light-my-fire a dit:
Saankan a dit:
Quand à l'économie, c'est le cadet de mes soucis. Je consomme pas ou presque, je consomme local, et j'en ai rien à taper du fric. L'économiquement viable, c'est surtout du toxicologiquement non compatible avec la vie.
Ca aussi c'est un problème, moi j'ai les deux pieds dans cette "société de consommation" (je viens d'avoir un portable, je mange a macdo, j'achète de la bouffe de merde au supermarché, etc...) et j'y suis bien trop habitué pour pouvoir changer mais un jour viendra ou je serais obligé d'abandonner ce train de vie ou ca va finir par me tuer.
Ce n'est pas réellement un problème.
C'est une dépendance. Ca s'apprend et se désapprend tout aussi bien, même si ce n'est pas facile.
L'important, c'est de vivre ta vie d'une manière en accord avec tes principes, et ta morale: Si tu réussis à le faire dans le "système", tant mieux pour toi. Sinon, viendra un moment ou les frustrations accumulées de la mort de tes rêves et de tes désirs déçus te donnera la force de refuser ce qui t'es nuisible.
Soyons réaliste, tout le monde ne peut, ne veut, n'a pas besoin de rejeter la société: la majorité des gens est bien plus heureuse comme ça...
Et, à mon sens, le portable est encore moins un problème: Internet est né rejeton batard de l'indépendance et du partage, et est sans doute le seul espace qui permet un tant soit peu d'échange d'information. Si les révolutions arabes ont lieu, ne vous voilez pas la face, c'est en s'appuyant sur l'ossature du net.
Naref a dit:
La critique est aisé mais donné des pistes de solutions l' est beaucoup moins.
Sinon c'est pas vraiment débattre c'est plutot se plaindre non ?
C'est débile comme raisonnement, est totalement faux et est la preuve d'un endoctrinement important: Les mots ont un sens, et on peut très bien critiquer sans se plaindre. La différence entre critique et plainte ne tient absolument pas en une simple proposition. Si tu veux une métaphore, c'est comme pour l'art, même si je ne sais pas peindre, je peux critiquer une pièce sans pour autant proposer à l'artiste une manière de corriger les défauts que je décèle. Et si je devais être objectif, je me devrais de rappeler que la critique n'est pas uniquement négative, mais qu'elle se doit d'être constructive.
Pointer du doigt les problèmes, c'est le premier pas vers leur résolution, si tant est que l'on veuille les résoudres. Le souci principal vient à mon sens qu'on est trop habitués à nier l'existence même des problèmes réels, et que leur réalisation sociétale est donc impossible. Plutôt que de s'accorder à reconnaître qu'on fonce droit dans le mur, au lieu de chercher la pédale de frein, on accyse le compteur de vitesse, on discourt de l'utilité du rétroviseur central et de la couleur des sièges en cuir. On nie le mur, moutons-autruches, et on continue gaillardement à presser le champignon.
Alors ouais, c'est utopiste, je le sais. Oui je ne cherche pas à sauver le monde, la patrie et les 60 millions de français. Je suis désolé, j'ai troqué mon costume de chevalier blanc, prince charmant armé de brillants, pour celui du mouton noir, ermite connard. Et je ne m'en porte pas plus mal. Je ne prétends pas résoudre vos problèmes, je présente juste comment je résouds les miens, car ce qui peut fonctionner pour moi ne marchera pas forcément pour toi, vous, ils. Mais si tu relis, je crois quand même esquisser plusieurs pistes de reflexion, en tête de liste, justement, se servir de sa tête pour d'autres choses que de la remplir de désirs creux, de pulsions de consommation, de propagande écolytique, de songes miteux, de vérités universelles et autres chimères...
Ré.
Flé.
Chissez.
Par vous-mêmes.
C'est la seule conviction que je suis persuadé devoir partager: Je suis un prosélyte du cerveau branché, un missionnaire de la reflexion, un agent de conversion de la cogitation, un pope de l'idée et un pape de la méditation: voici l'unique teneur de mon message:
soyez moins cons!
Toutes mes autres convictions sont annexes et n'ont d'autre prétention que de résoudre les problématiques qu'engendrent ma cosmogonie, en vrac puisque vous y tenez: Pas d'affinité avec les porcs, engagement jusqu'à la mort, rien à battre de l'opinion publique, pas de compromission, utopiste jusqu'à ce que je crève, autonomiste forcené, libertaire convaincu, misanthrope hargneux en phase terminale, égoïste vicelard, décroissant raisonnable, je ne prone pas le retour à l'age de pierre mais la cession de la consommation auto-alimentée, écolo-terroriste virtuel, hacktiviste anonyme, garant de la liberté d'expression absolue, je refuse qu'on chie là ou je bouffe et qu'on me dise quoi faire et comment le faire, rêveur invétéré, j'aimerais voler, comme un aigle en apesanteur, je désire une liberté que je sais hors de portée, aigri de la vie et blasé de la société, je me mets en marge et je le vis bien, merde au système dans lequel je suis irrémédiablement inclus, dualité humaine oblige, je ne peux pas y couper mais cherche à m'en échapper, mouche engluée dans la toile de l'araignée, petit pion qui prone la rebellion, grain de sable entre deux rouages bien huilés, militant du rêve, rêveur de l'idéologie, scientifique jusqu'à la moelle, incrédule totale, je ne crois que ce que je vois, c'est à dire rien, ou presque, persuadé que la solution est dans le local, autarcique, destructuraliste, révolté, acharné, anti-humain et anti-tout, voyageur, explorateur, apatride métaphysique, rien à foutre d'avoir une grosse baraque, une belle caisse, du fric, une femme, des enfants, je vis seul, ai toujours vécu seul et crèverai sans doute seul, et peu me chaut, je prone la désintégration plutôt que l'intégration, athée anticlérical, je hais les religions, les dogmes et la rigidité, procrastinateur qui pratique un carpe diem du désespoir, je ne veux sauver personne, j'aspire uniquement à vivre au lieu de me contenter de survivre.
C'est confus, incomplet et sans doute très peu utile.