Marieguana a dit:
HUM OK! D'où les personnes sous lsd qui tourne en rond dans leur tête, ok je commence à mieux comprendre la notion de "boucle" utilisé par certain dans les TR. Et en gros, tant qu'on n'a pas trouvé "solution/réponse" on ne peut s'en défaire ?
Reste que j'ai oublié de parler du fait que sous acide l'attention à l'environnement est un peu comme une poule à attraper.
Et l'environnement influence largement la pensée, comme tout se relie de manière très forte (pensées, émotions, perceptions).
Mais le fait est que quand on tombe sur une idée dérangeante qui est en fait une sorte de "névrose à soigner" pour faire simple, on veut s'en débarrasser, mais le LSD nous dis NON et nous ramène à cette pensée car il veut qu'on y garde conscience, et que par un raisonnement/enchaînements d'idées on arrive à amener cette idée à une idée finale satisfaisante.
Il s'agit d'un exemple de boucle, mais il y en a d'autres qui peuvent être plus ou moins dérangeantes (ubik notamment qui a dit adorer ça

).
Je vais tenter une approche (peut-être foireuse): le boucle, c'est le conflit entre le raisonnement imposé par l'inconscient (grâce à/à cause de l'acide) et le refus d'adhérer à ce raisonnement par le conscient.
Marieguana a dit:
ça doit aussi dépendre de l'humeur de la personne à la base, ses états d'âmes je pense etc...
Totalement, sans doute plus que pour beaucoup d'autres psychés même.
Mais cela n'empêche pas l'imprévisibilité de futurs raisonnements psychédéliques.
Marieguana a dit:
Ouais, c'est ce qu'expliquait Larry en fait tout à l'heure, comme une vraie psychanalyse. Mais je me demande une autre chose du coup, est-ce que les réponses trouvées par rapport à nos questions, sont réellement...comment dire...les vrais réponses ? Vu que ces réponses là, on les trouve sous psyché. Donc j'imagine que lorsqu'on revient à la normal, les perceptions reviennent aussi à la normal, alors ces réponses ne nous convienne pas vraiment finalement, vu qu'elles ont été établi de manière faussée. (Ouais ouais vous pouvez le dire que je me pose trop de question, et désolée si c'est pas trop compréhensible, mais j'ai dû mal à mieux l'expliquer)
Mais bon, tant que les gens avancent après, et peuvent mieux se sentir, les aide à "mieux vivre" comme Ubik en fait!
Il y a les deux cas.
Beaucoup de délires (notamment dans des trips euphoriques entres potes) sont en effet considérés après la perche comme idiots ou absurdes, même si avec du recul ils ont quand même un côté plus ou moins perspicace. Cela est surement du au fait que dans l'euphorie du moment, on est satisfait de son idée et on ne cherche pas à aller plus loin (surtout quand notre attention est immédiatement focalisée sur un autre truc).
On peut aussi partir dans un délire imaginatif très profond, considéré ensuite comme fantaisiste.
Mais en général lorsqu'il s'agit d'un raisonnement sérieux et introspectif, je pense que la plupart du temps ce délire est tout ce qu'il y a de plus censé au final.
Mais parfois, il faut du temps pour le comprendre, cogiter longtemps après la perche sur "la phrase finale" pour comprendre son sens réel.
Mais avant tout, il faut bien comprendre qu'on ne peut pas parler de "vraie réponse" au sens objectif, mais bel et bien de "sa" réponse, celle qui nous satisfait au final.
Marieguana a dit:
Dichomie, pas une histoire d’algorithme par hasard ? Bon je cours voir sur wikipédia. Sinon, j'ai bien compris le sens. Je trouve ça plutôt...bizarre que cela puisse "s'inverser". Après dire que qqun est faible/fort reste un peu subjectif de toutes manières
Dichotomie = séparation entre 2 parties (dans le langage courant).
mais c'est vrai qu'il y a un rapport avec l'algorithmique, j'ai appris ça dans un cours très récent sur la "méthode de recherche dichotomique" en informatique.
La distinction faible/fort est très subjective je suis entièrement d'accord, c'est ce que je disais tout à l'heure.
Pour "l'inversion", c'est une pure hypothèse de ma part due au point de vue de Nietzsche sur les "forts" et les "faibles".
Ce philosophe considère que le peuple est essentiellement constitué de forts et de faibles, les forts seraient en gros des dominants sociaux tandis que les faibles seraient plutôt les dominés, voire les souffre-douleurs (voir aussi là-dessus l'excellent film Nos Amis Les Terriens de Bernard Werber, film philosophique observant les humains avec du recul car du point de vue d'extraterrestres).
Dans cette optique, je pense que les "forts" (de cette définition) seraient plus enclins au bad ("aïe mon égo !!") tandis que les faibles seraient plus enclins à la remise en question d'eux-mêmes.
Enfin, pure hypothèse généraliste.