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Macron veut organiser un grand "débat" sur les drogues

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Morning Glory
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Haa je vois pas comment on peut l'éviter ouai. Faut juste espérer que les fafs foutent bien la merde pendant cinq ans, histoire que les gens comprennent un peu que c'est pas en tapant plus fort sur les banlieues et l'islam que leurs vies pourries s'arrangeront.
 
Ya pas de raison qu'ils fassent mieux que tous les autres.

Je me mets à penser que le seul moyen de dynamiter le RN c'est de leur laisser un peu le pouvoir lol.
 
Un point positif: Les politiques ne parlent que de cannabis, donc moi ça m'arrange je suis pas consommateur de cannabis et personne ne parle des R.C. donc je peux consommer mes R.C. tranquillou, c'est pas demain la veille que leur législation vont changer.
 
C'est vrai, puis c'est pas comme si la liste des substances ban en Europe / France s'allongeait année après année...

Puis c'est pas non plus comme si des molécules sur lesquelles on commence à peine à avoir des images scientifiques claires se faisaient remplacer par d'autres substances pas-encore-interdites donc nouvelles dont on ne sait, au final presque rien.

Oh wait.
 
C'est ça qui est fort, même pas besoin de parler d'un produit pour l'interdire. C'est l'avant-garde ! Genre le kratom, bannit comme ça, parce que LA DROGUE MEURTRIERE QUI A TUEE 7 PERSONNES AUX USA !
 
Morning Glory a dit:
Ca me semblait assez tristement important pour relayer

krakra a dit:
https://www.lemonde.fr/politique/articl … 23448.html
Le Monde - retour à la une

Sécurité : Macron défend son bilan et veut lancer un « grand débat » sur la consommation de drogue
Après la décision de la Cour de cassation dans le meurtre de Sarah Halimi, le chef de l’Etat a également dit souhaiter un changement de la loi sur la question de la prise de stupéfiants et de l’irresponsabilité pénale.
Le Monde avec AFP et Reuters
Publié hier à 21h44, mis à jour hier à 23h32
Temps de Lecture 5 min.

Emmanuel Macron promet de tenir son objectif de 10 000 policiers et gendarmes supplémentaires d’ici la fin du quinquennat, ainsi « chaque circonscription de police aura plus de policiers à la fin du quinquennat qu’au début, sans exception »
Emmanuel Macron promet de tenir son objectif de 10 000 policiers et gendarmes supplémentaires d’ici la fin du quinquennat, ainsi « chaque circonscription de police aura plus de policiers à la fin du quinquennat qu’au début, sans exception » SEBASTIEN BOZON / AFP
Dans un entretien au Figaro, à la veille d’un déplacement à Montpellier sur le thème de la sécurité du quotidien, Emmanuel Macron qui dit « se battre pour le droit à une vie paisible », défend son bilan au moment où la France « doit faire face à une forte augmentation des violences sur les personnes, qui visent tout particulièrement les détenteurs de l’autorité ». Il promet de « faire reculer la délinquance partout ».
Plus de « bleu sur le terrain » en 2022 qu’en 2017
Emmanuel Macron promet de tenir son objectif de 10 000 policiers et gendarmes supplémentaires d’ici la fin du quinquennat, ainsi « chaque circonscription de police aura plus de policiers à la fin du quinquennat qu’au début, sans exception ».
« Chaque Français verra plus de bleu sur le terrain en 2022 qu’en 2017. Ça rassure les gens, ça dissuade les délinquants », déclare le chef de l’Etat dans cet entretien.
Il annonce aussi la création à Montpellier d’une « forme d’école de guerre avec de la formation continue » pour les policiers ainsi que la modernisation de leur uniforme et le remplacement de la casquette par un calot. Dans cette académie de police, les policiers effectueront des formations de trois à six mois tout au long de leur parcours.
Expliquant qu’il fallait prendre le temps de former, le chef de l’Etat précise « qu’aujourd’hui 4 508 policiers et 1 706 gendarmes ont déjà été recrutés, soit 6 214 membres des forces de l’ordre ». « Nous aurons en complément, dès cette année, 2 000 policiers et gendarmes de plus. Et parmi ces nouveaux policiers, l’essentiel iront directement en sécurité publique, c’est-à-dire sur la voie publique. »
« Nous irons au bout du bout de ce plan des 10 000 », a-t-il martelé. Il a aussi confirmé, comme prévu par la loi « sécurité globale », la création d’une réserve de 30 000 hommes dans la police. Emmanuel Macron réitère sa promesse de renouveler 50 % du parc automobile de la police.
Soutien aux forces de l’ordre
Le chef de l’Etat est revenu sur les « violences policières », expression qu’il avait utilisée en décembre mais pour la contredire aussitôt. « Il n’y a pas de violence systémique de la police, c’est faux ; il n’y a pas de racisme systémique de la police, c’est faux, pas plus qu’il n’y en a dans la gendarmerie ou au sein de l’Etat », a-t-il dit. Mais il a répété que le contrôle au faciès était une réalité.
Il a enfin exprimé son soutien aux policiers attaqués, en particulier ceux de Viry-Châtillon, brûlés par un groupe d’assaillant en 2016. Il a refusé de commenter le verdict d’appel, qui a abouti dimanche à cinq condamnations et huit acquittements. « Les actes commis sont ignobles et d’une rare cruauté, a-t-il déclaré. Jamais je n’accepterai que l’on s’attaque à ceux dont le métier est de nous protéger. »
Lire aussi  En colère après les propos de Macron sur les discriminations, deux syndicats de police appellent à « ne plus faire de contrôles d’identité »
« Un grand débat national sur la consommation de drogue »
Le président de la République dresse aussi un constat : « La France est devenue un pays de consommation et donc, il faut briser ce tabou, lancer un grand débat national sur la consommation de drogue et ses effets délétères », déclare le chef de l’Etat.
Car « ceux qui prennent de la drogue – et cela concerne toutes les catégories sociales – doivent comprendre que non seulement, ils mettent leur santé en danger, mais qu’ils alimentent aussi le plus grand des trafics. On se roule un joint dans son salon et à la fin on alimente la plus importante des sources d’insécurité... », ajoute-t-il.
Emmanuel Macron reconnaît que les trafics de stupéfiants « explosent » et « forment la matrice économique de la violence dans notre pays ».
« Les éradiquer par tous les moyens est devenu la mère des batailles, puisque la drogue innerve certains réseaux séparatistes mais aussi la délinquance du quotidien, y compris dans les petites villes épargnées jusqu’ici. Ne laisser aucun répit aux trafiquants de drogue, c’est faire reculer la délinquance partout », souligne-t-il.
Il affirme que le gouvernement passe « à la vitesse supérieure » avec l’objectif de « harceler les trafiquants et les dealers ». « Sur les 4 000 points de deal répertoriés récemment, plus de 1 000 opérations coup-de-poing ont été réalisées ces dernières semaines. Et chaque jour, nous fermons un point de deal. Allez voir dans les quartiers comment cela change la vie! », selon lui.
Il ajoute que « 70 000 amendes forfaitaires délictuelles ont été dressées depuis septembre ». « Ça veut dire quelque chose de clair : si vous vous faites prendre comme consommateur, vous savez que vous allez devoir payer et que vous n’allez pas y échapper. Ça change le rapport de force », explique-t-il.
Selon lui, « dire que le haschisch est innocent est plus qu’un mensonge » : « Sur le plan cognitif, les effets sont désastreux. Combien de jeunes, parce qu’ils commencent à fumer au collège, sortent totalement du système scolaire et gâchent leurs chances? Et je ne parle même pas des effets de glissements vers des drogues plus dures. »
Stupéfiants et responsabilité pénale : faire changer la loi
Après la décision de la Cour de cassation dans le meurtre de Sarah Halimi, Emmanuel Macron dit souhaiter un changement de la loi sur la question de la prise de stupéfiants et de l’irresponsabilité pénale. « Décider de prendre des stupéfiants et devenir alors “comme fou” ne devrait pas à mes yeux supprimer votre responsabilité pénale. Sur ce sujet, je souhaite que le garde des sceaux présente au plus vite un changement de la loi », déclare le chef de l’Etat.
La Cour de cassation a confirmé mercredi l’irresponsabilité pénale du meurtrier de Sarah Halimi, une sexagénaire juive tuée en 2017 à Paris, tout en entérinant le caractère antisémite du crime. La haute juridiction a considéré que dès lors que le trouble psychique, même éphémère, a été constaté par les experts, peu importe qu’il provienne d’une pathologie ou d’une consommation de cannabis, la loi veut qu’il n’y ait pas de procès. Les experts ét
Plusieurs propositions de loi sur le sujet ont déjà été déposées depuis 2020. La dernière, présentée par plusieurs dizaines de sénateurs le 25 mars, propose de réécrire l’article 122-1, afin que le « trouble psychique ou neuropsychique » à l’origine de l’abolition du discernement n’exonère de responsabilité pénale l’auteur d’une infraction que s’il est « issu d’un état pathologique ou d’une exposition contrainte aux effets d’une substance psychoactive ».
Article réservé à nos abonnés Lire aussi  Le meurtrier de Sarah Halimi ne sera pas jugé
Le Monde avec AFP et Reuters

https://www.psychoactif.org/forum/2...bat-sur-consommation-drogue_58811_1.html#divx

Comme on disait sur pa, ce sera un débat comme avec les gilets jaunes: un où macron s'écoute parler et envoie ses chiens de garde faire du sale boulot.
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