Ouaip puki, le DSM n'a pas la cote partout, en tout cas pas chez les psychologues en France. Mes profs de psycho cliniques (qui ne sont pas psychiatre) sont tous contre la classification du DSM, pour une raison ou pour une autre, mais principalement parce que le DSM ne prends en compte que les symptômes, la superficie, et pas les dynamiques sous-jacentes de la maladie.
Evidemment, mes profs s'y opposent parce qu'ils sont psychanalystes. Outre Freud, ils comptent Winnicott, Melanie Klein, Dolto, Green, Bergeret, etc... parmi leurs influences. Et la psychanalyse ne pourra
jamais mettre au point un manuel des maladies mentales du genre DSM.
Donc, le DSM est pour moi un outil diagnostic efficace, dont les psychologues cliniciens n'ont de toutes façon pas besoin de se servir, car seuls les psychiatres posent des diagnostics. Alors, je reformule ce que j'ai écrit : le DSM fait autorité dans la psychiatrie (et donc chez les patients psychiatriques).
Pour la recherche clinique (ce qui n'existe pas en France), le DSM est très bien, aussi. Par exemple, les recherches dont parlent Neuronal, faites dans un champ scientifique, ont besoin d'une description simple et efficace, en surface, de la schizophrénie, pour en étudier les aspects neuropsychologiques. En gros, dans cette recherche, on fait par exemple rentrer des gens qui correspondent au critère de schizo du DSM, et on mesure l'acticivité de leur cerveau, et on cherche des corrélations statistiques. Pour faire ça, le DSM est indispensable.
Même un état d'esprit complètement perchax sous psyché n'a vraisemblablement rien à voir à la schizophrénie
(même si on peux faire plein de parallèles, mais bon ça reste très spéculatif, et si on s'amusait à retenir tous ces parallèles avec les psychés; ben en gros les psychés, c'est tous les états d'esprit possibles en même temps... donc bon, ça n'a plus aucune pertinence).
Haha ! Je m'étais éclaté, après un trip sous 500 mg de DXM, à faire le parallèle entre les symptômes de la schizophrénie et le bordel psychique du plateau 2 :
http://www.psychonaut.com/dxm/41094-500-mg-schizophrenie-et-loving-kindness.html
Le TR est trop long, comme d'hab, mais si vous voulez, allez lire directement la partie "DXM, Dissociation... bienvenue en schizophrénie." Avec le recul, je crois que j'ai été trop rapide dans mes conclusions, je n'écrirais plus la même chose aujourd'hui, mais dans l'esprit, je crois quand même que le DXM nous rapproche d'un fonctionnement schizophrène. Et ça c'est vachement intéressant.