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Installez-vous doucement,
Détendez-vous librement.
Esquissez un mouvement :
Inspirez profondément.
Dans vos sinus, elle glisse.
Fraîche vague langoureuse.
Votre tonus, elle tisse.
Franche quiétude harmonieuse.
Naturel, voici son nom,
C’est un fait, votre raison.
Familier, vous est ce son,
Berce comme une chanson.
Mais à présent, bloquez tout.
D’abord comme un flottement,
Lequel vient suspendre en vous
Un tranquille égarement.
Il se pourrait même,
Que les battements,
Réguliers,
De votre cœur sèment,
Un ton rassurant,
Mesuré.
Vient soudain
Cette…
Douleur.
Sourdre au loin
Bête…
Fureur.
Votre sang boue dans
Vos veines tandis
Que là rien
Au monde ne s’en
Ferait un ersatz,
Loin moins bien.
Las refrain
Un
Calvaire.
En chemin
D’un
Enfer.
Qui s’éveille, qui s’attise.
S’embrase dans l’écrin
Du thorax, proie de lyse.
Saisit comme un venin.
Lâcherez-vous ?
Là votre vie oscille, vous en portez conscience
A sa seule influence, comburant volatile.
Essentielle et labile, si inflammable essence
Tant et plus qu’en l’absence, en vous brasier rutile.
Lâcherez-vous ?
Terreur paroxystique.
Vient cogner à vos tempes !
Et ce désir cynique.
Pour lui, votre cœur rampe...
La moindre de vos cellules
Crie sa détresse
Cette tension contre laquelle
Vous luttez, non.
Cette INJONCTION
A respirer…
Bien sûr, que vous lâchez.
Appréciez.
Brise clémente,
Pluie diluvienne,
Sur braises ardentes.
Plus une gêne.
Est-ce que vous… retenteriez ?
Installez-vous doucement,
Esquissez un mouvement :
Craquez machinalement
Du feu, dansant sagement.
Dans vos sinus, elle glisse.
Chaude vague vaporeuse.
Votre gorge, cela hérisse.
Fumée âcre capiteuse.
Charnel est son patagon,
C’est en fait, votre obsession.
Familière cette action,
Vous droguer, bénédiction.
Mais à présent, stoppez tout.
Prélude peu alarmant,
Vous n’êtes point à genoux.
Fruste question de temps...
Cet incendie-ci sera progressif.
Lourd, insistant impérieux, incisif.
Débute le phénomène oppressif.
Invariable discordant, récursif.
Non plus de feu dans vos poumons,
Liberté chère,
Pas de douleur plus que raison,
Mais bien amère.
L’urgence vous saisit vous ne pensez
Pouvoir à ce train-là longtemps lutter
Dur attrait inassouvi affamé,
Votre volonté il vous faut bander.
Car sensation de vous noyer,
De manquer d’air,
Duquel vous n’êtes dénué-e.
En vous lacère.
Si devant ce vide, vous restez livide
D’autant plus avide, s’en porte le vide.
Amour ravageur pour si belle engeance
Feriez-vous tant pour elle, mène la danse.
Lâcherez-vous ?
Curieuse sensation, que chercher la sentence
Face à cette fragrance, votre oblitération.
Quelle dure émotion, que tenter votre chance
Car en vous lame intense, réclame abnégation.
Lâcherez-vous ?
Maints comparent cela à de la soif,
La famine, la guerre pour une taffe !
Je hume un appétit plus volatile,
Bouffée d’oxygène, besoin bien futile…
Chacun de vos gènes, des neurones clandestins
Hacké
Réclame dopamine, pur laser désir enflamme
Vous en voulez, non.
Vous en CRAVEZ.
Tiendrez-vous bon… ?
Bien sûr, vous supportez.
Vous le pouvez.
Ardeur démente.
Rude géhenne.
Lie indécente.
Amour et haine.
Vous ne devez lâcher… Vous ne devez lâcher…
Pareil est le poème, pour les flocons prisés.
Geste plus imprimé, que le produit lui-même.
De doucereux extrêmes : boulimie, pauvreté.
Antagonistes nés, perfides stratagèmes.
Ferme subtilité, esseule des regards,
Caresse votre espoir, soudoie toute pensée.
Placide intensité, vous plonge dans le noir,
Duo attentatoire, à l’équanimité.
Suite à l’obscurité, déterrerez des gemmes.
Finie la vie dilemme, adieu l’adversité.
Addiction imposée, fleurie de chrysanthèmes :
Charriera son emblème, lèvera cécité.
Il n’est jamais trop tard, si d’aléa chutiez,
Pour le perpétuer, ce sevrage bâtard,
Qui à bien des égards, est follement brigué :
Sisyphe peut gagner : somnoler tel un loir !
Détendez-vous librement.
Esquissez un mouvement :
Inspirez profondément.
Dans vos sinus, elle glisse.
Fraîche vague langoureuse.
Votre tonus, elle tisse.
Franche quiétude harmonieuse.
Naturel, voici son nom,
C’est un fait, votre raison.
Familier, vous est ce son,
Berce comme une chanson.
Mais à présent, bloquez tout.
D’abord comme un flottement,
Lequel vient suspendre en vous
Un tranquille égarement.
Il se pourrait même,
Que les battements,
Réguliers,
De votre cœur sèment,
Un ton rassurant,
Mesuré.
Vient soudain
Cette…
Douleur.
Sourdre au loin
Bête…
Fureur.
Votre sang boue dans
Vos veines tandis
Que là rien
Au monde ne s’en
Ferait un ersatz,
Loin moins bien.
Las refrain
Un
Calvaire.
En chemin
D’un
Enfer.
Qui s’éveille, qui s’attise.
S’embrase dans l’écrin
Du thorax, proie de lyse.
Saisit comme un venin.
Lâcherez-vous ?
Là votre vie oscille, vous en portez conscience
A sa seule influence, comburant volatile.
Essentielle et labile, si inflammable essence
Tant et plus qu’en l’absence, en vous brasier rutile.
Lâcherez-vous ?
Terreur paroxystique.
Vient cogner à vos tempes !
Et ce désir cynique.
Pour lui, votre cœur rampe...
La moindre de vos cellules
Crie sa détresse
Cette tension contre laquelle
Vous luttez, non.
Cette INJONCTION
A respirer…
Bien sûr, que vous lâchez.
Appréciez.
Brise clémente,
Pluie diluvienne,
Sur braises ardentes.
Plus une gêne.
Est-ce que vous… retenteriez ?
Installez-vous doucement,
Esquissez un mouvement :
Craquez machinalement
Du feu, dansant sagement.
Dans vos sinus, elle glisse.
Chaude vague vaporeuse.
Votre gorge, cela hérisse.
Fumée âcre capiteuse.
Charnel est son patagon,
C’est en fait, votre obsession.
Familière cette action,
Vous droguer, bénédiction.
Mais à présent, stoppez tout.
Prélude peu alarmant,
Vous n’êtes point à genoux.
Fruste question de temps...
Cet incendie-ci sera progressif.
Lourd, insistant impérieux, incisif.
Débute le phénomène oppressif.
Invariable discordant, récursif.
Non plus de feu dans vos poumons,
Liberté chère,
Pas de douleur plus que raison,
Mais bien amère.
L’urgence vous saisit vous ne pensez
Pouvoir à ce train-là longtemps lutter
Dur attrait inassouvi affamé,
Votre volonté il vous faut bander.
Car sensation de vous noyer,
De manquer d’air,
Duquel vous n’êtes dénué-e.
En vous lacère.
Si devant ce vide, vous restez livide
D’autant plus avide, s’en porte le vide.
Amour ravageur pour si belle engeance
Feriez-vous tant pour elle, mène la danse.
Lâcherez-vous ?
Curieuse sensation, que chercher la sentence
Face à cette fragrance, votre oblitération.
Quelle dure émotion, que tenter votre chance
Car en vous lame intense, réclame abnégation.
Lâcherez-vous ?
Maints comparent cela à de la soif,
La famine, la guerre pour une taffe !
Je hume un appétit plus volatile,
Bouffée d’oxygène, besoin bien futile…
Chacun de vos gènes, des neurones clandestins
Hacké
Réclame dopamine, pur laser désir enflamme
Vous en voulez, non.
Vous en CRAVEZ.
Tiendrez-vous bon… ?
Bien sûr, vous supportez.
Vous le pouvez.
Ardeur démente.
Rude géhenne.
Lie indécente.
Amour et haine.
Vous ne devez lâcher… Vous ne devez lâcher…
Pareil est le poème, pour les flocons prisés.
Geste plus imprimé, que le produit lui-même.
De doucereux extrêmes : boulimie, pauvreté.
Antagonistes nés, perfides stratagèmes.
Ferme subtilité, esseule des regards,
Caresse votre espoir, soudoie toute pensée.
Placide intensité, vous plonge dans le noir,
Duo attentatoire, à l’équanimité.
Suite à l’obscurité, déterrerez des gemmes.
Finie la vie dilemme, adieu l’adversité.
Addiction imposée, fleurie de chrysanthèmes :
Charriera son emblème, lèvera cécité.
Il n’est jamais trop tard, si d’aléa chutiez,
Pour le perpétuer, ce sevrage bâtard,
Qui à bien des égards, est follement brigué :
Sisyphe peut gagner : somnoler tel un loir !
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