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Dépersonnalisation, déréalisation, HPPD...

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On connait déjà mal la pharmacologie et le métabolisme de la MXE, alors la pharmacologie de ses métabolites...

En tout cas ma seule déréalisation à la MXE est due à deux prises à J et +3 (déréalisation à J+5 je crois, ou J+4, qui a duré un ou deux jours). Même en ayant tapé par la suite des doses plus fortes (avec une tolérance plus basse).
 
ouf que plein de monde reporte de la DP/DR avec la MXE... Ca ne m'est jamais arrivé... Pour l'instant ?


Edit : je crois que c'est dans ce post que j'ai parlé du combo joint + mxe et que je pensais qu'il n'était pas terrible... En fait c'est assez génial ! le fait de perdre ses repere corporels + le body high du canna... c'est comme si l'air autour de moi ou même la piece entiere était défoncé :weed:
 
Vous avez de la chance les gars, ce soir j'ai la foi d'écrire !
Oui... Y'a d'autres soirs où j'ai pas l'envie ni la force d'écrire ce à quoi je pense.
Des soirs où je n'arrive même plus à assembler quoi que ce soit. Sachez que c'est très frustrant... D'avoir perdu ce qui permet d'extérioriser ce qui cogite en nous.

Je ne suis pas quelqu'un de malheureux. Je ne suis pas non plus quelqu'un d'heureux.
Je suis juste le spectateur qui n'arrive pas à être acteur.
Je suis victime d'une dépersonnalisation qui s'est entamée progressivement il y a pas mal d'années, et qui ne va pas vraiment en s'arrangeant.
Elle n'est pas le résultat direct d'effets persistants dus aux effets de drogues, à l'époque où ça a commencé, j'étais bien plus jeune et quelqu'un d'assez "sain", vif et assez curieux.
Elle est plutôt basée sur mon vécu personnel, par rapport à la façon dont j'ai vécu le "passage de l'enfance vers le monde adulte".

J'ai eu le sentiment de voir mes rêves s'envoler, d'avoir à suivre des choses dans lesquelles je ne me reconnaissais pas.
J'ai vu mes propres fondations s'écrouler et toutes mes idées être remises en cause.
Déjà enfant, on me reprochait d’être trop décalé par rapport à mon entourage, on avait du mal à me cerner, j'étais assez mystérieux, avancé pour mon age sur certains points mais trop peu sur d'autres.
J'ai vécu entre deux formes de réalités.
La mienne, que j'ai cultivé en secret et que j'extériorisais au travers de mon imagination.
Celle des "autres", que j'ai longtemps méprisé avant de la rejeter totalement.
Se sont entrainées plusieurs défaillances sociales, puis plusieurs thérapies et plusieurs diagnostics avec toutes sortes d'étiquettes et de pathologies inimaginables. Tous ces foutus psy n'ont jamais su vraiment dans quelle branche de leur catalogue ils devaient me placer. Je n'y suis pas allé de ma propre initiative, mais plutôt sous l'insistance de mes parents et de mes proches qui restaient bien trop souvent dans l'incompréhension face à mon comportement imprévisible et jugé "hors norme"...

Je suis parti avec toutes les clés en main, mais je n'ai pas ouvert les bonnes portes.
J'ai voulu apprendre et découvrir par moi-même.
Je ne peux pas revenir sur tout un historique... C'est vraiment long et compliqué à structurer, car j'ai toujours ce sentiment persistant de vide qui m’empêche de remonter dans mes souvenirs et assembler mes idées.
Déphasé en permanence, j'ai eu de grosses périodes de remises en questions qui m'ont mené à de grosses déprimes, parce que j'arrivais plus à saisir quoi que ce soit et que j'avais perdu tout contrôle.
Le temps s'est allongé, les sourires sont devenus des faux. J'ai développé une forme de mal-être social qui m'a poussé à fuir toute relation et à entretenir tout contact.

J'avais (et j'ai encore et toujours) ce sentiment d'observer, comme si j'observais un film.
C'est comme si on regardait un film qui n'en finit pas, on peut râler ou pleurer devant l'écran, ça ne change en rien le film... Mais ça, on finit par s'en rendre compte.
Et on ne râle même plus. On ne pleure même plus.
On est lassés par ce qui nous apparait... C'est vide. On cherche même plus à comprendre tellement c'est le bordel.
On devient... Dépourvus d'émotion. Tout a l'air dénaturé.
Participer à une discussion devient quelque chose d'insurmontable... Quand sourire devient un effort, on essaye de joindre les gestes aux paroles pour paraitre plus vivant... On a le sentiment d’être sa propre marionnette, sans savoir la maitriser. On fuit d'autant plus le contact social, et on bascule dans l'isolement.
J'ai commencé à perdre du poids, à ne plus dormir, et à trembler à cause d'anxiété.

Un jour, j'ai découvert le DXM.
Je fus amplement étonné des effets de cette molécule, de par son coté dissociatif qui me correspondait vraiment et qui m'a bien souvent transcendé sur plusieurs points. Le DXM m'a fait renouer avec mon esprit. Certes, le produit m'explosait le cerveau et les reins, mais je me sentais après chaque trip comme libéré d'un poids en trop, et je me sentais mieux dans ma peau. Il m'a fait croire en la possibilité de revenir peu à peu à celui que je m'ignorais. Et peu à peu, j'ai commencé à tenter de renouer avec les autres. Je me suis fais des potes, qui sont devenus aujourd'hui de véritables amis, avec lesquels j'ai connu de grands instants psychédéliques. Puis, je me suis mis à fumer du cannabis à titre régulier... Puis je suis passé à d'autres RCs, à d'autres drogues...
Ce que j'ai toujours aimé dans un trip, c'est que le "vide" qui floutait mes perceptions s'évaporait le temps d'un voyage aux pays des rêves.
Puis j'eus quelques claques, aussi. Des trips de trop, il y en a eu pas mal.
Suite à une consommation abusive de DXM, (Environ 70 fois sur une année...) j'ai commencé à développer une intolérance physique au produit. Des trucs que j'avais pas au départ (réactions allergiques, nausées, vomissements) comme si mon corps commençait à ne plus supporter tous ces cachetons et ces sirops pleins d'excipients dégueux.
Je me suis tourné vers la MXE, parce que c'était un peu plus "propre". Un jour, nous devions tripper sous Mixie en foret avec des potes.
Malheureusement, ça a sévèrement déconné quand l'un de nous est tombé par terre inanimé.
J'ai failli l'accompagner à l’hôpital, mais j'ai su sortir du trip à temps.
Durant les mois qui ont suivi, je n'ai plus touché à aucun produit, j'ai quand même continué la fumette.

Puis j'en suis arrivé à un stade où je commençais de nouveau à m'ennuyer... De ne plus pouvoir stimuler mon système cognitif.
J'avais perdu tout intérêt pour quoi que ce soit. Plus le moindre enthousiasme. Envie de rien, incapable de faire quoi que ce soit.
J'ai continué à fumer pour tuer le temps. Mais j'étais fatigué... Et attiré par autre chose.
J'ai fais l'erreur d'acheter de la codéine en pharmacie, c'était juste un simple geste de curiosité, et j'avais juste l'idée de passer le temps...
Le flash de la codéine s'est emparé de moi et a enveloppé le réel de coton. Tout était si agréable et motivant, la codéine me donnait chaud au coeur et m'encourageait. J'avais le sentiment de vivre autre chose que d'habitude, quelque chose d'unique et qui pousse à vouloir changer les choses... J'avais l'impression d'aimer ce que je faisais.
Puis j'ai commencé à en prendre souvent... Dans toute sorte de situation. Et c'est là qu'est commencé mon problème avec la codéine.
De quelques cachetons, je suis passé à une boite par jour, des joints par dessus. Je me suis accoutumé salement à ce mélange avec le cannabis. Au début, je me sentais très bien, et j'avais l'impression qu'il y avait des changements positifs dans ma tete. Il est vrai, j'étais bien plus positif et optimiste qu'avant. Puis, j'ai commencé à régresser. J'étais bien plus lent qu'auparavant, et je me sentais bien plus fragile. Quand j'ai constaté que je me sentais vraiment mal sans codéine... J'ai essayé d’arrêter, mais ça n'a pas fonctionné, j'ai fini par en reprendre... Le pire avec un opiacé tel que la codéine, c'est qu'il nous laisse entrevoir ce qu'on ne peut atteindre...

Je suis actuellement sous codéine, sans, je n'aurais pas pu écrire tout ça. Sans codéine, je tremble, j'ai chaud, je dois m'occuper le corps et l'esprit, ou alors m'exploser le crane violemment pour apaiser le manque. Et il n'y a plus ce sentiment d'enthousiasme qu'il y avait au départ quand j'en prenais... Maintenant, ça me permet juste d’être au calme, avec le regret d'avoir commencé à en prendre.

J'ai l'impression de continuellement tourner en rond, et je ne sais pas comment m'y prendre pour pouvoir me poser dans ma tête et me sentir heureux. Tout ce que j'ai besoin d'extérioriser, je l'extériorise grâce à la drogue, comme si c'était tout ce qu'il me restait... Je sais pas comment faire autrement, je sais plus. C'est là dessus que j'ai régressé. Tout est redevenu flou, vide, creu, dénaturé... Je ne construis plus rien, je n'arrive plus à rien... Et pourtant, j'ai envie de changer les choses.

Après avoir lu tout le thread, et après m’être reconnu dans pas mal de vos témoignages... Vous avez suscité en moi un intérêt particulier, car il s'agit d'un sujet qui résonne énormément en moi. Vous me donnez la force de croire au changement, et je vous en suis reconnaissant. Comme l'ont dit certains plus haut, je pense qu'il vaut mieux éviter de se renseigner à bloc à propos d'une pathologie en fouillant le net, car on n'obtiendra rien de plus que des questions et des doutes supplémentaires qui viendront renforcer ce stress et toute cette anxiété qui bouffe nos capacités. Je vous tiendrais peut-être au courant pour la suite, si ça s'arrange pour moi et comment, et même si ce sera long et périlleux, je pense que le jeu en vaut la chandelle.
Il faudra mêler ma réalité à la leur, pour que je puisse croire à nouveau en mes rêves.
Il y a des choses que j'ai oublié et que j'aimerais retrouver.
 
Ton témoignage est vraiment bouleversant. Je suis sûr que tu trouveras quelque chose ou quelqu'un qui te fera te sentir vivant et acteur de ta vie de nouveau. Merci d'avoir pris le temps de mettre en mots tout ça.
 
Pour moi extérioriser avec la drogue c'est temporaire, enfin c'est sur le moment, au début c'est de la balle, après ça devient du gros refoulement pour ne pas voir dans quelle merde on s'est mis.

Il faut juste remplacer la drogue qui isole par du social, hier j'ai vu des potes alors que j'étais fatigué/mélancolique, je n'adhérai pas vraiment au jeu social, et l'un d'eux ma dit qu'à force de se forcer on oubli de faire semblant.

On oubli de faire semblant, ça m'a fait kiffer cette phrase, c'est vrai que lorsqu'on a été loin dans la DP, retrouver le jeu social c'est trop pété par soi, et par les autres, mais s'intégrer s'est se confronter, et une fois quelques pots cassés on y est...un fake sourire par ci, une fake blague par là, et du jour au lendemain tout devient fluide.

Enfin vaut mieux faire cet effort d'intégration sociale avec ses amis proches qui pardonneront nos petites erreurs plutôt qu'avec nos collègues de taffe qui eux seront moins tolérant, bref faut pas repousser jusqu'à ce qu'on n'est plus le choix, sinon on passe vraiment pour un con devant ceux qui ont déjà fait cet effort social.

Et puis surtout, être avec du monde permet de s'occuper sans se droguer, et une fois qu'on va mieux, même la défonce parait mieux !
 
Je ne suis pas quelqu'un de malheureux. Je ne suis pas non plus quelqu'un d'heureux.
Je suis juste le spectateur qui n'arrive pas à être acteur.
Je suis victime d'une dépersonnalisation qui s'est entamée progressivement il y a pas mal d'années, et qui ne va pas vraiment en s'arrangeant.
Elle n'est pas le résultat direct d'effets persistants dus aux effets de drogues, à l'époque où ça a commencé, j'étais bien plus jeune et quelqu'un d'assez "sain", vif et assez curieux.
Elle est plutôt basée sur mon vécu personnel, par rapport à la façon dont j'ai vécu le "passage de l'enfance vers le monde adulte".

J'ai eu le sentiment de voir mes rêves s'envoler, d'avoir à suivre des choses dans lesquelles je ne me reconnaissais pas.
J'ai vu mes propres fondations s'écrouler et toutes mes idées être remises en cause.
Déjà enfant, on me reprochait d’être trop décalé par rapport à mon entourage, on avait du mal à me cerner, j'étais assez mystérieux, avancé pour mon age sur certains points mais trop peu sur d'autres.
J'ai vécu entre deux formes de réalités.
La mienne, que j'ai cultivé en secret et que j'extériorisais au travers de mon imagination.
Celle des "autres", que j'ai longtemps méprisé avant de la rejeter totalement.
Se sont entrainées plusieurs défaillances sociales, puis plusieurs thérapies et plusieurs diagnostics avec toutes sortes d'étiquettes et de pathologies inimaginables. Tous ces foutus psy n'ont jamais su vraiment dans quelle branche de leur catalogue ils devaient me placer. Je n'y suis pas allé de ma propre initiative, mais plutôt sous l'insistance de mes parents et de mes proches qui restaient bien trop souvent dans l'incompréhension face à mon comportement imprévisible et jugé "hors norme"...

Je suis parti avec toutes les clés en main, mais je n'ai pas ouvert les bonnes portes.
J'ai voulu apprendre et découvrir par moi-même.
Je ne peux pas revenir sur tout un historique... C'est vraiment long et compliqué à structurer, car j'ai toujours ce sentiment persistant de vide qui m’empêche de remonter dans mes souvenirs et assembler mes idées.
Déphasé en permanence, j'ai eu de grosses périodes de remises en questions qui m'ont mené à de grosses déprimes, parce que j'arrivais plus à saisir quoi que ce soit et que j'avais perdu tout contrôle.
Le temps s'est allongé, les sourires sont devenus des faux. J'ai développé une forme de mal-être social qui m'a poussé à fuir toute relation et à entretenir tout contact.

J'avais (et j'ai encore et toujours) ce sentiment d'observer, comme si j'observais un film.
C'est comme si on regardait un film qui n'en finit pas, on peut râler ou pleurer devant l'écran, ça ne change en rien le film... Mais ça, on finit par s'en rendre compte.
Et on ne râle même plus. On ne pleure même plus.
On est lassés par ce qui nous apparait... C'est vide. On cherche même plus à comprendre tellement c'est le bordel.
On devient... Dépourvus d'émotion. Tout a l'air dénaturé.
Participer à une discussion devient quelque chose d'insurmontable... Quand sourire devient un effort, on essaye de joindre les gestes aux paroles pour paraitre plus vivant... On a le sentiment d’être sa propre marionnette, sans savoir la maitriser. On fuit d'autant plus le contact social, et on bascule dans l'isolement.
J'ai commencé à perdre du poids, à ne plus dormir, et à trembler à cause d'anxiété.

c'est EXACTEMENT ce que je ressent de ma vie, non, c'est pas possible, tu dois etre moi, je doi avoir pri un multi et écri ça et je ne m'en rend pas compte...
 
Vous n'êtes pas venus sur ce topic pour rien. ;)
 
MugMan a dit:
Vous avez de la chance les gars, ce soir j'ai la foi d'écrire !

je n'arrive plus à rien... Et pourtant, j'ai envie de changer les choses.

Mugman, comme l'a dis Sludge, ton témoignage est très poignant...
Merci pour ce témoignage, et surtout ne lâches pas...ton envie de changer les choses aura raison de ton mal-être...
La méditation peut être une piste à creuser, l'acupuncture aussi (éventuellement contacte moi en MP si cette piste t'intéresse)...
Courage en tout cas, quand tu verra le bout du tunnel, tu t'apercevra que tous tes efforts n'ont pas étés vains, et que la Vie vaut la peine d'être vécue.
 
Mugman, je n'ai pas d'expérience ou quoi que ce soit qui pourrait t'éclairer un tant soit peu.

Mais comme l'ont dit les autres, ton témoignage est poignant, bouleversant, touchant. Je me reconnais beaucoup dans certains aspects que tu décris, la DP/DR en moins. Et ça m'en prend encore plus aux tripes.

La seule chose que je sais, c'est qu'au coeur de cette cage qu'est la solitude forcée, il n'y a qu'un peu d'attention, de chaleur et d'amour qui passent les barreaux et nous aident à les briser, quand on cherche une aide extérieure. Je suis de tout coeur avec toi, sois plein de courage !
 
Oui c'est vrai, l'acupuncture peut être vraiment efficace pour soulager les douleurs mais pour les personnes qui ont peur des aiguilles, je conseille aussi l'acupressure. Cette technique utilise les mêmes points en acupuncture sans utiliser d'aiguille mais seulement des pressions effectuées par les doigts.
 
La déréalisation (DR est parfois employé) est une altération de la perception ou de l'expérience du monde extérieur qui apparaît étrange ou irréel. (wikipedia)j'ai pris ma première perche au psylo en 1989 et depuis ( et un peu plus après chaque psychédélique) que je prends le monde extérieur c'est a dire celui que je voie au taff (dans les relations entres collègue, des différentes société que je côtoie,dans les tache démente, les arrangements avec les législation à des fin économique ), à la télé (émissions en tous genre, reportage, télé réalité, informations ...) , dans mes voyages ( la pollution, les conflits, la crise , les différence de législation) .Le monde extérieur me semble étrange, irréel!
Pas à vous ? vous trouvez ça normal ce que vous voyez tous les jours à longueur de journée ?
Comme ça été dit la dp /dr c'est un état que beaucoup de gens rencontre, sans se poser de question ou en se disant que c'est juste un des after effects des produits qu'on a pris le week- end d'avant c'est comme pour le hppd si on veut pas que ça arrive, dés qu'on le sent venir, faut réussir a ce persuader qu'il faut pas que ça arrive, avec de l'entrainement on y arrive. Avec une bonne connaissance des produits aussi on peut apporter a son corps ce dont il a besoins ( aliments bien sur, pas cachetons) pour remettre les pendules a l'heure :). et savoir si ça va durer ou pas.
Enfin le dp/dr c'est en quelque sorte deux des symptômes ou des conséquences de la dissociation. Dissociatif qui sont souvent les causes des états de dr/dp des "forumeur", que c'est même dissociatif provoque sur certain consommateur qui le vivent comme une expérience négative, si trop fort.
Tout ça pour dire : connaissez le produit! Connaissez votre corps! connaissez votre dealer!
 
yes alors pour moi ce dont tu parle c'est que tu a mis le doigt sur "l'absurdité du monde", chose qui peut arriver avec ou sans psyché. La dp/dr n'a rien de philosophique ou d'existenciel (pour certain si mais pas pour moi), c'est vraiment au niveau perceptuel que ça merde. Rien de vraiment interressant quoi. Enfin si le seul truc interressant c'est l'impression d'etre détaché de sa conscience et de s'introspecter sans émotions, quand on accepte l'état sans angoisser on peut se poser des question assez enrichissante.
Ca fait un bon moment maintenant que je n'ai plus eu d'épisode de dépersonnalisation. Quand on en sors, si on s'est posé les bonnes question, ya moyen d'évoluer favorablement et c'est comme une seconde naissance, je vous garantis.
chui bourré les gars, assez rare pour etre signalé. En plus pour une fois c'est agréable. C'est rare que j'aime etre bourré. Bonne nuit, a demain.
 
Alors je sais pas si c'est vraiment sa.
Mais si c'est le cas sa m'est arrivé y'a un + d'un an à l'époque j'était plutôt "novice" avec le canna, après un joint trop costaux et un bon délire je me suis endormis.
Le lendemain j'ai eu une journée ou on se sens un peu genre spectateur, genre comme si je controlais un pantin Oo... c'est assez impressionant mais surtout "Chiant"...
La journée se terminée, j'ai ordonée à mon personnage de dormir :D

Et ensuite au reveil je suis revenu moi fin "normal" quoi... comme si j'avais rếvé...
Depuis j'ai jamais eu de nouveau cette expériences :)
 
J'ai eu une grosse phase de DP/DR après un bad au canna qui était H24 là pendant 5à6 mois puis ça s'est calmé. Je pensais même pas que c'était possible à la base... C'était vraiment angoissant. Je pleurais H24 comme une grosse gamine. x) Et puis Je passais le clair de mon temps à dormir pour essayer de passer outre cet sensation de "non-sensation" justement. J'ai était consulté un toubib qui m'a prescrit de l'oxazepam que je n'ai pas pris. Je me sentais déjà assez défoncé comme ça pour en rajouter. ^^ Maintenant ça va mieux, mais en péride de stress j'en souffre encore. Je n'ai pas repris de weed depuis, plus parce que j'ai pas vraiment eu envie que par peur de refaire un truc du genre (oui on oublie vite les mauvaises expériences x)). Je me demandais si y avait des risques à en reprendre? J'aimerais aussi tester la DMX.. Pis j'ai des antécédants de schizophrénie dans ma famille. Parait que ça peut jouer un rôle dans ce genre de truc (surtout que ça s'est révélé à cause de la weed pour mon oncle). VOilouu :)!
 
Je me demandais si y avait des risques à en reprendre?

Toi seule le sait, et tu sentiras vraiment le moment idéal sans trop te poser la question. M'est avis que si tu viens nous demander ça, peut-être devrais tu attendre ce fameux moment où tu te sentiras en paix sans douter. Confie justement tes doutes au temps!
Je suis passé par là pendant un petit moment, et je me porte à merveille aujourd'hui. Si tu veux des détails croustillants, ça se passe là: http://www.psychonaut.com/dissociatifs/48606-mise-en-garde-tome-2-les-dissociatifs.html
Sval, un ancien membre du forum a ouvert un topic aussi. Celui-là traite d'un sujet différent, mais il vaut le coup d'être lu. http://www.psychonaut.com/dissociatifs/35144-mise-en-garde-post-dissociatifs.html

J'aimerais aussi tester la DMX..

Tu parles sûrement de ça: Erowid DXM (Dextromethorphan, DM) Vault Renseigne toi un coup avant d'y goûter!

Pis j'ai des antécédants de schizophrénie dans ma famille. Parait que ça peut jouer un rôle dans ce genre de truc (surtout que ça s'est révélé à cause de la weed pour mon oncle)

La schizophrénie ne se transmet pas de manière génétique, du moins de ce qu'on en sait avec nos moyens techniques actuels. Il est vrai cependant que des antécédents familiaux peuvent être un terrain propice au développement de certains troubles. Tu imagines bien que cela dépend d'un nombre de paramètres infinis et que le résultat n'est pas prévisible à l'avance. Pendant qu'un gars va tartiner de la drogue comme un poney pendant des années sans aucun souci, un autre se retrouvera à errer entre quatre murs d'un HP à se demander son prénom parce qu'il a tiré une bouffée de trop sur du shit pourri. Bon je caricature, mais c'est pour imager. La drogue peut prendre le rôle de catalyseur effectivement.
 
Quel topic.... de dingue !!Je me retrouve dans beaucoup de post ... personnellement sur le moment c'est assez dur de se dire qu'on 'est dans un état de déréalisation, mais c'est mon quotidien le matin quand je me lève après un week end (l'impression que d’être une entité flottante dans la rue allant vers une destination plus ou moins aléatoire genre le taff qui reprensente rien de concret en réalité a part une fabrication de manière et d’élément physique mis ensemble.....)

Le pire pour moi à été MXE/Cannabis, j'ai passé de super bon trip mais j'ai d'un autre coté vécu des trips ou j'ai du essayer de répondre à plusieurs "moi" intérieur se posant tous des questions en même temps, assez dur a gérer mentalement.... "putain, c'est cool ce FPS je vais y rejouer taleur", "finalement le chedar,même tiède j'en mangerai" "mais bordel pourquoi je pense a sa en mémé temps ? comment puis je suis suivre consciemment plusieurs conversation toute agrémenté d'image (hallu ou fractale sa dépend) comment est se que je peux voir mes discussion interne de mon cerveau sans les stoppé pour autant ? " Est ce dejà arriver a quelqu'un ? de se parler a plusieurs lui meme en quelque sorte ? ^^

efin bref MXE/Cannabis est pour moi un des meilleurs moyens d'arriver a perdre son identités .... et a la perdre bien bien loin pas comme les autres drogues malheureusement (k", N2O toussa etc)

Sinon pour moi la déréalisation c'est un état excessivement dangereux, c'est la limite dans la perche qui te dit attend , ya du sens dans se que je fait la ? ya des conséquences de ce qui vont se passer ? (genre péter une vitre, dans un état proche d'un de mes mondes péter une vitre c'est rien mais en .... réalité.... c'est tout autre chose !!!) Pour moi Déréalisation = passé dans un autre monde, un pote la fait une fois. c’était pas beau a voir de l’extérieur mais (grand dieu merci) une fois revenue parmis nous il a vite réintégré les 'normes' de la 'société' et quand il en reparle on sens bien que c'est pas le genre d'anecdote qu'on n'oublie vite, surement une sensation a changer toute la mentalité d'une vite ... ne plus êtres un corps mais une entité se déplaçant de corps en corps (nous étions 5) , assez étrange comme sensation !

Sans parler de moi aussi, j'ai faillit déconner sévère en étant plus attaché a aucun repéré social, physique de cette terre... j'aurai pu faire du mal , j'en suis choquée tellement je ne pensais pas que cela pourrai m'arriver ! Peut etre que beaucoup d'entre vous ne ressente pas les même choses , c'est normal , nôtres esprits est différents mais pour moi c'est les premiers mots qui me viennent a la bouche (clavier ;) ) ^^
 
Tu parles sûrement de ça: Erowid DXM (Dextromethorphan, DM) Vault Renseigne toi un coup avant d'y goûter!

Oui tout à fait c'était une faute de frappe :p.Je compte encore me renseigner, jveux pas faire ça à la légère. J'ai vu les effets en gros mais sans plus :)

Merci beaucoup Psilosophia pour ta réponse, je m'attendais vraiment à ce qu'on me dise qu'il faut que j'évite toutes les drogues nommables et immaginables parce que j'étais pas faite pour ça, ou un truc du genre. Et je vois que non.. ^^ Et c'est cool.

Pour la weed, mon prof de psycho nous as pas mal rabâcher les oreilles sur les possibilités de révélation de la schizophrénie avec la weed. C'est ça qui m'a fait douté plus qu'autre chose. Parce que je sentais vraiment que je pouvais gérer..
 
Pour la weed, mon prof de psycho nous as pas mal rabâcher les oreilles sur les possibilités de révélation de la schizophrénie avec la weed. C'est ça qui m'a fait douté plus qu'autre chose. Parce que je sentais vraiment que je pouvais gérer..

Il y en a pour qui c'est vrai malheureusement, mais ce n'est pas un cas généralisable à tout le monde... Par contre que tu "gères" ou pas, c'est quelque chose qui est indépendant de ta volonté, sois en sûre.
 
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