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Une manière d'arrêter le Subutex, témoignage de Grivois

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grivois

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22/2/11
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Comment j’ai arrêté le Subutex.


Je tiens d’abord à souligner qu’on est tous différents donc il ne faut pas prendre ce texte comme la divine façon d’arrêter, j’ai tout de même galéré, ce n’était pas sans peine. Arrêter le Subutex sans aides est voué à un échec certain. Il n’y a pas que le facteur manque physique, il ne faut pas oublier le moral : pour arrêter on doit en vouloir sans se remettre en question sur ce point. Arrêter la came est beaucoup plus facile, car en général la came ne contiens que 5, 10 % réellement d’héroïne pure, rarement plus et la durée moyenne pour se sentir mieux physiquement et moralement est d’une bonne semaine.

Mais devant un médecin, le patient qui lui dit qu’il veut arrêter l’héroïne ne connait pas votre force d’esprit donc dans le bénéfice du doute ils prescrivent ce qu’ils nomment : un traitement de substitution aussi appelé traitement d’entretien. Bien voir le vice généré par nous médecins en prescrivant sans vergogne ce traitement.

J’ignore comment les autres médecins procèdent, mais moi j’allais tous les mois chercher mon ordonnance en disant combien je consomme, et pouf l’ordonnance était souvent faite sans que le médecin parle d’arrêt, ou m’éveiller sur la toxicité de ce traitement, un mouton qui donne à un autre mouton une ordonnance.

C’est la seconde fois que j’arrête. La première fois a duré bien plus longtemps (1 mois ½), et j’étais hébergé par un ami qui avait arrêté, quand j’avais 22 ans, un arrêt « à la dure » sans médicaments, j’en étais très fier à l’époque.

J’étais resté clean jusqu’il y a 3 ans (vers mes 30 ans), et j’avais rechuté à cause d’une femme avec qui j’étais en couple et qui m’a mené la vie tellement dure que j’ai pas mis longtemps à me remettre à consommer de l’héroïne, et j’ai rapidement arrêté avec le subutex, une erreur.

J’ai donc pris pendant presque 3 ans : 4 mg de subutex, souvent par le nez au début.

Il y a 2 ans je songeais déjà à arrêter, je me suis fait hospitaliser exprès, ils ont réussi à me faire arrêter (en ne m’en donnant plus), avec des valiums. A peine je suis sorti de l’hôpital que j’ai redemandé à mon médecin mon traitement de 4 mg. JE N’ETAIS PASPRÊT.

Le Subutex lui est un médicament qui anesthésie les récepteurs créés par le cerveau par la consommation d’héroïne, et le subutex a toujours la même pureté, ce n’est pas aussi aléatoire que de la came achetée, d’où une certaine puissance que ce produit doit avoir pour ôter l’envie de prendre de l’héroïne, et c’est bien le souci, par la suite…


Je pense que j’en suis sorti si bien par le fait que je ne voulais pas décevoir celui qui m’a tendu une perche, qui m’a envoyé en urgence des médicaments pour palier le manque et éviter que je rechute.


Comme les noms de médicaments utilisés sont censurés je ne donnerai qu’un bout du nom et la contenance : (liste "exemple" pour 3 semaines de morphine, codéine, paracétamol et une 4 ème semaine de codéine prise en divisant par 2 jour après jour la quantité de codéine)


  • Des suppositoires (1) et des comprimés (2) (La****ne), avec de l’extrait sec d’opium, paracétamol et caféine.

  • Des dafalgans codéinés (3).

  • Deux sortes de médicaments contenant que de la codéine (10 a 19,5 mg de codéine) (4) (5)

  • Et pour finir un médicament un peu comme les dafalgans mais plus riches en codéine (50 mg) (6)




La première semaine :


Arrêt total à deux jours du week - end du subutex, je n’avais pas encore de médicaments, mais ça passait, pour les 3 premiers jours d’abstinence je n’ai pas énormément souffert. Mais j’avais quand même mal au dos, sueurs froides, fourmis dans les extrémités et bras et jambes et surtout aucune motivation pour quoi que ce soit. J’ai ensuite reçu les médicaments, dans la première semaine j’étais quand même ‘obligé’ d’additionner l’opium avec la codéine tout en respectant les limites (4g/j) du paracétamol, matin, midi et soir. J’en ai peut être pris un peu beaucoup mais j’en ressentais le besoin, une fois une dose correcte ingérée, j’avais plus que le nez qui coulait (à flot pendant longtemps) et mal au bas du dos. J’ai fait avec, c’était supportable, même au travail, j’emmenais toujours un peu de rab car au début la codéïne ne faisait pas effet super longtemps, mais les suppos (à mon grand étonnement : merci rectum ^^) étaient très efficaces et duraient longtemps, j’évitais d’en prendre le soir à cause de la caféine inclue dans ce médicament.

Ces médicaments ne me faisaient pas un effet de « montée », mais de soulagement.

Les jours où j’avais pris un peu trop de codéïne (avec le recul !) me faisaient juste croire à être guéri, mais pas longtemps …

Disons que c’était comme une grosse grippe+++, en gros, dur à décrire, ça doit parler à ceux qui ont déjà vécu ce genre de manque…

En moyenne c’était 3 puis 2 suppo/jour + environ 100 mg de codéine/jour





La deuxième semaine :



J’ai commencé à bien diminuer les médicaments, c’était plus que matin et soir. J’avais conscience du potentionnel pouvoir addictif de la codéine et de l’opium. C’est pour cela que je commençais, les jours où je ne travaillais pas, à essayer de m’abstenir de tout traitement, mais avec le recul je m’étais fait du mal pour rien, ma consommation était trop désordonnée, un jour beaucoup, le lendemain peu : ce n’est pas une solution. Après lecture d’une remarque de la personne qui m’a aidé, j’ai repris un peu plus à nouveau pour stabiliser mon humeur qui n’était pas très stabilisée. Mais je restais sur ma position, « Je veux arrêter ». Cette semaine ci j’ai quand même douté de moi plus d’une fois, il ne faut pas « s’écouter » dans ce cas de figure : il faut attendre que le temps passe, trouver des occupations qui nous font penser à autre chose, prendre son mal en patience, c’est facile à dire et c’est facile à faire quand on a la motivation que j’avais. Ne pas céder, éviter d’avoir des « idées noires »…

En moyenne : 1 à 2 suppo/jour, entre 100 et 50mg de codéïne/jour



La troisième semaine :


Dernière ligne droite, j’avais quasiment arrêté les la***ne et je prenais qu’au compte-goutte les autres médicaments. Selon le besoin, tout en restant stable. De toute manière, à ce stade, l’esprit est déjà bien plus clair, la normalité remplace le manque. Une remise en question, encore une.



Deux semaines plus tard :



Par le fait d’être passé par tout cela, d’avoir souffert un peu au travail. J’ai fait croire à ma famille, mes collègues une grosse crève ; quand ils me voient aujourd’hui, ils me disent « Ca y est, t’es guéri, ça se voit », comme j’aime entendre ça.
Je me suis procuré des anti douleurs non opiacés (paracétamol seul, ibuprofène) je ne consomme plus que ça, presque plus.



10 jours après avoir écrit ce texte, je rajouterai que la dernière ligne droite n'est pas la 3 eme mais la 4 eme semaine ... Mais là c'est quasi 100% mental, le physique j'ai pas vraiment souffert, enfin si mais je met ça sur le dos du travail, et comme on est pas encore totalement lucide avant la fin totale, mais c'est une rémission, à partir du moment qu'on a abusé d'un truc le cerveau garde a vie le souvenir, et ça c'est une raison de ne jamais commencer la came !!!!


J’espère que ce texte servira à quelqu’un.



ATTENTION : il faut se connaitre et ne pas se voiler la face, comme déjà dit j’aurai pu tomber dans la codéine, c’est un risque à prendre qui n’est pas à prendre à la légère, si on se « défonce » à la codéine comme substitut, je suis certain qu’on en deviens vite accro. Le reste c’est, je pense ça maintenant, de la rigolade quand on a la vraie motivation et le sérieux. A 33 ans, on est aussi plus mûr qu’a 20 donc c’est plus facile « vieux » de faire ça de cette façon que « jeune » (avec l’immaturité qui en découle.).




Edit : persistera des douleurs, notamment au dos, il ne faut pas perdre espoir, ça passe: au bout de deux mois on se sent bien.
 
J'up ce topic, je voudrai savoir, comme je l'ai écrit à la fin du texte que j'allais ptêt rajouter un peu de texte et mettre le texte en forme, mais il n'y a pas de bouton "modifier" TT
 
C'est depuis la mise à jour, il faudrait que Strato modifie cette option s'il peut. C'est vrai que c'est plutôt chiant. En attendant je peux apporter les modifications si tu veux.
 
Super Grivois, tu l'as finalement posté et depuis le 17 décembre dernier.
je l'ai vu par hasard en suivant le lien que tu as laissé dans son grand frère ;o), le topic les Vétèrans de l'héro. C'est vraiment l'apport qui le complète pile à propos.

Je tiens à relever que la consommation des médicaments que tu as pris en substitution intelligemment aménagé et responsable de ton addiction au Subutex et que tu exprimes comme relativement intensive et tout de même bien en dessous des posologies maximales prescrites pour des douleurs soutenus (sans parler de sevrage), dans le cadre d'un usage médicale sur prescription, de ces remèdes.

Une petite précision également pour recadrer et redonner sa véritable place à l'espoir d'une guérison authentique, complète et définitive et d'un détachement totale de l'empreinte laissé par l'hèroine, substance majeur des opiacés (et donc je pense de n'importe quelle substance addictive), dans la conscience d'un individu qui à vécu les sévices que celle ci lui a fait subir.
Je dois tempérer ton affirmation, sans que cela n'altère ta conclusion qui est véritablement emprunte de sagesse et de bon sens ;o)

Grivois a dit:
"mais c'est une rémission, à partir du moment qu'on a abusé d'un truc le cerveau garde a vie le souvenir, et ça c'est une raison de ne jamais commencer la came !!!!"

Ca fait depuis 1986 que je me suis libéré de L'Héroine, et cela fait depuis cette même date que mon cerveau ne me prend plus la tête avec l'effet et ou le désir de ce produit et encore moins avec son souvenir, et bien heureusement ;o).

En réalité le cerveau est très intelligent et il ne s'embarrasse pas de souvenirs qui ne lui sont d'aucune utilité, et qui de toute façon dans ce cas particulier, n'ont pas été relégué aux oubliettes des souvenirs refoulés, car le décrochage d'un produit addictif et le fruit d'une décision réfléchit, volontaire et pleinement accepté, qui ne laisse pas de place à des ombres de fantômes cachés dans quelques replies obscures de la conscience et du cerveau, prêt à resurgir si l'on y prend pas garde ;o).

Je vais illustrer mon affirmation par l'exemple concret d'une situation que j'ai vécu il y a quelques jours à peine.
J'ai mangé chez une amie qui avait de l'héro de très bonne qualité à ses dire et à la fin du repas, elle à chevauché devant moi le Dragon (c'était la premiére fois que je voyais de mes yeux cette façon de consommer l'héroine, à mon époque et c'est comme cela que je la consommais, le mode de prise du junkie, c'était l' injection intra veineuse, le reste n'était que gaspillage du "précieux produit" [bon ça fait un peu "c'est moi que je l'ai la plus big" mais bon, un peu d'humour ça décongestionne ;o) LoL] ).

Et bien je peux me permettre d'affirmer qu'elle aurait manger une fraise Tagada devant moi que cela ne m'aurait pas plus interpelé (quoique, en fait, j'aime bien les fraises Tagada, même si je pense que c'est de la grosse daube).
Avec le recul , j'ai même pu constater qu'il n'était même pas apparue dans mon esprit la pensée que j'aurais peut être pu avoir l'instant d'un flash, ne serait ce que le désir, quite à le maitriser d'avoir envie qu'elle me propose de consommer avec elle cette Héro de super qualité.
En fait, rien le néant totale pas de désir pas de pensée à maitriser ou à refouler, tout simplement aucun interet pour cette situation, et pourtant, le ciel est témoins que je me serais mis à genoux, sur le dos, ou dans n'importe quelle position ou situation inconsidéré pour pouvoir m'injecter ne serais ce que quelques milligrames de cette merde dans les veines à une certaine époque assez longue de ma vie.

Donc il faut revaloriser à sa juste valeur le cerveau et l'individu dans le crane duquel il beigne paisiblement, quand un être humain prend une décision comme celle de se libérer d'une contrainte artificielle et de gérer son propre bonheur, librement sans pression, par choix volontaire, par la force de sa décision et de sa volonté propre, le résultat qui en découle est quelque chose de transparent, authentique, serein et sans compromis.
Ensuite, on peut s'appuyer sur cette force pour se construire et s'élever en dehors de la vase dans laquelle on était englué, dans un bonheur véritable, celui d'exister en en faisant simplement l'expérience, sans béquille, mais bien calé sur cette force qui pulse au centre de notre bien être retrouvé qu'il nous appartient dès lors de cultiver et d'entretenir sereinement en le laissant spontanément rayonner au coeur même de la vie libéré ;o)
 
Mec j'ai envie de te dire Bravo et continue comme sa ! :)
 
Putain c'est génail Grivois de lire des choses comme ça; c'est vraiment bonde savoir que le soleil brille pour les autres. Et c'est toi qui l'a fait briller, c'est encore meilleur comme ça.
Merci aussi à Gamida pour cette belle réponse, tant d'amour et de paix c'est reposant pour l'esprit.
 
Merci, les encouragements ça fait plaiz, mais c'est du passé (heureusement !).

J'en ai quand même, avec le recul, bien chié. Le subutex une fois qu'il est ancré dans les habitudes et dans le sang, fait effet "sangsue", il veux pas qu'on l'arrête. Donc en imageant il faut arracher cette addiction, qui, au début de l'arrêt paraît insurmontable. Même la 3 e semaine c'était encore chaud bouillant niveau douleurs, moral à 0.

Bien content que ce soit derrière moi. Je me sens revivre.

Comme dit plus haut, je vais étoffer ce texte en le rendant plus facile à lire, et à comprendre pour ceux qui sont tentés d'arrêter de cette manière ou d'une manière ressemblante. En tout cas ça fonctionne, on en chie mais justement ça laisse un dégoût, appréciable pour ne pas retomber dedans (s'imaginer revivre 1 mois de keukeu, nan, nan, nan).

Bref merci !!
 
Félicitations !
Perso, je "revis" certes depuis que je suis sous subutex (8 mg/j depuis 2 ans), j'aimerai bien pouvoir l’arrêter. Ce qui est bien au dessus de mes forces en l'état :/
 
Coucou EcstaDream,

je peux tout à fait concevoir l'aspect illusoirement sécurisant de ta situation sous Subutex, mais bon , concevoir que c'est au dessus des tes forces, comme tu le précises en l'état au bout de quand même deux ans, cela ne changera pas par magie ou bout de trois, ni quatre, ni jamais d'ailleurs, si tu n'y mets pas toi même le coup de baguette magique pour que le sortilège fonctionne et transforme ta vie en un véritable conte de fée ;o).

Sincèrement je peux t'assurer, même si cela peu sembler prétentieux de ma part, que cette force tu l'as vraiment en toi, qui sommeille et qui n'attend que d'être libéré, par ta simple décision de te libérer de cette esclavage, qui, même si il est légalisé, n'en demeure pas moins de l'esclavage qui plus est n'est pas sans conséquence sur la santé à long terme.

Et puis bon, la vraie vie, ce ne peu pas d'être prisonnier définitivement derrière une barrière chimique, c'est quand même passer à coté de l'essentiel, qui est ton véritable toi même, avec tout le respect qui lui est du ;o), attention, je ne fais pas de moral, ne te juge absolument pas, te respect totalement dans l'état de ta situation, et ne suis absolument pas en train de te dire, genre " bon enfin man, té quand même à coté de ta plaque tu vois ? "
Non, vraiment pas du tout, juste je te dis ça pour te donner un regard différent (enfin je suppose) de celui que tu sembles avoir de ta situation et surtout de comment éventuellement pouvoir te laisser le droit de pouvoir la faire évoluer pour plus de bien être ( et celui ci véritable) sur le long terme pour toi.

Comme Grivois l'a expérimenté, la libération de l'addiction au Subutex, c'est pas quelque chose d'un autre monde réservé à l'élite des "Super Man" qui se la joue à la dur genre Warrior (même si comme je l'ai déjà dit, Grivois c'est quand même aménagé son décrochage de façon un peu guerrière [perso, je pense qu'il aurait pu encore moins en chier en ciblant mieux ses prises de médicaments opiacés en substitution, mais bon c'était son expérience et le résultat parle de lui même, il n'y a vraiment rien à redire]), mais c'est vraiment quelque chose qui est à la porté de chacun.
Grivois je ne sais pas, mais moi c'est certain, je n'avais vraiment pas le profil de "Super Man", mais plutôt, "Super Mec Standart", pas très courageux et pas très combatif (ceci n'étant pas dit pour me minimiser, [je me respect, m'aime et m'apprécie à ma juste valeur, humblement et sans hypocrisie ;o)], mais bien au contraire pour exprimer l'aspect réellement inaliénable, de la grandeur et de la noblesse intérieur qui vibre à l'intérieur de chacun de nous, indépendamment de la situation, plus ou moins glorieuse dans laquelle nous pouvons, passagèrement être englué, avec ou contre l'insu de notre plein gré ;o) )

Donc, avis aux amateurs, Grivois l'a fait avec le Subutex, personnellement je l'ai fais il y à très longtemps avec l'Héroine et également avec les amphétamines.
Le sevrage ce n'est plus synonyme de :
"c'est le truc, inconcevable",
à la :
"j'en chie grave comme un chien, à me gerber dessus et me tordre de douleurs en déprimant comme un malade".
Un sevrage, si on est vraiment sincère (ce qui est le garde fou obligatoire et sans compromission, pour se préserver du risque potentiel de remplacer une addiction par une autre) cela peu très facilement s'aménager après réflexion, dans un contexte agréable et chaleureux sans souffrance ou rien de très facilement gérable, et cela pour n'importe qui, qui est honnête avec lui même et qui pense même timidement que ça vie ne peut pas se résumer à prendre un produit à vie pour se donner l'illusion de ne pas être malade ;o).

En réalité, l'idée que l'on se fait du sevrage est beaucoup plus flippante que l'expérience (surtout aménagé) du sevrage lui même. ;o)

Bon courage à tous, la vraie vie ne demande qu'a s'ouvrir pour vous, si vous vous laissez une petite chance ;o)
(sans vous brusquer bien sur, ni rien faire qui soit désagréable et qu'on ait pas envie de vivre, l'addiction nous pourris déjà assez la vie , on va pas perso, s'en rajouter une couche ;o) ).
 
EcstaDream a dit:
Félicitations !
Perso, je "revis" certes depuis que je suis sous subutex (8 mg/j depuis 2 ans), j'aimerai bien pouvoir l’arrêter. Ce qui est bien au dessus de mes forces en l'état :/

Déjà, diminuer. Genre passer à 4 pendant un bon mois, puis 2 (pendant la même période), puis 1, puis 0,5. C'est pas aussi dur de diminuer que d'arrêter. Et une fois que tu sera à 0,8 ou 0,4 tu pourra tenter de décrocher, mais faut être prêt !

Courage !!! Je te comprend bien
 
slt pour la petite experience que j ai c facile de passer de 16 ou 8 a 2 mg/j.........................c a toi de trouver des choses a faire pendant minimum 5 heure dans la journee (mental ou phisik).....le plus dure en faite c de faire le saut comme moi de 2 mg / ou 1 mg a rien............sa ji arrive pas et pourtant jai 37 ans......(en faite sa vient de moi j aime ca maleureusement au fond de moi....je m ennui sur terre, agen...alors je me stimule legerementn.....mais bon si tu a une activite phisik, journalire, ton cerveau fabriquera la defonce que tu va chercher....
 
castel a dit:
slt pour la petite experience que j ai c facile de passer de 16 ou 8 a 2 mg/j.........................c a toi de trouver des choses a faire pendant minimum 5 heure dans la journee (mental ou phisik).....le plus dure en faite c de faire le saut comme moi de 2 mg / ou 1 mg a rien............sa ji arrive pas et pourtant jai 37 ans......(en faite sa vient de moi j aime ca maleureusement au fond de moi....je m ennui sur terre, agen...alors je me stimule legerementn.....mais bon si tu a une activite phisik, journalire, ton cerveau fabriquera la defonce que tu va chercher....


Le mieux c'est descendre encore plus bas avant d'envisager l'arrêt (0,8 ou mieux 0,4). C'est toujours très dur même avec si peu...
 
Merci pour ton soutien Gamida. Je comprends tout à fait ce que tu dis mais le fait est que j'ai un taf exigeant que je ne conçois pas du tout faire en "manque" de subu. A la rigueur, il faudrait que je fasse ce sevrage, du moins le gros du sevrage en cure (comme je l'avais déjà fait il y a quelques années). Mon addicto m'a également parlé d'une méthode qu'il expérimente : baisser et arreter le subutex en "switchant" avec du baclofène puis en arretant enfin le baclofene. Bon j'imagine qu'on est encore dans le registre de la béquille chimique mais visiblement les résultats sont bons... pourquoi pas
 
J'up un coup mon topic.

Je l'ai enfin mis en page, je songe à rajouter un ou deux paragraphes et pis ce sera complet à mes yeux.

5 bons mois après, je remercie Gamida de tout mon cœur de m'avoir donné le "DÉCLIC" pour arrêter, les premiers temps après l'arrêt de la codeine, j'ai eu des douleurs de dos (rien de mortel mais bien chiant pendant 2 mois), il faut relativiser, attendre, et ça passe.

Maintenant je me sens bien, sevré, je n'ai aucunes envies de consommer quel que soit la molécule opiacée, que du bonheur ;)
 
grivois a dit:
J'up un coup mon topic.

Je l'ai enfin mis en page, je songe à rajouter un ou deux paragraphes et pis ce sera complet à mes yeux.

5 bons mois après, je remercie Gamida de tout mon cœur de m'avoir donné le "DÉCLIC" pour arrêter, les premiers temps après l'arrêt de la codeine, j'ai eu des douleurs de dos (rien de mortel mais bien chiant pendant 2 mois), il faut relativiser, attendre, et ça passe.

Maintenant je me sens bien, sevré, je n'ai aucunes envies de consommer quel que soit la molécule opiacée, que du bonheur ;)

Merci Grivois, c'est gentil de m'associer à ta réussite, ça me touche vraiment et je suis surtout vraiment heureux pour toi, mais c'est toi que tu dois remercier ;o), c'est un sacré cadeau qu tu t'es fait à toi même et par voie de conséquence à tout tes proches, c'est cool boy ;o).

Pour ton mal de dos persistant, il est à peu prêt certain, qu'il ne soit pas une conséquence de ton sevrage, même si il est par contre très probable qu'il trouve une origine dans ta toxicomanie au sub, comme conséquence.
 
Ou que le sub le masquait, ce n'est pas impossible non plus. Tu as un consulté pour savoir d'où ça venait ?
 
Le sub l'a crée nerveusemnt mais effectivement il cachait également les douleurs. C'est un ostéopathe qui m'a remis d'aplomb. Ce mal de dos venait de mon travail physique et du stress surtout, mais aussi du stress que j'ai fait subir à mon corps en arrêtant.
Ça a l'air d'être une affaire close, tant mieux, je ne souffre plus du dos ;)
 
bon ben salut les gars grosse deception pour mon exp , j ai cru que j arriverai a arrete le sub avec de faible dose de dxm, j etais bien parti, les lendemain de dxm en faite tu peut arrete toutes les mauvaise mani que tu a.....mais le dxm sans vas ,360 mgtout les 3 jours, le 3 eme jour, et rebolotte etant donne quon peut pas trippe tout les 2 jours, reprise de sub, reprise d autre produit pour calmer le deprim des lendemain de dxm, c la merde .....je suis tout de meme a 3/4 de sub de 2mg/jour , c pas beaucoup mais c trop . le dxm.....sa fatigue mentalement .....mais c dla balle;....lol..........
a vous les studio.......
 
Ah merde...

Le problème, c'est que tu as remplacé une addiction par une autre, certes pas physique, mais psychologique. Je pense qu'avant d'arrêter les produits, il va falloir régler quelque chose en toi, ce quelque chose qui fait que tu as besoin de te mettre la tête à l'envers tous les jours.
 
C'est pas en prenant quelques fois des faibles doses de DXM que tu va pouvoir déshabituer ton corps à un opiacé que tu prend depuis des mois, ça serai trop beau. Le truc c'est plus de prendre 60mg de DXM 2x par jours, tout en réduisant ton dosage doucement, progressivement (normalement tu pourra quand même réduire bien (bien) plus vite ton opi que sans, tout en éradiquant les sensations de sevrage). Et même une fois que tu a réussi a arrêter de prendre le sub, le produit a une telle demie-vie, et impacte tellement ton système, qu'il faut encore prendre du DXM pendant quelques temps sous peine de revoir les syndromes de sevrage arriver. (dans le cas d'une benzodiazépine le risque étant de faire des convulsions alors qu'on avait arrêté d'en prendre) Les durées varies selon chaque organismes alors difficile de savoir combien de temps il faut rester sous DXM.

Le problème avec ta dose de 360mg, c'est que tu dois avoir des effets psychoactifs du DXM a cette dose là, ce qui est contre productif et pourrai former une tolérance au DXM/te rendre "accroc" au premier plateau comme le dit justement Sludge.

Ah et je rappelle que la méthadone a une action sur la sérotonine alors avec le DXM il peut y avoir risque de syndrome sérotoninergique, a ne pas mélanger!
 
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