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Mise en garde : Les Dissociatifs

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Psilosophia
  • Date de début Date de début
Tu penses que ça serait une bonne chose de recommencer tout en prenant en compte l'état actuel des choses?
 
Oui je plussoye Dimitrip, met toi au vert niveau dissos pour encore quelques mois, c'est plus raisonnable.
 
Sachant que même en attendant, tes futures prises seront (peut-être) plus ou moins encore conditionnées par cet état chelou qu'est la DP/DR. Même aujourd'hui en fumant du canna et en faisant un effort direct derrière (genre une demi-heure de vélo à un bon rythme) je replonge dans une déréalisation partielle. Pourtant je consomme très très peu de dissos. Au final c'est pas si désagréable que ça, si t' arrives à pas trop paniquer et à te dire que ça va passer... Et très souvent ça passe sans vraiment en avoir conscience.
Mais une bonne pause est plus que conseillée oui, même si le psychosomatique joue fort, une absence de produit sur une période donnée te sera de toute façon profitable! :smirk:
 
Depuis la grosse prise au 24 j'en ai repris deux fois, 12 à chaque fois. La deuxième fut complétement inintéressante donc je m'étais dit "non ce prod n'est pas pour moi" puis j'ai retester ya quels que jours c'était une belle soirée ou je n'ai pas beaucoup dormi, donc le lendemain grosse déréalisation où j'étais totalement "neutre" face au monde. Nouvelle perception, c'est la ou j'ai un peu mieux compris le dxm avec la disso mais c'est vrai que j'ai été conditionnée un peu je trouve par rapport à mon trip sous 24, je l'ai enfin compris ce qui m'étais arriver le jour la.
 
Psilosophia a dit:
Salut à tous et toutes!

Après une petite concertation avec notre bien aimé Sludge, j'ouvre ce nouveau sujet en tant qu'appel au témoignage de ceux et celles qui ont pu souffrir de l'utilisation (abusive ou pas) des divers produits dissociatifs que nous connaissons.
L'équivalent existe en ce qui concerne les opiacés (Vétérans de l'héro) et l'utilité de ce topic au sein du forum n'est aujourd'hui plus à démontrer. Dans cette même logique, je pense qu'il est utile d'ouvrir un nouveau sujet à propos des inconvénients auxquels peuvent mener cette autre classe de produits qui semble bénéficier d'une image sans doute plus innocente, à tort. Il est bien évident que les dissociatifs présentent eux aussi des risques physiques, physiologiques et psychologiques non négligeables.
Je pense aussi que ce topic fait écho à l'énorme engouement qu'a provoqué l'arrivée de la MXE dans nos shop; au sein du forum il y a déjà plus de vingt pages consacrées à cette molécule qui ont vu le jour dans la section concernée; il me semble que c'est extrêmement révélateur du statut de ce produit qui déchaîne les passions malgré sa dimension addictogène et ses répercussions physiques encore mal connues par la communauté scientifique.
Il ne s'agit pas de diaboliser et de dramatiser l'usage de cette classe de produits, mais bien de rappeler qu'une consommation peut être à l'origine de déconvenues. Je vais donc entamer le sujet avec mon témoignage, qui n'est sûrement pas le plus parlant mais qui a le mérite d'exister.

Bim Bam Boum, découverte de la MXE. Premières soirées, premières roustes dissociatives desquelles tu te relèves parfaitement claires le lendemain. Mais c'est quoi ce produit? La consommation dès les débuts m'a semblé sans inconvénients, sans retours de bâton. Utilisable à peu près tout le temps, adaptable à tout type de soirée, prix ridiculement bas. Après une période bien chargée en "Soirée Hygiène" comme on aimait les appeler (A comprendre, soirée MXE), j'aperçois la première répercussion sur mon physique. Des bonnes douleurs aux reins, pas insupportables, mais assez régulières et lancinantes pour que je m'en inquiète. Je fais sans trop de mal le lien avec ma consommation des derniers mois.
Hop hop hop on se ressaisit, on régule la consommation, histoire de se faire bonne conscience et de se préserver. Malgré cela, sans m'en rendre compte, ou très peu, je me rend compte que je vis dans une bulle, rempart entre mon moi et la réalité. Le monde me semble distant, lointain et sans âme. Robotisé, dissocié, mon quotidien arbore des couleurs ternes et je me sens comme l'acteur d'un mauvais film tourné au caméscope bon marché. Mes émotions ne sont plus qu'un lointain souvenir et mes journées se déroulent de façon monotone. Bien que cela puisse paraître étrange, je ne me suis nullement inquiété de tout ça sur le moment et cela n'a jamais été une source réelle d'angoisse, puisque je n'avais évidemment aucun investissement émotionnel pendant toute cette période. Je ne saurai combien de temps cela a duré réellement, toujours est il que tout s'est amenuisé progressivement avec quelques effets de pic bien marqués lorsque je fumais du Cannabis.
Maintenant, j'ai les idées on ne peut plus claires et je suis relativement bien dans ma vie quotidienne. A y repenser, j'étais plongé dans une réalité tout autre, presque onirique mais dénuée de tout intérêt véritable. Il n'y a pas eu pour moi de véritable souffrance liée à cet état particulier, il est possible que quelqu'un d'autre que moi puisse le vivre autrement. J'appris un peu plus tard les concepts de déréalisation/dépersonnalisation, qui m'ont permis de cerner d'un peu plus près le problème, sans que je puisse non plus y accorder une valeur de diagnostique médical.
Mon expérience n'est absolument pas une référence, mais elle est une infime partie de ce que peut provoquer le produit que j'ai consommé.

J'en appelle à vous, amateurs tout comme moi de Kétamine, MXE, DXM ou Salvia (et autres exotismes) qui ont envie de parler de leur vécu, en toute sincérité. Parce que le partage de savoir est vital pour la communauté et que nos témoignages peuvent toucher au delà des limites de notre forum.

Bien à vous :heart:

Psilo


Aussi ce qui serait Intéressant et aussi un peu plus objectif, ce serait de témoigner sur ce que cela çà pus vous apporter...
Par exemple ce sentir connecté à un amour débordant presque de le même manière qu'un entheogene naturel... ou certaines prise de conscience... ne plus ce sentir déprimé pendant 2 semaines, ect, ect...
Quand pensez vous?
 
Moi je pense, une perception "neutre" sur le monde qui nous entour. J'ai jamais été aussi objectif.
 
Bonjour les amis ! Je viens aujourd'hui vous raconter un peu mon vécu avec les dissos :D

J'ai commencé en avril 2015, avec le DXM, j'ai du faire 8/9 aux alentour du plateau 2, avec toujours 2 semaines entre chaque prise ! Au début je sentais à peine les descentes, mais plus j'en faisait plus les descentes durait, et au bout d'un moment j'étais en descente durant les 2 semaines et puis reDXM ! J'ai passé 1mois/1mois et demi, dépersonnalisé, 0 sentiment, une sensation de vide en moi, je n'étais plus rien pour moi, spectateur de ma vie, et en plus avec l'impression que le monde que je vois n'est pas vrai !

J'ai senti qu'avec les disso, plus j'augmentais la fréquence plus la descente durait ! ( en tout cas chez moi, et chez 2 amis proches qui ont aussi leurs histoire avec les disso )

Mais après ce trip j'ai encore été marqué, je ne le sentais plus vraiment mais c'est plus tard que j'ai vraiment compris que ca m'avait impacté, j'avais une tendance à me centrer sur moi même dans des situations ou je ne l'aurais pas fait, c'était devenu la norme, en septembre/octobre j'ai refait 2 trip de dxm, espacé d'un mois, mais avec une semaine de descente, depuis ce jour là plus de DXM !

Mais j'ai découvert le monde des RC en decembre ! Avec le premier dissociatif que j'ai testé, la methoxphénidine ( MXP pour les intimes ), là j'ai failli partir en cacahuète, le sentiment de bien être pépére donner par ce truc est vraiment fort et j'étais à un moment de ma vie de galère ( premiere année d'étude à l'etranger, solitude etc ) j'ai du faire 3 trip en 3 semaine, je suis même monté à 300mg sur une journée, c'était pas jolie jolie, après j'ai pris mes distances un petit mois, avant de me faire toute une semaine à la mxp, une sale semaine j'étais relativement seule, je fumais tout le temps et je prenais de la mxp à un dosage moyen quasi tout les jours pendant 10 jours, à un moment je le faisais tout les jours mais j'ai senti que mon cerveau me disait clairement d'arrêter, donc après la descente et le sentiment dissocié est resté un bon moment après.

Après ce moment je n'ai pas touché pendant 3 mois, c'est bon j'avais eu ma dose, mais un jour un ami en prenait et j'ai pris une miniminidose ( 5/10 mg) en sniff, j'ai quasi pas eu d'effet mais je me suis pris 5 jours de descente ! Elle était légère mais elle a duré !

Un mois après j'ai testé l'ephenidine, super trip, mais 2 semaine de descente ! c'était long, vraiment long.

Depuis peu j'ai décider de ne plus toucher de dissociatif pendant au moins une année, et quand j'y reviendrais ca sera vraiment occasionnel !

Et j'ai aussi pris du proto durant cette année ! Quand mon habitude au disso était vraiment là, bah prendre quelques ballon pouvait me mettre les quelques jours suivant dans un état etrange, j'alterne entre moment normaux et descente de disso soft, comme pour les autres disso mais en plus court.
Mais là c'est vraiment le truc pas rentable, quelques minutes de plaisir pour des jours avec un étrange vide au fond de sois !

Voilà là s'arrête mon histoire ! Pour moi un trip dissociatif peut être très instructif, mais c'est vraiment quelque chose qui doit être rare, les périodes ou j'en abusais je changeais petit à petit en quelqu'un d'antipathique, de malsain et d’égoïste et de solitaire et je me demande vraiment comment font les personnes qui abusent quotidiennement des dissociatif ! Ca m'intrigue !
 
Merci de ton retour gros, ça fait plaisir de lire des messages dans ce genre. Tiens bon la barre apprendre à gérer son addiction aux prods c'est le meilleur moyen pour redonner à chaque prise tout son sens. Et courage pour la vie à l'étranger, c'est pas forcément évident c'est sûr.
 
Si je peux partager avec vous mon vécu avec les dissos...
J'ai pris pour la première fois du DXM en août 2015, j'avais alors 17 ans. Je n'ai jamais pris autant que ce que je vois sur le forum, je n'ai jamais dépassé 360mg en prise unique, ce qui était déjà compliqué à gérer seul ! La plupart de mes prises (environ une quinzaines je pense) s'échelonnaient donc entre 180mg et 210mg. Chaque trip était très mental, avec parfois un grand inconfort physique. Soit dit en passant, je trouve que le DXM lance sur le corps une sensation physique parfois assez désagréable. Le rush commence dans la machoire, puis desencd à la gorge pour se propager partout dans mon corps. Mentalement, les choses sont assez différentes: je perds toute sorte de préjugés, d'idées toutes prêtes de ma conception. J'apprécie alors la vraie valeur de ce qui s'offre à moi. Je peux à nouveau reflechir, tout en sentant mon esprit s'échapper d'entre mes levres en filets de fumée... Mais on s'égare!

A long terme, ma consommation de disso d'une fois toutes les 2/3 semaines m'a apporté peut être une touuuuuuute petite déréalisation qui à finit par s'estomper, qui était très gérable et même assez agréable. Cependant, je ne saurais comment l'expliquer, mais ce produit me fait sentir qu'il est mauvais pour mon corps. Je ne sais pas vraiment comment l'expliquer, mais pendant certaines prises, j'avais le sentiment d'une intoxication difficile. C'est l'une des raisons pour lesquelles je n'ai pas pris de DXM depuis quelques mois.
Pour faire un bilan de ma consommation de DXM sur 6 à 8 mois au total, je dirais que tout est assez positif, et que au niveau personnel et psychologique, cette molécule m'aura apporté un second regard sur moi même appréciable, un recul. Je ne peux la conseiller cependant: il y a notamment une personne de mon entourage, à qui cette molécule n'a absolument pas convenu, la déréalisation est venue beaucoup plus vite et beaucoup plus fort pour lui, ce qui à eu un impact assez négatif sur sa vie en général. Aujourd'hui tout est rentré dans l'ordre pour lui !

N.B : Je déconseille par contre le prise en sirop, qui est tout simplement infecte, et qui a eu pour moi quelques effets secondaires assez peu sympas tels que chiasse et degueulis :heart: Les comprimés ne sont pas plus difficiles à trouver et conviennent beaucoup mieux à l'usage recréatif du DXM.
 
Pas une «perception» neutre, l'emotion est la même, se meut pareil dans l'espace du savoir mais pour qqun qui subit la dissociation (pas toxique attention), c'est de lala distances par rapport a soi, et au monde, mais avec un defaut neurologique différent, pas suffisant pour «l'activation» emotionelle
 
@"Dodger"
une fois le palier 4 de la sédation entreprit, tu te retrouve en face à ce que tu sais et te vois devoir accepter toutes les portes de connaissances qui te sont re réacquise par ce que tu te crée (sensation) d'images de ta perception?
 
Bonjour, les codes secrets super subtils ne dispensent pas de lire la charte. Le deal est interdit, qu'il s'agisse de vente ou d'achat. Cela met en danger les possesseurs du forum, qui sont responsables des propos qui y sont tenus. Il n'y aura pas de second avertissement !
 
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