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[Sujet de la semaine] Comment réagit votre entourage ?

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Moi tout le monde le sait et ça se passe bien, après y'a toujours eu de la drogue chez mes parents :')

Et mon oncle fume.
 
Pour mes parents ça s'est fait graduellement, ma mère ayant une peur incroyable de toute drogue illégale, j'ai réussi au fil des années de lui faire comprendre qu'il est possible de consommer certaines drogues de manière raisonnable en minimisant les impacts sur ma vie, que je gère bien malgré ma conso et elle le voit mieux maintenant.
Sinon pour les drogues plus "sales" comme la coke, les amphés ou dissos, je garde ca mort pour la parenté.

Pas de cachette pour les autres parcontre (amis, collègues ) qui me voient en général comme un consommateur averti alors que la plupart des consommateurs qu'ils côtoient ne connaissent quasi rien aux drogues et y vont pas mal à l'aveuglette. Surtout que j'ai assez de succès dans ce que j'entreprend en dehors de ça et ça joue énormement.

En fait je leur sert souvent de ressource quand ils ont des questions à ce sujet ; je connais pratiquement aucun psychonaut dans mon entourage.

Au fond, je pense que si ton entourage peine à nommer un effet négatif notable qu'a ta conso sur ta vie, l'inquiétude ou les reproches n'ont pas vraiment lieu d'être.
 
Ma philosophie qui m'a toujours le mieux réussi, je cite ce qui m'a inspiré. Une citation que j'ai appris de ma grand mère : "Vivons heureux, vivons cachés". C'est pas pour rien que beaucoup vivent dans l'ombre et s'en sentent pas plus mal.

Après, si l'entourage ne peux pas ne pas le savoir, c'est un bon moyen de tester certaines amitiés, ça dépend aussi de ce que décris par entourage...
 
J’ai la chance d’avoir des parents très tolérant pour le cannabis, à par ça je suis bien d’accord avec Groovie. Ça ne ferait que créer pas mal d’angoisses pour rien ...
En plus pas mal de mes anciens potes ont été très choqué par mes consos, c’est plus mes potes .
 
Mes parents sont au courant pour mes consos de beuh et d'hallucinogènes. Ils en ont déjà pris aussi, et sans cautionner ils comprennent, ils voient que physiquement je me fais pas trop de mal donc ça va.
Mes potes sont pour la plupart des drogués aussi. Quand je suis avec mes potes non-drogués, ça me dérange pas de ne rien prendre. Aussi pour les rassurer et leur montrer que je ne suis pas accro.
 
Mes parents ne consomment rien mais sont très ouverts d'esprit, et avec ma mère ça arrive qu'on discute de mes trips de ké et autres.
Niveau entourage j'assume pleinement, ceux qui me détestent pour ça ben je ne les fréquente pas c'est simple. Pour moi c'est important de montrer aux yeux de tous qu'on peut être un consommateur responsable et heureux. Je comprends aussi que des gens n'aient pas spécialement d'intérêt pour les drogues et dans ce cas on en discute tout simplement pas, mais je suis étonné de voir que beaucoup de gens se posent des questions et semblent carrément intéressés par le sujet, pas forcément dans une optique de consommation future mais juste pour tenter de comprendre les autres univers que ça peut faire voir ^^
 
Auprès des gens de mon âge, selon le niveau d'intimité je me permets des allusions, voire des mentions de connaissances ou même d'expériences, mais avant qu'on me pose la question je ne dis pas directement que j'ai consommé. Principalement par pudeur. La drogue étant un sujet tabou, j'ai les mêmes réticences à en parler que pour le sexe, par exemple.
Évidemment, quand le milieu s'y prête, je n'ai aucune gêne.
j'en ai récemment parlé à ma grand-mère, qui est tout sauf consommatrice mais s'efforce d'être ouverte d'esprit dans tous les domaines de la vie - j'ai d'ailleurs une certaine admiration pour cette personne venant d'un milieu réac', et s'étant adaptée à tous les changements de la société, sans approbation, mais sans haine non plus, et avec douceur. Par exemple, accepter que ses petits-enfants ne soient pas baptisés, ou la validité de l'homosexualité, et le dialogue avec d'autres religions, ce qui n'est pas évident quand on est très très croyant et que pour soi-même on ne transige pas aux questions morales les plus emblématiques. Bref elle m'a posé quelques questions et s'est inclinée devant mes connaissances et ma rationalisation. C'est j'avoue un certain plaisir que de dévoiler ce monde à des intimes.
Je n'en parle jamais aux autres membres de ma famille, à mes profs... C'est trop dangereux. Après on peut être stigmatisé, déconsidéré, on peut remettre en cause mon jugement, ma santé mentale, ma moralité. Ça peut me causer du tort et je n'en ai pas envie.
Il n'y a que ma sœur avec qui je fasse exception. Au début elle me méprisait pour cela, mais elle commence à me poser des questions et à se montrer curieuse.
Finalement, ce que je préfère dans la drogue c'est en parler, alors je suis toujours content de trouver des interlocuteurs.
 
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