L'amour sous LSD, je le sens bien, moi.
D'ici trois semaines (je fais une pause-perche rien que pour ça, trop peur de la tolérance), j'ai un trip prévu avec une charmante jeune personne, dans mon S&S/Salon rien qu'à moi, avec pleins de trucs psyché partout, une lampe à lave (et la lampe à lave, je la vois un peu comme une bougie dans une église, l'expression de la présence de ma bonne étoile psychédélique), une bonne petite sono qui donne l'impression d'être sur un nuage de son, un peu d'herbe, des bougies pour le coté romantique, un petit peu de bon vin rouge (forcément, c'est une française) et deux petit cartons...
La fille en question, je la connait depuis longtemps - mais depuis peu, nos rapports ont assez bien évolué. C'est une putain d'amazone sexy, une fucking guerrière de l'arrière-garde des sixties, elle est sensuelle jusqu'au bout des ongles de ses doigts de pieds, et j'espère qu'elle se glissera comme une voleuse dans mon lit, cette nuit là, pour me dérober tout l'amour que j'ai à lui donner, et par là toucher ensemble l'essence même de la sensualité.Bon, il est possible que je surcérebralise le truc, mais elle m'inspire
Et cela dit, j'ai assez souvent des moments de grâce, d'extase - souvent, la musique est présente, mais pas obligatoirement. Il y a des petits moments comme ça où les étoiles sont alignées et où tout va bien - quand on regarde des gens qu'on aime, dans un contexte qu'on aime - sur le voilier au milieu de la flotte, en Bretagne, quand on traverse un rayon de soleil et qu'on vois des marsoins s'élancer vers le ciel, qu'on voit les lumières se refléter dans le fleuve, tout ça, tout ça...
