Quoi de neuf ?

Bienvenue sur Psychonaut.fr !

Le forum des amateurs de drogues et des explorateurs de l'esprit

Utiliser la salvia régulièrement ?

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Ubik012
  • Date de début Date de début
Je viens appuyer les dire de Jhi-Dou.
L'ayahuasca a un gros potentiel nauséeux et les utilisateurs vomissent plusieurs fois au cours des séances.
 
Et bien je me coucher mais moins bête.
Mais assurément les cactus a mescaline provoque ce genre de nausées, sinon les extraction n'insisterait pas tant sur le retrait du côté vomitif
 
Relis mon message Xochi, je ne remets pas en doute le fait que les cactus (et l'aya) peuvent provoquer des nausées (au contraire) ...mais dans ton message plus haut tu parles de diarrhées ! (hors, à ma connaissance ce désagrément se rencontre parfois avec l'ayahuasca mais jamais vu/ entendu pour les cactus à mescaline).

PS: et sinon un smartshop c'est pas la meilleure source d'infos quand même :)
 
Xochipilli94 a dit:
Moonshiner: Assurément l'état d'esprit est une composante très importante, je pense vraiment qu'on peut éviter l'horreur même si l'état d'esprit est inconscient et que on peut être surpris de finalement tomber dans l'horreur alors qu'on était bien, mais assurément il est possible d’éviter l’horreur avec beaucoup de vrai travail sur soi..
Je pense aussi.. mais il suffit de pas grand chose parfois! L' inconscient peut aussi s' en mêler!
Perso, au cours d' un voyage, vu que j' avais été impressionné par la Salvia au cours du précédent, ce fait est ressorti. Bien que j' ai essayer de reprendre le contrôle, d' ouvrir les yeux, etc, je n' ai pas pu sortir de là, et j' ai pris cher.. très cher..
Le trait d' esprit que j' ai gardé sur la Salvia depuis, c' est "humilité". Et je ne saurais que trop le conseiller!!
Depuis, tout c' est toujours très bien passé.. Pour l' instant..
 
Houla cette avalanche de posts.

Moi la salvia me ré-intéresse pour ses propriétés antidépressives, anxiolytiques et allant à contre courant des effets que peuvent produire les opiacés et stimulants. La salvia pourrait t-elle est une aide dans la dépendance? Je suis a un stade de ma consommation ou j'ai du mal a ne pas me défoncer au bout d'un certain temps passé sans produits, malgré que la contrôle plus ou moins à l'aide de règles et de patience^^. Un besoin interne de "plaisir fort" (comprendre chimique) que j’interprète comme un dérèglement au long cours de mon système de récompense. Dérèglement dont j'aimerai bien trouver des solutions efficaces pour le niveler, plutôt que d'attendre que le temps fasse son office. La méditation aide mais j'ai l'impression qu'elle aide de manière "indirecte", ne tape pas en plein dans le système qui ont été déréglés malgré qu'elle apporte des bienfaits déjà tangibles et concret même a mon petit niveau. (le plus visible étant une plus grande concentration/attention en cours, et un sentiment légers de recul, moins l'impression de "subir" le monde).

J'avais déjà lu que la salvia était peut être efficace a ce niveau (dépendance). Le problème c'est que les effets psychoactifs des doses moyennes a forte me semblent trop violentes pour une utilisation régulière. Et là ducoup cet aprem en recherchant a nouveaux des infos là dessus, je suis tombé sur un passage que j'avais oublié : Une dépressive chronique s'est automédicamenté a 3x de la salvia par semaine en sublinguale, à des doses de 0,5 à 1g.

Détrompez moi, mais avant que j'essaye le bang j'avais essayé de chiquer 1 ou 2 grammes et les effets avaient été très subtiles. Donc je me dit peut être que l'effet antidépresseur peut arriver à des doses qui ne sont que très faiblement (voir pas) psychédéliques (c'est aussi dit ici A Literature Review on the Status and Effects of Salvia Divinorum on ... - Parker L. Mott - Google Livres). Je pense essayer de voir si ça joue sur mes envies, si ça peut me permettre d'aider à agrandir mes périodes de sobriété.

Un antidépresseur qui n'ait pas de formation de tolérance, pas de propriétés stimulantes ni hédonistiques, qui n'as pas vraiment d'effets résiduels embêtants, y'a de quoi trouver ça intéressant! Surtout si on peut en profiter sans avoir le monde annihilé et tordu comme seul sait faire la salvia a moyen dosage (je dis moyen car perso jamais eut les couilles de monter très loin)^^
 
Intéressant Bijord,

j' avais lu que la Salvia avait soigné la dépendance sur les rats.
Si ça peut t' aider, concernant la dépendance, j' ai eu le droit à des opiacés et d' autres médocs bien merdiques qui te rendent bien accroc. Je les ai arrêté du jour au lendemain. A chaque fois. Attention: je ne prétend pas que la dépendance n' est que psychologique, parfois, ça m' a même bien cogné, mais je me dis que si un rat arrive à se ronger la patte jusqu' à l' amputation pour se sortir d' un piège, un homme peut quand même accepter d' en chier quelques semaines
icon_wink.gif
 
Effectivement excuse Jhi-Dou tu as raison je me suit trompés je voulais dire nausées et j'ai dit diarhées ><, excuse moi :weed:, et tkt j'ai d'autre source si tu veux (Erowid: https://www.erowid.org/plants/cacti/cacti_growers_guide.shtml ou wikipedia sur le peytol (la flemme de quoter j'ai fermé le lien depuis tout a l'heure ><

Bijord: intéressant, en plus des études sérieuses commence à être menés pour ce type d'utilisation. D'ailleurs ça me fait penser que l'ayahuasca allait aussi être étudié pour traiter les sortes d'addictions comme la tienne, tu pourras trouver plein de truc la dessus sur Google.
 
La Sally Jeanne ... mon péché mignon :ninja:

Topic bien intéressant ! De mon coté, j'aime beaucoup la salvia à "doses subtiles" et les effets que tu recherches Bijbij sont (pour ma part) plutôt présents.
 
Merci beaucoup pour vos retours, pour l'instant ça confirme bien ce que j'ai eu l'occasion de sentir.
Je partage complètement votre conception du psychédélisme et c'est pour ça que j'ai essayé de régler mes problèmes d'égo, de me renseigner sur la plante et de lire des TR avant de me lancer là-dedans, mais l'inconscient est tellement riche que je pense qu'on est jamais à l'abri d'une mauvaise surprise à ce niveau. J'avoue que c'est aussi l'effet anti-dépressif/addictif, comme Bijord, qui m'a attirée. À la base, je suis plutôt branchée méditation, chamanisme et exploration des circuits de conscience (Timothy Leary et compagnie) et l'aspect récréatif des prods m'intéresse pas spécialement pour le moment, donc je prends tout ça très (trop?) au sérieux et je suis consciente que le bad trip est jamais loin.

Je viens de poster ma première expérience ici, au fait!
 
Lu.
C' est marrant, peut-être parce que je fais beaucoup de photo, mais je me suis toujours très intéressé aux cotés visuels des voyages.
Après, ne prend surtout pas ça comme un encouragement, mais je ne crois pas que tu es atteint un stade 5, car on peut aller beaucoup, beaucoup plus loin, (mal)heureusement.
Le cas échéant, pense à trouver un sitter de confiance, c' est impératif!!
Il m' est arrivé de partir presque 2h en voyage très sombre avec la Salvia, mes deux "gardiens" n' étaient pas de trop!!
(Si tu veux plus d' info: http://www.psychonaut.com/salvia-divinorum-fr/49910-salvia-voyage-au-dela-de-lhorreur.html )
 
Ca fait plaiz de voir toutes ces réponses héhé, je répondrai plus tout à l'heure, taf itou..
Juste pour l'aspect anti-addictitf, quelques jours après ma dernière prise, j'm'allume une clope, et me rends compte que ça doit faire deux jours que j'en ai pas fumé, et quand je la fume, directement, les "aiguilles" de la salvia dans le corps, bref, une incompatibilité entre les deux, comme si cette dernière me faisait ressentir que la clope était mauvaise pour moi et que si jveux continuer mon travail avec elle, faudra que j'arrête. Bref, à explorer plus, depuis j'me suis remis à fumer et j'ai repris qu'un fois d'la salvia, sans ces effets d'après coup.

Oh puis j'ai bien un peu l'temps.
J'suis d'accord que y'a un côté qui donne pas envie d'y retourner cash, mais ça dépend, là justement mes dernières prises étaient plus en mode "tu vois le début de l'entrée dans le monde sans y entrer", car à chaque fois y'avait des éléments qui faisaient que je ne pouvais y rentrer (première reprise : il me fallait me réhabituer, les deux prises d'après, pas assez de salvia, celle d'après, conditions pas assez safe, je risquais de me faire mal si j'me laissais embarquer totalement, alors elle a relaché son emprise). Depuis, j'attends l'bon moment. Sachant que j'parle de feuilles hein, effectivement j'me vois mal revenir sur de la 40x d'la même façon...

Marrant Xochi quand tu dis que la message de la salvia vient du futur, j'pense au contraire qu'il vient du passé lointain, un truc en rapport avec le fait que ce soit que des boutures et que ce soit un disso -on prend toute l'existence de la plante dans la gueule. Mais je divague.

Bref, j'continuerai mon carnet d'trip un d'ces quatre, mais ouias j'pense que tant que le breakthrought (et donc la réponse) n'est pas atteint, dans le fond, il est normal de vouloir continuer l'exploration, même doucement.
Y'a un truc très fort, la dernière fois j'voyais le Passeur qui me demandait si j'étais bien prêt à partir au village avec les petites filles et tout, et au final je l'étais pas.. J'attendrai l'bon moment ;)

Après j'fais également -j'tiens à le préciser- principalement ça pour un aspect artistique certain -beaucoup d'choses à trouver dans cette plante à ce niveau-, mais j'sens que y'a un truc à chercher, à creuser derrière. Seulement j'vois pas forcément encore bien quoi. DOnc..
to be continued.
 
Juste pour l'aspect anti-addictitf, quelques jours après ma dernière prise, j'm'allume une clope, et me rends compte que ça doit faire deux jours que j'en ai pas fumé, et quand je la fume, directement, les "aiguilles" de la salvia dans le corps, bref, une incompatibilité entre les deux, comme si cette dernière me faisait ressentir que la clope était mauvaise pour moi et que si jveux continuer mon travail avec elle, faudra que j'arrête. Bref, à explorer plus, depuis j'me suis remis à fumer et j'ai repris qu'un fois d'la salvia, sans ces effets d'après coup.

Merci du retour, ainsi qu'aux autres.

Justement il faudrait déterminer quels facteurs déclenchent ou non l'effet "antiaddictif". Question de dose? Fréquence? Tolérance? Set/setting?

Une dose ultrapsychédélique qui te fait un trip de ouf mort/renaissance, je pense que ça peut avoir l'effet antiaddictif/dépresseur en lui même (et tous les psychédéliques sont capable d'avoir cet effet ducoup). Mais est-ce que c'est quelque chose de mécanique inhérent à la salvia (aka l'antagonisme sur les récepteurs opiacés kappa), ou si c'est tout simplement l'effet psychédélique que vous ressentez lorsque vous rapporter une envie diminuée de cloppe ou autre? Ou un mélange des 2?

A creuser :)

EDIT : Genre je sais pas mais quand je vois que la salvia peut avoir un effet antiaddictif, avec le nombre de personnes qui galèrent ici même a lutter contre des addictions au long terme aux opiacés et autres... Si on peut trouver des doses de salvia efficaces pour remettre le système de récompense (ou quoi que ce soit d'autre) plus vite et ainsi diminuer les cravings, ce serait sacrément intéressant.

Jvais éplucher les témoignages ce weekend :D

EDIT 2 : Ah et ouais, l'afterglow de la salvia, seule substance qui m'as donné cette sensation aussi "pure" d'être recentré et zen! J'ai eut un moment en retraite méditative ou j'ai cru être en descente de salvia, pour donner une idée du sentiment "naturel" de cet afterglow, et on est nombreux ici a le ressentir. Je parle pas de l'"afterglow" de la MXE qui est plutôt une continuité "sale" dans la défonce (on s'en aperçoit en méditant, cet afterglow n'en est pas un, en tout cas chez moi, je me sent fébrile même si de bon humeur et motivé).
 
J't'avoue que je me suis pas penché sur les mécanismes, eu la flemme (c'est le maaal) et j'trouve que cette plante a un côté trop inexplicable pour être compréhensible à notre échelle -mais bref :D -, pour l'aspect anti-dépendance, j'trouve que c'est vraiment "je sens que ce que je fais est mal", je le sens en mon corps, et j'y pense, j'y réfléchis, et l'écoulement des réflexions se produit de la même manière que sous salvia, il suffit d'y penser pour que la réponse logique vienne sans détour, claire, en l'occurance dans mon cas : "fumer autant de clopes et de pétards n'est pas compatible si tu veux continuer dans cette direction, tu te fais du mal, tu sens les glaires dans ta gorge qui remontent, il faut que tu arrêtes de fumer comme ça." Avec ce tutoiement, cette phrase toute faite, ce truc très propre à la plante..
J'en avais pris la veille, et trois jours avant, et pas en dose ultra psychédélique à chaque fois, la première pas mal mais la seconde, j'étais resté totalement conscient et rien d'autre qu'un picotement lointain.
 
j'trouve que c'est vraiment "je sens que ce que je fais est mal", je le sens en mon corps, et j'y pense, j'y réfléchis, et l'écoulement des réflexions se produit de la même manière que sous salvia, il suffit d'y penser pour que la réponse logique vienne sans détour, claire, en l'occurance dans mon cas

Je pense que les pensées qui surviennent dans ton esprit sont en grande partie (attention j'ai pas dit totalement je suis pas matérialiste) du a ton état actuel d'équilibre entre tous tes systèmes physiques dans ton cerveaux qui transmettent l'information. Clac des pensées qui arrivent après une prise de salvia, que tu n'aurai pas eut la veille ou d'habitude, seraient il me semble le reflet de changements physiques dans ton cerveau quelque part.

Très intéressant merci de tes précisions :)

EDit : Par contre certains sites disent que la saliva est un agoniste des récepteurs kappa et d'autre un antagoniste, faudrait en être sur en fait ^^ Pas le temps de tirer ça au clair maintenant mais on va voir ça!

EDit :

En fait wikipédia a pleins de réponse ici^^ http://en.wikipedia.org/wiki/Κ-opioid_receptor
 
J' aurais une dernière question,
j' avoue que j' ai un peu de mal à saisir quelque chose au niveau de la dépendance:
Vous parlez d' elle, car elle vous pause problème, vous avez identifié des maux qui vous nuisent clairement..
Pourquoi, ne pas purement arrêter ces substances, malgré les désagréments?
Ce n' est absolument pas un jugement, il ne s' agit pas non plus de le nier, mais si vous réalisez qu' une chose vous est mauvaise, pourquoi continuer??
 
Salut, moi il y a environ 1-2 ans, à l'internat avec un amis, on en fumais assez régulièrement, étant donner qu'on manquais de cannabis. On avait un bon pochon de feuille sécher donc de salvia x1, et on en fumais le mercredi, en après midi, des fois le soir aussi, puis le lendemain, jusqu'au week -end tout seul chez moi (ou je l'ai pris bizarrement). Et je crois d'ailleurs que c'est avec ces feuilles secher que j'ai fait mon bad trip à la salvia, qui fait que je n'ose plus en reprendre aujourd'hui, et je n'en ais plus fumer depuis 4 mois.
Les effets restes les mêmes je dirais, mais vu que c'était pas hyper fort, un jours j'ai blinder ma douille et bim, gros bad.
 
Ah ouais c'est sur c'est violent la salvia, faut y aller avec des pincettes!

Moon : bah ouais, ça fait quelques temps que j'me dis qu'il faut que j'arrête la clope, je continue par habitude, puis l'entourage, le taf.. et même quand je parviens à arrêter un temps, y'a un moment où j'en ai envie, donc après, j'sais pas si j'ai vraiment l'envie d'arrêter, ou juste de réduire, mais ouais en tout cas j'y travaille pour ma part ;)

Mais j'suis pas un gars pressé.
 
Moonshiner a dit:
J' aurais une dernière question,
j' avoue que j' ai un peu de mal à saisir quelque chose au niveau de la dépendance:
Vous parlez d' elle, car elle vous pause problème, vous avez identifié des maux qui vous nuisent clairement..
Pourquoi, ne pas purement arrêter ces substances, malgré les désagréments?
Ce n' est absolument pas un jugement, il ne s' agit pas non plus de le nier, mais si vous réalisez qu' une chose vous est mauvaise, pourquoi continuer??

C'est très candide comme question. Car j'ai envie de plaisir, je le recherche, comme nous tous. Nous sommes en permanence en train d'éviter la souffrance et de rechercher le plaisir. Nous sommes câblés génétiquement pour cela. Sans la douleur de la faim, nous n'aurions pas la motivation d'aller chasser, etc etc. Pour ce qui est des drogues, c'est un moyen d'obtenir un plaisir et une gratification bien plus intense. Quand tu prend de la drogue, ton cerveau apprend a reçevoir une gratification par ce biais là, et il l'apprend sacrément bien! Le problème c'est que les drogues en général perturbent la mémoire. On se livre a un comportement qui donne du plaisir qu'on retiens très vite, et qui a terme provoque des effets néfastes, mais c'est comme si le cerveau n'enregistrait que le plaisir de façon inconsciente, sans se rappeler des effets néfastes. Alors que tout le monde sait que les drogues sont négatives, même le drogué, il perd sa rationnalité vis a vis de sa conso.

Quand j'ai la tête claire et que je suis reposé et que je me suis fonsdé y'a pas longtemps, pas de soucis. Pour moi c'est clair que d'être clean permet de mieux réussir ses études, de ressentir du plaisir dans celles ci et plus de plaisir dans les petites choses du quotidiens. Mais quand je suis en période de stress, alors le déséquilibre au long terme refait surface et je me retrouve obligé de lutter contre des fantasmes idéalisés de défonce, qui arrivent de façon plus ou moins inconscientes.

(et là c'est ridicule comparé à d'autres plus avancés dans cette "maladie" qui se retrouvent dans l'impossibilité totale de même avoir du recul sur eux même)

Pour l'instant je suis a un équilibre de ma consommation ou je n'arrive pas a totalement me priver de la chose. Mon "problème", c'est que ma consommation ne me condamne pas physiquement, je ne suis pas en danger physique, cependant elle parasite grandement ma motivation et mon apprentissage et met en danger quelque chose qui m'importe beaucoup. Encore une fois dos au mur, certains parviennent à arrêter la drogue totalement lorsque leur pronostic vital est engagé, moi (et je pense une grande partie des consommateurs) lutte contre une envie de se faire plaisir opposée a un peu moins de bonheur quotidiennement.

J'ai aussi fait le constat qu'au début de ma consommation je pouvais prendre mettons une fois d'une drogue, puis ne plus avoir l'envie pendant X temps. Là à l'heure actuelle, si je prend un euphorisant, alors l'envie de me défoncer va revenir au galop les jours/semaines d'après. Signe que quelque chose a changé en moi, dans mon mental? Mon cerveau? Mes récepteurs?

Je précise que je ne me considère pas dutout comme accroc "grave", mais j'essaye d'avoir la lucidité de comprendre que j'ai un problème, un dérèglement au long cours de mon organisme, aussi légers soit t-il comparé a quelqu'un qui a consommé 10x plus que moi. Et l'addiction me fascine particulièrement, si on arrive a trouver des pistes pour ceux qui souffrent vraiment... J'ai ressenti au 1/1000 de ce qu'a pu ressentir un gamida par exemple (je dis ça comme ça il ne s'agit pas de chiffrer la souffrance), et essaye d&#8217;imaginer le nombre de vies qui sont marquées par toute cette souffrance qui est générée par le seul fait de ne pas pouvoir lutter contre l'envie irrésistible de se droguer!

J'essaye donc de voir si des trucs marchent a mon niveau, pour voir si ça peut être transposé.

Je crois que je suis parti un peu en latte! J'ai fait du hors sujet de batard sur la question non? Haha
 
Non, ça va, j' arrive encore à suivre
icon_biggrin.gif


Après, je pense que tant qu' elle est gérée, l' envie n' est pas un besoin.
Je bois des expressos, je fume des Lucky (entre autres ^^), etc
..Pour autant, je ne bois pas 10 cafés par jour, 3/4 clopes quotidiennes me suffisent, et quand je dois arrêter quelques jours, ou semaines, pour une raison X ou Y, bah comme tu le dis: Ce n' est qu' un plaisir.
Une journée ne durant que 24h, il y a largement de quoi remplacer une envie par une autre.
Je m' excuse au passage de cette "curiosité" qui peut paraître malsaine, mais j' ai une amie qui est en train de suivre un sevrage lourd pour un médoc, alors qu' avec le même médoc, j' ai arrêté du jour au lendemain, même si ça m' a même bien cogné.
Ca voudrait dire que l' on n' est pas tous égaux face à la dépendance? (Je tenterais pas l' héroïne pour vérifier!)
Que les plantes (je n' utilise que ça) sont moins addictives?
 
A propos de chique...:). Je dois être le seul à aimer dans le coin, goût particulier certes, mais qui se tient bien en bouche, à condition d'éviter de connecter les papilles aux morceaux de feuille. On peut y arriver. A vrai dire, je n'ai jamais fumé, par un concours de circonstances la pipe à eau n'est jamais arrivée chez moi, et c'est bien ainsi.

Au fil des prises, il y a bien sûr la digestion psychique de l'expérience, mais également physiologique. Peut-être est-ce du au fait que je sois sensible au principe actif, mais même en chiquant très peu (3 g), certains effets perdurent les jours suivants, paradoxaux: d'une part se sentir mieux, centré, et dans le même temps, pas forcément en phase avec la réalité environnante au quotidien.

Par contre, je cherche désespéremment des récits, des livres (en français nada) ayant une approche chamanique de la plante, de là où elle nous mène, ce qu'on y apprend. Au paroxysme, il y a ces vidéos utube, où les fumeurs se prennent une fessée, payant cash leur irrespect envers cette plante de pouvoir....
Il y a une foule de récits, certes, mais cela reste en surface dans l'approche....:-(
 
Retour
Haut