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psychonautisme, RDR, récréation et réalité

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion or@nge
  • Date de début Date de début
Ah oui je l'ai lu en plus ya pas longtemps, effectivement ce que tu dis se rapproche de la façon d'être de Shulgin. Mais avec aussi peu de précision, cela peu aussi être assimilé à des symptômes schizophrènes. D'ailleurs j'ai déjà entendu dire plusieurs fois que le LSD, les psychédéliques en général, et de mon expérience personnel le cannabis, nous met dans des etats similaires à la schizophrénie. Je crois que ca a un rapport avec le nombre d'image percue par seconde, mais pas que.
Si tu veux en savoir plus sur la schizophrénie, je peux t'en parler oui . :)
 
A la seule différence que la schizophrénie est une pathologie et s'inscrit comme référence, tandis que les psychédéliques appliquent un état altéré à une conscience déjà formée (peu ou prou) pendant un temps défini.

Pour moi, ça fait quand même un monde de différences.
 
Raøul a dit:
certaines barrières ou portes risquent de sembler infranchissables pendant longtemps et parfois toute leur vie, avec des méthodes plus douces.

Mais parfois pour de bonnes raisons...forcer les portes peut s'avérer catastrophique.

Raøul a dit:
Alors qu'avec certaines drogues, une fois que l'on a commencé quelque chose...des fois on n'a même plus vraiment le choix de revenir en arrière pendant le trajet. C'est un des intérêts de ces drogues je trouve.

Et son principal danger.Car devoir "bosser" non-stop alors que t'avais pas envie de te prendre la tête avec une pratique régulière, faut pouvoir le gérer (et ça peut être hyper éprouvant).
 
Tout à fait, tu fais bien de le préciser. Au niveau de la rdr, il vaut probablement mieux employer des méthodes plus douces pour faire du psychonautisme, avancer tranquillement et patiemment. De toutes façons, même avec la drogue, il faut parfois faire preuve de patience et de persévérance. On peut aussi combiner les deux méthodes pour essayer de réduire les risques, si on est motivé. On peut avoir un trip excellent et utile avec une faible quantité et en méditant par exemple, au lieu de s'envoyer des doses limites et des mélanges douteux pour voir où cela mène et diminuer la probabilité d'en conclure que la drogue c'est mal, au moment de payer le prix en se disant que c'est cher payé pour pas grand-chose. Mais bon, ça ne conviendra peut-être pas à tout le monde.

Certains préfèrent prendre plus de risques, en prenant une plante sacrée et en étant si possible accompagné d'un maître de cérémonie compétant et bienveillant, qui pourrait se rendre utile, car au-delà de la toxicité de la plante, il y a une dimension spirituelle et occulte qui est souvent complètement ignorée, mais bon, faisons comme si ce n'était que des superstitions, c'est plus simple en apparence.
Une fois que le contact avec le monde de la plante a été établi, on peut utiliser ce lien longtemps après lors de pratiques plus douces si ça s'est bien passé, et du coup on n'a moins besoin de consommer des trucs pour se percher toutes les semaines ou tous les mois, même si la tentation peut parfois rester pour les amateurs de sensations fortes.
Ce que j'essaie de dire, c'est que c'est une prise de risque que l'on n'est pas obligés de répéter tous les mois pendant des années, pour travailler avec. Comme pour certains utilisateurs d'Iboga et d'autres plantes apparemment, qui se contentent d'une toute petite quantité trois ou quatre fois par an, en cas de besoin pour améliorer la connexion et d'autres qui n'en n'ont même pas l'utilité.

Alors oui, c'est dangereux et ça peut parfois être éprouvant comme tu le dis, passer par des épreuves avec des plantes psychédéliques me semble plutôt normal et utile mais on n'en est pas toujours pleinement conscient avant
,
c'est une autre histoire et je ne conseille pas vraiment de suivre ce chemin, il y en a d'autres.
Je pense que c'est un choix personnel, comme quand on choisit de faire de la moto ou du parapente pour se faire plaisir, on prend probablement autant de risques voire même peut-être plus, après si on est plus ou moins conscient que c'est dangereux et que l'on peut s'en passer, chacun son truc et ses priorités.
C'est une voie qui n'est pas forcément celle de la facilité et de la sécurité, même en essayant de réduire les risques, il suffit parfois d'un rien pour que l'être bascule et on est bien peu de chose face à certaines forces ; si c'est juste pour s'amuser avec le feu, il vaut peut-être mieux savoir que l'on peut se brûler, histoire d'être moins étonné le jour où cela arrive et prévoir un peu de pommade, au cas où.



 
Je réponds sans avoir lu les 4 pages de topic (j'ai parcouru la première page et j'ai vu beaucoup de high level :thumbsup:)

Juste dire que l'aspect récréatif/psychonautique je me faisais autrefois une joie de les distinguer, de tracer mille limites, d'intellectualiser ma consommation, mes réflexions introspectives...

Et maintenant, je vis. J'ai même pas envie de participer à la discussion, parce que je sais qu'elle existe, que vous l'entretenez, et ça me suffit. Merci les gars.

Je retourne kiffer ma life en me posant pas trop de questions :-)
 
Monsieur Mouette a dit:
A la seule différence que la schizophrénie est une pathologie et s'inscrit comme référence, tandis que les psychédéliques appliquent un état altéré à une conscience déjà formée (peu ou prou) pendant un temps défini.

Pour moi, ça fait quand même un monde de différences.

S'inscrit comme référence ?
Tu remet en question un reportage d'arte sur le LSD ? J'avais plutôt confiance en cette chaine...
 
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