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Sujet de la Quinzaine L'évolution de la RDR dans votre consommation, depuis la première expérience

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Nymphis
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Nymphis

Elfe Mécanique
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19/8/21
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Coucou les psychos !

On a tous été plus ou moins sensibilité sur la RDR tout au long de notre consommation, plus ou moins correctement. En étant sur Psychonaut et sur d'autres plateformes du même style on l'est encore davantage car c'est un des points clefs du forum, avec des personnes internes au forum qui sont dédiés à entreprendre des actions de sensibilisations.

Mais honnêtement, vous à titre individuel dans votre consommation, quelle place avez-vous et donnez vous actuellement à la réduction des risques ? Comment ça a changé entre-temps, si jamais ça a changé ? Est-ce que c'est plus important que tout ou le plaisir et l'envie passent avant ? Pour vous mieux vaut être déçu d'une conso plutôt que de se prendre le risque d'en prendre trop ? Est-ce que vous appliquez scrupuleusement tous les principes de réductions des risques ou vous êtes plutôt du genre "faite c'que j'dis pas c'que j'fais" ? Est-ce que vous voudriez respecter ces principes mais vous n'y arrivez pas pour cause de consommations compulsives d'origines quelconques ?

Pour ma part, je dirai que je suis la grande majorité du temps très rigoureux sur la réduction des risques, dès mes premières consommations ça a été un point d'honneur, et ce que ce soit dosage, combos ou espacement des prises. Plusieurs fois ça m'a causé d'être frustré durant des consommations car j'en avais pas pris assez car trop peureux, mais je me disais qu'il valait mieux ça que partir dans le mal. J'me dis que ça a bien été utile puisqu'à l'heure d'aujourd'hui je n'ai jamais vécu aucune mauvais expérience marquante pendant une prise de drogue.

Je dis la grande majorité du temps car je ne suis pas non plus exempt de quelques entorses que je fais volontairement en connaissances des causes (je faisais aussi des entorses dans mes premiers temps de consommation, mais par ignorance). Par exemple consommer de la MD 2 jours d'affilés (avec pause dodo entre temps quand même) et/ou toujours plus de 125 mg au total dans une session pour que l'effet dure toute la soirée, taper une trace de ké alors que je suis déjà une peu ivre ou bien même durant cet été faire un marathon de kétamine comme l'a appelé ma pote (j'en ai pris plusieurs fois par jour pendant 4 jours durant un multison).

Et vous, plutôt team mieux vaut prévenir que guérir ou qu'importe tant qu'il y a un max de plaisir ?
 

Fichiers joints

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Je me suis toujours intéressé à la RDR et j'ai toujours su plus ou moins ce qui était une consommation à risque, comment ne pas faire n'importe quoi, comment consommoer et espacer les taz, le speed etc. Avant de rencontrer l'héroine et le crack, j'ai toujours consommé à peu près proprement. Après dû à mon comportement addictif, ca a très vite basculé et je m'en suis clairement écarté;
Pareil à l'heure actuelle, même si je consomme très (trop) régulièrement du crack, au lieu de le baser proprement je préfère le faire à l'ammoniaque que je ne rince pas; Je sais pourtant les règles que je pourrais appliquer pour que ce soit moins craignos pour mes poumons mais je ne le fais pas. On va dire que jai laché l'affaire vis à vis de la RDR, ca m'empeche pas d'en parcourir des forums qui en parlent. :p
 
Je suis assez pointilleux sur la RDR de manière générale. Je consomme de manière plus safe, je fais souvent analyser et je me renseigne sur les prods.

Par contre mon engagement dans la RDR sur le forum et sur des stands de RDR IRL influe aussi sur mes consos.
Déjà, il y a des prods que je n'aurai jamais connu si j'étais pas un geek des drogues mais aussi si j'avais pas connu le monde de la RDR. Aussi, c'est un monde où les acteurices consomment relativement beaucoup, ce qui pousse à la conso. En plus, être acteur de RDR, personnellement je trouve que ça efface en partie la méfiance qu'on peut avoir envers certains prods. Genre 'je peux me la buter avec des RC bizzares sans mourrir car je suis super RDR, j'ai pesé et analysé le prod'.

Donc globalement la RDR c'est super méga cool pour se droguer mais ça peut avoir des effets négatifs aussi en influant sur la conso des acteurs. C'est vrai pour moi et aussi pour certaines personnes de mon asso avec qui on avait échangé sur le sujet.
 
Donc globalement la RDR c'est super méga cool pour se droguer mais ça peut avoir des effets négatifs aussi en influant sur la conso des acteurs. C'est vrai pour moi et aussi pour certaines personnes de mon asso avec qui on avait échangé sur le sujet.
c'est aussi vrai avec les avancées médicales en matière de désintoxication: "on a inventé un nouveau remède régénérant, donc je peux me droguer deux x + "

Avec le remède du futur qui effacera la conso de drogue, on se droguera tout le temps... On est vraiment mal.

Ce sera réservé aux panoplies militaires des Forces Armées.
 
Quand j'ai commencé, j'étais très à cheval sur des aspects spécifiques de la RdR, en commençant par des ptites doses, en pesant systématiquement les prods - même la K - ou en fractionnant. Par contre dès que j'avais expérimenté avec des ptites doses je passais très vite à des dosages très/trop élevés et des prises bien trop rapprochées. Classique comportement ordalique d'ado i guess ?

12 ans plus tard, j'ai une certaine nonchalance quant à ma consommation, notamment face aux mélanges de prods que je connais bien, et même que je connais pas, parce que y a l'illusion de savoir ce que je fais, et parce qu'après avoir pratiqué divers mélanges "interdits" (par ex. alcool + ghb) je me rends mieux compte de la différence entre théorie et pratique. Je serais pas surpris que cette confiance me retombe dessus un jour, comme ça arrive souvent. Je me permets des approches plus freestyle, par exemple ce début décembre j'ai dilué une quantité dosée à l'oeil de 4-ho-met dans un demi-litre de limonade, qu'on s'est partagé avec un pote en y allant progressivement. C'est le genre de trucs particulièrement dangereux quand on ne sait pas ce qu'on fait (je me suis permis cette entorse, parce que je savais qu'il n'y avait pas une quantité énorme dans le pochon) et qui reste dangereux même quand on sait ce qu'on fait (ma mémoire aurait pu me faire défaut et m'amener à me planter sur la dose dans le pochon, comme ça arrive souvent).

Par contre mes prises sont irrégulières, espacées, et rarement à très hauts dosages. C'est l'intérêt de connaître sa zone de confort.
 
j'ai commencer par la ciagrrette à 13 ans, aucune idee à l'epoque de ce que pouvais etre la rdr, d'ailleur en fumant mes 1er joint c'etai adr (augmentation des risques) plutot! maintenant que j'y reflechie hors tabac-alcool cannabis, j'ais commencer à réduire les risque tres tard,c'est venue avec les autres consommation, plantes puis RCs, par contre réduire les risque avec la clope c'est vennue beaucoup plus tard!

je doit dire la rdr ma sauvé la peau, à chauque binje de mdpv, quand je prenais du 2ce aussi, et pis avec les plantes pareille.

seul point negatif, quand j'ais pris de l'op non rafiner et de la rach, j'ais été trop rdr puis c'est partie en couille car je ne ressentait rien...... heureusement j'ai pas eu d'effet fort à la denière enorme boullette

pareille avec une gobe de oxy.

par exemple je rpenais en debut de semaine des micro dosage et apres quelques jour je bouffais 5gr de rach et ressentait enfin des effet lèger, apres avoir augmenter progressivement plus ou moins puis d'un coup plusieurs g, c'était de la rach issue de gennetique pharma française pour la codeine.

j'avous que plusieurs g d'un coup aurrais été sucidaire sans tolerance. et je tien à dire que la rach ça arie beaucoup en terme de puissance.

pour de l'autopriod en france il consseille dans assud journal un petit pois l'equivalent (le legume je sais pas l'ecrire) donc loin du grame....... tres loin.
 
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Sincèrement je pense que ça n'a pas changé...

Première expérience : 25i-nbome à la pointe de couteau, deux redrops
Deuxième expérience : 3-MeO-PCP à l'œil.
Les deux fois sous la houlette d'un consommateur chevronné en lequel j'avais confiance.

Alors. De moi-même, j'aurais pas fait ça je crois (et encore, je suis pas sûre). Mais je me prends encore et encore des claques parce que je suis trop confiante. Je crois en les dosages de mes potes kétosaures, je crois en le dosage indiqué par Niglo qui se base sur la range "médium" de PsychonautWiki, je crois en le packaging des RC shop, je crois en mes propres connaissances et en mes brillants raisonnements...
Et je ramasse, et j'ai le seum et je m'amuse bien.

La RDR c'est infini. Plein de gens me prennent pour une barge, dans les deux sens. Polytoxicomane pour les uns. Amish pour les autres. Tête brûlée pour les uns, controle freak pour les autres.
Je sais pas. J'ai les outils, mais je suis aussi distraite, maladroite et aventureuse. C'est la vie... ça me va.
 
Je trouve que tu es particulièrement sensible aux prods, une bonne approche serait peut-être de systématiquement diviser la dose qu'on te conseille par deux huhu
 
12 ans plus tard, j'ai une certaine nonchalance quant à ma consommation, notamment face aux mélanges de prods que je connais bien, et même que je connais pas, parce que y a l'illusion de savoir ce que je fais, et parce qu'après avoir pratiqué divers mélanges "interdits" (par ex. alcool + ghb) je me rends mieux compte de la différence entre théorie et pratique. Je serais pas surpris que cette confiance me retombe dessus un jour, comme ça arrive souvent.
Un peu pareil aussi, en vrai oui il y a eu cette évolution-là : avant je suivais la RDR de manière assez procédurale, parce que je n'avais pas d'expérience, donc je suivais des sortes de protocoles : ne pas faire ci, faire ça. Maintenant j'utilise ces protocoles davantage comme des indications à partir desquels faire mes propres choix. Je comprends aussi mieux la différence entre une pratique risquée mais agréable (donc tentante) et une pratique risquée et désagréable. C'est difficile de savoir à l'avance car il faut prendre le risque pour connaître sa réaction, même s'il y a des tendances. En tous cas, comprendre cette différence ça permet de mieux gérer la tentation, et parfois savoir y céder avec modération.

une bonne approche serait peut-être de systématiquement diviser la dose qu'on te conseille par deux huhu
Et finir frustrée ! D:
En vrai ça dépend des produits. J'ai une réponse normale aux empathogènes et aux gabaminergiques. Les psychédéliques par contre, c'est fort, et les dissociatifs, ben... c'est pas moi qui suis sensible, c'est vous qui avez éclaté vos tolérances.
 
J'ai toujours été très vigilant et je contrôle chaque aspect de ma conso. Même si on peut jamais être sûr à 100%, l'être à 90-95 c'est quand même pas mal. Je fais analyser chaque truc que j'ai envie de consommer, je pèse en utilisant tout le matériel qui va bien pour minimiser les marges d'erreur, je réflechis bien au set and setting....

Après j'ai jamais trop eu peur de faire des mélanges à partir du moment où je connaissais les produits un par un, et avant c'est des recherches que je fais pour m'assurer au maximum que je minimise les risques (ou alors y'a déjà une jolie fiche Mixture à laquelle je peux faire confiance).

Je sais pas si ça finira par changer, mais me connaissant je pense pas.
 
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