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Méthylènedioxypyrovalerone. [HELP]

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Xylophage
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Wow, Anaclitique, sale histoire oO ... De toute façon, la MDPV ca ne devrait même pas avoir existé. Et les RCshop prennent un risque sanitaire énorme en vendant des grammes et grammes. C'est terrible de voir ca. En tout cas, bon courage.

Si tu es sous antipsychotiques, ca s'arrangera petit à petit. Ca prendra du temps et tu pourra t'en remettre vraiment petit à petit. Mais c'est clair que la peevee ca explose les neurones. Deja moi à 10-15mg j'étais abasourdi.
 
Anaclitique a dit:
En clinique psy ( après déjà une hospit cet été )...
Je ne sais pas quelles seront les séquelles à long terme mais j'ai encore une grosse tendance à la paranoïa
Et ce craving qui dure.... Dure.. J'y pense tout le temps

J'connais un p'tit gars qui est passé par là (et il est pas complétement hors d'affaire hein) mais j'peux te dire qu'après quelques mois d'efforts, un suivi, et de la bonne volonté il s'est métamorphosé (dans le bon sens). Et pourtant, c'était loin d'être gagné...
Bref, juste pour dire que le temps est ton meilleur ami, et même si là t'es à deux doigts de craquer, dis-toi que d'autres sont passés par là et que c'est POSSIBLE.
Courage !
 
Oui, je rejoints l'idée de Jhi-Dou.

Quand tu débutes le sevrage d'un produit très compulsif comme la mdpv ou le crack ou autre, tu te sens complètement dépassé, tu as l'impression que, régulièrement, suivant des formes de cycles, tu re-dérailles. Et puis ensuite ca "presque-passe" et puis ensuite re-pétage de plomb.

Au début, pour moi, ces cycles étaient de environ 50/jours. Au bout de deux mois, j'étais déjà à un cycle par semaine. Au bout d'un an, j'étais à un cycle par mois. Aujourd'hui, deux ans et demis après, j'en suis à quelques cycles dans l'année... Où j'arrive pas à dormir, où je sens la fureur monter en mois, l'envie de stim, la capacité à déplacer des montagnes juste pour en reprendre, ne serait-ce qu'un tout petit peu...

M'enfin si tu as besoin, on est là. Certains ont vécu les choses que tu as vécus. Bisous.
 
J'espère que tu as un médecin qui te suit de la bonne manière, c'est primordial. Take care Anaclitique. <3
 
Merde Anaclitique ça fait mal de lire ça... Tu vas t'en sortir, je sais que tu es quelqu'un de très courageux, franchement, après nos discussions, tu es une bonne personne, et continue de croire en toi.
 
Merci à tous pour les encouragements.... Mais j'avoue commencer à fatiguer et l'impression que je ne verrais jamais le bout du tunnel ma hante...

Je ré-rentre en clinique le 22 (mise à pieds de 15 jours car je faisais des conneries), c'est dommage car ça faisait un mois sans rien....
La je retouche depuis deux jours, deuxième nuit blanche, première nuit à gerber car eyeballé comme d'habitude en oubliant que ça faisait un mois que j'y avais pas touché, et le 22 je vais redouiller...

Drôle de façon de soigner les gens : les virer, c'est comment dire... Original...

En tout cas merci... Et par pitié, pour ceux qui voudraient essayer... Ne faites pas ça...
 
Merde, ça craint tout ça... Ce sera dur, et long, mais dis-toi qu'en faisant ce qu'il faut pour aller mieux, tu peux y arriver. Et tu y arriveras. Courage.

Ma propre expérience avec la MDPV n'a certes pas eu de si lourdes conséquences, mais c'est je crois le prod avec le ratio inconvénients/bénéfices le moins avantageux que j'ai pris de toute ma vie &#8211; en ce compris le crack. Je n'en ai consommé qu'occasionnellement au cours des deux ou trois dernières années, sans doute moins de 4 grammes au total. Dans un premier temps, j'ai trouvé ça gérable, pour peu qu'on fasse très attention... En réalité, c'est seulement parce que je l'utilisais uniquement en dernier recours, quand j'étais à cours de speed et n'avais aucun autre stim sous la main, que je "gérais" la MDPV. En termes d'effets, le rush initial arrivait à satisfaire mon système dopaminergique, mais pour une heure ou deux maximum. Il laissait ensuite place à une fatigue résiduelle, un épuisement même, qui se prolongeaient, eux, des heures durant, sans la moindre possibilité de fermer l'oeil. Les redrops qui suivaient pour y couper court me menaient invariablement à des états d'anxiété et de paranoïa que même de grosses doses de benzos ne parvenaient pas à calmer vraiment... Ce qui ne m'a pas empêché de binger quelques fois. C'est bizarre: tu sais que ça va te mettre mal, mais tu peux pas t'empêcher d'y retourner. J'ai fini par foutre mon dernier pochon aux chiottes, et résolu de ne plus jamais toucher à cette merde.

Et pourtant d'ordinaire je suis une stimhead enthousiaste, hein ; on peut difficilement m'accuser de faire de la diabolisation excessive...
 
On le répétera jamais assez, la MDPV c'est de la merde.
La première dose après le réveil donne un bon coup de boost sympa mais dès qu'elle redescend l'enfer commence, fatigue extrême, impossibilité de sourire, anxiété, paranoïa, tremblements des mains, extrémités des membres tout froids...
On croit qu'un redrop permettra de ressentir les sensations de la première trace mais seulement les effets secondaires sus-cités sont amplifiés.
Les benzos (je n'ai essayé que l'etizolam) calment l'anxiété et détendent un peu mais au final avec moi c'était pire puisque comme je me sentais mieux je reprenais une trace, du coup j'étais mal et je reprenais un peu d'etiz... Schéma qui se répétait pendant 2/3 jours et nuits jusqu'à tomber d'épuisement.
Et ca fait faire des conneries de dingue, j'étais tellement tendu et pressé de m'envoyer un peu d'etiz que je me faisais pas chier à peser et faire un dosage volumétrique, non je foutais mon couteau dans le pochetar et je le léchais !?!

Le pire c'est que les quelques où j'avais plus de PV et faisais une pause pendant une semaine je me sentais super bien, je redécouvrais le plaisir de bouffer comme un porc, je dormais 14h par jour (bah ouais quand on fait 3/4 nuits blanches par semaine on a du sommeil à rattraper) et aucune déprime à l'horizon.

Bon courage à toi en tout cas Anaclitique, t'es sur la bonne voie, accroche-toi !
Tu à tout à gagner à arrêter
 
schtroumpfette a dit:
Merde, ça craint tout ça... Ce sera dur, et long, mais dis-toi qu'en faisant ce qu'il faut pour aller mieux, tu peux y arriver. Et tu y arriveras. Courage.

Ma propre expérience avec la MDPV n'a certes pas eu de si lourdes conséquences, mais c'est je crois le prod avec le ratio inconvénients/bénéfices le moins avantageux que j'ai pris de toute ma vie – en ce compris le crack. Je n'en ai consommé qu'occasionnellement au cours des deux ou trois dernières années, sans doute moins de 4 grammes au total. Dans un premier temps, j'ai trouvé ça gérable, pour peu qu'on fasse très attention... En réalité, c'est seulement parce que je l'utilisais uniquement en dernier recours, quand j'étais à cours de speed et n'avais aucun autre stim sous la main, que je "gérais" la MDPV. En termes d'effets, le rush initial arrivait à satisfaire mon système dopaminergique, mais pour une heure ou deux maximum. Il laissait ensuite place à une fatigue résiduelle, un épuisement même, qui se prolongeaient, eux, des heures durant, sans la moindre possibilité de fermer l'oeil. Les redrops qui suivaient pour y couper court me menaient invariablement à des états d'anxiété et de paranoïa que même de grosses doses de benzos ne parvenaient pas à calmer vraiment... Ce qui ne m'a pas empêché de binger quelques fois. C'est bizarre: tu sais que ça va te mettre mal, mais tu peux pas t'empêcher d'y retourner. J'ai fini par foutre mon dernier pochon aux chiottes, et résolu de ne plus jamais toucher à cette merde.

Et pourtant d'ordinaire je suis une stimhead enthousiaste, hein ; on peut difficilement m'accuser de faire de la diabolisation excessive...
Stimhead également, c’est la première fois qu’un produit arrive à me faire peur… Et comme tu dis c’est bizarre… Ce besoin d’y retourner à chaque fois…. Je ne l’explique pas… Y’a une espèce de force diabolique qui m’y pousse c’est inexplicable…

J’ai repris après un mois d’arrêt en hospit’ cet été et dès que je suis sortie j’ai retapé direct… Proportion de plus en plus monstrueuse agrémentée de 2-FMA et 3-MMC, les trois chaque jour…. Mais c’est la MDPV qui revient sans arrêt… Je ne pensais pas vivre un jour une paranoïa et des hallus aussi fortes… Je crois que j’étais à deux doigts de me tuer…. Et pourtant je ne me sens pas capable de jeter mes 5 derniers grammes aux chiottes… Ou alors quand je recevrai ma 2-FMA peut-être… Et le 22 je vais morfler quand je vais retourner à la clinique parce que là dans ma tête c’est « profite à fond une dernière fois ! »… Mais il va vraiment falloir que j’arrête… Revenir à des stims plus tranquille peut-être pour faire une transition, car soyons réaliste, je retoucherai au stims… Mais j’aimerais apprendre à gérer et sans que ce soit tous les jours comme cette dernière année et demie…

En tout cas merci pour ton témoignage qui ne peut que donner de l'espoir, comme celui que tu as fait de ton parcours avec le crack... Tu dois être putain de forte... J'avoue t'admirer.
evilbrood a dit:
On le répétera jamais assez, la MDPV c'est de la merde.
La première dose après le réveil donne un bon coup de boost sympa mais dès qu'elle redescend l'enfer commence, fatigue extrême, impossibilité de sourire, anxiété, paranoïa, tremblements des mains, extrémités des membres tout froids...
On croit qu'un redrop permettra de ressentir les sensations de la première trace mais seulement les effets secondaires sus-cités sont amplifiés.
Les benzos (je n'ai essayé que l'etizolam) calment l'anxiété et détendent un peu mais au final avec moi c'était pire puisque comme je me sentais mieux je reprenais une trace, du coup j'étais mal et je reprenais un peu d'etiz... Schéma qui se répétait pendant 2/3 jours et nuits jusqu'à tomber d'épuisement.
Et ca fait faire des conneries de dingue, j'étais tellement tendu et pressé de m'envoyer un peu d'etiz que je me faisais pas chier à peser et faire un dosage volumétrique, non je foutais mon couteau dans le pochetar et je le léchais !?!

Le pire c'est que les quelques où j'avais plus de PV et faisais une pause pendant une semaine je me sentais super bien, je redécouvrais le plaisir de bouffer comme un porc, je dormais 14h par jour (bah ouais quand on fait 3/4 nuits blanches par semaine on a du sommeil à rattraper) et aucune déprime à l'horizon.

Bon courage à toi en tout cas Anaclitique, t'es sur la bonne voie, accroche-toi !
Tu à tout à gagner à arrêter
Ah non mais c’est clair que j’ai également vite viré la balance, à prendre des doses de ouf…
Tu soulèves un problème, c’est que finalement c’est pas la mort d’arrêter… Ouais bon j’ai dormis quatre jours d’affiler à mon hospit’ cet été car en effet mon corps été épuisé. Je pouvais rester 5 jours sans dormir puis sombrer après une grosse trace sans m’en rendre compte. Puis après ça a rapidement été plutôt bien (bon quand je disais ça le psychiatre me disait que c’était normal que la dépression venait plus tard). Et c’est quand j’ai commencé à me sentir bien que j’avais envie de retaper et que j’y repensais, incompréhensible hein ? Pareil aux vacances de la Toussaint où mon père m’a aidé à arrêter une semaine, mais dès que ça va mieux, bien, pouf l’envie reviens…

En tout cas merci pour le courage que tu m’envoies, je vais tout faire pour m’en sortir mais j’avoue commencer à fatiguer depuis 7 ans : troubles alimentaires, dépression, TS, des hospit’, les stims… J’arrive un peu à bout de ce que je peux donner là… Je me demande encore comment j’ai réussi à faire des études (bon avec des années en suspens au milieu comme celle-ci par exemple)… Enfin, d’autres ont réussi, puis je me dis que si cette fois je n’arrête pas je finirai par me suicider au bout d’un moment car la parano c’est insoutenable. Et merde, j’ai envie de vivre….
 
courage tege en une partie au chiotte, car 5 gr ça m'étonnerais que tu survive si tu prend des dose de ouf.

enfin je dit ça mais j'en suis jamais mort....

ques ce qu'il ta pris d'en achheter auttant???

perso c'était des binge d'1gr.

pour le eyeball c'est le coup classique d'oublier la balance dans un coin avec la pv.
 
Ben je l'achetais souvent par deux grammes, puis comme j'en prenais tous les jours et que 5 grammes ça revenait moins cher... Pas folle la guêpe (enfin si).
Par contre l'astuce que j'avais pour contrer le craving au moins un peu c'était de foutre un peu de 2-FMA par dessus, la descente était moins hard.
Par contre après quand j'ai commencé à faire MDPV+2-FMA+3-MMC, ben là c'est parti en couille sévère...
 
t'es encore vivant?


tu devrais lever le pied et en jeter une partie avant de te retrouver à l'hp, ce qui est encore pire que la cure (y connaisse rien au comportement addictif), perso c'est un comme ça que j'en suis sortie en en jetant un peu dans les chiotte et en achetant moins genre 500mg je garde 220 mg.

en tout cas si tu continue dans les jours qui vienne il va t'arriver une merde.

Par contre l'astuce que j'avais pour contrer le craving au moins un peu c'était de foutre un peu de 2-FMA par dessus, la descente était moins hard

perso pour tromper le craving je sniffait plein de mxe+ jwh-xx , apres c'était les pompier qui débarquais avec les flics, et c'était pas des hallus!!!

tu risque de pas pouvoir retourné en cure si tu continue, 2gr c'est une chose mais putain 5 c'est trop...
 
Oui je suis toujours vivante, enfin je crois ^^

L'HP je connais, je n'y finirai pas, j'ai une semaine à tirer encore, je vais gérer, comme toujours... Pas le choix... je sais que c'est trop 5 gr, mais je prend un peu des doses monstrueuses qu'il serait indécen de les citer ici (d'ailleurs je ne sais même plus combien, je fais des poutres et c'est tout).

Ce qu'il restera je le jetterai bien sûr avant d'aller à la clinique (le jour du départ quoi....).
 
Anaclitique a dit:
Et merde, j’ai envie de vivre….
C'est bien ce que tu m'as montré dans notre conversation d'hier, Anaclitique ! Tu as encore une sacrée pulsion de vie, je trouve; garde ça en tête, même si évidemment le chemin va être difficile...
 
Emarginal a dit:
Oui, pour pas mal de choses ça fonctionne comme ça :
Le temps est ton ami + comportement "correct" ( réelle volonté d’arrêter, pas de tricheries ), ça peux être long, mais évidement c'est possible, et oui ça paye si tu te tiens à ça.
Sentir que cette situation est insurmontable, est une illusion la plupart du temps tout à fait normale, pas de panique à avoir à ce niveau, ne le prends pas pour toi, j'ai eu ces pensées aussi...
L'humain est costaud, il peux encaisser des trucs pas possibles...

Oui, même tout doucement, mentalement tu entamerai dès maintenant le processus sevrage.
Mais si tu y arrives pas, te jettes pas la pierre non plus, simplement, restes dans la bonne direction
Le moins mal tu arrivera à la clinique, même si c'est imperceptible pour toi, mentalement ça aura son effet je pense, au plus tôt au mieux.

// Comparaison de comptoir
J'ai fait des années d'arts martiaux et sports de combats, et souvent je compare la vie et ses épreuves aux combats.
Si la clinique c'est le ring, tu dois t’entraîner avant le combat, te préparer, te mettre en conditions, physiques et mentales.
Avant de rentrer en clinique, ce serait bien de faire "quelques pompes et jogging" et te préparer autant que tu peux, le combat en sera plus gérable.
Faut se préparer. Tentes un geste...

Des fois, quand tout s’emmêle dans la tête (craving+ confusion mentale+ déprime + souffrance diverses et variées physiques ou mentales), il faut aussi savoir quelques temps, laisser passer l'orage, courber le dos, et attendre un peu.
C'est pas de la fuite, c'est ne pas se battre vainement contre une montagne quand c'est trop dur (ces jours là, ne pas faire de bêtises, et attendre, c'est peut être ce qu'il y a de mieux à faire...)...Patience.

Être inquiet de sa consommation (c'est sain), en arriver à ne plus voir le bout du tunnel je connais bien.
Le bout du tunnel, ne cherches pas à le voir de trop :
Tu est en bon chemin je dirai, tu est consciente, tu sembles en avoir marre de souffrir.
Le bout du tunnel, il existe, ce n'est pas parceque là tu le vois pas ou ne conçoit pas comment il pourrait exister et comment, qu'il n'existe pas.
Les sevrages réussis, c'est de la constance, ça s'étale sur du long terme, alimenté par une volonté qui repose sur des faits différents pour chacuns :
- J'en ai marre de souffrir

- Je vais crever dans 4 mois si je continue.
- Je n'aime pas ce que je suis devenu, ce que je fait...J'ai trop changé.

Je pense qu'il est important de savoir ce qui forge ta volonté.
Savoir pourquoi tu veux faire ça. Mais : Il me semble que tu le sais un peu...

Bon je vais partir en mode dicton (j'aime ça...Même si certains me sont détestables) :
Je te fait une déformation d'un connu :
« C'est pas le bout du tunnel qui est important, c'est le chemin qui y mène.«
Donc même si tu te vautres, ben tu te relevera, mais : Restes dans ce chemin. Laches pas l'affaire.

Moi, je les prends comme une mission les sevrages, je m'y prépare. C'est pour ça que je te conseil, si tu peux de commencer un peu avant.
Chaque fin de journées, même si c'était une journée de merde, je me sentais comme un petit écureuil qui avait ajouté une noisette dans le creu de son arbre : Un jour de gagné, et à chaques jour sa noisette, aussi petite soit-elle, vers la délivrance.

En général, en début de sevrage, tu sera affaibli, et c'est justement là qu'il faudrait pour bien faire se protéger des problèmes extérieurs si possibles.
Concentres toi sur toi même ou sur des choses que tu aimes faire.

Evidement c'est possible. Prépares toi.
Ben je sais que et été je n'ai fait que dormir pendant trois/quatre jour, mais que dormir... Me lever deux fois dans la journée pour pisser et gober deux bouchées du plateau qu'on m'avait laissé sans savoir si c'était celui du midi ou du soir... J'étais comme morte.
Et malheureusement mon côté maso me pousse au contraire à arriver au plus mal, je sais pas, comme pour se sentir vraiment sortir de la merde pour se dire qu'en fait ouais "je peux".

Et j'espère vraiment qu'un jour dans ma vie je n'aurais plus besoin de sauter à pieds joints dans le purin pour y patauger et en baver pour en sortir et enfin intégrer le "oui je peux vivre seule en étant moi - ça ne fait même pas mal - ah ouais en fait je suis quelqu'un".
 
Anaclitique a dit:
« profite à fond une dernière fois ! »&#8230;
C'est la pire des démarches pour arrêter un prod...
Il vaut mieux rester sur un souvenir merdique que de vouloir se faire une dernière fois pour "profiter"!
Car cela veut dire que pour l'instant tu assimiles ce prod a un plaisir, alors qu'il est en grande partie cause de tes souffrances.
Mais bon je pense que je ne t'apprends rien la Ana...
Bises ma belle et je te souhaites de tout coeur de reussir a te délivrer.:heart:
 
yoshinabis a dit:
C'est la pire des démarches pour arrêter un prod...
Il vaut mieux rester sur un souvenir merdique que de vouloir se faire une dernière fois pour "profiter"!
Car cela veut dire que pour l'instant tu assimiles ce prod a un plaisir, alors qu'il est en grande partie cause de tes souffrances.
Mais bon je pense que je ne t'apprends rien la Ana...
Bises ma belle et je te souhaites de tout coeur de reussir a te délivrer.:heart:
Coucou Yoshi :)
Je suis entièrement d'accord avec toi, sauf que là quand je dis "profiter" la notion de "plaisir" est un lointain souvenir...

Outre le fait que j'ignore totalement pourquoi ce produit m'appelle, là où je mettrais le doigt quand on doit se défaire d'une dépendance (ce qui dans les faits te rejoint ) serait de rentrer engagé dans le soin avec un premier effort interne, qui te vient de l'intérieur, quand finalement je n'attends que les murs blancs pour le faire intégralement à ma place...

Je pense que ces deux conditions différentes donne une toute autre dimension au soin, au début, puis dans la durée. Mais j'ai toujours ce foutu besoin que le "non" me vienne d'ailleurs... C'est fou ça... Je croyais parfois être dure avec même mais en disant ça je me rends compte que je suis hyper laxiste ahah ! ( nuit blanche again, je suis à bout... .)
 
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