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  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion icekrm
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Il y a du vrai dans ce que tu dis mais je peux t'assurer qu'être associable c'est vraiment un truc chiant à la longue, après chaque personne le vit différement mais la plupart des associaux ne le sont pas par choix malheureusement ^^
 
EtrangeVoyageur a dit:
C'est être rejeté (m'être rejeté?) des autres et exclu depuis tout petit qui m'a permis de vraiment me demarquer et de prendre de l'avance sur eux.
T'entends quoi par ''prendre de l'avance sur les autres'' ? Sur quel plan ? Et c'est qui ''les autres'' ? Ils forment un groupe uniforme ?
 
Dimitrip a dit:
Il y a du vrai dans ce que tu dis mais je peux t'assurer qu'être associable c'est vraiment un truc chiant à la longue

Je comprends parfaitement, ça donne un coup au moral et c'est pas facile... ^^ Je ne le fus pas totalement par choix non plus, rares sont les personnes qui font entièrement ce acte par choix personnel.

Enthéogène a dit:
T'entends quoi par ''prendre de l'avance sur les autres'' ? Sur quel plan ? Et c'est qui ''les autres'' ? Ils forment un groupe uniforme ?

Pour moi "les autres" sont toutes ces personnes qui font partie intégrante de cette société que je trouve relativement décadente, par prendre de l'avance sur eux j'entends utiliser le fait d'être en décalage avec ces gens pour pouvoir me consacrer a moi, réussir les études, a terme être quelqu’un d'épanoui et surtout ne pas être influencé par les autres, que je trouve futiles avec leurs critères, et leur manque d'ouverture d'esprit. (heureusement que tous ne sont pas comme ça)

Ayant difficilement eu accès a ce bonheur j'ai réussi a en tirer parti pour en trouver un autre, en moi.
Peace :heart:

Ps: j'espère avoir été clair dans mes propos, ne vous sentez pas offensés, je reste entièrement ouvert a toute réponse :)
 
Pour moi, c'est toi, " les autres ".
 
tartopom a dit:
J'étais comme ça avant, j'appelais ça "asocial refoulé" dans mon cas. Faut s'entraîner, ça finit par venir ! Mais c'est dur de se lancer au début, personnellement je m'y suis forcé en faisant du stop où je me retrouvais dans des situations où j'étais obligé d'être social sans quoi je n'avançais pas. Un peu quitte ou double comme méthode peut être mais ça a marché.
Parler et socialiser me demandait énormément d'efforts avant, maintenant ça va mieux mais ça reste difficile parfois, surtout en situation de groupe.

Bah en fait j'ai reperé une fille qui se met tout le temps toute seule pas très loin de moi, du coup j'me suis dit qu'elle était surement comme ça elle aussi, bon déjà il m'a fallut deux semaines pour trouver le courage de lui parler :lol:, et le courant était plutôt bien passé (enfin je crois) et je croyais avoir enfin un début de relation sociale, mais au final elle ne m'a pas reparler depuis et elle ne se met plus à côté de moi, c'est peut être fortuit ou voulu je sais pas, alors je sais pas, soit elle est trop timide elle aussi et je devrais aller lui reparler, soit elle s'en fout et elle ne m'a répondu que par politesse, je sais pas, et c'est en ça que je dis que je suis inadapté, parce qu'en soit j'ai juste à aller lui reparler et je serais fixé, mais ça c'est au dessus de mes forces. :D Trop peur de la faire chier, de passer pour un gros lourd. C'est dommage elle avait l'air vraiment sympa, mais bon moi dans ma tête si elle ne revient pas me parler c'est qu'elle s'en fout et je laisse tomber.

Enfin bon, c'est pas grave je passerais mon année tout seul comme d'hab, au moins je serais sérieux dans mon travail. :ninja:
Mais le pire je crois c'est que vous vous êtes ce qui ressemble le plus à un ami à qui je peux parler de ça ahahah.
 
EtrangeVoyageur a dit:
C'est être rejeté (m'être rejeté?) des autres et exclu depuis tout petit qui m'a permis de vraiment me demarquer et de prendre de l'avance sur eux. Après je peux parfaitement comprendre les autres points de vue, mais je penses que beaucoup de choses pourraient êtres prises d'un bon cote (pas toujours facile) nous permettant de voir la chose sous un bien meilleur angle et d'en tirer un plus grand bénéfice.

Ah oui, on se construit une différence, qui nous tient eloigné des gens peu dignes d'intérêt. A force, on se fait quelques amis, quelques personnes curieuses de vous, qui se demande ce que cache la froideur, la timidité. Il y'a un peu de curiosité morbide dans leur quête d'amitié, face aux bizarreries de l'asocial.
L'asocial pendant ce temps, il se dit chouette, quelques personnes tolèrent ma présence. Il se demande bien pourquoi, lui qui ne fait pas d'effort. Une poignée d'années passent et il se demande toujours bien pourquoi, lui qui est une ordure, au coeur noir et poisseux comme du mazout, a ces quelques amis.
L'asocial se satisfait de ce peu de contact. Il aimerait le diminuer, il aimerait rester seul tout le temps, il ne tolère plus les autres gens, ni sa réaction aux proches. Mais dur de disparaitre d'un coup.

Et puis il rencontre des gens exceptionnels, qu'il voit de loin. Il se dit que ces gens sont des clefs, qu'ils pourraient l'aider à grandir, à se sortir de l'armure qu'il s'est construit. Il souhaite les fréquenter, pour une fois il aimerait voir des gens. Des gens rayonnants, lumineux.
Alors il fait ce qu'il a toujours fait: il attend que ces gens viennent vers lui.

Mais l'asocial, au coeur tristement cynique, qui aimerait tant devenir lumineux, ne dégage que de mauvaises ondes et au fond de lui il sait pertinemment que les gens vraiment biens ne viendront jamais vers lui, le blanc ne peut qu'être sali par le noir.

Désireux de grandir, de changer, il se décide à faire l'effort lui même. Et la il se rend compte que cet effort il ne sait pas le faire. Qu'il lui manque quelque chose, a notre pauvre petit asocial. Qu'il est incomplet. Pas fini. Pas comme les autres.

Et sa différence qu'il avait tant développé, dont il était si fier, devient son plus grand fardeau. Un mensonge trop long, trop pesant, dont il ne se débarrassera jamais.
 
FunkyDuck a dit:
Ah oui, on se construit une différence, qui nous tient eloigné des gens peu dignes d'intérêt. A force, on se fait quelques amis, quelques personnes curieuses de vous, qui se demande ce que cache la froideur, la timidité. Il y'a un peu de curiosité morbide dans leur quête d'amitié, face aux bizarreries de l'asocial.
L'asocial pendant ce temps, il se dit chouette, quelques personnes tolèrent ma présence. Il se demande bien pourquoi, lui qui ne fait pas d'effort. Une poignée d'années passent et il se demande toujours bien pourquoi, lui qui est une ordure, au coeur noir et poisseux comme du mazout, a ces quelques amis.
L'asocial se satisfait de ce peu de contact. Il aimerait le diminuer, il aimerait rester seul tout le temps, il ne tolère plus les autres gens, ni sa réaction aux autres gens. Mais dur de disparaitre d'un coup.

Et puis il rencontre des gens exceptionnels, qu'il voit de loin. Il se dit que ces gens sont des clefs, qu'ils pourraient l'aider à grandir, à se sortir de l'armure qu'il s'est construit. Il souhaite les fréquenter, pour une fois il aimerait voir des gens. Des gens rayonnants, lumineux.
Alors il fait ce qu'il a toujours fait: il attend que ces gens viennent vers lui.

Mais l'asocial, au coeur tristement cynique, qui aimerait tant devenir lumineux, ne dégage que de mauvaises ondes et au fond de lui il sait pertinemment que les gens vraiment biens ne viendront jamais vers lui, le blanc ne peut qu'être sali par le noir.

Désireux de grandir, de changer, il se décide à faire l'effort lui même. Et la il se rend compte que cet effort il ne sait pas le faire. Qu'il lui manque quelque chose, a notre pauvre petit asocial. Qu'il est incomplet. Pas fini. Pas comme les autres.

Et sa différence qu'il avait tant développé, dont il était si fier, devient son plus grand fardeau. Un mensonge trop long, trop pesant, dont il ne se débarrassera jamais.

Lorsque la lumière arrive a rentrer dans une pièce sombre, tout deviens plus lumineux, mais faut-il arriver a ouvrir les volets, et c'est vrai que suivant la vie de chacun, c'est plus facile a dire qu'a faire.
J'ai le sentiment d'avoir quelqu'un qui a déja beaucoup cogité sur le sujet en face de moi, et je ne remettrai pas des conclusions en cause.

Toi comme moi avons du vivre des expériences nous changeant pour toujours, au plus profonds de nos êtres, et (fort heureusement), nous ne savons pas de quoi notre avenir sera fait, nous avons encore du chemin a faire, non sans embûches, mais rien n'est impossible.

Peut-être que ce que j'ai oser appeler une "force" plus haut se transformera un jour en un pesant fardeau, mais le chemin inverse est aussi possible. Ce genre de possibilité fait partie de la vie et l’asocial pourra peut-être lorsqu'il sera vieux apprécier le chemin qu'il a fait en ce monde.

Je n'est pas du tout la science infuse loin de la, ce que j'expose est une vérité personnelle, et je te remercie de m'avoir accordé un peut de ton temps pour m'apporter ton point de vue; c'est avec différents avis contradictoires que l'on peut se faire une meilleure opinion, je me coucherais plus intelligent ce soir. :)
 
FunkyDuck a dit:
Désireux de grandir, de changer, il se décide à faire l'effort lui même. Et la il se rend compte que cet effort il ne sait pas le faire. Qu'il lui manque quelque chose, a notre pauvre petit asocial. Qu'il est incomplet. Pas fini. Pas comme les autres.

Et sa différence qu'il avait tant développé, dont il était si fier, devient son plus grand fardeau. Un mensonge trop long, trop pesant, dont il ne se débarrassera jamais.

L'histoire de ma vie ça... Je pense que je pourrais boucler là dessus: changement->echec->changement->echec->changement... Au final je pense qu'il est mieux d'accepter sa condition d'associal et apprendre à être heureux en étant seul, sinon ça risque de "nous" ronger tout au long de notre vie.
 
@ Funky duck ; j'vois pas pourquoi un asocial aurait forcément le coeur noir, et quand bien même ça fait pas de lui une ordure je crois.

Perso je considère juste que je suis pas bien câblé pour le social, pour des causes qui ne m'intéressent plus car elles m'identifient à mon passé, et je ne suis pas mon passé.

Je fais le constat de mon asocialité et comme je désire changer je m'entraîne pour devenir plus social. Le fait est que ça fonctionne, petit à petit, progressivement. C'est une montagne à gravir et je n'y arriverai pas en une journée. Il y a pire que de ne pas y arriver, c'est de ne pas essayer !

Et ce n'est pas une fatalité ! Me blinder aux autres m'a emmené aux portes (ou plutôt au pont) du suicide et ce n'est pas une solution pour moi. Ceci dit le cheminement a été intéressant, car j'ai questionné mon existence et j'étais comme mort à l'intérieur.
 
Et c'est pour ça qu'on a inventé les drogues !!!


Non mais en vrai ça me touche aussi ce que je lis là... A croire que Psychonaut regroupe tous les abimés d'la Terre.
 
Funky, tu généralises en prenant ton cas pour une généralité, quand-même.
Je me reconnais pourtant dans ta vision des choses, sauf justement dans ces côtés subjectifs où tu noircis exagérément le tableau.

Y a rien de définitif dans le cheminement intérieur d'une personne.
Le fardeau peut se transformer en quelque chose de meilleur.
"Rien ne se perd, tout se transforme". Donc non, on peut pas se renier, mais nos faiblesses sont pas pas quelque chose de programmé pour nous suivre toute notre vie.

Bon, j'y go, j'ai une plante à récolter en forêt.
 
J'ai plus noirci dans un but esthétique que pour expliquer ma vie. Prenez ça comme de la prose, sombre mais juste une poésie.

Edit: plus sérieusement, tout le monde à l'air assez triste en ce moment ha, c'est l'hiver qui reprend les gars. mais on ressent toujours une certaine gène à parler de ces sentiments (ce qui fait qu'on vient souvent les épancher dans des endroits anonymes comme ici), alors que partager la joie et le bonheur c'est moins bizarre. Pourtant la tristesse a en elle une certaine beauté, je suis sure qu'on peut en parler avec un certain amour.

J'aurais du mal a décrire ce sentiment de tristesse calme, mélancolique. Comme écouter du bon pink floyd era saucerful of secrets, ou regarder un lever de soleil brumeux a la montagne.
L'état d'esprit au lever du soleil après un bad trip cataclysmique au lsd.
On peut trouver du beau dans le laid. C'est même nécessaire quand on est laid haha

Bonne chance tout le monde, buvez de la soupe, mangez des fruits exotiques. kiffez bien.
 
Moi je trouve que t'as raison en quelque sorte, la solitude ne m'a jamais trop dérangée (enfin j'ai des potes de toute façon, peu, mais j'en ai), mais pour une fois que justement j'ai envie de faire connaissance avec quelqu'un et que je m'en trouve incapable je me rends bien compte qu'au fond, elle me dérange tout de même de temps en temps.
 
comme je désire changer je m'entraîne pour devenir plus social. Le fait est que ça fonctionne, petit à petit, progressivement. C'est une montagne à gravir et je n'y arriverai pas en une journée. Il y a pire que de ne pas y arriver, c'est de ne pas essayer !

Je fait très exactement comme ça aussi et ça paye.

La plupart des gens ne sont pas forcément les stéréotypes que vous croyez qu'ils sont, certaine personnes peuvent être plus ouverte qu'elles ne le semble. Et la plupart sont ouvert à la discutions.
 
P'tain faut vraiment que j'arrête de sniffer la MD. Ca ruine le pif de ouf. Ca veut pas cicatriser parce que j'arrache tout le temps les croutes. Voilà, poésie du soir.
 
Sludge a dit:
P'tain faut vraiment que j'arrête de sniffer la MD. Ca ruine le pif de ouf. Ca veut pas cicatriser parce que j'arrache tout le temps les croutes. Voilà, poésie du soir.

Toi aussi tu fais ça ?

J'avoue que j'ai jamais compris pourquoi tant de gens sniffent la MDMA (bien que ça me semble plus rare en Belgique). Je trouve que ça marche suffisamment bien en oral comme ça, j'ai jamais essayé d'en sniffer mais d'après ce que j'en ai lu et entendu un peu partout au fil des années ça n'aurait pas tellement d'intérêt et ce serait un peu du gaspillage, sans parler du fait que ça me semble en effet être très mauvais pour ton nez (vu que c'est pas de la poudre mais des cristaux).

Donc, honnête question (vu que j'ai jamais essayé) : c'est comment la MDMA en sniff en fait ?

Mais après, chacun ses goûts évidemment... moi je plugge le speed et beaucoup de gens trouvent ça bizarre aussi. :D

En fait pour l'anecdote je crois qu'il y a un "préjugé" idiot sur les Français ici (ou du moins dans mon entourage) comme quoi "en France ils ont toujours rien compris à la MDMA, ils la payent trois fois trop cher et en plus de ça ils veulent tous la sniffer", ou quelque chose comme ça (je précise que c'est plutôt de la moquerie inoffensive que personne ne pense sérieusement, bref du même registre que les Français qui racontent des blagues sur les Belges, et qui sont d'ailleurs souvent les mêmes vieilles blagues éculées que les Belges racontent sur les Français, ou sur les Flamands, ou bien qu'on entend sur les blondes, etc).
 
Sludge a dit:
P'tain faut vraiment que j'arrête de sniffer la MD. Ca ruine le pif de ouf. Ca veut pas cicatriser parce que j'arrache tout le temps les croutes. Voilà, poésie du soir.


Vache, rien que de repenser au gout, je regrette pas cette ROA !

C'est pas safe cette histoire de croute, prend soin de toi :)
 
C'est clairement moins bien en trace, mais depuis que j'ai contracté une addiction aux amphé et au sniff, je sniffe un peu tout. Et quand quelqu'un propose "une trace de MD", je m'en vais pas lui demander un para, même si je pourrais.
 
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