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Personnalité et relation toxique.

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion uroborus
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Il se peut aussi que lui un jour s'en veuille pour tout ça.
 
@Lotre Ça serait bien, mais pour autant le coeur des hommes étant ce qu'il est, je ne me réinvestirait plus dans une relation avec lui.S'il fait la paix avec lui même tant mieux. je lui pardonne déjà. Je lui pardonne tout, tant qu'il me laisse en paix.

@Laura Zerty Oui, ça serait bien, mais encore une fois, j'en suis a un point ou je m'en fou. Je ne veux juste plus avoir affaire à lui. Il y a très peu de gens qui change vraiment. Et l'expérience montre que plus tu va loin dans légarement, moins tu en reviens. On a +25 ans. Persuadé que le monde lui en veut, qu'il est victimisé quand on dénonce son attitude, etc, etc. il est comme ça depuis toujours, et pour le coup, pas qu'avec moi.
 
Pour sur qu'il ne changera pas de personnalité, mais peu être qu'il changera d'attitude en se comportement mieux avec son entourage au fil du temps, j'ai une frangine avec qui je me suis aussi bien entendu qu'on s'est foutu sur la gueule par le passé, et en se laissant le temps de s'y et se retrouver, on s'entend bien aujourd'hui...ce que je n'aurais pas imaginé quand on était brouillé. Le truc c'est qu'on s'est tous les deux donnés les moyens de se tolérer, et dans ta situation, reste plus que ton frère fasse le même effort que toi !

En tout cas vu la situation, il vaut mieux que vous ne vous voyez plus pendant une assez longue période effectivement...courage et bonne chance pour l'avenir !
 
Plante Verte a dit:
Ouais enfin défois c'est bien aussi de mettre un terme à certaines relations.
Exactement.
Se refuser a mettre un terme a certaines relations par pseudo mansuétude c'est de la connerie, et ca ne fait que conforter le "toxique" dans l'idée qu'il ne l'est pas tant que ça...

C'est moi ou ca sent le fruit pourri ? Un truc riche en magnésium je crois...
 
@MydriHaze, j'ai tendance aussi a être idéaliste et a vouloir tirer les gens vers le haut autant que possible, mais comme tu le suggérais, dans la pratique, ça deviens très vite compliqué, en particulier quand ton vis à vis est malveillant ou refuse d'entendre.
Désolé mais c'est pas ce que suggérais, enfin c'est en partie ce que je veux, oui, mais tu t'imagines bien que je veux aussi tirer les gens vers le bas pour les ramener sur terre. De cette façon je trouve que ça crée un équilibre, que ça permet de rester à flot, de ne pas couler et de ne pas rester perché.

C'est moi ou ca sent le fruit pourri ? Un truc riche en magnésium je crois...
Flashback, attrape l'échelle yoyo ! Je te laisse le soin de retrouver le sens.
 
Tirer les gens... Vers le bas? Pour les ramener sur terre?
 
Comme répondre à des questions par d'autres questions c'est la mode : Tirer les gens... Vers le haut? Pour les amener où?
 
Tirer les gens vers le haut ça veut dire ne pas les enfoncer, essayer de les aider à rester ou atteindre un état d'une vie pleine de sourires et d'activité, une vie qui bouge et où on passe pas son temps enfermé à ruminer sur soi. C'est ça non? Pourquoi vous vous prenez le choux sur un mot ? Quelqu'un qui te tire vers le bas c'est quelqu'un qui passe son temps à t'enfoncer, à te faire du mal, à te bouffer ton énergie, à te dire des trucs qui attaquent la confiance en toi que tu peux avoir et le plaisir de vivre.
 
Salut. J'ai rencontré dans ma vie deux ou trois personnalités toxiques ; dans le tas: un petit copain et une employeuse.
Alors je ne mets pas en cause que mon comportement y soit pour quelque-chose: j'ai souvent eu tendance à exciter la rage des gens, soit par ma passivité, soit par mon émotivité, soit par ma fierté, etc. Dans le cas du petit copain c'est compliqué car en amour y'a souvent manipulation des deux côtés. Dans le cadre d'un emploi c'est plus simple de voir quand la situation est abusive.

Je suis vraiment nul pour gérer les personnalités toxiques. Je connais des gens qui y arriveraient sans problème, en restant rationnel et bienveillant. Si tu penses réussir à rester rationnel et bienveillant jusqu'au bout, fais-le. Si tu ne peux pas, n'essaye pas, tu vas t'embrouiller et empirer la situation. Pour ma part, je déteste tellement les conflits que je vais tout faire pour les éviter, car mes émotions me submergent trop pour rester 1) rationnel (affolement, parole qui se bloque, larmes, tétanie...) 2) bienveillant (accusations, détestation de soi, etc).

Ce que j'ai retenu de la première personne toxique 1) rien ne sert de discuter (si on ne peut aller jusqu'au bout, voir plus haut): l'autre trouvera toujours un moyen de vicier le raisonnement, en passant s'il le faut par le quiproquo outré. 2) rien ne sert de croire à une rédemption, une amélioration ou quoi: notre confiance et notre espoir sont le plus gros avantage qu'a l'autre sur nous. Tu vas résoudre une dispute par des paroles de réconciliation, te dire: ça y est c'est fini, plus jamais je ne vivrai ça, et puis deux jours plus tard ça te tombe dessus et tu n'y crois tellement pas que ça te détruit. 3) on peut te faire accepter énormément de choses en jouant sur tes émotions. Le schéma que j'ai le plus remarqué c'est: accusations outrées, matraquage, la victime se défend aussi nullement qu'une mouche prise dans une toile, finit complètement saucissonnée et cède (rend les armes, pleure, tente de s'enfuir), subit "pardon" de l'agresseur, paroles de consolation... Et là, la victime est tellement empêtrée dans la culpabilité, l'incompréhension, le désespoir, la reconnaissance à la fois, qu'elle va donner n'importe-quoi à cette personne qui la blesse et la soigne en même temps.
Je grossis volontairement le trait hein, j'essaye pas de faire croire que "les psychopathes sont parmi nous", c'est simplement schématique (enfin... bref).

Ce que j'ai retenu de la seconde relation (avec une employeuse): idem, on est passés par les quiproquos, accusations... Mais le refus d'écouter l'autre était bien plus évident et clair (sûrement car les émotions n'entraient pas en jeu, je voyais beaucoup mieux qu'on me faisait dire des trucs que j'avais pas dit et qu'on refusait mes explications, etc). Y'a un crescendo dans la violence. Plus la victime résiste et plus l'agresseur va loin. Càd que l'agresseur a toujours une longueur d'avance. La victime est prête à se défendre contre une agression ++, qu'elle a déjà subi, et l'agresseur la prend de court avec une agression +++, contre laquelle elle est démunie.
Ma solution a été la fuite complète, totale, radicale. Le jour où je suis parti a correspondu à un pic dans la violence, qui a frôlé le physique.
Une anecdote assez drôle étant que mon employeuse me racontait ses histoires d'anciens employés qui lui en avaient fait voir de toutes les couleurs, et je la plaignais... Jusqu'à ce que je remarque, à la toute fin, qu'elle m'attribuait les mêmes déviances. J'ai alors eu beaucoup de peine pour ces personnes qu'elle avait dû pousser à bout.

Bref. Je n'ai pas vraiment de conseil à donner car je fuis ces personnes comme la peste. Fais attention aux émotions. Je ne sais pas s'il faut ou non refuser le contact, car ça peut exciter la violence de l'autre et si tu n'as pas de possibilité de fuir c'est mauvais. L'indifférence, peut-être. On m'a souvent dit que ça marchait. Simplement être là, sans plus. Tu devrais de toute façon faire face à un pic de fureur, mais ça peut te sauver à long terme.
Entre se blinder et être totalement transparent, je ne sais quel est le mieux. Mais une voix médiane me semble une mauvaise idée. Les manipulateurs sont démunis face à une personne profondément sincère (mais c'est extrêmement difficile), car leur arme sont tout ce que tu caches à toi-même et aux autres. Une personne dont la carapace est parfaite leur échappera aussi. Au milieu, cellui qui ment à moitié, se protège à moitié, est la cible parfaite.
 
Même face à une personne sincère, les accusateurs sont pleins d'arguments. A moins que cette personne colle parfaitement à l'image que la société voudrait qu'on est. Mais si tu es sincère en décrivant tes rêves un peu marginaux, tes expériences un peu "malséantes", alors l'accusateur te les enfonces dans la tronche et te menace d'en parler aux gens avec qui ça posera vraiment problème (administration, parents...) ou encore tente d'attaquer ton ego avec ces mêmes armes que tu lui as donné en étant sincère.

En tous cas Tridi je trouve que tu as très bien cerné le processus. Je suis d'accord avec tout, même avec l'espoir déçu malgré les demandes de pardon MAIS. Mais parfois l'accusateur n'est pas volontairement malveillant... il est victime de lui-même, de son passé et ses traumatismes.

Mais ça ne change peut-être rien au fait que s'il te détruit, il faut... s'écarter... je ne sais pas.
 
Haem c'est la tragédie de ce genre d'histoire, et la pierre d'achoppement des idéalistes en mon genre: la personne "toxique" ne l'est la plupart du temps pas volontairement, on peut même souvent considérer qu'elle subit sa névrose.
Je pense qu'il faut se dire: visiblement, je ne peux pas apporter le bonheur à cette personne. Mon désir de la "sauver" n'aboutit à rien. Ma présence semble même empirer les choses. Pourtant ce n'est pas ce que je désire. Il y a donc une profonde incompatibilité entre nous, puisque nous excitons nos souffrances mutuelles.
Je repense à mon premier cas: les rares fois où, à bout, j'ai fait preuve d'autorité, tout s'est résolu comme par magie (mais je n'ai pas envie d'être un éducateur dans mes relations de couple --"). On dit parfois que les relations abusives le sont des deux côtés ; je trouve ça très culpabilisant pour les victimes, mais on peut sans hypocrisie dire que certains "couples" fonctionnent moins bien que d'autre et que, parfois, des traits de nos caractères font ressortir les mauvais côté de quelqu'un.
Il n'y a pas lieu de culpabiliser, mais une fois qu'on s'en rend compte, des mesures doivent être prises.
Et il faut aussi savoir évaluer le risque pour autrui: cette personne va-t-elle faire subir la même chose à d'autres? S'il y a eu violence physique par exemple, porter plainte me semble indispensable, parce que même si le système judiciaire est souvent défaillant à ce niveau, au moins y'a une trace et ça peut enrayer le processus pour celleux qui passeront après. Que la personne "toxique" soit volontairement méchante ou pas, pour moi c'est la victime qui passe en premier.

Sinon, pour la sincérité, je suis d'accord c'est pourquoi je parle d'une sincérité absolue et quasi inatteignable.
Toutefois, un exemple de dialogue (vécu):
"- Je vais répéter à *** que tu m'as dit que ¤¤¤¤!
(très embêté, je prends les devants et parle de moi-même à ****) - Ok c'est bon vas-y ça m'est égal
- Pfff t'as cru que j'allais perdre mon temps à faire ça? T'es vraiment trop égocentrique et naïf!"
Dans ce cas, on a clairement un retournement de situation: on me menace, je montre que la menace ne m'atteint pas (et pour cause), et en réaction on renonce à la menace (avec une pirouette pour sauver sa face mais tout de même, le danger est évité).
C'est pourquoi je pense que l'assumation (?) maximale de soi, face à un manipulateur, est une solutions.
 
Je me retrouve également dans tes propos Tridimensionel!
Perso j'engage la fuite quand tout les pistes de solutions n'ont pas abouties. Il n'y aucune honte à ça quand tu as fait ce qu'il fallait avant. Quand tu as un prédateur dangereux en face de toi tu essaie pas de changer sa nature. Tu t'en écarte... Naturellement. Comme dirait internet en ce qui concerne les toxiques.

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