Une soirée comme une autre s'annonce...
J'arrive sous les coups de 22 heures avec une bouteille. On s'installe et on commence à papoter tous ensemble.
Pourquoi suis-je là ? Parce que un très bon ami m'invite et que l'on est chez lui, mais aussi car je n’ai pas la grande forme, une rupture d'il y a un mois continue de travailler ma tête, j'essaye de comprendre ce qui s'est passé.
Ce soir là, je n'y pense pas, j'y vais pour m'amuser. On boit un peu, raisonnablement et on discute de tout et de rien tous ensembles, une soirée assez commune en fait.
Quelques temps après, commence à circuler une assiette de C, connaissant déjà et en consommant de manière récréative ou professionnel je me laisse à en prendre bien entendu.
Les effets arrivent, on continue de papoter en écoutant un peu de musique, il doit déjà être 1H00 du matin, je ne suis pas fatigué du tout.
Arrive, sur la table un récipient contenant du jus d'orange (tout du moins en partie, avec un peu de champagne dedans) et puis un des invités verse une poudre dedans, on dirait quel est blanche, mais l'appartement est tamisé et de toute façon, je ne me concentre pas sur ce que la personne fait.
Je profite...
Quelques minutes après on me demande ;
-Tu en veux toi ?
- oui c'est quoi ?
- De la MDMA... du regardera sur Internet.
- Allez soyons fou.
1 verre, puis 2 verres et puis 3 verres, je continue à passer un très bon moment, je sympathise avec mon voisin et ma voisine avec qui on discute de tout. 3 inconnus, qui discutent bien, je me sens bien...mais rien de spécial, la C tourne toujours, j'en reprends comme tout le monde, mais tout le monde n'a pas pris de ce fameux jus d'orange.
Il doit déjà être tard 2 ou peut-être même 3 heures du matin, bien sûr, je ne suis pas fatigué et je sais pourquoi, merci la C.
On me demande si je veux en reprendre, 2 mixture de jus d'orange, étaient déjà passé, où j'avais déjà tapé dedans.
Je dis oui, voyant que la soirée continue dans le bon sens, et me sentant toujours très bien.
Cette fois on prend mon verre que j'avais à la main et on y verse quelques mg de cette poudre totalement inconnu pour moi il y a encore quelques heures.
Je bois mon verre, il y a un petit goût amer, mais ça passe.
Je continue à bien discuter avec mon voisin et ma voisine, on parle de voyage, des autres peuples, ce que l'on aimerait faire et ce que l'on ne fait pas. On dérive sur les croyances, athée de mon côté, ou peut-être agnostique, on parle d'accord toltèques (livre de chevet actuel) et lui de chamanisme ayant connus l'expérience de se retrouver seul avec lui même.
Je m'exprime à ce moment sur le sujet qui trotte dans ma tête que j'ai cité en début lecture, en disant essayé de comprendre, pourquoi j'étais un homme bien, et la personne idéal, mais que je n'ai tout de même pas convenu. Et là... je m'arrête...
30 secondes, peut-être une minute de silence, en plein dans ma diatribe.
Le mec me sourit, comme s’il savait, moi je ne comprenais pas.
Je venais de me prendre, une veille salve de sueur froide, mais pas désagréable du tout.
Je leurs dis de m'excuser de m'être arrêté de parler, mais qu'il venait de se passer quelque chose de bizarre. Lui, il me sourit toujours, et me dis calmement.
- Tu as les mains moites ?
- Oui, c’est vrai di donc.
- Tu devrais décontracter ta mâchoire ou prendre un chewing-gum ?
- Quoi ? (oh oui ! Qu'est ce que je fais, j'ai les dents toute serré.
- Elle est bien la musique, ta jambe bat le rythme...; me dit-il en souriant.
- Ouais elle est vachement bien.
- Ne t'inquiète pas, tu montes…
Un autre de la pièce me regarde en souriant, et en secouant la tête.
- Quoi qu'est ce qu'il y a ?
- Tes yeux et ton sourire jusqu’à l’oreille, me fait marrer.
Tout le monde me regarde.
Ah oui en effet, il est bien partit là...
Je continue de discuter et j'arrive à avoir une conversation cohérente, mais au fond de moi, je me sens bien, mais comme jamais je me suis aussi bien sentis. Et tout en arrivant à discuter, des questions traverse ma tête, je mets le doigt sur mon échec récent et peut-être même sur beaucoup d'autres, je comprends ce qui ne va pas chez moi, et je comprends ce qui ne plait pas toujours (tout du moins aux femmes auquel je tiens).
Je prends conscience d'un coup de ces choses que j'ai toujours accepté en me disant, oui mais ce trait de caractère là c'est moi, et ça me convient...
Mais bon dieu non, regarde tu te sens bien là parce que finalement être comme ça te rends malheureux, ce n'est pas ça qui te convient, tu as toujours cru l’inverse mais ce n’est pas ça.
J'écoute de moins en moins la conversation autour de moi.
Je m'isole, au rythme de la musique et je vis pleinement ce que je suis en train de ressentir.
Il est 5 ou 6 heures du matin, et je trip violemment pour moi tout du moins, mais une violence extrêmement bonne, un truc qui me fait comprendre quantité de choses chez moi, que je sais que je vais devoir résoudre. J'écoute les autres, mais je peux m'empêcher de touché mes mains moites et les sueurs froides que je ressens tout en continuant à faire le tri dans ma tête, j'ai la banane et la patate et je passe, entouré de gens extra, une soirée mémorable et je continue à transpercer mon âme, à y faire un tri de plus en plus complexe sûr :
Qui suis-je ?
J'aime ça pour bien faire ou j'aime vraiment ?
Mon travail ?
La vie dont je rêve, une case que je dois remplir pour bien paraître ou finalement est-ce que je m'en fous ?
Les réponses affluent, je les notes pas, je les retiens tellement elles me paraissent évidentes.
Je continue à battre le rythme, ça fait 3 heures que j'interviens ponctuellement dans les conversations car j'en ai envie, mais que je continue de me battre avec moi même.
Et puis finalement, je ralentis inconsciemment de m'auto-parler, si je peux me permettre de dire ça.
Et je continue de rigoler avec les quelques personnes encore présente à la soirée, finalement ceux qui ont pris cette poudre magique, les autres étant déjà rentrés depuis un bon moment.
Je comprends tout seul que l'effet s'estompe, bien malgré moi.
On continue de prendre un peu de C, le reste du paquet de MDMA étant partit.
Je regarde l'heure quasiment 13 heures, tout le monde est déjà bien au ralentit.
Je décide pour moi qu'il est temps d'y aller, mon ami me raccompagne. Je lui dis en partant que je le remercie de m'avoir invité que cette soirée était extraordinaire et que j'ai passé un merveilleux moment.
Je pense maintenant, qu'il a du comprendre que je disais ça car j'étais encore un peu perché, mais je pense avant tout que je lui ai dis ça, car les effets sur moi d'une soirée comme celle-ci dépasse l'entendement.
Avant de partir, avec un regard protecteur, il me demande comment je rentre, je lui dis taxi, je ne vais pas prendre un métro, je suis trop bien pour gâcher ça en prenant un métro un dimanche.
Il sait que je vis seul, et il m'annonce que je vais vivre une descente, qui faut pas que je m'inquiète si je me tape un vrai mal être en fin de journée. Il me donne à manger, il me dit force toi, tu ne pourras pas manger, tu n'en auras pas envie mais force toi, ça te fera redescendre plus vite et surtout tu pourras dormir.
Je rentre chez moi, j'ai encore les mains moites et le cœur qui bat fort, je m'allonge dans mon canapé et je me tape des vieux retours de sueur froide, quelque chose qui en temps normale, pourrait paraître insupportable, mais je le vis super bien, c'est presque agréable, je me dis c'est cool ce n’est pas finit. Et je passe le temps comme ça à somnoler et à vivre mes sueurs froides et à toucher mes mains moites.
Je mets de la musique c'est encore mieux.
20H00, je commence à être fatigué, je vais me coucher, je m'endors assez vite, mais je me réveille plein de fois dans la nuit, toujours avec ces sensations que j'aime.
Ca fait maintenant un moment que cette expérience à eu lieu. 1 mois tout au plus. Et j'ai avancé, j'avais mémorisé une grande partie des réflexions que j’ai eues cette nuit là, et je continue à les exploiter chaque jour. Le plus troublant c'est des aspirations à mes yeux essentiels, sont devenus dérisoires et ce n'est plus forcément ce que je recherche ou en tout cas pas tout de suite.
La descente, ne m'a pas crée cette déprime que je redoutais, elle a eu lieu, mais ce trip ma fait prendre conscience de tellement de choses que finalement j'étais partagé entre la tristesse de mon histoire et de ce que je ressens face à cette nouvelle dimension qui s'ouvre à moi.
Aujourd'hui, je recherche à retrouver ce bien être que j'ai connus, car j'ai encore trop de chose à mettre sur le papier et à continuer d'avancer pour enfin arriver à être réellement qui je suis et pas cet être, sociable, intelligent, bien entouré, que je suis mais qui n'est peut-être pas le bon et qui est peut-être superficielle.
Je ne suis pas quelqu'un de malheureux, dans ma vie, des aventures, des amis, un super taf... mais là je viens de vivre mon expérience où je me suis quelque part enfin retrouver avec moi même.
J'espère un jour pouvoir revivre ça pour terminer ce travail...
J'arrive sous les coups de 22 heures avec une bouteille. On s'installe et on commence à papoter tous ensemble.
Pourquoi suis-je là ? Parce que un très bon ami m'invite et que l'on est chez lui, mais aussi car je n’ai pas la grande forme, une rupture d'il y a un mois continue de travailler ma tête, j'essaye de comprendre ce qui s'est passé.
Ce soir là, je n'y pense pas, j'y vais pour m'amuser. On boit un peu, raisonnablement et on discute de tout et de rien tous ensembles, une soirée assez commune en fait.
Quelques temps après, commence à circuler une assiette de C, connaissant déjà et en consommant de manière récréative ou professionnel je me laisse à en prendre bien entendu.
Les effets arrivent, on continue de papoter en écoutant un peu de musique, il doit déjà être 1H00 du matin, je ne suis pas fatigué du tout.
Arrive, sur la table un récipient contenant du jus d'orange (tout du moins en partie, avec un peu de champagne dedans) et puis un des invités verse une poudre dedans, on dirait quel est blanche, mais l'appartement est tamisé et de toute façon, je ne me concentre pas sur ce que la personne fait.
Je profite...
Quelques minutes après on me demande ;
-Tu en veux toi ?
- oui c'est quoi ?
- De la MDMA... du regardera sur Internet.
- Allez soyons fou.
1 verre, puis 2 verres et puis 3 verres, je continue à passer un très bon moment, je sympathise avec mon voisin et ma voisine avec qui on discute de tout. 3 inconnus, qui discutent bien, je me sens bien...mais rien de spécial, la C tourne toujours, j'en reprends comme tout le monde, mais tout le monde n'a pas pris de ce fameux jus d'orange.
Il doit déjà être tard 2 ou peut-être même 3 heures du matin, bien sûr, je ne suis pas fatigué et je sais pourquoi, merci la C.
On me demande si je veux en reprendre, 2 mixture de jus d'orange, étaient déjà passé, où j'avais déjà tapé dedans.
Je dis oui, voyant que la soirée continue dans le bon sens, et me sentant toujours très bien.
Cette fois on prend mon verre que j'avais à la main et on y verse quelques mg de cette poudre totalement inconnu pour moi il y a encore quelques heures.
Je bois mon verre, il y a un petit goût amer, mais ça passe.
Je continue à bien discuter avec mon voisin et ma voisine, on parle de voyage, des autres peuples, ce que l'on aimerait faire et ce que l'on ne fait pas. On dérive sur les croyances, athée de mon côté, ou peut-être agnostique, on parle d'accord toltèques (livre de chevet actuel) et lui de chamanisme ayant connus l'expérience de se retrouver seul avec lui même.
Je m'exprime à ce moment sur le sujet qui trotte dans ma tête que j'ai cité en début lecture, en disant essayé de comprendre, pourquoi j'étais un homme bien, et la personne idéal, mais que je n'ai tout de même pas convenu. Et là... je m'arrête...
30 secondes, peut-être une minute de silence, en plein dans ma diatribe.
Le mec me sourit, comme s’il savait, moi je ne comprenais pas.
Je venais de me prendre, une veille salve de sueur froide, mais pas désagréable du tout.
Je leurs dis de m'excuser de m'être arrêté de parler, mais qu'il venait de se passer quelque chose de bizarre. Lui, il me sourit toujours, et me dis calmement.
- Tu as les mains moites ?
- Oui, c’est vrai di donc.
- Tu devrais décontracter ta mâchoire ou prendre un chewing-gum ?
- Quoi ? (oh oui ! Qu'est ce que je fais, j'ai les dents toute serré.
- Elle est bien la musique, ta jambe bat le rythme...; me dit-il en souriant.
- Ouais elle est vachement bien.
- Ne t'inquiète pas, tu montes…
Un autre de la pièce me regarde en souriant, et en secouant la tête.
- Quoi qu'est ce qu'il y a ?
- Tes yeux et ton sourire jusqu’à l’oreille, me fait marrer.
Tout le monde me regarde.
Ah oui en effet, il est bien partit là...
Je continue de discuter et j'arrive à avoir une conversation cohérente, mais au fond de moi, je me sens bien, mais comme jamais je me suis aussi bien sentis. Et tout en arrivant à discuter, des questions traverse ma tête, je mets le doigt sur mon échec récent et peut-être même sur beaucoup d'autres, je comprends ce qui ne va pas chez moi, et je comprends ce qui ne plait pas toujours (tout du moins aux femmes auquel je tiens).
Je prends conscience d'un coup de ces choses que j'ai toujours accepté en me disant, oui mais ce trait de caractère là c'est moi, et ça me convient...
Mais bon dieu non, regarde tu te sens bien là parce que finalement être comme ça te rends malheureux, ce n'est pas ça qui te convient, tu as toujours cru l’inverse mais ce n’est pas ça.
J'écoute de moins en moins la conversation autour de moi.
Je m'isole, au rythme de la musique et je vis pleinement ce que je suis en train de ressentir.
Il est 5 ou 6 heures du matin, et je trip violemment pour moi tout du moins, mais une violence extrêmement bonne, un truc qui me fait comprendre quantité de choses chez moi, que je sais que je vais devoir résoudre. J'écoute les autres, mais je peux m'empêcher de touché mes mains moites et les sueurs froides que je ressens tout en continuant à faire le tri dans ma tête, j'ai la banane et la patate et je passe, entouré de gens extra, une soirée mémorable et je continue à transpercer mon âme, à y faire un tri de plus en plus complexe sûr :
Qui suis-je ?
J'aime ça pour bien faire ou j'aime vraiment ?
Mon travail ?
La vie dont je rêve, une case que je dois remplir pour bien paraître ou finalement est-ce que je m'en fous ?
Les réponses affluent, je les notes pas, je les retiens tellement elles me paraissent évidentes.
Je continue à battre le rythme, ça fait 3 heures que j'interviens ponctuellement dans les conversations car j'en ai envie, mais que je continue de me battre avec moi même.
Et puis finalement, je ralentis inconsciemment de m'auto-parler, si je peux me permettre de dire ça.
Et je continue de rigoler avec les quelques personnes encore présente à la soirée, finalement ceux qui ont pris cette poudre magique, les autres étant déjà rentrés depuis un bon moment.
Je comprends tout seul que l'effet s'estompe, bien malgré moi.
On continue de prendre un peu de C, le reste du paquet de MDMA étant partit.
Je regarde l'heure quasiment 13 heures, tout le monde est déjà bien au ralentit.
Je décide pour moi qu'il est temps d'y aller, mon ami me raccompagne. Je lui dis en partant que je le remercie de m'avoir invité que cette soirée était extraordinaire et que j'ai passé un merveilleux moment.
Je pense maintenant, qu'il a du comprendre que je disais ça car j'étais encore un peu perché, mais je pense avant tout que je lui ai dis ça, car les effets sur moi d'une soirée comme celle-ci dépasse l'entendement.
Avant de partir, avec un regard protecteur, il me demande comment je rentre, je lui dis taxi, je ne vais pas prendre un métro, je suis trop bien pour gâcher ça en prenant un métro un dimanche.
Il sait que je vis seul, et il m'annonce que je vais vivre une descente, qui faut pas que je m'inquiète si je me tape un vrai mal être en fin de journée. Il me donne à manger, il me dit force toi, tu ne pourras pas manger, tu n'en auras pas envie mais force toi, ça te fera redescendre plus vite et surtout tu pourras dormir.
Je rentre chez moi, j'ai encore les mains moites et le cœur qui bat fort, je m'allonge dans mon canapé et je me tape des vieux retours de sueur froide, quelque chose qui en temps normale, pourrait paraître insupportable, mais je le vis super bien, c'est presque agréable, je me dis c'est cool ce n’est pas finit. Et je passe le temps comme ça à somnoler et à vivre mes sueurs froides et à toucher mes mains moites.
Je mets de la musique c'est encore mieux.
20H00, je commence à être fatigué, je vais me coucher, je m'endors assez vite, mais je me réveille plein de fois dans la nuit, toujours avec ces sensations que j'aime.
Ca fait maintenant un moment que cette expérience à eu lieu. 1 mois tout au plus. Et j'ai avancé, j'avais mémorisé une grande partie des réflexions que j’ai eues cette nuit là, et je continue à les exploiter chaque jour. Le plus troublant c'est des aspirations à mes yeux essentiels, sont devenus dérisoires et ce n'est plus forcément ce que je recherche ou en tout cas pas tout de suite.
La descente, ne m'a pas crée cette déprime que je redoutais, elle a eu lieu, mais ce trip ma fait prendre conscience de tellement de choses que finalement j'étais partagé entre la tristesse de mon histoire et de ce que je ressens face à cette nouvelle dimension qui s'ouvre à moi.
Aujourd'hui, je recherche à retrouver ce bien être que j'ai connus, car j'ai encore trop de chose à mettre sur le papier et à continuer d'avancer pour enfin arriver à être réellement qui je suis et pas cet être, sociable, intelligent, bien entouré, que je suis mais qui n'est peut-être pas le bon et qui est peut-être superficielle.
Je ne suis pas quelqu'un de malheureux, dans ma vie, des aventures, des amis, un super taf... mais là je viens de vivre mon expérience où je me suis quelque part enfin retrouver avec moi même.
J'espère un jour pouvoir revivre ça pour terminer ce travail...