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(cannabis fumé et ingéré) Bad trip et saut dans le vide...

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion deracine
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N'est pas ouverte pour d'autres réponses.
C'est jamais très cool de dire adieu pour finir un message hein :D

T'es en où de ta psychothérapie ? Tu es sous traitement ?

Tu parles beaucoup de la drogue, de ton bad trip etc... mais dans ton premier message tu parles aussi d'abus sexuels, d'incestes et autres problèmes qui te sont arrivé plus jeunes, tu ne penses pas que tu devrais te concentrer plutôt là dessus ? Si destruction psychique il y a je pense qu'elle est plutôt dû à ce que tu as vécu enfant plutôt qu'à ta consommation de drogue (qui a quand eu son importance dans le processus, je dis pas le contraire).

Mais comme je vois que tu cites des articles sur des gens qui se sont suicidés à cause de retour d'acide (no comment) ou des forums d'éveil spirituel qui ont une vison bien particulière de "LA DROGUE", je pense que tu te trompe de cible. Pour avoir eu un pote qui a eu droit aux même sévices que toi enfant, je peux t'assurer qu'il a pas eu besoin de prendre de drogue ou de faire un bad trip pour se sentir totalement détruit psychologiquement même des décennies plus tard.

Bon courage en tout cas !
 
Les gens se disent que je vais me rétablir parce que c'était juste "du cannabis"... Mais on s'en fout de quelle drogue c'était. C'est l'ampleur du bad trip, l'ampleur du traumatisme qui compte...


Il va comment ton pote aujourd'hui?
 
Revenant a dit:
deracine a dit:
Quel est ton avis sur les neuroleptiques?

(je n'ai aucune expérience des neuroleptiques, je suppose qu'ils ont leur utilité dans certaines situations, pour le reste mon avis est contenu quelque part dans le paragraphe suivant)

L'idée que tu es "resté perché" ne tient pas. Se sentir hors du coup, avoir perdu le fil de sa propre vie, est un syndrome classique après un high trop fort. Ce choc ne se produit pas toujours sur le coup mais souvent avec retard, six mois, un an... Trois ans c'est surprenant mais puisque ça t'arrive c'est donc possible. Ce vécu est très dur et je comprends qu'on puisse même envisager de sauter en marche, mais heureusement tous ceux que j'ai vus passer par là s'en sont sortis.  En fait, les fameux "restés perchés" figure-toi que je n'en ai pratiquement  pas vus. Sans doute, les grands tripeurs garderont même longtemps après une façon parfois étrange de penser et de s'exprimer. Quand mon amie me dit "ce soir on a passé une chouette soirée ensemble" et que je lui répond "je ne sais pas, je n'étais pas là", elle me met sûrement dans le lot, mais ce n'est pas très grave. Les seuls vrais éclopés à vie que j'ai connus me paraissaient plutôt avoir été aplatis sur l'enclume de la psychiatrie institutionnelle. Et leur nombre est bien peu à côté de tous les gens dit  normaux qui finissent aux cachetons ou noyés dans l'alcool.

Je ne sais pas ce qui a ravivé l'impact de ce bad et te fais vivre ce que tu vis. Je ne sais pas non plus quel sera le déclic qui te fera remonter, mais je suis convaincu que tu le trouveras.

@Revenant

Je crois que tu fais erreur. "Rester perché" ça existe : c'est quand tu fais une décompensation suite au bad trip, quand ton psychisme se déstructure. Et cela peut arriver si le trauma reste "bloqué" dans ton cerveau, dans le cadre d'un stress post-traumatique. En gros, quand t'arrives pas à faire passer l'événement dans ta mémoire et que ça reste bloqué dans ton cerveau qui régule les émotions. Et puis il y a aussi l'HPPD (syndrome post hallucinatoire persistant) avec les acides. 
Personnellement, je sens que dans mon cerveau ça "tire", comme une force qui me tire vers le haut. Et veut me faire décoller d'ici. Le trip qui revient dans les cauchemars, dans des sensations, souvenirs, images etc. Sans que tu puisses avoir le moindre contrôle dessus (puisque ton amygdale, la zone chargée de réguler tout ça, elle fonctionne plus efficacement, elle est grillée quoi).
 
En tout cas merci pour ton partage, ta rhétorique est très intéressante, ça aidera surement tout un tas de personnes ayant du mal à digérer leur trip :)
 
Bonsoir Deracine,

Je viens de terminer de lire tout les post, j'avais déjà suivis le début il y a quelques mois, et je dois dire que ta situation m'attriste sincèrement, j'ai beaucoup d'empathie pour toi, et comme les autres membres je pense et j'espère que tu sauras trouver la force en toi pour te sortir de cette mauvaise passe psychologique.

Il n'empêche qu'un point me fait tiquer, tu sembles désigner comme cause et origine de tout tes maux cette prise de cannabis.
Je pense que la réalité est plus complexe et que ce postulat de base dans lequel tu t'es enfermé t'empêche de discerner les causes possible de ton état dans leur globalité.
Comme tu l'as dit ''Je souffrais déjà d'une dépression et d'un trouble anxieux à la base'' de plus tu sembles avoir subit des traumatismes assez terribles dans ton enfance ''l'inceste, les abus sexuels dont j'ai été victime enfant (pendant une année) et l'abandon de mon père, surtout''.
Je ne prétends pas du tout te connaître ou détenir la vérité, mais comme j'analyse la situation, ce n'est pas la drogue qui t'as mis dans cet état.
Par mécanisme de défense, durant ton enfance, tu as du enfouir et refouler un paquet de choses assez terrifiantes et incompréhensible quelque part dans ton esprit, et ta prise de cannabis à fait remonter tout ça à la surface d'un coup, violemment, et ces sentiments d'angoisses intenses, irraisonnés, profonds qui ont ressurgis lors de ton bad trip restent en surface de ton esprit et t'affectent au quotidien et dans un autre mécanisme de défense - car ce que tu as vécu étant enfant et trop horrible et tu ne peux/veux pas y faire face (attention je ne te juge pas du tout) - tu attribues tout ces effets à la prise de drogue.
Pour me reformuler, ce n'est pas la drogue qui te cause tout ce mal être, elle l'a simplement fait ressurgir et t'y a mis face sans aucune préparation...

Partant de ce constat, je n'ai pas de meilleures solutions à te proposer que ce qui t'as déjà été suggéré, il faut que tu apprenne à t'aimer, tu es un être humain comme les autres et comme tout un chacun tu as le droit au bonheur, à aimer et être aimé, tu n'es pas responsable de ce que tu as subis et non ta vie n'est pas irréversiblement foutue, tant qu'il y a la vie, il y a TOUJOURS une possibilité d'atteindre un état de paix et de bonheur durable.

Bonne soirée à toi ;)

PS: J'ai aussi lu, mais c'est à creuser, que la MDMA semblait être assez prometteuse dans le traitement des syndrômes posts traumatiques, tu pourrais te renseigner la dessus aussi peut-être si ce n'est pas déjà fait.
 
L'idée de la MDMA, c'est que prise avec un psychiatre, elle est sensée aider le patient à s'ouvrir et parler de tous les traumas les plus enfouis avec facilité (puisque la MDMA que je n'ai jamais consommée est réputée pour te mettre dans un état de bien être tel que parler de souvenir traumatisants ne serait même plus une douleur)
 
Eheh c'est clair que prendre de la md sans encadrement psychiatrique ca a rien de très utile... Sur le moment tu raconte toute ta vie et tes problèmes à n'importe qui, en te sentant completement libéré vis à vis d'eux... Mais après le lendemain ça te change pas énormément.

En tout cas déraciné je pense à toi, je sais pas trop quoi te conseiller. J'ai pas de conseils à te donner mais je veux vraiment que tu t'en sorte.
 
Sachez que vous lire me fait du bien.
C'est chaleureux de votre part de m'accorder de l'attention.
Mon état au cours d'une journée est très fluctuant : j'ai des moments où je me sens plutôt "incarné" d'autres où je me sens vraiment 'enfermé dans le réel' (je sais pas comment le décrire autrement, ce n'est pas intellectuel mais bien de l'angoisse).
Au quotidien, tout me paraît compliqué : aujourd'hui réveil à midi, courses au supermarché, j'ai été à la fac près de chez moi pour savoir si je pouvais m'inscrire en tant qu'auditeur libre, j'ai fait un tour à la bibliothèque... Mais tout est fait dans la douleur, et la perception du temps... Ben le temps ne passe vraiment pas et c'est un vécu temporel que je ne souhaite à personne.
J'ai envie de m'en sortir mais je tire sur mes réserves... J'ai pas l'impression que l'Univers ou que des forces bienveillantes coopèrent tellement avec moi...
Et quand je dis que je veux m'en sortir je vais préciser (parce que quand on est "malade" certains pensent qu'on se complaît dans son état) :
je veux m'en sortir pour la fille que j'aime, pour ma mère, pour le projet que j'ai de devenir thérapeute, et pour la partie de moi qui aime la vie.
J'ai essayé énormément de choses jusqu'à présent, je vais vous les lister, ça va du plus ésotérique au plus scientifique : magnétiseur, chamane, massages, méditation, yoga, psychologue, et psychiatre... Là je prends un antidépresseur que j'ai longtemps refusé, à tort ou à raison, le résultat me fait dire que c'est à tort.
Hier j'ai pris une micro-dose - quelques gouttes - de Tercian (un neuroleptique) avant d'aller dormir, et j'ai plutôt bien dormi.
En fait voilà je survis, et c'est ça qui est frustrant, la survie quand on veut vivre et qu'on se bat.
Tant qu'il y aura encore des moments dans la journée où "ça va à peu près" je continuerais le combat. Quand il n'y aura plus rien à tirer de moi, je quitterais la vie. Ce qui est très très dur ce sont les moments de solitude - même entouré - parce que c'est une expérience tellement étrange que de se sentir "en dehors" du monde...
 
Je suis en tout cas super étonné de ne trouver personne qui comme moi s'est fait prendre au piège du côté "bonbon inoffensif" du space cake à Amsterdam. Et qui est passé/passe par les mêmes choses que moi... Peut-être ceux-là sont-ils morts? Ou alors tous ces gens qui vont à Amsterdam sont suffisamment raisonnés pour s'informer des risques du space cake... Et prennent bien soin de manger quelques bouts avec parcimonie... Et alors je suis le seul idiot sur terre à qui c'est arrivé lol
J'avoue l'estime de soi à restaurer etc mais jme sens vraiment comme un gros débile.
 
Quand je commence à parler de Dam avec des gens que je connais pas, ça arrive souvent (genre une fois sur deux) que la personne me sorte ‘Whoa mec y m’est arrivé un truc de ouf a Dam’. Et là je suis un peu près sur que y va embrayer sur le schéma classique ‘j’ai pris un space, y faisait rien au bout de dix minutes, alors j’en ai avalé un autre et une heure après BAM, grosse parano/défonce/vomi’.

C’est ultra commun comme histoire, surtout pour des gens qui font du tourisme à Dam et qui s’y connaissent pas trop en weed/drogue. Tu te pose dans un coffe par ce que ça fait un peu parti de l’expérience de Dam, tu achète un space cake par ce que ça à l’air marrant et que t’aime pas trop fumer. Si personne te l’a dit, c’est vrai que c’est pas évident de penser que les spaces mettent du temps à faire effet, puisque quand on fume on ressent les effets instantanément. En plus au ciné on voit des mecs défoncés juste après avoir gobé une pilule, pris une trace, donc on s’attend à une montée rapide.

Le plus idiot c’est que plus t’es étranger au monde de la drogue, plus tu vas payer cher ton erreur. La première fois que j’ai pris un space cake, j’en ai pris 1 et demi, qui était chargés à plusieurs grammes de weed selon le vendeur, il était 4H du mat, et j’étais au milieu d’une forêt. Le parfait plan bad. Sauf que pendant cette période j’avais une tolérance à la weed assez forte et j’en était pas à ma première expérience de drogue. Du coup j’ai tripé comme un fou, mais je me suis géré par ce que j’avais déjà eu des expériences similaires soit avec la weed soit avec d’autres drogues.

T’as juste eu le combo de prendre une grosse dose et ne pas être habitué aux effets (et même en étant habitué ça défracte!). Et t’es pas le seul… Je me demande même si y devrait pas vendre des spaces avec plus d’info sur leur effets. Ce serait facile de renseigner les clients des coffe un peu mieux comme même, et ça doit être emmerdant pour les hp de Dam de devoir ramasser des mec en plein bad de weed.
 
deracine a dit:
Je suis en tout cas super étonné de ne trouver personne qui comme moi s'est fait prendre au piège du côté "bonbon inoffensif" du space cake à Amsterdam.  Et qui est passé/passe par les mêmes choses que moi... Peut-être ceux-là sont-ils morts? Ou alors tous ces gens qui vont à Amsterdam sont suffisamment raisonnés pour s'informer des risques du space cake... Et prennent bien soin de manger quelques bouts avec parcimonie... Et alors je suis le seul idiot sur terre à qui c'est arrivé lol
J'avoue l'estime de soi à restaurer etc mais jme sens vraiment comme un gros débile.

Personne n'est mort d'avoir consommé du cannabis, y a un moment faut arrêter de délirer en cherchant absolument à toujours voir le mauvais côté des choses.

Ce qui t'es arrivés est arrivé à des milliers de gens, et arrivera à des milliers de gens. Des histoires de "j'en ai trop prit" je peux t'en raconter des dizaines et des dizaines, juste avec du cannabis, et que ça soit moi ou d'autres personnes, quand tu prends cher tu encaisses, puis tu réalises, et après tu assumes en allant de l'avant, sinon tu végètes et tu commences à focaliser sur tes pensées négatives en cherchant une cause à tes problèmes (c'est la honte qui amène à la culpabilité, on a tous vécu ça, et on le vivra tous encore et encore à chaque fois qu'on déconnera) ...et on a tous comprit que la facilité c'était d'accuser la drogue, ou de se dénigrer. Dans les deux cas ça ne mène qu'à se fourvoyer en se faisant deux fois plus de mal......

Mais la drogue n'est en rien ton problème, et tu le nies depuis le début. A ce niveau là on peut t'apporter tout le soutien que tu veux entendre, ça ne changera strictement rien à ton problème et tu continueras de nous dire que tu es maudis, que ta vie est fichue, etc. Ceux qui ont le cerveau cramé dans un HP, eux ils sont fichus. Toi t'as toute ta tête, ok tu morfles, mais c'est juste que tu ne mets pas en place un cadre pour te donner les moyens d'aller mieux, tu attends que quelqu'un (un magnétiseur, chamane, massage man, méditation man, yoga man, psychologue, et psychiatre) te vienne en aide alors que personne ne peut t'aider à part toi.

Ta honte se love dans ton intimité, et la culpabilité que tu en ressens est dans ta tête, uniquement dans ta tête. Donc si tu la fais vivre en l'alimentant à longueur de journée au lieu de t'intéresser à autre chose, ba c'est sur que tu vas te trouver toutes les raisons d'aller mal, jusqu'à ce que tu ailles vraiment mal. C'est le principe de la névrose, tu rumines, tu subis, tu somatises, et d'une simple peur t'en fais un truc énorme qui te ronge la vie. C'est un malheur ordinaire, on ne peut plus banal à ce niveau là.

Mais on a comprit que tu avais des antécédents qui peuvent justifier tes difficultés, qui sont avérées. Sauf que tu sembles avoir prit en ligne de mire la drogue en mettant le reste de côté, et là dessus on ne peut rien pour toi.

Donc si tu veux vraiment te focaliser sur l'objet drogue en tant que responsable de ton malheur, le forum regorge d'histoire comme la tienne, et tous ceux qui ont voulu vraiment comprendre ce qui leur arrivait ont pigé que plus ils ruminaient, plus ils entretenaient leur état de dépersonnalisation/déréalisation, via leur culpabilité qui les maintenait dans un statut de victime discriminant un objet jugé mauvais. Et c'est exactement ce que tu fais, en voyant le mal partout.

Donc pour une fois essaye vraiment de ne pas te flageller, et donne toi les moyens d'aller mieux progressivement, en commençant par écrire des commentaires positifs (ça ne sert à rien de dire que tu te sens vraiment comme un gros débile, on ne fait pas moins constructif). Faire l'effort de voir le bon côté des choses c'est la base pour s'obliger à contrer ses pensées noires et ses idées négatives. C'est la première marche à monter pour prendre de la hauteur sur ce qui t'arrive, pour prendre du recul sur les idées inadéquates que tu rumines sans cesse. Change de disque, cherche l'adéquation, la positivité, et je peux t'assurer que tu vivras mieux. Je ne dis pas que ta vie va devenir super géniale, je dis juste que c'est la première chose à faire que de se divertir de soi pour sortir de son nombrilisme et aller de l'avant.

Après c'est important de faire du sport, de rester en contact avec des gens dans le réel, et j'espère que tu vas pouvoir te rescolariser, sinon je t'encourage à faire n'importe quelle activité qui fasse que tu ne restes pas chez toi à te prendre la tête (si tu veux vraiment aller à la fac, t'as pas besoin d'un passe droit. Tu y vas, tu rentres, tu t'assois au fond de l'amphi et tu suis les cours qui t'intéresse, l'important c'est de rester actif ! et personne t'embêtera si tu restes tranquille, bon courage).
 
Je suis un ami de l'auteur. L'auteur du topic s'est suicidé. Il souffrait d'une anxiété sévère (stress post-trauma) due au bad trip (il dit avoir vécu une "ego death" qu'il n'a pas réussi à digérer), qui s'est compliquée d'une grave dépression. Merci à vous pour le soutien.
 
deracine a dit:
Je suis un ami de l'auteur. L'auteur du topic s'est suicidé. Il souffrait d'une anxiété sévère (stress post-trauma) due au bad trip (il dit avoir vécu une "ego death" qu'il n'a pas réussi à digérer), qui s'est compliquée d'une grave dépression. Merci à vous pour le soutien.

Mes sincères condoléances, ton ami était quelqu'un qui a fait ici le récit de ce qu'il vivait et je l'en remercie. J'espère aussi que son topic servira d'exemple pour en finir avec le mythe du cannabis comme drogue douce (de "bonbon inoffensif" pour reprendre le terme qu'il a utilisé).

C'est vrai que les membres actifs de ce forum ont tous passés l'étape du cannabis (qui sert souvent de porte d'entrée vers des drogues considérées comme plus dures), et ont une certaine expérience avec les psychédéliques "forts". De fait (et je parle en mon nom), on a toujours une certaine méprise sur l'ampleur des conséquences psychologiques que peut produire un bad au cannabis. On a tendance à penser que par prétendue objectivité, l'un est plus fort que l'autre, et que si l'on se relève de l'un, alors on doit se relever de l'autre. Mais c'est oublié que cette réalité nous est propre, elle n'est pas vraiment objective, mais elle est extrapolée à partir de nos données subjectives (biais dont participe les plateformes type forum).

Il m'apparait désormais primordial de ne pas oublier que chaque personne est différente, et que les considérations d'une personne ne vaut pas en tout temps et en tout lieu. Chaque personne a une particularité physique et psychologique qui ne doit pas être négliger, au risque de se méprendre.

Je te remercie donc d'avoir fait ce retour, malheureusement la mort de membre est un problème réel sur notre forum, mais malheureusement souvent ignoré du fait que personne ne vient nous en avertir.

Et merde quoi
 
Aw ... je suis tellement désolé, je ne sais pas quoi dire.... Oui Xochi, je le dis souvent qu'il faut arréter de dire que la weed c'est un produit sans risques ni conséquences. 
Toutes mes condoléances pour ton ami, je suis vraiment désolé qu'on n’ai pas pu/su faire plus ...
 
Je suis vraiment désolé.
Et je le suis aussi pour les messages de ce topic qui minimisaient son mal.
Pas trop de mot, sinon qu'on a une preuve de plus de l'importance de la RDR et de l'amélioration de la psychiatrie...
Condoléances
 
Mes sincères condoléances également, je ne saurais rien dire de plus .
 
Cet évènement tragique montre les limites d'une plateforme d'auto-support en ligne. On n'est pas psy, et chacun a essayé de l'aider comme il pensait que ça pourrait lui être utile.

Le fait que le cannabis était fortement incriminé amène à "minimiser" le mal occasionné dans une optique de relativisation des évènements. Bien sur que l'impact du cannabis n'est pas anodin, mais la drogue n'était pas le seul facteur pouvant poser problème dans cette triste histoire.
 
On a le "support psy" de WinnieCott maintenant, même si ce ne sont pas des consultations il aurait peut-être pu avoir une information intéressante comme une piste différente ou l'adresse de professionnels adaptés... arf c'est vraiment triste cette histoire.
 
Il culpabilisait énormément par rapport à cette prise de drogues. Il n'a jamais cessé de se demander pourquoi ça avait eu un tel impact sur lui... Il se demandait si cet épisode avait été un "révélateur" ou quelque chose d'isolé. Il se sentait seul dans son cas, et nul de ne pas réussir à remonter la pente. La culpabilité le dévorait. Il avait aussi beaucoup de colère envers le manque de prévention à Amsterdam... ça le rendait fou qu'un accident aussi stupide parvienne à détruire sa vie.
 
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