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Votre clé pour vivre bien

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Le Russe
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yep vrai , échantillon mal choisi pour décrire une formule complète d'analyse sur la pensée et comment la vivre au mieux , pour moi son rien ne signifie pas forcément la tristesse mais avouons que l'image de vacuité totale peut elle être un peu appréhendée .
enfin pour moi ce Mr devait avoir un pouvoir d'esprit assez incroyable au niveau lutte sociale, devait pas y être souvent confronté mais dans un sens sa vision devait être quand même assez particulière , le voir discuté comme sa à la troisième personne peut en effet faire fuir un certain public :rolleyes:

La question c'est pourquoi en faire une analyse tout le long de sa vie quand on peut très bien vivre en dehors des sentiers pour une vie plus paisible ?
Je remarque que beaucoup d'entre eux malgré tout , vivent encore sous la carapace de la société en jouant le jeu , pourquoi le choix de vivre seul dans la grotte ( manière de dire ) devient un espèce d' obstacle ?
Sommes nous tous condamnés finalement à vivre ainsi quoi que nous pensions ?

La clé est pas si proche des prés verts je vous le dit !
 
Si tu veux que ta pensée serve à la majorité des individus il faut la diffuser, pour la diffuser il faut la médiatiser, et pour être médiatiser il faut jouer le jeu du système qui tire les ficelles.

Et puis quitte à avoir quelque chose d’intelligent à dire, autant le faire en public en se pliant à quelques règles plutôt que de rester tout seul dans son coin à dénigrer la "société"...
 
Yep mais pour moi des pauses pour des moments introspectifs j'en ai vachement besoin , même temporaires , pour moi les vacances du genre st Trop ou des stations de ce style me donnent des frissons !
Après comme tu dis si bien , autant mieux servir à s'occuper et à partager c'est clair et le boulot quelque part est source de bonnes ficelles , le confort du corps en effet s'oblige à jouer ce jeu social arff :rolleyes:
 
Une clé : la discipline, une certaine croyance, les deux cumulés amènent à respecter ses principes, se sentir en "accord" et donc heureux, bien.
Je constate une hausse des dépressions avec la baisse des croyances sérieuses ( de toute sorte ), il n'est pas question de savoir si le catholicisme, protestantisme, boudhisme etc est bien ou mal, fondé ou non, mais que d'y croire sincèrement, se fonder sur une croyance, peut amener à une certaine sérénité, qui disparait petit à petit.

Il n'y a qu'à voir la plupart des bad, qu'ils soient issus d'un trip ou réguliers dans la vie de tout les jours, ils se résument souvent à : à quoi sert ma vie, pourquoi je vis, quel est le sens de la vie ?
Mon premier paragraphe peut aider à répondre à toutes ces questions.

C'est ce qui explique aussi en second temps l'emergence de plein de nouveaux dogmes et neo-religions, mais beaucoup d'entre elles sont très superficielles et peu rigoureuses, parce que je pense sincèrement que la discipline est intrinsèquement liée à l'émancipation et le bonheur de l'homme.
 
Barakat: Mais c'est ça la question, qu'est-ce que le bonheur de l'homme, et comment l'atteindre.
Apres artifice ou pas, il est vrai qu'un non sage ne peut acquérir le bonheur et la vertue d'un sage.
 
Justement, 1ère phrase, peut être pas assez explicitée :

"Une clé : la discipline, une certaine croyance, les deux cumulés amènent à respecter ses principes, se sentir en "accord" et donc heureux, bien."

Je dis que c'est une clé, pas forcément la vérité unique et absolue. Je n'ai pas cette prétention.

Mais se sentir heureux, c'est surtout se sentir en accord avec ses principes, pour certains c'est par exemple conforme avec sa foi, d'autres avec la nature.

Quelqu'un sans principe ou but directeur peut difficilement être heureux, c'est comme vivre sans raison ( la grande question de bad de pas mal de personnes ) ou l'image de la boucle, tourner en rond ( un autre thème récurrent du bad ).
Mais je parle de principe "supérieurs" je ne hierarchise pas des principes qui seraient mieux que d'autres, mais qui dépassent des simples éléments de la vie comme être riche, être aimé, réussir ses études, car tout cela n'est pas une fin en soi et peut toujours être dépassé. Car c'est les nouveaux idéaux de notre société, qui amènent à la frustration.
Même le plus riche aura toujours plus riche que soi, ou perdra un jour de l'argent, même le plus diplômé ne pourra jamais être le cerveau du monde, même les études ont des ratés, c'est un peu les crédo de la société occidentale capitaliste, l'accumulation de biens ( matériels ou immatériels ) qui ne peuvent amener que la frustration.
C'est un peu ce qui se retrouve dans le terme " imbécile heureux " non pas heureux parce qu'il est juste bête, mais juste parce que ses envies sont simples et pas démultipliées dans des choses qui n'auront jamais de fin.
Celui au contraire qui suit un certain dogme, ou un certains principes plus moraux et donc innaltérables et impérissables, pourra trouver une réelle satisfaction s'il se sent en accord.
Ca se rapproche aussi de la peur de la mort, celui qui se conforme à la nature n'a normalemment pas peur de la mort, qui est l'issue logique de la vie, les autres si. D'ailleurs il n'y a qu'à voir les efforts considérables et les millions investis dans la recherche pour l'immortalité, alors qu'ils pourraient servir à maintenir des gens qui crèvent de faim ou de maladie dans les 4 continents, c'est assez représentatif d'une certaine société actuelle je trouve.

J'ai personnellement des croyances, principes, que je respecte et à l'image des stoïciens qui ont souvent été cités aussi, ne dépendent que de ma volonté. Que je sois riche, pauvre, seul, blessé, malade etc... Tout cela ne change rien au respect de ces principes qui ne dépendent que de moi. Mon bonheur ne dépend que de moi, parce que j'ai une ligne directrice que je peux tout seul suivre.
L'idée de base stoïcienne est très proche de pas mal de religions, et un stoïcien pur ne peut connaitre la tristesse ( comme il ne peut réellement connaïtre l'extase car tout est "normal" ou "naturel"). Il vit comme n'importe quel animal sur terre.

En vrai, vouloir être heureux, juste pour être heureux, n'a aucun sens aussi. Il y a des moyens, causes, effets.
 
Je suis d'ccord avec certain point et d'autre moins. Cependant si je peux me permettre de défendre la philosophie stoïcienne, puisque c'est moi qui l'a cité tout du long. Elle ne se rapproche pas de religion tel qu'on le connait en soi, parce que d'une part c'est une philosophieantique, et les philosophies antiques se rapprochent ttoutes d'un même centre d'intérêt qu'est la vie par ses principes. Lesquels sont illusoirs , lesquelles sont profondément bon et pur. Mais ça c'est long et compliqué a expliquer.

Cependant, le pincipe de frustration dont tu nq parle ne dépend pas de notre société occidentale, elle l'illustre, mais ce sentiment vient plutôt du faite de l'omniprésence du jugement et du placement selon une certaine hierarchie, qui elle peut être cause de frustation, comme d'idiot perfectionnement.
Michel Serres disait: " N'essaie pas d'être le meilleur, essaie juste d'etre bon". Je pense que tout est bien résume dans cette phrase.

Ensuite, le principe d'être bien d'en ses principes pour être heureux .. Un bon début mais pas que. Des questions et des problèmes se montreront toujours devant nous, l'absurdité d'autrui également. Être hermétique a son environnement ne convient pas forcément au respect de ses principes, puisque certains poussent à la communication, a la compassion ou encore au jugement. Exemple, un défenseur de la cause animale ne restera pas hermétiques face au massacre d'une vache devant ses yeux. Et sa réaction ne sera pas forcément dans la contestation sage et pacifique.
Donc en soit, je suis d'accord avec toi sur le respect des principes, mais ce n'est qu'un début, certains esprits auront besoin de plus pour rejoindre l'ataraxie entre autre
 
Bonjour!

Je pense aussi que la clé réside uniquement dans notre perception des choses, on l'obtient avec un travail d'introspection et d'ouverture d'esprit à force d'analyser toute la vie qui nous entoure. Avec le temps depuis notre naissance notre cerveau a du "classer" en quelques sortes des infinités d'informations sans réellement toutes les analyser les comprendre. C'est ce que je remarque lorsque je pense trop à un mot du style "pantalon" et qu'au bout d'un moment le mot me semble étrange, comme s'il changeait de sens. Ou lorsqu'on essaye de se rappeler la première fois où on a visité un lieu qu'on a pris l'habitude de fréquenter, on a une autre impression de ce lieu. Et bien ce basculement de perception est applicable à tout!

Il faut donc prendre le temps, se poser les bonnes questions, écouter son corps, comme un outil. Etre en quelques sortes en harmonie avec soi-même. Ne pas se laisser guider par ses émotions mais toujours prendre le temps de réfléchir.

Du Bonheur, de Frédéric Lenoir, est un livre récent qui illustre bien ça, il est très simple à lire mais plutôt intéressant.

Le concept d'ataraxie me plait bien, c'est vraiment l'impression que je ressens depuis quelques mois. Il faut juste avoir le déclic et savoir ou le chercher :)
 
Contrairement à la tendance actuelle je ne crois absolument pas au tout social, les théories universelles du bonheur ne font donc pas bon ménage avec mon esprit.
Quand je lis certains et leur conception grégaire du bonheur, rien que de penser vivre fraternellement au milieu de gens à "échanger" toute la journée me donne des envies de meurtre.

La vie est faite de choix qui nous poussent à concessions, hors nous avons tous les mêmes besoins psychologiques mais dans des proportions et donc de hiérarchie totalement différente, concluant que le premier stade de maturité d'une vie est de connaitre ses priorités.

Pour la question religieuse, l'athéisme est une doctrine cynique qui ne donne aucun échappatoire moral ou mystique, donc qu'une société majoritairement athéiste pète les plombs ne m'étonne pas, beaucoup n'ont pas les épaules pour encaisser ça.
Je pense que tout les mecs se posant des questions sur le sens de la vie devraient se tourner illico vers l'église la plus proche.
 
Mépriser les autres, me mépriser moi même, aimer les autres, m'aimer moi même, me perdre dans mon propre narcissisme, être content d'être là, m'émerveiller du monde... puis le haïr, donner des leçons a tout le monde, apprendre a aimer perdre, être gentil, être naif, être meilleur... que les autres, accepter sa frustration, s'évader dans les plaisirs simples, réfléchir, réfléchir encore, explorer, explorer encore, jouir de tout, dormir beaucoup, fuir un peu, être romantique, être borné

oh wait ! j'ai pas la bonne clé peut être
 
Dormir mieux, fumer moins, se coucher plus tôt aussi, du coup... c'est pas gagné :)
 
Be yourself: si tu vas bien et que t'as envie de le montrer, vas-y. Si t'es dans une période ou ca va pas, alors fais pas semblant d'aller bien. Si t'as une période ou t'es un peu crazy (dans le bon sens du terme) et que t'as envie de te lacher, fais le si le moment s'y prête.
Donne toi les moyens d'arriver à tes fins et de pouvoir faire ce que tu as envie quand on t'en as envie (dans la limite du raisonnable évidemment). Ce qui implique d'éviter le plus possible de faire des choses sous la contrainte
Se forcer le moins possible au niveau social: quand t'as pas envie, ben t'as pas envie.
Par contre niveau professionnel si t'as pas envie d'aller bosser t'y vas quand même :p

Jsuis persuadé qu'en cherchant je trouverai d'autre choses à ajouter car d'après moi il y a tout un tas de paramètres qui entre en compte pour "vivre bien". Le problème c'est qu'on ne peut pas toujours avoir une influence sur ces paramètres. Je peux donner quelques exemples si besoin est.
Enfin, je pense aussi que ces "clefs pour vivre bien" ne sont pas les même pour tous. Nous sommes tous différents et nos vies aussi, après tout.

PS: j'ai l'impression que mon niveau linguistique devient de plus en plus dégueulasse avec le temps donc pardonnez moi si ce que j'ai écrit parait du charabia pour certains!
PS2: en relisant le titre qui est "votre clé pour vivre bien" je répondrai donc "be yourself"
 
Jooeee a dit:
Une des clés du bonheur, selon moi, est de voir chaque jour sous un autre angle. Laisser son esprit créateur s'exprimer. Ne pas se laisser enfermer par la connaissance, par des doctrines ou des préjugés. Comme disait Einstein: "L'imagination est plus importante que le savoir". Avoir sa propre idée de la vie. Ne pas avoir peur de ne pas ressembler aux autres, être soi-même. Comme dans la musique de William Sheller "Oh, j'cours tout seul" de l'album Le Nouveau Monde. Il a écrit cette chanson pour exorciser sa peur qu'il avait d'avoir pris un chemin singulier. Parfois j'ai l'impression de transcender ce monde, pas vous ? Impossible is nothing !

Bon alors clairement je te bénis d'avoir mis des mots sur ce que j'essaye éperdument d'expliquer aux gens.
 
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