jeune de mon quartier, ouvert sur une population, légèrement plus avancé/évolué si je puis dire, des jeunes 18, 23 ans sous l'influence de la culture hippies, mais très Française cependant, le rock, la music, la drogue, les filles, peut être, surement m^me c'est le coktail de base
Même si perso je ne voyais pas encore cette composante, n'étant pas encore éveillé à cette dimension spécifique de mon être.
Pourtant deux ans plus tôt j'avais été amoureux raide dingue. La véritable illumination de pur bonheur qui me donnait des ailes, tout les matins pour crapahuter, m^me l'hiver à pied, les 1,5km du parcours vers mon école, avec l'espoir débordant de joie, de la rencontrer en cours de route et de poursuivre le trajet à coté de ce rêve de ma vie.
Quand on est jeunes comme ça, c'est vraiment, lumineux, puissant, sans calcul, une pure béatitude rayonante de véritable bonheur, spontané, naturel, parfait ;o).
Donc dans ce contexte, après ce grand Amour du Cœur, en attendant l'éveil des sens à venir quelques années plus tard.
Avec mes petits 14 ans et demi sil vous plaît, et bien faut dire que j'étais regardé avec des regards du genre « et bien t'es pas en train de faire tes devoirs chez ta maman ? », ou, « tu es très jeune quand m^me non ? » jusqu'à « et tes parents, ils vont pas s'inquiéter ?», en fait, on me traitait comme, ben,finalement ce que j'étais, pour cette époque, à 14 ans, un gamin.
Bon, un peu normal, 18,23 ans en pleine rébellion et en plus dans l'illégalité la plus complète, un chieur de 14 ans, qui en plus veut tirer sur les joints qui tourne ça tache l'ambiance .
Tout ça juste pour situer l'age et la réalité de l'usage de la drogue en comparaison à ce que vous pouvez connaître.
En 1977, 3 ans plus tard donc, dans un lycée seconde terminal d'environ 800 élèves, on était toujours pas plus d'une vingtaine à avoir déjà tiré sur un joint.
Déterminant également, en 1975, pour mes premiers trips au lsd, la moyenne d'age des usagés, à ce moment là, tournait plutôt autour de la vingtaine, et je me souviens des commentaires sur les milliard de neurones que je détruisais de façons irréversible, « à ton age tu te rends compte »de tout ces vieux (20 ans;o) LoL) qui me regardaient tous avec des yeux grand comme ça, quand je cherchais dans les 3 bars branchaient hippies, pour acheter de l'acides, le prix d'une place de cinéma de l'époque 08F, moins de dix balles, donc environ 1,20€.
Voila, à peu prêt à quoi ressemblait approximativement le décors, tel que je m'en souviens, d'une époque pas si lointaine que ça, du paysage pour l'arrivé de la drogue dans la vie des gents des années 70.
Ensuite, à partir de fin 1977, 1978 et 79, les années « baba cool », le mouvement à vraiment décollé
rapidement, et le shit et l'herbe se trouvaient de plus en plus de partout chez les jeunes branchés.
Jusqu'à, ben vous connaissez là, vous n'avez plus besoin de mes neuro connections de la mémoire que j'ai un peu dépoussiéré pour l'occasion, pour les ceusses que ça a peu être intéressé, on est en 2014.
Contre toutes mes attentes/croyances/prévisions, ben, je suis toujours là ;o).
ai:
Attention à la marche en sortant, ensuite, c'est juste après, tout droit, ou vous voulez, dans la beauté et la pureté immuable de la perfection de votre propre esprit ;o) .