tartopom
Holofractale de l'hypervérité
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Hello tout le monde, je voulais écrire un truc à propos du bad trip, pas seulement pour le forum mais aussi pour des potes qui me posent souvent les mêmes questions, donc si vous pouviez me dire ce qui va pas, j'éditerais, ou si ça va au contraire :
Le Bad Trip Merci pour votre participation à l'écriture du thread ! Qu’est ce que c’est ?
"If you want something but you don't know what it is, it's probably water".
(Si tu veux quelque chose mais que tu ne sais pas quoi, c'est probablement de l'eau.)
Durant une prise de drogue (alcool compris), notre état peut être très différent de la normale : les sentiments, les perceptions, la façon de penser, de gérer son corps etc. peuvent être exagérés, modifiés, perturbés…
Selon les quantités et le type de substance prise, combiné à l’état d’esprit du moment ainsi qu’à l’environnement, l’esprit peut devenir instable, il peut perdre pied. L’action elle-même de cette instabilité peut être positive ou négative pour le trip. Dans le deuxième cas, elle peut conduire au « bad trip ».
Le bad trip est caractérisé par plusieurs symptômes (pas nécessairement tous présents) :
- Au niveau psychique : montées d’angoisses, crises de panique, paranoïa, hallucinations, confusion mentale, perte de contact avec la réalité, logique altérée…
- Au niveau somatique : sueur, tremblements, augmentation du rythme cardiaque, vomissements…
De manière plus générale, il induit un état d’angoisse extrême, et de ce fait, plusieurs symptômes découlent de ça (notamment la paranoïa).
C’est bien sûr une expérience qui n’est habituellement pas souhaitée, et dans certains cas, l’expérience est tellement traumatisante qu’elle laisse des séquelles. Mais ça n’arrive que rarement ! De plus, si vous suivez les bons conseils à la lettre, vous diminuerez encore plus la probabilité pour que ça arrive.
Quel est son mécanisme ?
Le mécanisme « de base » est simple : l’esprit ne gère pas du tout l’état induit par la drogue, et l’angoisse monte à cause de ce fait, ou bien d’un défaut dans le trip, ou d’une situation anxiogène (exemple : un bête contrôle de police en plein milieu du trip).
La notion de « boucle auto-alimentée » est très importante bien que peu compréhensible jusqu’à ce qu’on l’ait vécu : le fait d’angoisser est généralement anxiogène, « j’angoisse donc j’angoisse encore plus ». Le fait de se focaliser sur une idée peut faire « boucler la pensée », ce qui est également anxiogène !
Petite anecdote de mon premier bad trip :
Je fais tester du LSD à trois personnes, tout en en prenant moi aussi, mais je me pose donc en tant que référent pour leur trip. De mes trois trips précédents, l’atmosphère a toujours été la même : très calme, musique omniprésente, posé sur un lit, pas ou peu de communication avec mon pote, bonne potentialisation du trip. Et là pour cette soirée, c’était carrément le contraire, ça s’arrêtait pas de bouger et de parler. Je commence à penser : « punaise mais j’arriverai jamais à tripper y’en a toujours un qui casse tout. », « C’est pas comme ça qu’on doit tripper !!!! » Ma pensée se boucle sur cette dernière phrase, je sens un truc glacé qui me remue le ventre, je transpire, je me sens mal, et chaque bruit ou mouvement que fait l’une des personnes devient INSUPPORTABLE. Je commence à limite les engueuler, mais il y en a toujours un qui finit par faire du bruit. Je pars alors m’enfermer dans la salle de bain, j’entends des voix, j’ai des hallucinations hyper agressives (tout est très pointu, tranchant) et tournées vers moi. Je sens que je ne suis pas le bienvenu, j’ai l’impression d’être en trop (paranoïa). Je finis par réaliser que je suis en bad, j’en profite pour étudier le phénomène en attendant que ça passe.
Que faire contre le bad trip ?
Avant :
Après :
Comment estimez-vous le risque ?
Psychédéliques et jeune âge
Playlist anti-bad
http://www.psychonaut.com/musique/3...sybient-trip-hop-relaxation-7.html#post823586Musiques : downtempo, ambient, psybient, trip-hop, relaxation
http://www.psychonaut.com/psychonautique/41013-meditation-rester-tranquille.htmlMéditation : rester tranquille
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Le Bad Trip Merci pour votre participation à l'écriture du thread ! Qu’est ce que c’est ?
"If you want something but you don't know what it is, it's probably water".
(Si tu veux quelque chose mais que tu ne sais pas quoi, c'est probablement de l'eau.)
Durant une prise de drogue (alcool compris), notre état peut être très différent de la normale : les sentiments, les perceptions, la façon de penser, de gérer son corps etc. peuvent être exagérés, modifiés, perturbés…
Selon les quantités et le type de substance prise, combiné à l’état d’esprit du moment ainsi qu’à l’environnement, l’esprit peut devenir instable, il peut perdre pied. L’action elle-même de cette instabilité peut être positive ou négative pour le trip. Dans le deuxième cas, elle peut conduire au « bad trip ».
Le bad trip est caractérisé par plusieurs symptômes (pas nécessairement tous présents) :
- Au niveau psychique : montées d’angoisses, crises de panique, paranoïa, hallucinations, confusion mentale, perte de contact avec la réalité, logique altérée…
- Au niveau somatique : sueur, tremblements, augmentation du rythme cardiaque, vomissements…
De manière plus générale, il induit un état d’angoisse extrême, et de ce fait, plusieurs symptômes découlent de ça (notamment la paranoïa).
C’est bien sûr une expérience qui n’est habituellement pas souhaitée, et dans certains cas, l’expérience est tellement traumatisante qu’elle laisse des séquelles. Mais ça n’arrive que rarement ! De plus, si vous suivez les bons conseils à la lettre, vous diminuerez encore plus la probabilité pour que ça arrive.
Quel est son mécanisme ?
Le mécanisme « de base » est simple : l’esprit ne gère pas du tout l’état induit par la drogue, et l’angoisse monte à cause de ce fait, ou bien d’un défaut dans le trip, ou d’une situation anxiogène (exemple : un bête contrôle de police en plein milieu du trip).
La notion de « boucle auto-alimentée » est très importante bien que peu compréhensible jusqu’à ce qu’on l’ait vécu : le fait d’angoisser est généralement anxiogène, « j’angoisse donc j’angoisse encore plus ». Le fait de se focaliser sur une idée peut faire « boucler la pensée », ce qui est également anxiogène !
Petite anecdote de mon premier bad trip :
Je fais tester du LSD à trois personnes, tout en en prenant moi aussi, mais je me pose donc en tant que référent pour leur trip. De mes trois trips précédents, l’atmosphère a toujours été la même : très calme, musique omniprésente, posé sur un lit, pas ou peu de communication avec mon pote, bonne potentialisation du trip. Et là pour cette soirée, c’était carrément le contraire, ça s’arrêtait pas de bouger et de parler. Je commence à penser : « punaise mais j’arriverai jamais à tripper y’en a toujours un qui casse tout. », « C’est pas comme ça qu’on doit tripper !!!! » Ma pensée se boucle sur cette dernière phrase, je sens un truc glacé qui me remue le ventre, je transpire, je me sens mal, et chaque bruit ou mouvement que fait l’une des personnes devient INSUPPORTABLE. Je commence à limite les engueuler, mais il y en a toujours un qui finit par faire du bruit. Je pars alors m’enfermer dans la salle de bain, j’entends des voix, j’ai des hallucinations hyper agressives (tout est très pointu, tranchant) et tournées vers moi. Je sens que je ne suis pas le bienvenu, j’ai l’impression d’être en trop (paranoïa). Je finis par réaliser que je suis en bad, j’en profite pour étudier le phénomène en attendant que ça passe.
Que faire contre le bad trip ?
Avant :
- Le set : l’esprit = se sentir bien dans sa tête. Si vous êtes dans une période dépressive, que vous venez de vous faire larguer, etc., c’est généralement un mauvais moment pour prendre de la drogue. Il est très important de se sentir en forme aussi bien dans la tête que dans son corps. Pour les personnes ayant eu ou ayant des troubles mentaux ou comportementaux, faites très très attention (exemple connu : pas d'hallucinogènes pour les schizophrènes).
- Le setting : l’environnement. Très important les premières fois, où il est nécessaire (au possible) de se poser dans un endroit connu, avec quelques personnes de confiance. Cela entretient un effet sécuritaire sur l’esprit, qui aura donc moins tendance à angoisser.
- Avoir un sitter (quelqu’un de confiance qui reste sobre, le « sam » de la drogue) peut être une très bonne méthode.
- Doses, quantités, type de drogue : soyez renseignés au maximum !
- Il vaut mieux prévenir que guérir, c’est connu. Mais dans notre cas, c’est généralement la peur du bad trip qui déclenche le bad trip lui-même, surtout pour les personnes dont c’est la première fois. DONC, laissez vos pensées aller et venir, mais ne focalisez pas votre attention sur le bad trip
- Le plus dur à faire est de réaliser qu’on est en bad trip, mais si vous y parvenez, alors le bad sera beaucoup plus facile à combattre. Il n’y a pas vraiment de règle pour ça, car tout (bad) trip est unique.
- Reprendre contact avec la réalité, de n’importe quelle façon possible.
- Changer la musique s'il y en a et si c'est possible, ou en jouer, ça fait tout. D’autres vont se masturber, il existe mille et une façon, chacun ayant une façon privilégiée de le faire. En règle générale, on essaye de solliciter plusieurs sens dans la même voie. Le contact physique est fort, car c’est bien souvent la perception la plus solide qu’on ait lors de la prise de drogue. Quelqu’un qui vous tient la main et qui vous parle en même temps, est un bon exemple.
- Autre possibilité (merci CMOS) : trouver un petit truc à faire pas trop compliqué qui maintienne le lien avec la réalité, ça peut rassurer sur le fait que, bien qu'on ait l'impression d'être un handicapé mental, on est encore fonctionnel : un petit jeu sur l'ordinateur est un bon exemple : ça a l'avantage d'être bien cadré (suivre les règles du jeu).
- Se dire que dans quelques heures, les effets de la drogue s’estomperont. Aucune drogue ne reste ad vitam aeternam dans le sang, elle est consommée par l’organisme. La reviviscence d’un trip (exemple : remontée d’acide inopinée) est fréquente, mais ne signifie pas que quelques restes d’acide s’étaient planqués dans un coin de votre cerveau, simplement que l’esprit est capable de tripper tout seul. Considérer ce qu'on ferait si on était en face d'une personne en train de bader comme on est en train de le vivre (merci CMOS). Ca permet de prendre un certain recul est d'éprouver un peu de douceur envers soi-même. Ca fait du bien !
- (Zora) Pour les gens qui aident quelqu’un en bad trip, il est important d’être à l’écoute de l’autre, de savoir quand lui parler, quand le faire marcher pour prendre l’air, lui dire quoi faire, quand le faire, un peu comme un gosse quoi. Il pourrait même parfois avoir besoin d’être seul, mais gardez un œil sur lui.
- (Ubik) Rappeler que ce qu'il vit n'est pas sa réalité de tous les jours, les gens ont tendance à l'oublier et juste un "t'inquiètes ce n'est pas la réalité ça, et tu vas finir par y retourner d'ici peu" mieux formulé que ça peut avoir beaucoup d'effets.
- Parler de façon positive, c'est à dire en employant des mots positifs et sans utiliser de négation. Pourquoi ? parce que notre inconscient n'entend pas la négation, notre cerveau est programmé positif ! Si on dit à quelqu'un "ne t'inquiète pas", son cerveau va zappé la négation et il retient le mot "inquiète" (et attention à la boucle !) Idem pour "il n'y a pas de problème", "no soucy" etc...etc... Petit tour d'horizon des mots/expressions positives : "relaxe", "reste tranquille","rassure-toi !", "détend-toi", "tout va bien", "c'est ok!", "tu gères", "reste zen"...
- Et surtout, y croire, qu'on va aider l'autre, en avoir l'intention. Ne pas paniquer, essayer d'être fort pour deux. Si l'autre voit que vous doutez de lui ou de vous, il ne va que plus paniquer. (Ubik)
- Précision (merci jhi-doux) : ce n'est pas une honte (et on ne risque rien au niveau légal) d'appeler le SAMU ou d'aller aux urgences si la situation dégénère et que plus rien ne va. Et/ou prendre certaines plantes calmantes (valériane, passiflore, aubépine...) ou un benzodiazepine (lexomil, xanax...) en cas extrême peut s'avérer utile (ATTENTION: toujours bien se renseigner sur les possibles INTERACTIONS !)
Après :
- Le corps peut mettre du temps à se remettre de la prise de drogue, mais ce n’est pas le plus dur.
- La seule chose à faire après un bad trip, c’est de prendre le temps de le digérer, de le comprendre dans sa totalité, surtout si il vous a traumatisé. Rappelez-vous que le bad trip fait partie intégrante du trip, et qu’il se doit d’être compris dans son ensemble : il s’agit de l’accepter, de se demander pardon à soi-même (et éventuellement aux autres). Il n'était pas raisonnable de prendre une telle quantité, ou encore d'en prendre dans votre état. Ce point peut être très important si on a eu peur de crever. Là encore ne pas hésiter à appeler les secours en cas de problème.
- Évitez les prod pendant un moment, la weed a par exemple tendance à alimenter le post-trip.
- Cherchez vos erreurs dans le set & setting, repensez à vos idées durant le bad. Mais idem ici, focaliser son attention dessus peut être angoissant, et du coup vous restez dans cette situation d’angoisse auto-alimentée, ce sont les effets persistants rapportés par des personnes ayant subi ou subissant les effets post-traumatiques d’un bad.
- Bien sûr, une aide psychologique peut être la bienvenue.
Comment estimez-vous le risque ?
Psychédéliques et jeune âge
Playlist anti-bad
http://www.psychonaut.com/musique/3...sybient-trip-hop-relaxation-7.html#post823586Musiques : downtempo, ambient, psybient, trip-hop, relaxation
http://www.psychonaut.com/psychonautique/41013-meditation-rester-tranquille.htmlMéditation : rester tranquille
Les Bad Trip
Loving Kindness, aimez vos hallus
Les plus beaux coins de l'Univers
http://www.psychonaut.com/reductions-des-risques/47262-y-til-des-depersonnalises-parmi-vous.htmlY'a-t-il des dépersonnalisés parmi vous
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