Poésie

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Parfait @Cosmodope c'est mon genre de came.

J'aime particulièrement ce passage, il résonne comme un écho distant:

Cosmodope a dit:
Le monde extérieur, une sphère lointaine,
Sous emprise il disparaît,
Ils suit un chemin solitaire,
Dans les royaumes où les rêves et l'éveil ont saigné,
La ou les songes de la veille ont soignés.

Qu'est ce que j'aimerais écrire aussi bien purée...
 
ouah
 
Je connaissais pas tes talents de poète Cosmo, c'est vraiment bien écrit ! :o
 
Ahah Merci à vous ca fait plaisir ;)
Je travaillais sur celui la depuis un moment y'as toujours des trucs que je voudrais tourner différemment (c'est dur de se tenir à une version "définitive"). Mais faut bien finaliser ^^

En tout cas merci encore pour vos retours  :-)
 
Que l'jour se lève ou qu'il décline
Quand les locaux ferment
Qu'on éteint les machines
Et qu'on remet les clés au clou

Il y a un rituel gaillard
Une petite drôlerie
Qu'il est doux d'assouvir peinard
Seul ou en bonne companie.

Oui, qu'il est doux, le travail accompli
D'allumer un pétard.
 
Très joli le travail de rimes ! Ça rend dommage que « ferment / clou » ne riment pas, en contraste du reste
 
Poésie sans rimes :



L e collège, un sacré bordel,
Les camarades à ce moment là n'étais pas alliés.
C'était le plus beau gosse, qui s'est dépucelé 15 ans avant les tanguis comme moi.
Mais, après m'être assis seul, pensant que ma vie collégiale serait l'enfer.

U n ange s'est assis à côté de moi, il transpirait la confiance en lui,
C'était pas de l'amour évidemment, mais un coup de foudre amical.
C'est aussi lui qui m'a devergondé, fumé mon 1er joint, pris mon 1er excstas.
On séchant tous les cours de sport pour aller jouer à tekken, ou gran tourisme chez ses parents.

J 'avais un meilleur ami, un peu plus tard j'en ai eu un autre, un Camerounais,
Mais lui malheureusement est décédé, la mort l'a enlevé trop tôt, à 45 ans.
Il a laissé derrière lui une gentille fille, une femme aimante, et un gros bizness illegal.
Il a emmené tout cela dans son cereuil.

C' est là que je me suis dit que l'amitié avait une valeur inestimable,
Quand j'allais mal, il me rassurait...
Quand il allait mal, je m'occupais de lui aussi.
Une vraie relation fraternelle.

J usqu'au jour où je l'ai invité chez moi,
Alors que j'étais en mode dépressif et procrastinationniste,
J'ai dû le dégoûter, il a changé, il semblait gêné.
Le lendemain je l'ai apellé pour m'expliquer:
"Efface mon numéro connard".

J' ai essayé de le joindre 4 fois, par SMS, mail et courrier,
Mais visiblement, j'ai dû être trop nul comme copain.

M ais je t'en veux pas, c'était comme un vrai deuil,
Je me suis retrouvé seul amicalement pendant des années,
Failli faire l'irréparable à cause de ça.
6 ans plus tard, je me dis, de façon pragmatique, qu'il en soit ainsi.

C omme on fait son lit on se couche, tu te retrouvera seul.
J'ai eu écho que tu as fait pareil avec 99% de tes autres potes....
J'ai presque pitié pour toi J. ta rancœur te bouffera tout cru.
 
Les séracs se décrochent ensembles des grands glaciers, dégringolent ensemble le vaste versant sud.

Il suffit pourtant d'un chamois, d'une averse, d'un coup de foudre, pour que chacuns roulent vers un ruisseaux différent.

Tous les ruisseaux rejoignent l'immense mer sombre. Il ont pourtant tous les êtres à abreuver en chemin.
 
Dernière édition:
Retrouvé des vers de mineur (ce sont de vraies catastrophes)

FONDUE

À nos narines, une odeur
Parvient soudain, qui les surprend :
Senteur étrange, et vaguement
Je me retiens d'un haut-le-cœur.
Nous avançons encore un peu
En direction de la fragrance
Qui chaque pas devient plus rance,
Quand quelques bruits plutôt joyeux
Troublent l'affût de nos oreilles
(Car notre nez était fermé,
Nul ne pouvait nous en blâmer),
Nous évoquant dix vide-bouteilles...
Mais là, nos yeux nous avertissent
Que huit personnes nous regardent
En dégustant leur savoyarde,
Que deux flacons d'un alcool-pisse
Sont partis avec trois fromages
Pour bouillir dans une marmite
Empestant ce lieu troglodyte -
Marée noire à la belle Plage.

*************

FATIGUE

Mes orbites se déforment
Je crois boire du chloroforme
Comme celle du soleil
Déjà l'heure de mon réveil
Et mes paupières me brûlent
Je paye ma vie noctambule
Il doit déjà faire jour
Voilà que je croise un carrefour
Sans savoir par où tourner
Putain merde je suis paumé
Il faut vraiment que je parte
Je sors de ma poche une carte
Sans trop savoir où je suis
Mon peu de sommeil m'abrutit
Abasourdi de fatigue
Il y'a rien qui ici m'intrigue

Même pas le fait d'être
À seulement un kilomètre
De cette sortie que je me fais peur
De ne pas retrouver depuis une ou deux heures.
 
Parmis les merdes et les trous du cul
Entre les ordures qui contiennent tout ce qui pue
Sous le ciel lourd d'une odeur fétide
Se mouvais le grand esprit putrides
Je m'appuyai pour le voir sur mon parapets
Et tendant l'anus à qui voulait
J'esquissai mon premier pet
Alors seulement la voile pût se gonfler
Et le bateau se projeter
Paradoxalement hors de cette océan de merde
Que la chaloupe devait quitter avant qu'on ne s'y perde

[Parce qu'on parle jamais de merde et de pet dans les poèmes. J'ai voulu remédier à ça]
 
Dernière édition:
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