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[Sujet de la semaine] Qui à le contrôle, vous ou votre conso ?

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Oui et non Disons que la codé était surtout la pour me faire des pauses sur l'alcool.

En soi maintenant que j'ai arrêté l'alcool c'est pas un mal que la codé soit sur ordo, sinon je pense que je renquillerais sur un conso de codé vu que je ne suis toujours pas écœuré par les opiacés.

Au moins sans accès direct les opis deviennent plus occasionnelles, parce que je connais le danger des opis plus forts.

Note que même si ça m'avantage dans un sens, ça ne veut pas dire du tout que je sois pour l'interdiction de la codéine. Surtout si l'interdiction est mise en place dans une réaction d'ordre purement émotive comme ce fut le cas. Rien de pire que de donner un quelconque pouvoir à une personne en deuil.
 
Salut les psychonauts, je suis polytoxicomane depuis une vingtaine d'années maintenant j'ai eu plusieurs étapes de consommation qui m'ont conduit à être le consommateur que je suis aujourd'hui j'ai commencé par l'alcool et le cannabis puis un trip de LSD comme tout premier produit dur et de la j'ai évoluer assez facilement dans la defonce en fréquentant le milieu des teufs. Extracy speed MDMA puis héroïne et cocaïne et aujourd'hui ça fais plusieurs mois que je shoote la cocaïne. Il m'arrive de croire que je gère ma toxicomanie mais en faite c'est qu'une illusion je pense. Je suis actif dans ma vie je travaille il m'arrive de faire des breaks mais la tentation est trop forte et je retombe à chaque fois et me rends compte que je suis toxicomane et c'est ma toxicomanie qui dirige ma vie. C'est douloureux de l'avouer car je me voile toujours la face avec des excuses pourris.
 
Courage gars, tant que tu restes actifs c'est déjà ça, après y a toujours des hauts et des bas, en espérant qu'il y est plus de haut...perso je fais une pause en ce moment, mais je sais que j'y retournerai prochainement en essayant de ne pas tomber dans l'abus classique.
 
Perso quand je commence j'ai du mal à m'arrêter, tant qu'il en reste. J'avais fait une pause d'un an, et je viens de racheter du 3 fpm, j'ai pris le gramme de jeudi à aujourd'hui. Il ne restait que 4 traces ce matin, mais j'ai reçu l'autre commande que j'avais faite ce matin, et d'un côté j'étais super contente, mais de l'autre, ç'aurait été bien de faire une pause forcée.
En bref, pour répondre à la question, je pense que je n'ai aucun contrôle sur ma consommation, je suis trop dans le tout ou rien, et il faudrait que j'arrive à rester au rien. Mais j'ai connu diverses dépendances, d'ailleurs je ne cesse de passer de dépendance en dépendance, et je ne sais juste pas être raisonnable. Ce bien-être c'est vraiment dommage de ne pas le trouver avec une telle intensité dans la réalité (ah la montée d'un exta !), Les descentes sont dures je trouve je les ai toujours mal vécues, comme si j'étais brutalement jetée hors du paradis,ou qu'on m'avait jeté un charme et que l'effet du charme avait déserté. Je n'ai pas envie d'être en descente du je continue de consommer, mais je ne veux pas devenir dépendante physiquement.
En tout cas, j'admire ceux qui peuvent en prendre de temps en temps, se faire plaisir, tout en gérant. Moi je n'y arrive pas (problème de limites internes sans doute)

Et puis j'étais tellement déprimée et découragée avant de me mettre au 3fpm, je trouve ça tellement dur de trouver mon équilibre, après 25 ans de dépendances (produits, comportementale, je fais dans tous les genres malheureusement)

Désolée je ne voulais pas plomber l'ambiance, en fait je n'aurais pas dû commencer le 3fpm car maintenant je n'ai plus envie d'arrêter (et très envie d'essayer le 3fea !!!)
 
Haha c'est pareil pour moi, j'ai arrêté progressivement tous les trucs sauf les acids, shrooms, DMT et même le LSD avant j'en prennais beaucoup trop, au moins 1 jour sur 3.

Je suis devenu raisonnable par la force des choses, car plus rien ne me faisait rien, car les descentes étaient de pire en pire, car finalement j'avais plus de déplaisir à taper, que de plaisir...

Aussi la mise sous ordonnance de certains produits m'a grandement aidé.

Mon seul problème encore c'est le cannabis, mais maintenant j'ai pris la résolution de consommer uniquement en ingestion. Ça change tout !

J'ai plus ce craving, cette compulsion ,ces lendemains difficiles, etc...

Enfin pour l'instant... Peut être que je me leurre...

Et finalement maintenant que je suis calmé, je me surprend à me mettre des limites et essayer de gérer une conso en paraissant clean au taff.

Avant j'en étais incapable, j'ai passé toute une formation à taper du DXM et de la codéine devant 20 personnes, tout le temps en gros plateau 2 à phaser sur rien...

J'ai du passer pour un de ces déchets, j'me demande même comment j'ai pas été viré.
 
Pas vraiment, c'est plus l'histoire de l'œuf et la poule. Dans ton allégorie là l'oiseau a le contrôle, car la décision, et le perd partiellement au sacrifice de lui-même, pour sa portée.

Perso mon problème en ce moment c'est l'alcool, avant ça c'était le cannabis etc. Et ce serait hypocrite de dire que j'ai pas le contrôle, si je choisit d'aller m'acheter de quoi boire ou fumer ; mais ce serait aussi un déni de réalité que d'affirmer que tout ça découle de mes choix, et particulièrement alors que je veux arrêter.
 
"Mon seul problème encore c'est le cannabis, mais maintenant j'ai pris la résolution de consommer uniquement en ingestion. Ça change tout !"

dessoler j'arrive pas à "citer"

consomme tu toujours le cannabis depuis en ingestion???

de la beuh ou du shit???

pour ma part j'ai arrêter tout sauf le tabac et cannabis, shit principalement!

par contre de temps en temps 1 ou deux bierre forte,genre 1 fois tout les deux mois, voir plus des testes de plantes que je n'aiavais jamais consommer (ephedra, gayuasa),et rarement du kratom, j'en ais pas pris alors que j'en ais sous le nez, je l'oublie depuis longtemps, 6 mois??? je ne sais plus.....

par contre j'ai essayer les pach hier, en version lp, liberation prolonger sur 24h, j'ais fumer mon paquet comme d'hab.........

de la dobe les patchs sur moi!
 
Je ne saurai répondre à cette question, ça dépend des moments et de mes motivations et la force de mon ennui. J'ai toujours peu aimé les drogues à caractère trop addictif, comme les cathinones en tout genre, la cocaïne et la mdma ( et ses dérivés 6-apb etc ), une fois que j'en ai pris je ne peux pas m'arrêter avant la fin du pochon ou d'une envie de dormir, des fois 48h plus tard, toujours en multipliant les dosages...
En fait je les aimait trop, pendant quelques années, jusqu'à ce que les descentes deviennent atrocement lourdes et que le trip n'en vaille plus la peine.
Donc je prend principalement des psychés, des disso, et du cannabis, quand j'en ai l'occasion.
Mais je suis complètement accroc à la nicotine.
Elle est plus forte que moi, pour l'instant...
Pour le reste, après de nombreux efforts, j'ai le contrôle dans la plupart des situations quotidiennes, quelques fois envie d'une défonce quand le moment est propice à ça c-a-d soirée avec des amis dans le délire, mais c'est pas souvent, beaucoup moins que ce que j'ai pu faire par le passé, donc c'est très bien comme ça et je me sens bien pour l'instant jusqu'à la prochaine diminution ou arrestation.
C'est comme si la drogue ne me plaisait plus autant, je sais ne pas en prendre et apprécier le moment tel qu'il est même si, par moments, j'aurai préféré ne jamais commencer.
Take care ;)
 
Le cannabis et le tabac, j'ai le plus grand mal à avoir du contrôle là-dessus, même les opiacés quand j'y ai accès ou les benzo, la peur de subir un sevrage est tellement grande que je m'efforce de me contrôler là où, avec le cannabis et le tabac j'avais totalement sous-estimé l'addition avant de la subir ce pourquoi je me suis retrouvé piégé je pense . J'ai aussi l'impression que la ROA fumée est particulièrement addictogène ou du moins, propice à la compulsion, la vague de plaisir instantanée qui part des poumons et se propage dans tout le corps .

Avec les psychés et les dissos, malgré de très fortes envies parfois, je pense être totalement en contrôle et je peux faire des poses de plusieurs mois sans difficultés et, même quand j'en abuse, c'est en toute connaissance de cause mais ça va être dans un moment ou j'ai envie "d'abuser" car je ressens un besoin de déconnexion quitte à me perdre un peu dans la déréalisation .

Quand à la place de la drogue dans ma vie, elle est beaucoup trop importante malheureusement . J'ai découvert le cannabis, le zolpidem et le tramadol à 15 ans en me sentant très mal dans ma peau et je crois que commencer à me défoncer pour me sentir mieux dès cet âge là m'a mené vers une identité assez pourrie pour laquelle c'est avec les drogues qu'on se sent mieux ... De plus quand j'ai découvert les psychés et les dissos environ un an et demi plus tard j'étais très naïf et je tendais à confondre afterglow et guérison psychologique .
 
Globalement c'est moi, enfin il me semble. Je suis dépendante aux opis et à l'etizolam parce que j'en ai besoin pour bosser, mais lorsque je ne travaille pas et que mes journées sont correctes je n'y pense même pas. Donc dépendante au même titre que mes médocs de fond, mais pas addicte. Cela dit ce ne sera pas toujours le cas, la tolérance monte de plus en plus vite façon exponentielle, pas très bon signe je suppose... Mais pour l'instant ça va ><
Les dissos ouai me font souvent revoir à la baisse la date suivante prévue j'avoue, sans que ce soit ingérable en général.
La clope avec mon nouveau traitement je l'aime bien mais peux passer des heures sans, sans manque ^_^ Surement l'occasion d'arrêter direz-vous. Ouiii, mais le taff. Ca fait un réconfort pour le taff. Du coup je baisse le taux de nicotine mais me tâte de vraiment passer à 0 ou pas :/


Mais y en a une qui sort complètement du lot, la seule que je désire vraiment à proprement parler.
Bien sur je parle de la 3MMC, que j'avais utilisée 3-4 fois récréativement réparties sur une année, puis récemment à petites doses seule... Elle m'a plus accrochée que n'importe quelle autre substance, et en si peu d'usages wow, je sais que je suis le genre de profil à avoir plus de risques d'addictions aux entactos, mais quand même j'ose pas imaginer l'affinité du bidule aux TAAR1 quoi... Et l'hexen alors ça doit être quoi du coup o_o (j'ai une piste: ça doit être affreux)
Je découvre juste aujourd'hui que je suis addicte à la 3, ou à minima il y a un vrai bras de fer entre elle et moi. C'est un peu bizarre car je peux passer des jours voire semaines sans y penser (en m'aidant régulièrement de ma boite à fermeture minutée quand même, toujours réglée à son max soit 10j, mais mettre mon pochon dedans est pas toujours facile d'ailleurs...), mais alors quand ça me prend..... c'est genre irrésisitible, elle gagne à presque tous les coups x_x

En plus aujourd'hui je prends de la paroxétine et de la bupropione (bupropione, bupropion? La première me semble plus logique m'enfin), donc non seulement je sais que la paro va complètement réduire les effets que je recherche (à un point où ils seront tout juste perceptibles), mais en plus que je prendrais un gros risque avec la bupro. Dans ma tête ce matin c'était "Morning déconne pas, un des risques les plus connus du bupropion est les convulsions, ne provoque pas le déterminisme, si ça arrivait ils te retireraient fissa ladite bupropione que tu t'es tant battue à obtenir!! Tout ça pour un "high" qui n'en aura que le nom, tu sentiras quasi rien, la balance bénéfice-risque creuse le sol là laisse tomber!".
Sur le coup c'est allé, j'ai résisté. L'ennemi est vaincu, la raison a triomphé des viles pulsions, victoiiiire o/
Sauf que. J'enfonce surement une porte ouverte mais quand même, le pire je trouve avec les cravings c'est qu'ils semblent infinis, ils sont une armée et lorsqu'un est repoussé, un autre lui succède dix minutes après, tout frais tout neuf, et faut batailler comme du départ à se raisonner à fond pour l'éviter. Du coup, vous avez X batailles (beaucoup, vous savez meme pas exactement combien), et une seule erreur, au bout de 1,2, 5, 10 fois... est fatale. Vous n'avez le droit d'en perdre absolument aucune. Vous vous dites "allez juste une petite va" une fois une seule, et la guerre est finie x_x

Du coup ouai j'en ai prit, ça va suis pas à l'hosto c'est bien... -_-'
Mais en plus vraiment, impossible de m'arrêter, trop besoin de fuir la descente me rendant encore plus dépressive qu'au départ pour retrouver ce petit état de flottement lucide au-dessus du reste de mes émotions, et cet effet calinou quasi imperceptible mais mieux que rien.
J'ai l'impression de tenir un lion en laisse, "miaou-cat" c'est un nom beaucoup trop mignon pour un fauve pareil.
Donc comme je disais avec mes traitements les effets sont bloqués, je dirais que si j'obtiens 5% de ce que je devrais c'est vraiment le bout du monde, mais l'addictivité nope, apparemment elle continue xo
Et du coup c'est cet aprem que je me suis vraiment rendue compte que eeerf, ouai jpense que d'une certaine façon je suis addicte ouai :(

J'arrive presque à la fin du pochon, j'ai eu de la chance en fait j'en avais échangé la moitié contre de la morphine récemment, mais maintenant quand même... dilemme du rachat ou non... (si, si)
Faudrait pas évidemment mais, je la remplace par quoi? Même si elle n'a plus aucune euphorie ni vrai effet entacto, elle me tire hors de mes problèmes une petite heure après chaque trace.
Les dissos vu que je les ai utilisés thérapeutiquement pendant plusieurs mois c'est mort, tolérance et neurotoxicité powa.
Le ghb me provoque une descente maintenant lui aussi, la faute à un an d'abus.
Les psychés je sens que mon corps les voudra pas, j'ai surtout de l'anxiété avec eux depuis pas mal de temps, c'est pas la période.
Les opis et l'étiz sont déjà largement utilisés cinq jours par semaine >_>
Je demande pas de conseil de prod hein bien sur, ce serait hors charte, mais juste je me sens acculée, j'ai progressivement épuisé tous mes jokers :(

Du couuup, hé. hé. hé. Ptet que le combo paroxétine - bupropione - ocytocine me rendra suffisamment stable pour que je me passe de drogues addictogènes une bonne fois pour toutes (rêver ne fait de mal à personne...), j'ai monté la dose du second d'ailleurs, le rendez-vous fixé par mon psychiatre est trop loin pour attendre, donc phase d'incubation, à voir.

Putain, la 3-MMC quoi...
 
alors à pars le tarba (tabac) et le cannabis j'ais été acros à la mdpv et la mxe!

mais si non en genneral je garde le controle!!!

j'ais toucher à plein de trucs sans jamais etre accroc, comment je fais quelle est mon secret???

bas tout simplement faire en sorte de ne jamais en avoir trop sous la main!

et quand ça partait en adiction me debarasser du bordel à temps.
 
Berf.
3-MMC écartée, cool y a du mieux.
Le truc c'est que les poppys prennent le relais maintenant xD Beaucoup moins violemment heureusement, mais bon.
Pis derrière y aura ptet les dissos, bref.

J'ai une théorie à ce propos, comme il me semble y avoir eu vraiment un point de bascule: c'est depuis que je prends du bupropion ('tin, dire qu'ils voulaient l'appeler amphébutamone au départ, tellement plus stylé, qu'est ce qui a bien pu leur passer par la tête). Bref depuis que je prends de l'amphébutamone (*chronic pain in the ass spotted  :ange: *) j'ai un peu plus de plaisir dans les choses de la vie (pour peu que je maintienne les autres traitements à doses suffisantes en parallèle, ce qui n'est malheureusement pas possible mais je vais travailler à stabiliser tout ça ><), mais du coup également de bon cravings de sucre et de... substances dopaminos.

Du coup, pure spéculation: une dépression spécifique ayant une composante dopamino-dépendante (comme serait la mienne, vraissemblablement vu les données dont je dispose actuellement) pourrait, faute d'assez de dopamine, protéger un peu contre les addictions en fait, car les substances concernées influeraient un peu moins le circuit de la récompense ce qui ralentirait possiblement l'association stimulus-récompense...
/!\ Et attention je parle bien de CE type précis de dépression, dont je n'ai d'ailleurs même pas moyen de prouver l'existence si ce n'est par mon propre vécu (y doit bien y avoir quelques articles mais la flemmite chronique, toussa...), car en général c'est précisément l'inverse, les addictions sont une comorbidité importante de la dépression ce qui implique que la plupart du temps, elle les favorise! /!\

Du coup en remontant un peu les lvl de dopamine et donc de plaisir, je reprends un peu plus goût à la vie et aux activités... mais serais de nouveau plus sensible aux excès de dopamine chimiquement induits.

Si cette hypothèse s'avérait juste même en partie, cela impliquerait que je ne peux plus décemment considérer les drogues addictogènes comme je le faisais jusqu'à présent. Je vais devoir beaucoup plus m'en méfier, et au vu des habitudes que j'ai prises dans mes consos... hum. Ca va être un peu tendu, mais ça tombe bien je vais débuter un suivi en addicto par sécurité. je suis curieuse de voir la suite (ou pas, dépendra de l'évolution haha...)

Anyway, que l'hypothèse soit réelle ou non, j'aime bien réfléchir à ce genre de trucs. Le bupropion joue sur plein d'autres choses que la dopamino, et est très majoritairement un antagoniste nicotinique en fait. Du coup y aurait grave matière à creuser, j'aimerais bien trouver de quoi m'instruire sur le système cholinergique, si vous avez des sources de trucs pédagogiques en vrai, pensez à moi ;)
 
Le cannabis et le tabac,.....

J'ai aussi l'impression que la ROA fumée est particulièrement addictogène ou du moins, propice à la compulsion, la vague de plaisir instantanée qui part des poumons et se propage dans tout le corps .

oui et en plus une ciggarrette industriel entière fumer c'est equivalent à une petite dose de nicotine, ce sont les fabriquant que tabac qui sont arriver à cette conclusion.

c'est mème une théorie de mishka, la théorie du joint accrocheur.
 
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