Je voudrais juste aborder un genre de film peu connu, peu accessible, et difficilement appréciable pour beaucoup: l'ultra-violence.
Mais qu'est ce que c'est?
Et bien on pourrait qualifier ces films d'analyse sociologique poussée à l'extrême. Parce que les extrêmes existent, et qu'ils constituent toujours le risque "ultime" d'une situation sociale donnée.
Ces films ont donc pour but de partir d'un contexte donnée, composé de différents personnages la plupart du temps dans la même réalité sociale, et de faire le lien entre ce contexte et la violence de ces personnages, en général au travers d'un élément bien précis. C'est froid, parfois insoutenable, souvent cruel, c'est l'utra-violence. Une réalité peu connue et je l'espère très loin de nous tous rassemblés sur ce forum.
Bon, ce sont mes mots, j'vous ressort pas un article wiki. Donc à prendre avec des pincettes, et regardez pour vous en faire votre propre idée.
Il y a un auteur en particulier qui aime aborder cette thématique au sein de ses films: Shinya Tsukamoto, le réalisateur des films "cyber punk" aka la saga des Tetsuo. Voici des exemples de ses oeuvres, toutes plus intéressantes les unes que les autres:
Bullet Ballet
Synopsis:
Il s'agit donc d'un film où tout, absolument tout, tourne autour des armes à feu. Le pouvoir qu'elles procurent, la violence qui en résulte, la facilité d'utilisation, contre les autres ou contre sois-même. Comme dans la plupart de ses films, il aborde également divers thèmes récurrents: la vangeance en tant que prétexte à la violence, et la sensation d'emprisonnement au sein de la grande ville, réalité au sein de laquelle il faut survivre plutôt que de s'enfuire.
Tokyo Fist
Synopsis:
Tsukamoto aborde ici la violence physique, à main nue. Des différentes facettes de cette violence, il aborde sa fonction d'exutoire. Ce film est clairement à mettre en lien avec fight club, abordant le même thème mais choisissant de la mêlée à une intrigue. Tokyo Fist est uniquement centré sur ces phases de combats. En effet, les contacts physiques de ce film sont d'une rare violence, et il est aisé de remarquer à quel point les effets sonores sont trash et travaillés lorsqu'un coup est porté.
Encore une fois, l'auteur met la violence en lien avec l'emprisonnement urbain, thème également présent dans Fight club. La vie, insipide, change radicalement de sens le temps d'un combat à mains nues. Quand la douleur fait se sentir vivant...
Requiem pour un massacre
Synopsis:
Genre très différents des deux premiers, il s'agit d'un film réalisé par Elem Klimov en 1985, donc lorsque la Russie était l'URSS. Ce film a pour toile de fond l'avancée de l'armée allemande à travers les pays de l'est lors de la seconde GM, et rend compte de la violence gratuite inhérente à cette avancée. Violence cruelle allemande, dans le massacre de civiles et la destruction de villages pour le plaisir, le viol etc. Violence des partisans, pour la nécessité, car il n'y a que la violence pour répondre à une violence d'une telle ampleur.
Ce thème a été mainte fois abordé dans le monde du cinéma. Celui-ci est pourtant différent et unique, de par sa froideur, son réalisme (scène de la vache = vraies balles= vraie vache morte), et sa violence simple mais insoutenable.
Caligula
Synopsis:
Alors alors... Encore un film ayant pour thème l'ultra-violence, et encore dans un contexte bien différent. Direction l'antiquité, un film de Tinto Brass datant de 1979.
Ce film, mêlant Violence gratuite et pornographie est un petit bijoux. Il aborde l'antiquité sans maquillage, et est à l'heure actuelle considérée comme le film le plus proche de la réalité de l'époque. Non, l'antiquité romaine n'était pas un monde tout beau, en particulier sous le règne de cet empereur très connu. Ce film nous emmène donc au travers de la folie d'un empereur, ou la violence est cette fois liée à la toute puissance apparente d'un homme se prenant pour un dieu et détruisant tout ce qui se dresse sur sa route.
Voilà voilà, je ne mets pas de liens, ces films sont facilement trouvables en torrent. J'ai réellement accroché avec ces films et pourtant, je ne suis vraiment pas quelqu'un défendant la violence. Cependant, la façon dont elle est abordée par ces auteurs est réellement magnifique, et il est alors aisé de comprendre les mécanismes qui la rende inévitable.
Bon film pour ceux qui seront curieux ^-^
Mais qu'est ce que c'est?
Et bien on pourrait qualifier ces films d'analyse sociologique poussée à l'extrême. Parce que les extrêmes existent, et qu'ils constituent toujours le risque "ultime" d'une situation sociale donnée.
Ces films ont donc pour but de partir d'un contexte donnée, composé de différents personnages la plupart du temps dans la même réalité sociale, et de faire le lien entre ce contexte et la violence de ces personnages, en général au travers d'un élément bien précis. C'est froid, parfois insoutenable, souvent cruel, c'est l'utra-violence. Une réalité peu connue et je l'espère très loin de nous tous rassemblés sur ce forum.
Bon, ce sont mes mots, j'vous ressort pas un article wiki. Donc à prendre avec des pincettes, et regardez pour vous en faire votre propre idée.
Il y a un auteur en particulier qui aime aborder cette thématique au sein de ses films: Shinya Tsukamoto, le réalisateur des films "cyber punk" aka la saga des Tetsuo. Voici des exemples de ses oeuvres, toutes plus intéressantes les unes que les autres:
Bullet Ballet

Synopsis:
Quelques jours après le suicide de sa compagne, Goda croise dans une ruelle Chisato, une fille qu'il avait rencontrée et sauvée peu de temps avant, alors qu'elle tentait de se jeter sous un train. Mais celle-ci, hurlant au viol, le publicitaire se retrouve face à face à Goto et sa bande. Agressé et volé, il est sommé par ces derniers de ramener tout son argent la prochaine fois. À bout de nerfs, Goda décide d'acheter une arme. Mais lors de la transaction, il ne remarque pas que l'arme en question n'est qu'un simple pistolet à eau. Il se résout alors de monter son propre revolver avec des pièces de métal. Il n'a plus qu'une obsession : tuer.
Il s'agit donc d'un film où tout, absolument tout, tourne autour des armes à feu. Le pouvoir qu'elles procurent, la violence qui en résulte, la facilité d'utilisation, contre les autres ou contre sois-même. Comme dans la plupart de ses films, il aborde également divers thèmes récurrents: la vangeance en tant que prétexte à la violence, et la sensation d'emprisonnement au sein de la grande ville, réalité au sein de laquelle il faut survivre plutôt que de s'enfuire.
Tokyo Fist

Synopsis:
Tsuda est un simple homme d'affaires, un peu stressé, un peu fatigué, et dont la vie de couple se limite à quelques séances de télévision à deux... Un peu par hasard, Tsuda va croiser le chemin d'un ami, qu'il n'a pas vu depuis longtemps. Une émulation ainsi qu'une violente concurrence va naître entre les deux hommes, qui vont bientôt partager deux choses : une fascination pour la femme de Tsuda, et la pratique de la boxe comme exutoire à leur vie inerte.
Tsukamoto aborde ici la violence physique, à main nue. Des différentes facettes de cette violence, il aborde sa fonction d'exutoire. Ce film est clairement à mettre en lien avec fight club, abordant le même thème mais choisissant de la mêlée à une intrigue. Tokyo Fist est uniquement centré sur ces phases de combats. En effet, les contacts physiques de ce film sont d'une rare violence, et il est aisé de remarquer à quel point les effets sonores sont trash et travaillés lorsqu'un coup est porté.
Encore une fois, l'auteur met la violence en lien avec l'emprisonnement urbain, thème également présent dans Fight club. La vie, insipide, change radicalement de sens le temps d'un combat à mains nues. Quand la douleur fait se sentir vivant...
Requiem pour un massacre

Synopsis:
Biélorussie 1943. Sous les invectives d'un villageois, deux enfants creusent le sable pour récupérer des objets divers enfouis avec les cadavres de soldats. Le plus âgé, Fiora trouve un fusil et revenu à son domicile, malgré l'opposition farouche de sa mère, décide de rejoindre les partisans. Ceux-ci viennent le chercher et en dépit des adieux déchirants de sa maman, il part en la laissant aves ses deux sœurs car son père est sans doute au front.
Arrivé au camp, il découvre son nouveau cadre de vie et est affecté à diverses tâches mais les maquis à peine revenus à leur base doivent repartir et comme il est très jeune on le laisse sur place. Ulcéré d'être ainsi déprécié, il commence à s'enfuir lorsqu'il rencontre une jeune fille, Glacha, avec qui finalement il revient au camp. Lorsqu'ils arrivent le repaire des partisans est anéanti par un bombardement et des soldats allemands traversent les bois.
Genre très différents des deux premiers, il s'agit d'un film réalisé par Elem Klimov en 1985, donc lorsque la Russie était l'URSS. Ce film a pour toile de fond l'avancée de l'armée allemande à travers les pays de l'est lors de la seconde GM, et rend compte de la violence gratuite inhérente à cette avancée. Violence cruelle allemande, dans le massacre de civiles et la destruction de villages pour le plaisir, le viol etc. Violence des partisans, pour la nécessité, car il n'y a que la violence pour répondre à une violence d'une telle ampleur.
Ce thème a été mainte fois abordé dans le monde du cinéma. Celui-ci est pourtant différent et unique, de par sa froideur, son réalisme (scène de la vache = vraies balles= vraie vache morte), et sa violence simple mais insoutenable.
Caligula

Synopsis:
Caligula est en train de folâtrer avec sa sœur Drusilla lorsque survient Macron porteur d'une convocation émanant de Tibère. A Capri où il s'est retiré, le vieil empereur lui fait découvrir les multiples facettes de sa grotte au plaisir. Bientôt Tibère est terrassé par une paralysie. Caligula venu à son chevet arrache son anneau du pouvoir au mourant que Macron achève. Caligula est maintenant empereur. Il ouvre son règne par une amnistie générale qui le rend extrêmement populaire. Mais, peu après, il fait arrêter l'ambitieux Macron et l'envoie à la mort. Suivant les conseils de Drusilla, l'empereur se cherche une épouse parmi les prêtresses d'Isis. Au cours d'un festin il accuse de trahison Gemellus le petit-fils légitime de Tibère, qui a surpris l'acte criminel de Macron, et se débarrasse de lui. Caesonia l'élue de l'empereur est enceinte. Devant les notables romains assemblés, elle accouche d'un enfant que Caligula proclame son héritier. Toutefois celui-ci, à la fureur de l'empereur qui refuse la vérité, est une fille. Une fièvre ayant emporté sa sœur et véritable "épouse", Caligula décrète un mois de deuil total. Plus tard, il se proclame Dieu et laisse libre cours à sa tyrannie folle et sanguinaire
Alors alors... Encore un film ayant pour thème l'ultra-violence, et encore dans un contexte bien différent. Direction l'antiquité, un film de Tinto Brass datant de 1979.
Ce film, mêlant Violence gratuite et pornographie est un petit bijoux. Il aborde l'antiquité sans maquillage, et est à l'heure actuelle considérée comme le film le plus proche de la réalité de l'époque. Non, l'antiquité romaine n'était pas un monde tout beau, en particulier sous le règne de cet empereur très connu. Ce film nous emmène donc au travers de la folie d'un empereur, ou la violence est cette fois liée à la toute puissance apparente d'un homme se prenant pour un dieu et détruisant tout ce qui se dresse sur sa route.
Voilà voilà, je ne mets pas de liens, ces films sont facilement trouvables en torrent. J'ai réellement accroché avec ces films et pourtant, je ne suis vraiment pas quelqu'un défendant la violence. Cependant, la façon dont elle est abordée par ces auteurs est réellement magnifique, et il est alors aisé de comprendre les mécanismes qui la rende inévitable.
Bon film pour ceux qui seront curieux ^-^