Ça faisait plusieurs repas et demi que je voulais réagir sur ce topic - c'est que vous êtes productifs mes cochons - MAIS PAS LE TEMPS. Et puis avec l'aide de ma fac et de quelques cours annulés, me voici me voilà, je vais pouvoir blabla.
PREMIÈREMENT - Concernant Quetzal :
A la lecture complète du topic, il m'apparaît plusieurs choses, mais déjà :
- C'était long, fütre.
- Merci d'avoir partagé ça ici, c'est pas toujours évident d'étaler un morceau de son intimité sur les murs en public, avec la foule qui fait du bruit et tout.
Ensuite.
Ça m'a semblé de moins en moins évident, au fil de la lecture, que le problème soit vraiment la drogue donc. J'ai eu l'impression que ça et le reste n'étaient que des prétextes, un peu comme les demi-portions qui tapent partout et gigotent leur race-de-demi-portion dans tous les sens pour qu'on les voit.
Le fait qu'elle dise elle même, à un moment [à propos de l'anniversaire], ne pas pouvoir expliquer rationnellement sa réaction, ou qu'elle couine lorsque tu tentes de garder ton sang froid, qu'elle te reproche de pas être allée la chercher lorsqu'elle part en claquant la porte [ou presque], me paraît correspondre à un besoin d'être confortée quant à son importance à tes yeux / être rassurée / besoin d'attention, etc.
Attention, le fait qu'elle puisse manquer d'attention ne veut pas forcément dire que tu es en tort et que tu n'en fais pas assez dans l'absolu, juste que ses besoins sont plus élevés en ce moment, c'est tout. Accessoirement, elle n'en a peut être pas tout à fait conscience, ie pas suffisamment pour être en mesure de le verbaliser clairement.
Dans cette optique :
- Son brusque revirement concernant la dröögue-que-c-est-mâââl [puisqu'elle avait même essayé avec toi auparavant ?] pourrait correspondre à un genre de palpage des limites, quelque chose qui s'apparenterait à "A quel point suis-je importante à ses yeux ? Jusqu'où irait-il pour moi ?". D'ailleurs et sur ce point précis, si ta consommation était annoncée dès le début de ton histoire avec elle, tu ne devrais pas la remettre en question ; ce serait te nier, et lui octroyer un droit sur ta vie qui outrepasserait un peu les LIMITES DE LA BIENSÉANTE RAISON HEIN MAIRDE.
- Dans la même lignée, ses doutes soudains quant à sa cuisine etc., pourraient témoigner d'un besoin d'être rassuré quant à sa valeur et à ce que tu peux penser d'elle ["-Tu m'trouves beeeeeelle ? - Oui-oui.. - NAN TU MTROUVES PAS BELLE TU T'EN FOUS ET MÊME QUE TU M'REGARDES PU ET PIS J'T'AI VU DRAGUER LA VOISINE DU CINQUIEEEME"]. Bon. Un besoin d'enthousiasme, donc, ou du genre.
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Ce n'est qu'une interprétation évidemment, basée sur un tableau partiel de ta fresque conjugale dépeinte sur plusieurs épisodes avec des tons mirifiques n'est ce pas, et tout.
/!\ Suggestions-à-cueillir-dans-le-vent /!\
Et dans le cadre de cette hypothèse, ton choix de rester calme et de prendre sur toi pour "ignorer" [même si le terme est exagéré] ses couinements de femelle hystérique, ne me paraît pas être la réponse la plus appropriée.
Effectivement, si elle manque d'attention, ne pas lui donner le sentiment que ses réclamations sont prioritaires et d'une importance capitale à tes yeux ne feront qu'empirer la situation.
Voilà dans les grandes lignes, je crois. J'ai envie de rappeler que je mets en cause ni l'une ni l'autre des parties ; à mes yeux il n'y a pas de "torts" ou de coupable à lyncher, il me semble y avoir un déséquilibre dans vos attentes ou besoins respectifs à un moment x, personne n'est à blâmer à mon sens.
Courage, surtout. Hü-hü.
Je poste ça, déjà, j'ai envie de réagir sur d'autres choses mais on va faire ça sur deux blocs, histoire de pas décourager les plus vaillants.