Oui, pour pas mal de choses ça fonctionne comme ça :
Le temps est ton ami + comportement "correct" ( réelle volonté d’arrêter, pas de tricheries ), ça peux être long, mais évidement c'est possible, et oui ça paye si tu te tiens à ça.
Sentir que cette situation est insurmontable, est une illusion la plupart du temps tout à fait normale, pas de panique à avoir à ce niveau, ne le prends pas pour toi, j'ai eu ces pensées aussi...
L'humain est costaud, il peux encaisser des trucs pas possibles...
Oui, même tout doucement, mentalement tu entamerai dès maintenant le processus sevrage.
Mais si tu y arrives pas, te jettes pas la pierre non plus, simplement, restes dans la bonne direction
Le moins mal tu arrivera à la clinique, même si c'est imperceptible pour toi, mentalement ça aura son effet je pense, au plus tôt au mieux.
// Comparaison de comptoir
J'ai fait des années d'arts martiaux et sports de combats, et souvent je compare la vie et ses épreuves aux combats.
Si la clinique c'est le ring, tu dois t’entraîner avant le combat, te préparer, te mettre en conditions, physiques et mentales.
Avant de rentrer en clinique, ce serait bien de faire "quelques pompes et jogging" et te préparer autant que tu peux, le combat en sera plus gérable.
Faut se préparer. Tentes un geste...
Des fois, quand tout s’emmêle dans la tête (craving+ confusion mentale+ déprime + souffrance diverses et variées physiques ou mentales), il faut aussi savoir quelques temps, laisser passer l'orage, courber le dos, et attendre un peu.
C'est pas de la fuite, c'est ne pas se battre vainement contre une montagne quand c'est trop dur (ces jours là, ne pas faire de bêtises, et attendre, c'est peut être ce qu'il y a de mieux à faire...)...Patience.
Être inquiet de sa consommation (c'est sain), en arriver à ne plus voir le bout du tunnel je connais bien.
Le bout du tunnel, ne cherches pas à le voir de trop :
Tu est en bon chemin je dirai, tu est consciente, tu sembles en avoir marre de souffrir.
Le bout du tunnel, il existe, ce n'est pas parceque là tu le vois pas ou ne conçoit pas comment il pourrait exister et comment, qu'il n'existe pas.
Les sevrages réussis, c'est de la constance, ça s'étale sur du long terme, alimenté par une volonté qui repose sur des faits différents pour chacuns :
- J'en ai marre de souffrir
- Je vais crever dans 4 mois si je continue.
- Je n'aime pas ce que je suis devenu, ce que je fait...J'ai trop changé.
Je pense qu'il est important de savoir ce qui forge ta volonté.
Savoir pourquoi tu veux faire ça. Mais : Il me semble que tu le sais un peu...
Bon je vais partir en mode dicton (j'aime ça...Même si certains me sont détestables) :
Je te fait une déformation d'un connu :
« C'est pas le bout du tunnel qui est important, c'est le chemin qui y mène.«
Donc même si tu te vautres, ben tu te relevera, mais : Restes dans ce chemin. Laches pas l'affaire.
Moi, je les prends comme une mission les sevrages, je m'y prépare. C'est pour ça que je te conseil, si tu peux de commencer un peu avant.
Chaque fin de journées, même si c'était une journée de merde, je me sentais comme un petit écureuil qui avait ajouté une noisette dans le creu de son arbre : Un jour de gagné, et à chaques jour sa noisette, aussi petite soit-elle, vers la délivrance.
En général, en début de sevrage, tu sera affaibli, et c'est justement là qu'il faudrait pour bien faire se protéger des problèmes extérieurs si possibles.
Concentres toi sur toi même ou sur des choses que tu aimes faire.
Evidement c'est possible. Prépares toi.