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Politique 2012

Promis j'me tape le pavé, mais d'abord je répond à Quetzal.

Oui, l'humanité à évolué, comme je le disais dans mon poste précédent : On ne se bouffe plus au sens propre du terme, mais au sens figuré. C'est clair que y'a pas photo avec les lynchages du Moyen Age, les conquêtes Antiques ou du 19-20eme siècle, on est moins sauvages sur la forme, mais sur le fond l'être humain reste un prédateur, qui, appuyé par son instinct naturel, aura vite fait de "bouffer" l'autre dans son intérêt.

Maintenant le survie ce n'est plus aller chasser et prier pour ramener de la barbaque, maintenant la survie c'est par exemple d'aller chasser le boulot et une fois obtenu, de prier pour pouvoir boucler ses fins de mois. Pour moi il n'y a que la forme qui a changé.

Tu peux me traiter de pessimiste si tu veux, mais pour ma part c'est surtout un constat. Honnêtement, la politique bisounours "tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil" je ne jurais que par ça quand j'étais plus jeune... Jusqu'au jour ou j'ai croisé le chemin de la réalité, de la galère et réalisé que si je voulais m'en sortir, je devais "bouffer" les autres. C'est marrant, depuis que je suis devenu une sale pute professionnellement parlant (je n'hésite pas a croire que je veux mieux que le reste et à le montrer), tout va pour le mieux dans ma vie. \o/

Pour moi les aveugles sont ceux qui croient encore à l'humanité bisounours et refusent de reconnaître que l'homme n'est rien de plus qu'un animal sauvage guidé par l'instinct, doué de parole et d'un cerveau un tantinet plus développé que le reste.
 
sensisky a dit:
Maintenant ne pas voter c'est laisser la place à quelque chose que l ' on a pas voulu ou choisis ,du coup on subit , et on es pas content et on espére que le systeme explose . Souvenez vous du FN il y a quelque années ,un président elu avec 80% de voix tellement les gens ont eu peur !! et pourtant il y avait eu aussi un record d'abstention.........et ça risque de recommencer cette fois çi ça tant le désintéret est grand dans cette mascarade .


Bah ça, je m'en tape bien pas mal. Dans tous les cas je n'ai pas choisis leur merdier, alors pourquoi j'irai voter "pour le moins pire" des leurs ?

Que ce soit absolument n'importe quel partie qui passe au second tour, y'aura vraiment rien qui me fera lever mon cul pour m'inscrire sur une liste électorale, je ne cautionne pas de devoir choisir une des ces personnes qui font le mal.
Et, que je vote ou pas, c'est pas ça qui va changer ma vie, mon niveau de dégoût restera toujours complètement linéaire.

J'ai totalement autre chose à faire que de mettre le nez dans la politique: faire du son, produire des reflexions personnelles, être un psycho, vivre pour ma pomme quoi. Faut pas compter sur moi pour démarrer une révolution, même si je serais peut être présent si elle avait lieu d'exister.
 
Stoned, comme je te comprends. J'ai longtemps pensé pareil après une phase anar blasante dans ma jeunesse très très jeune.



Et puis chais pas, plus j'me suis aigri, moins j'me suis blasé.

Mais, c'était juste pour te faire partager ma compréhension.
 
Tu veux dire, plus tu t'es aigri, moins tu n'y as attaché d'importance ?


Je me suis moi meme retrouvé dans tes propos, d'une manière extrême ( cela me cisaille presque l'esprit ).

J'ai du mal à extérioriser ma pensée à jeun , donc ça me rehausse le moral, d'au moins, observer que deux humains différents, avec leur passé propre, peuvent en arriver à la meme conclusion philosophique
 
Don_Fouinardo a dit:
Promis j'me tape le pavé, mais d'abord je répond à Quetzal.

Oui, l'humanité à évolué, comme je le disais dans mon poste précédent : On ne se bouffe plus au sens propre du terme, mais au sens figuré. C'est clair que y'a pas photo avec les lynchages du Moyen Age, les conquêtes Antiques ou du 19-20eme siècle, on est moins sauvages sur la forme, mais sur le fond l'être humain reste un prédateur, qui, appuyé par son instinct naturel, aura vite fait de "bouffer" l'autre dans son intérêt.

Maintenant le survie ce n'est plus aller chasser et prier pour ramener de la barbaque, maintenant la survie c'est par exemple d'aller chasser le boulot et une fois obtenu, de prier pour pouvoir boucler ses fins de mois. Pour moi il n'y a que la forme qui a changé.

Tu peux me traiter de pessimiste si tu veux, mais pour ma part c'est surtout un constat. Honnêtement, la politique bisounours "tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil" je ne jurais que par ça quand j'étais plus jeune... Jusqu'au jour ou j'ai croisé le chemin de la réalité, de la galère et réalisé que si je voulais m'en sortir, je devais "bouffer" les autres. C'est marrant, depuis que je suis devenu une sale pute professionnellement parlant (je n'hésite pas a croire que je veux mieux que le reste et à le montrer), tout va pour le mieux dans ma vie. \o/

Pour moi les aveugles sont ceux qui croient encore à l'humanité bisounours et refusent de reconnaître que l'homme n'est rien de plus qu'un animal sauvage guidé par l'instinct, doué de parole et d'un cerveau un tantinet plus développé que le reste.

Ton raisonnement nie qu'il y a un lien entre la structure et le comportement... Or ce lien est évident, d'ailleurs tu admet que la forme d'opression a changé! Mais pas l'opression "en elle même" ?
Si l'homme a ses défaut, de pouvoir etc, il est préférable d'avoir un parlement qu'un malade dictateur raciste... C'est ce que permet la structure! Alors oui dans le parlement yaurai des gens de toute sorte, avec son lot de haine etc... Mais les décisions, l'action, le résultat n'est pas le même !
Dire qu'étant donné qu'il y a atrocité et malfonctionnement actuellement, les choses seront toujours ainsi, c'est trés mannichéens. Il peut y avoir des amélioration. D'ailleurs, une grande part du problème vient justement de cette mentalité! Vous etes soumis, alors qu'en croyant au changement on le réalise deja en partie! Exemple de communauté en amérique latine, qui peuvent réclamer leur droit, prendre des décisions, s'organiser... C'est tout a fait possible mais le premier pas est de gagner en auto-estime, en francais le mot n'existe pas : "empowerment" , qui peut inclure plusieurs chose, pas seulement l'auto estime.
 
stoned-fr a dit:
Tu veux dire, plus tu t'es aigri, moins tu n'y as attaché d'importance ?


Je me suis moi meme retrouvé dans tes propos, d'une manière extrême ( cela me cisaille presque l'esprit ).

J'ai du mal à extérioriser ma pensée à jeun , donc ça me rehausse le moral, d'au moins, observer que deux humains différents, avec leur passé propre, peuvent en arriver à la meme conclusion philosophique


Plus je me suis aigri, plus j'ai cessé d'être fataliste si tu veux. Je me suis dit, un beau jour que, merde, d'accord, je survivais déjà en marge, mais je n'étais pas heureux. J'avais envie de croire aussi, j'avais envie d'esperer, j'avais envie de bouger, d'agir. Et quand bien même la somme de mes désillusions, de mes échecs et de mes coups de latte de dame réalité dans ma tronche de vainqueur me faisaient dire que je savais que le monde tournait ainsi, que c'était comme ça et puis pas autrement, que rien ne bougerait jamais et cie, l'aigreur m'a pousser à tout envoyer chier.

Tant pis si je me trompe, au moins j'essaye de poursuivre mon rêve. Tant pis si je ne change pas les choses, je ne suis plus aussi naïf, je me bats pour me faire ma place sous mon soleil. j'ai plus envie d'être fataliste, attentif, de souffrir en silence et de fermer ma gueule. J'ai plus envie de rester bien sagement dans ma case de conformiste de l'anti-conformisme, plus envie non plus d'être le cynique désabusé que j'étais, j'ai eu envie d'être quelque chose de plus.

Alors ouais, je reste tout autant cynique, aigri, réaliste, pessimiste, défaitiste, libertaire, langue-de-pute, haineux et cie, mais au moins je n'accumule plus les frustrations. Mes echecs, je les accepte, car je me suis donné les moyens d'agir, alors bon, ok on perd, mais au moins je me suis bougé, ça me réconforte, et je ne regrette pas.

Ca m'a donné la force de tout plaquer, d'aller poursuivre une chimère, de lacher mon petit train-train. Les choses ne sont pas plus facile pour moi depuis, loin de là, mais merde, je ressens, chose qui ne m'était pas arrivé depuis des années. Je ris, je pleure, je m'énerve et m'enrage, je souffre et je suis parfois heureux. Je suis juste vivant. Je trace ma route, ma voie, mon chemin, parfois à coups de machette, parfois en empruntant un sentier, une autoroute etc, je ne sais pas si globalement je vais là ou je veux aller, et c'est ça qui rend l'experience intéressante.

Tant pis si j'en crève. Tant pis si jamais je ne réaliserai mon rêve. Tant pis si je ne fais pas tout ce dont j'ai envie, au moins, j'ai, depuis un an ou deux, de nouveau envie de faire des choses, et ça c'est fantastique. J'ai ma petite morale, ma petite philosophie, ma petite vision et mon petit paradigme, et puis merde, ils ne collent pas avec ceux de la société, et alors? Je vis pour moi, pas pour la société, et puis si on vient m'emmerder j'assume.


Mais ouais, je vois ce que tu veux dire. C'est surprenant de voir que des parcours différents produisent des résultats similaires, même si je ne connais pas grand chose de ton parcours. Et si au final tu ne connais du mien que ce que j'en révèle ici. Mais voilà, si je devais te donner un conseil, c'est que, qu'els qu'ils soient, poursuis tes rêves. Cours a^rès des chimères, va te battre contre des moulins à vent, on se sent vivant, c'est incroyablement plaisant.
 
ça me rappelle plein de truc......il y a tres longtemps...et vraiment rien n' a changé mais tout s'est amplifié.

[youtube]8KfolsHSPEs[/youtube]
 
C'est vraiment pas le bon terme "antisocial" je trouve, preuve est: on peut être parfaitement social et sociable, mais en rester entièrement écœuré par les bipèdes intelligents.


De ce fait, j'aurais plutot appelé la chanson misanthropie, et puis ça sonne mieux, ouai.
 
stoned-fr a dit:
C'est vraiment pas le bon terme "antisocial" je trouve, preuve est: on peut être parfaitement social et sociable, mais en rester entièrement écœuré par les bipèdes intelligents.


De ce fait, j'aurais plutot appelé la chanson misanthropie, et puis ça sonne mieux, ouai.

Je l'aurai appelée "jean-michel". Question de goût.
 
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