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L'étude de la semaine

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion GuyGeorge
  • Date de début Date de début
Bijord a dit:
Je conseillerai de jamais prendre de GBL pour ceux qui sont intéressé au GHB/GBL, uniquement du GHB, et ce dés le début!

Peux-tu élaborer un peu?

En ce qui me concerne, je cooke comme i faut parceque le GBL, c'est ultradur à doser, à consommer ( produit trèèèèsss corrosif, surtout pour mes petites seringues à doser en plastique ) et c'est vraiment mauvais. D'autres raisons?

Par contre, la montée est plus "bam dans ta tête" et c'est plus rigolo.
 
L'action d'agoniste sérotoninergique de la MPA est sûrement lié à son très fort potentiel vasoconstricteur (ne pas oublier qu'il y a plusieurs récepteurs à la sérotonine); et la MDMA est principalement un agent libérateur de sérotonine.
 
ArchitektorMaran a dit:
L'action d'agoniste sérotoninergique de la MPA est sûrement lié à son très fort potentiel vasoconstricteur (ne pas oublier qu'il y a plusieurs récepteurs à la sérotonine); et la MDMA est principalement un agent libérateur de sérotonine.

Tu as des sources sur l'action de la MPA sur la sérotonine?

La MDMA éclabousse sur à peu prêt tout, on peut pas vraiment dire que c'est principalement un agent libérateur de sérotonine, mais plutôt qu'elle fait subir une douche de monoamines a ton cerveau^^

Sinon une étude intéressante sur le café et la mémorisation a long terme, c'est pour les étudiants :)

Caffeine is one of the most extensively consumed psychostimulants in the world. However, compared to short-term effects of caffeine, the long-term effects of caffeine consumption on learning and memory are poorly characterized. The present study found that long-term consumption of low dose caffeine (0.3 g/L) slowed hippocampus-dependent learning and impaired long-term memory. Caffeine consumption for 4 weeks also significantly reduced hippocampal neurogenesis compared to controls. From these results, we concluded that long-term consumption of caffeine could inhibit hippocampus-dependent learning and memory partially through inhibition of hippocampal neurogenesis.

http://jtoomim.org/brain-training/han2007-caffeine-hurts-learning.pdf

(et je m'excuse faudrait que je change le titre de "l'étude de la semaine" en "l'étude de l'année" pour mieux correspondre a la réalité haha)

Peux-tu élaborer un peu?

En ce qui me concerne, je cooke comme i faut parceque le GBL, c'est ultradur à doser, à consommer ( produit trèèèèsss corrosif, surtout pour mes petites seringues à doser en plastique ) et c'est vraiment mauvais. D'autres raisons?

Par contre, la montée est plus "bam dans ta tête" et c'est plus rigolo.

Oui bien sur, désolé du temps de réponse. Le GHB est à la cocaïne prisée ce que le GBL est au crack. Plus addictif, plus rapide dans sa manière d'affecter l'organisme, donc potentiellement plus toxique. C'est principalement pour ça que je recommande de ne jamais consommer de GBL mais se restreindre au GHB. De plus, une fois que tu as beaucoup consommer de GBL, il est dur de passer au GHB et ressentir un effet valable. Faut attendre méga longtemps, et quelques prises d'affilée font renaître très rapidement la tolérance qui s'était formée par le passé (c'est plus ou moins toujours la même en général que ça soit les opiacés, les benzos ou les stims, avec des variations personnelles bien sur).
 
Ouroboros a dit:
moyen de quoter la partie ou on parle de nous, j arrive pas a ouvrire la page.

Ça parle pas de nous, ça parle du Psychonaut Web Mapping Project, un projet en deux ans (2008-2009) de recensement des drogues disponibles sur Internet, dans le but de faciliter le travail des scientifiques faisant de la recherche là-dessus.
 
Un lien vers un tableau comparatif (et différents commentaires sur Bluelight) entre plusieurs 25X-NBOME, avec leur activité spécifique sur différents récepteurs 5-HT.
N-benzyl phens may not be as selective as we once believed.

Voir la pièce jointe 11787

Difficile de dire ce que ça signifie, mais vu les décès avec le 25i-nbome (et récemment 1 décès avec le 25C-nbome), c'est pas mal d'avoir quelques données pour commencer à spéculer sur la nature de leur toxicité...

PS: ce serait intéressant d'avoir les données pour des psychédéliques plus classiques et bien étudiés (comme le LSD) histoire de comparer...
 
LSDaffinities.GIF


Voilà pour le LSD, graphique présenté dans le même thread que tu link.

Tout cela semble bien complexe, aucune conclusion, comme d'habitude. Il faut bien comprendre que les consommateurs de NBOME prennent un risque, qui n'est pas évaluable. A chacun de prendre ses responsabilités (plus qu'avec pas mal d'autres substances).

EDIT : Je tiens quand même à ajouter que ce n'est pas avec ce genre de tableau plein de chiffres, que l'on pourra se rendre compte du danger potentiel. J'ai au début de mes lectures de ce genre, pas mal extrapolé le fait que telle ou telle substance allait potentiellement m'apporter du plaisir, puisque tel circuit neuronale se fait cartonner sévère sur le papier. C'est faux, archi faux. Un exemple simple pour que tout le monde comprenne bien la complexité engagé quand on parle de substance psychotrope et d'analyse du cerveau. Le tabac, extrêmement addictif, ne produit pas de concentration extrême au niveau dopaminergique (circuit du plaisir, censé rendre accroc), n'apporte pas non plus un plaisir si fou que ça. C'est pourtant une substance hautement addictive. On peut donc dire que les mécanismes de dépendance se situe aussi ailleurs. Je pense que c'est pareil pour le danger potentiel des NBOME, avoir des chiffres concernant la sérotonine, c'est bien, mais en comparant au LSD, il n'y a pas de différence si folle... Bref, à prendre avec des putains de pincettes ces tableaux.
 
Il y a sûrement plusieurs "lieux" de dépendance aussi ?
 
C'est même sur. Je n'ai par contre jamais lu d'étude qui pointait du doigt un autre circuit que la dopamine pour expliquer ce phénomène. Après, il faut prendre en compte que les circuits sérotoninergique/dopaminergique/noradrénergique/etc agissent en système pyramidale, l'un n'est pas affecté sans affecter l'autre. Mais, la dopamine reste le centre de la dépendance. Pour faire plus simple, certaines personnes pourraient être tentées de dire que tel circuit neuronal gère telle composante, regardez, le chiffre concernant ce circuit est grand, ça veut dire que...

Petit lien, qui montre comment on interprète l'addiction au tabac en ce moment :

http://www.facmed-annaba.com/commun...2009/les diapos en pdf/TABAC et addiction.pdf

Mais ça ne suffit pas pour moi, à expliquer une telle compulsion, un besoin si fort de consommer, en comparaison d'amphétamines par exemple, où là on ressent bien le potentiel addictogène, et ce dès les premières prises. Pourtant, si on comparait le taux de dopamine libéré après une prise d'amphétamine par rapport au tabac, celui-ci est ridicule, on pourrait en conclure que le tabac est faiblement addictif, ce qui est faux.

Un petit résumé d'où on en est actuellement, concernant les mécanismes de dépendance :

John Libbey Eurotext : Éditions médicales et scientifiques France : revues, médicales, scientifiques, médecine, santé, livres - Texte intégral de l'article

Bref, on est pas prêt de pouvoir spéculer quoi que ce soit avec des chiffres, c'est intéressant de voir où ça agit, mais ça sert surtout à mettre en évidence des mécanismes, pouvoir les analyser en direct. Ce n'est donc surement pas destiné à pouvoir prouver une quelconque toxicité. Spéculer sur ces tableaux, ce serait surtout raconter un tas de conneries, se toucher la nouille en somme.
 
Il faudrait comparer aussi la différence du taux de libération de la dopamine entre un first-time fumeur, qui éclate sa première clope, et un fumeur régulier accro depuis bien longtemps, et qui à déjà modifié son circuit de récompense. Je pense qu'on serait étonné aussi.
 
Petit lien d'un site qui m'a aider à mes debut dans la pharmaco avec un choix de plusiers niveaux de "difficulté" des explications pour chaque sujet avec en prime: animations des mécanismes mis en jeu.

Exemple pour un opiacé LE CERVEAU À TOUS LES NIVEAUX!
 
PaRaLLeL a dit:
Je tiens quand même à ajouter que ce n'est pas avec ce genre de tableau plein de chiffres, que l'on pourra se rendre compte du danger potentiel.
Je pense que c'est pareil pour le danger potentiel des NBOME, avoir des chiffres concernant la sérotonine, c'est bien, mais en comparant au LSD, il n'y a pas de différence si folle... Bref, à prendre avec des putains de pincettes ces tableaux.

PaRaLLeL a dit:
Ce n'est donc surement pas destiné à pouvoir prouver une quelconque toxicité. Spéculer sur ces tableaux, ce serait surtout raconter un tas de conneries, se toucher la nouille en somme.

Bah, en même temps on sait tellement peu de chose sur les Nbomes que c'est toujours intéressant de savoir sur quels récepteurs ça agit...
Même si c'est difficile d'extrapoler, on sait par exemple que la MDMA de part son affinité forte avec les récepteurs 5-HT2b peut induire des valvulopathies cardiaques sur le moyen terme...c'est une indication.Et quand on voir que l'affinité pour les mêmes récepteurs est fort pour un autre produit (les X-APB par exemple), ça paraît logique d'être méfiant à ce niveau...
Enfin bref, c'est un pas pour essayer de comprendre, rien de plus.
 
Jhi-dou a dit:
PS: ce serait intéressant d'avoir les données pour des psychédéliques plus classiques et bien étudiés (comme le LSD) histoire de comparer...

Les affinités pour un récepteur c'est bien et intéressant, mais dans le cas des substances ayant une action sur les récepteurs 5-ht2 tout particulièrement, c'est loin d'être suffisant!
Suivant le mode de liaison, la réponse du récepteur peut être totalement différente. Ainsi, si les psychédéliques possèdent une action hallucinogène, c'est parce qu'ils activent les récepteurs 5-ht2 d'une façon différente que la sérotonine. Or, nous sommes encore loin de bien comprendre tout ça... donc loin de pouvoir en tirer des prédictions.
 
Alors comment expliquer (par exemple) que certaines études (comme celle de Connolly) fasse un lien entre l'affinité pour le récepteur 5-HT2b et les valvulopathies cardiaques, la famille des fenfluramines (Mediator) et la MDMA ? Pur hasard ?
 
Je me suis assez mal exprimé...
Bien sûr que l'on peut tirer des corrélations et émettre des hypothèses! Et oui, connaître l'affinité pour un récepteur peut être utile pour ça.
Par contre, l'on restera que dans le domaine de l'hypothèse et si l'on souhaite avoir des convictions un peu plus sérieuses, il faudra pousser les études.

Par exemple:
Similarly, long term use of methysergide (or the active metabolite methylergometrine) in migraine prophylaxis probably induced valvulopathy by activation of 5-HT 2B receptors (Hutcheson et al., 2011). By contrast, long term use of the anti-Parkinson dopamine agonist lisuride, also a 5-HT 2B antagonist, has not been associated with valvulopathy (Hofmann et al., 2006).

Et je me permets encore de citer cette étude (je la joins à mon message si jamais):
Binding studies of NPS to 5-HT 2A receptors cannot provide useful information about the likely functional selectivity these compounds may have. Another paradox in the cardiovascular safety of LSD is that concentrations that cause cerebral vascular contraction in vitro (pEC 50 of approximately 8; Altura and Altura, 1981) are similar to the plasma concentrations that result from a standard 160 mg dose (approximately 5 ng/ml or 1.5×10 −8 M; Upshall and Wailling, 1972). Perhaps the reason that symptoms such as headache and chest pain following LSD ingestion are relatively rare relates to the fact that LSD and other hallucinogenic 5-HT 2A agonists appear to act as partial agonists in many assays

En bref, ce n'est pas parce qu'une molécule semble être plus sûre, en se basant sur les affinités, qu'elle l'est réellement.
D'aileurs, en se basant que sur les affinités, le 2C-I-NBOMe semble plutôt safe... pourtant il esr responsable de plusieurs décés.
 
Certain pensent que c'est la dopamine qui créé l'euphorie des stimulants? Pas si simple, si vous prenez en compte les études qui suivent! :)

Un très bon post que je pique sur blulight, qui explique un peu que penser "dopamine" = "plaisir" et "sérotonine" = joie est une grosse simplification!

pizzystrizzy(bluelight) a dit:
In general, claims that any of the monoamines 'cause X' without qualification are extreme oversimplications. In the case of dopamine, it has tons of different functions in various different regions and with various different receptors. If it was merely a matter of stimulating dopamine receptors in order to feel good, dopamine agonists would be some of the most abusable drugs in existence, and yet they aren't even slightly fun. Dopamine regulates movement, for example, in a way entirely separate from its effects on mood. There is good reason to believe that the D3 receptor might largely inhibit euphoria. Even with the same receptors, in different parts of the brain the functional result of agonism could be nearly opposite (and I'm not simply referring to autoreceptors vs. post-synaptic receptors). Certainly when dopamine levels get high enough for long enough in a sensitized brain, they directly cause psychosis which is generally not experienced euphorically. Even when the increased dopamine transmission is mediating the positive effects of a drug, in some parts of the brain the subjective feeling is more desire that satiety. So, it is complicated.

All of that said, neuroleptic dopamine antagonists do cause a 'low' of sorts. Not the same kind of low that occurs when you are coming down from a stimulant (indeed, despite your subjective experience, your brain is still flooded with dopamine during that time, but the experience is rather blunted by tachyphylaxis mechanisms). But it is certainly the case that if you take a high dose of a neuroleptic and then subsequently attempt to take a stimulant, it is not going to work very well. Some neuroleptics of course, particularly at low doses (I'm thinking especially of amisulpride here), will block dopamine receptors but preferentially block presynaptic auto-receptors. Others, particularly those in the the atypical class, aren't really occupying a very high percentage of d2 receptors (and tend to dissociate rapidly), while more potently blocking 5ht receptors, some of which (e.g., 5ht-6) are known to magnify the subjective response to dopamine in the nuccleus accumbens when blocked.

Anyway, I could go on, but really my basic point is just that it is a great deal more complicated than "DA = euphoria" or "5ht = happy" and the like... That kind of logic conceals at least as much as it reveals...

Ca expliquerai pourquoi le MDPV n'est pas forcément euphorique comparé a l'effet extrêment intense sur la dopamine qu'il fait ressentir!

La suite!

Des études utilisent la naltrexone, une molécule bien connue qui bloque les effets positifs qu'une stimulation des récepteurs oppiacés mu et kappa peuvent produire! L'euphorie des amphétamines est surement causé par une action directe ou indirecte sur les récepteurs opiacés mu! Etrange nan?

Déjà un petit rappel de wikipédia:

Naltrexone and its active metabolite 6-β-naltrexol are competitive antagonists at μ- and κ-opioid receptors, and to a lesser extent at δ-opioid receptors.[SUP][45][/SUP] The plasma half-life of naltrexone is about 4 h, for 6-β-naltrexol 13 h. The blockade of opioid receptors is the basis behind its action in the management of opioid dependence—it reversibly blocks or attenuates the effects of opioids.


While dopaminergic mechanisms in amphetamine-taking behavior have been extensively studied, the contribution of the endogenous opioid system is less clear. We assessed the effects of an opioid antagonist, naltrexone (50 mg), on the subjective response to an oral dose of dexamphetamine (30 mg) in 12 healthy volunteers in a double-blind, placebo-controlled design. Volunteers received a total of 4 combinations of the study preparation (placebo-naltrexone, placebo-amphetamine) over 4 occasions with 1-week intervals. The primary objective of the study was to evaluate the effect of pretreatment with naltrexone on the subjective response to amphetamine. Pretreatment with naltrexone significantly attenuated the subjective effects of amphetamine (P < 0.05), [...]. The results provide preliminary evidence that naltrexone may reduce the reinforcing effects of amphetamine via modulation of the opioid system. The potential of naltrexone as an adjunct pharmaceutical for the treatment of amphetamine dependence is promising and needs to be investigated further.

http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/?term=euphoria+amphetamine+naltrexone

The &#956;-opioid receptor is involved in the rewarding effects of not only opioids like morphine but also psychostimulants like amphetamine. [...] These results support the hypothesis that genetic variability in the &#956;-opioid receptor gene influences the subjective effects of amphetamine and may suggest new strategies for prevention and treatment of psychostimulant abuse.

OPRM1 gene variants modulate amphetamine-i... [Genes Brain Behav. 2011] - PubMed - NCB

Bon pour ceux qui veulent en apprendre (bien bien ... bien bien ) plus sur les récepteurs opiacés et leur rôle perçu dans les mécanismes de l'addiction, les gens de bluelight viennent de poster l'étude ultime qui rassemble notre connaissance actuelle sur le sujet, une putain de rewiew que j'ai commencé a traduire et anoter vite fait (c'est un travail qui va me prendre quelques temps haha donc l'attendez pas, mais je me suis dit que de sélectionner les points importants serait un bel ajout au forum, et pourrai me faire apprendre pleins de trucs intéressant sur le sujet en même temps). [comme ça ça me donne une raison de recommander des stims héhéhé, non c'est une mauvaise plaisanterie^^) Enjoy c'est du lourd et du croustillant^^ http://physrev.physiology.org/content/89/4/1379.long




 
Ma copine m'a dit avoir lu une étude récente (genre 9 mai) sur la toxicité de la MXE ??? quelqu'un est au courant ?
 
Abstract: Amphetamine derivatives such as methamphetamine (METH) and 3,4-methylenedioxymethamphetamine (MDMA, &#8220;ecstasy&#8221;) are widely abused drugs in a recreational context. This has led to concern because of the evidence that they are neurotoxic in animal models and cognitive impairments have been described in heavy abusers. The main targets of these drugs are plasmalemmal and vesicular monoamine transporters, leading to reverse transport and increased monoamine efflux to the synapse. As far as neurotoxicity is concerned, increased reactive oxygen species (ROS) production seems to be one of the main causes. Recent research has demonstrated that blockade of a7 nicotinic acetylcholine receptors (nAChR) inhibits METH- and MDMA-induced ROS production in striatal synaptosomes which is dependent on calcium and on NO-synthase activation. Moreover, a7 nAChR antagonists (methyllycaconitine and memantine) attenuated in vivo the neurotoxicity induced by METH and MDMA, and memantine prevented the cognitive impairment induced by these drugs. Radioligand binding experiments demonstrated that both drugs have affinity to a7 and heteromeric nAChR, with MDMA showing lower K[SUB]i[/SUB] values, while fluorescence calcium experiments indicated that MDMA behaves as a partial agonist on a7 and as an antagonist on heteromeric nAChR. Sustained Ca increase led to calpain and caspase-3 activation. In addition, modulatory effects of MDMA on a7 and heteromeric nAChR populations have been found.

La mémantine diminuerai la toxicité de la methamphetamine par son action sur les récepteurs nicotinergiques! Intéressant :)

Pharmaceuticals | Free Full-Text | Neuronal Nicotinic Receptors as New Targets for Amphetamine-Induced Oxidative Damage and Neurotoxicity
 
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