Quoi de neuf ?

Bienvenue sur Psychonaut.fr !

Le forum des amateurs de drogues et des explorateurs de l'esprit

L'ego, ami ou ennemi ?

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion tartopom
  • Date de début Date de début

tartopom

Holofractale de l'hypervérité
Inscrit
19/4/12
Messages
2 355
Je suis "pour" l'amour libre, en fait ce n'est même plus question d'opinion ou de choix pour moi, c'est venu spontanément au gré de mon cheminement spirituel, psychologique ou "mot qui vous convient le mieux". Depuis quelques temps déjà je ressens de l'amour pour moi-même et pour les autres (c'était pas évident avant), même ceux que je suis sensé haïr (entre autres, les personnes qui m'ont fait du mal et les personnes détestables). Un amour presque inconditionnel, et je dis presque car je n'ai pas encore réussi à me détacher complètement de mes jugements et de mes pensées (parasites de l'esprit). Mais je ressens les prémisses de ce qu'est cet amour inconditionnel envers tous les êtres, et c'est que du bonheur.

Je dissocie également amour et sexe, le premier étant vital au contraire du second.

La jalousie est un sentiment purement égotique (parmi d'autres). L'égo, ou le moi (qui implique "mien") n'étant qu'une illusion (preuve en est des états de dépersonnalisation) ces sentiments sont tout autant fictifs, illusoires. L'idée n'est alors pas de devoir ressentir la jalousie ou de la refouler, mais plutôt de s'interroger sur l'origine de ce sentiment pour faire éclater la vérité du vide qui se cache derrière.
 
Je ne voudrais pas détourner le débat mais l'égo est une chose vitale aussi. ^^
Plein d'émotions ne sont pas ressenties quand on est dissocié, ça n'en fait pas un état préférable non plus. :P

Cela dit je trouve également que la jalousie n'est pas un sentiment naturel comme dit plus haut. Et c'est vrai que l'idée d'amour libre prolonge bien celle de l'amour universel (enfin l'amour pour son prochain tant qu'il ne se montre pas complètement détestable).

Et comme tu dis c'est plutôt quelque chose qui m'est venu naturellement plutôt qu'une démarche idéologique. Ça me paraît plus logique, plus évident, plus sain que ce qui semble pourtant la norme. Ca ne m'empêche à nouveau pas de vouloir passer le plus clair de mon temps avec une personne en particulier à l'heure actuelle. Cela dit y'a d'autres personnes avec qui je voudrais passer le plus clair de mon temps. C'est plus la norme qui fait qu'on habite à deux. Mais j'ai toujours voulu vivre auprès de mes amis. Tout en voulant avoir mon espace réellement personnel. L'économie fait que c'est plus simple de vivre à plusieurs, mais j'aimerais bien avoir mon chez-moi en face de celui de ma femme, avec des pièces de vie communes pour une petite tribu.
 
Parce qu'on a appris à vivre avec et au travers de l'égo, que notre société est basée sur l'individualisme. Quand on est dissocié on s'ampute de ça, c'est une séparation brutale on perd d'un coup notre identité alors qu'on menait notre barque avec ça jusque là. L'égo est anti vital, il essaye de figer une personnalité dans un univers où tout est changement et il nous pousse à nous entourer d'entités et d'objets qui le consolide et le sécurise. C'est une illusion qui nous éloigne de notre être, l'être n'est pas l'égo. Mais peut être bien qu'on s'éloigne du sujet !
 
Oui mais sans ego la vie n'a aucun sens je pense et même l'humanité n'aurait plus rien à voir voire n'aurait pas survécu bien longtemps. Dans le même genre, l'individualisme n'est pas un mal du moment qu'on est doué d'empathie et qu'on est bienveillant. C'est logique et normal de se préoccuper de son existence et de son parcours personnel mais c'est malsain de ne tout voir que sous le prisme de sa propre personne. Mais je suis sûr que ça a déjà été débattu plusieurs fois sur ce forum. On associe une idée négative à l'égo à cause de l'égoïsme mais l'égo en lui-même est juste un outil qui permet à l'humain de se construire et d'interagir. Et si l'état de dissociation est intéressant parce qu'il permet d'envisager les choses sous un nouvel angle et en se détachant du prisme de ses émotions, il n'en est pas pour autant viable et agréable 24h/24, 7j/7.
 
La vie n'a aucun sens, encore heureux d'ailleurs. Ce serait bien triste si elle en avait un.

L'égo est une tentative de créer un noyau solide de personnalité par une représentation ou projection basée sur tout un tas de phénomènes temporaires et conditionnés. On assimile alors ça au "moi", à l'identité, mais il n'est en réalité qu'un flux d'expériences unique à chacun. L'expérience n'est vraie qu'à l'instant où elle se produit, ce qui s'ensuit via la pensée et les souvenirs ne sont qu'interprétations et donc croyances. Espérer un noyau solide sur des phénomènes aussi fragiles relève de l'illusion.
(Je n'exprime pas super bien ma pensée, j'espère que c'est plus ou moins clair.)

La disso telle qu'on l'entend c'est quand même bien différent, faut pas tout confondre. C'est d'abord un état induit, accompagné par toute sorte d'effets, hallus, euphorie, c'est temporaire etc. On y est pas forcément habitué, et on a pas forcément les outils qu'il faut pour apprécier pleinement la libération de l'emprise égotique (l'équanimité par exemple).
 
Je pense que sans ego il n'y a pas de conscience.
Et quasiment tout les êtres vivants ont une base qu'on pourrait réduire à l'ego.
Pour moi les plans de complémentarités de l'homme, d'annhilation de l'ego etc ne sont que des conneris.
Si on souhaite absolument que "un" soit "tout", au final "tout" est aussi "un", l'ego a juste changé d'échelle, un.peu le même système que pour les cellules, puis les organismes pluricellulaires, etc.

Quelques philosophes moderne (comme Nietzsche) pensaient que la vertu était pénible à l'homme, était nécessaire dans notre société mais était source de déplaisir.
Mais je pense tout le contraire, nous savons que lorsque l'harmonie règne autour de soi nous pouvons être heureux. De facto, créer l'harmonie, le bien autour de soi nous est favorable. On peut toujours tout ramener à notre ego.
Là n'est pas le problème, pour moi c'est la perversion de l'Homme et son ego qui est dommageable.
Car aujourd'hui l'ego se concentre sur soi, notre apparence, etc. Tout les artefacts de la bonne personne dans notre société.

Mais si les Hommes d'aujourd'hui se questionnaient sur leurs objectifs dans la vie, le bonheur, la sérénité, nous ne saurions pas obliger de ramener l'ego à des artéfacts pervertis, mais juste à soi, et à son bonheur. Ainsi l'ego prend tout son sens, au lieu d'être l'irrépressible obsession de l'image, du désir et de toutes ces hérésies du court-terme, l'ego devient le calcul simple de l'harmonie, la pérennité, le bonheur.


PS: Désolé si je n'ai pas eu envie de rentrer dans les discussions sur le Ça, le Moi et le Surmoi, mais vous pourrez faire le lien entre le Ça qui anime pas mal d'animaux, le moi qui anime les êtres très conscients, et le surmoi qui régit les êtres communautaires.
Je pense que le Surmoi est LE symptome de notre société actuel (ou alors est-elle la cause ?!), je pense que dans un environnement bienvaillant, avec des gens sains et sages, la question du surmoi ne se posent plus. Et la volonté qu'exprimait les anciens à réduire le moi au ça. Ce désir de simplicité. C'est à mon sens une des clefs de l'harmonie.
 
On parle souvent d’annihiler l'ego, mais qu'en est-il de l'étendre ? L'ego existe, c'est un fait vérifiable : chacun de nous est conscient d'être une entité non-dissolue dans le Cosmos. Cela n'empêche pas l'ego d'être illusoire, dans le sens où nous sommes effectivement dissous dans le flux cosmique.
Petit test : essayez de trouver LA cause ultime qui fait que vous êtes là tout de suite maintenant assis devant votre ordinateur. On remonte à la rencontre de vos parents, à l'évolution des espèces, l'apparition des êtres pluricellulaires, le Néant (ou le Tout, au choix)... une quantité innombrable de causes qui se fondent les unes dans les autres pour au final arriver à l'origine de toute chose.

Et si l'ego était juste un cercle que nous délimitons autour de ce qui nous semble le plus proche, que nous posons selon le milieu où nous avons passé les premières années de notre existence et où nous avons été éduqués ?
Il suffirait donc d'élargir ce cercle. Éprouver de l'empathie pour quelqu'un par exemple c'est élargir son ego au point d'y inclure quelqu'un d'autre, du moins temporairement. L'égoïsme est au final une concentration d'énergie dans un espace que notre environnement nous a appris à cloisonner. Dire que quelqu'un est égoïste, ça reviendrait donc juste à dire qu'il est un peu étroit d'esprit. ^^

Du coup en en revient à la notion d'amour universel : plus on étend la sphère de l'ego, plus on se rend compte qu'aussi imparfait que soit quelqu'un, il contribue à la beauté de l'Univers comme le ferait un arbre complètement tordu. Notre vécu nous forge comme on est, et aimer cette personne que l'on est, tel qu'on est, revient à accepter son passé et c'est le premier pas pour accepter les autres tels qu'ils sont. D'après ce que j'ai pu observer, tout ce qui peut nous offenser chez quelqu'un nous renvoie à nos propres limites, comme un miroir.

Je prends maintenant conscience que la personnalité d'un individu est certes définie par ses propres limites, son ego, mais qu'elle est une manifestation du flux cosmique en perpétuel mouvement. Le monde serait donc beaucoup plus plat en moins coloré sans ego !

Je n'oublie pas que même mon discours a ses limites, il est passé par le filtre des différents nœuds qui forment ce que je considère comme ma personne, c'est le fruit d'un arbre un peu tordu mais peut-être votre fruit n'aura-t-il pas le même aspect ni le même goût que celui que le mien. ;)
 
Héhé entierement daccord Palomita, quand on a limpression de plus avoir un ego, ce n est pas qu il a fondu - c est quil s est étendu au point que nous nous sommes fondus en lui :D

Des que jai un clavier en bon état, j ajouterai deux trois trucs à ce message huhu.
 
Xochipilli94 a dit:
Je pense que sans ego il n'y a pas de conscience.
Et quasiment tout les êtres vivants ont une base qu'on pourrait réduire à l'ego.
Pour moi les plans de complémentarités de l'homme, d'annhilation de l'ego etc ne sont que des conneris.

Tu peux développer ? Genre quand tu dis "sans égo pas de conscience" c'est pas évident si tu l'expliques pas, idem pour le reste.

palomita a dit:
On parle souvent d’annihiler l'ego, mais qu'en est-il de l'étendre ?

Juste de se rendre compte de l'illusion, après tout dépend si on est en quête de vérité ou pas.

palomita a dit:
l'origine de toute chose.

Comment peux tu savoir que les choses ont Une origine ?

palomita a dit:
Et si l'ego était juste un cercle que nous délimitons autour de ce qui nous semble le plus proche, que nous posons selon le milieu où nous avons passé les premières années de notre existence et où nous avons été éduqués ?
Il suffirait donc d'élargir ce cercle.[...]

Ton cercle, j'appelle ça la conscience !
 
Tarto: L'ego c'est l'individualité, c'est la limite entre soi et le reste. Certains assimilent la lutte pour la survie dans la nature à une volonté consentie de s'assimiler au plus fort et de retourner à l'état symbiotique de l'univers. Mais quand tu vois un élan éventré par les loups, qui donne toute son énergie pour s'en sortir et qui souffre, je ne peux pas croire en cette réinterprétation de l'histoire en une volonté consentie à faire un ensemble.
Si ce sont ces théories qui te font rebondir sur mon affirmation (que je dévelloperais plus tard), je me suis amusé à une petite observation, la plupart du temps, les gens qui ont comme combat l'ego (et j'en fait parti, meme si je l'estime vitale), proclament la notion d'acceptation, de respect, "de ne rien vouloir changer pour l'autre car nous sommes ce que nous sommes et non ce que nous devrions être", or, dans la nature, on constate que sans cesse un individu induit des réactions chimiques qui modifient son environnement pour pouvoir l'assimiler (souvent de force), c'est le cas de la digestion, du système métabolique mais aussi des plantes etc. Donc même si on souhaite élargir le concept d'individu à toute chose et non plus à tout chose vivante (comme le soulignent ces théories), pour que un fasse tout, on se rend compte que sans cesse la notion de respect et d'acceptation est bafoué dans le monde du vivant. Que le vivant se moque de ces théories. Lorsque je voit une cellule, lutté pour sa survie, que j'observe sa membrane, j'y voit une manifestation de l'ego. Bien entendu, les organismes pluricellulaires agrandissent leurs notions d'ego pour fonctionner ensemble, mais vu qu'ils sont parenté, qu'ils ont le même matériel génétique, ce n'est pas vraiment une gentille cohabitation entre 2 ensemble différent mais plus un ensemble qui a divisé pour lieu régner.

Et puis de toute façon, lexicalement nous faisons déjà parti du "tout" l'univers, donc qu'on tue son voisin ou non, vu qu'avec l'unité de l'atome rien ne se perd tout se transforme, l'univers sera toujours l'univers, "TOUT". Qu'importe notre comportement, donc c'est un concept flottant.

Concernant l'ego et la conscience, d'une part, par soucie d'intelligibilité et de compréhension, je dissocie conscience et réflexion, même si l'une ne va pas sans l'autre, l'autre va sans l'une, donc il est important de dissocier ces 2 notions.
Concentrons nous sur la conscience, on peut distinguer la conscience de soi et la conscience de notre environnement comme 2 sous-ensemble de la conscience des choses, la conscience quoi.
Concernant la conscience de notre environnement, pour savoir où débute notre environnement, il faut avoir la conscience de soi (et donc le principe d'ego), si on continue sur cette lancée, on remarque que les êtres vivants sont régis par une multitude de ressenti propre à eux (bien sur, on trouve toujours un mécanisme biologique derrière, cerveau, SNC, etc),"j'ai faim" est une émanation de notre ego par exemple. Elle rappel la notion d'individu.


Après on peut s'attarder sur la conscience plus évolué, là où la conscience de soi s'accompagne de la notion d'être et de paraitre, là où la réflexion commence, comme l'illustre plutôt bien le test du miroir, on constate que, certains animaux sont capables de comprendre à quoi il ressemble, comprendre leur "condition".Cette conscience est similaire à un début de réflexion, dans le test du miroir par exemple, l'animal d'abord identifie son espèce et ensuite interprète que c'est lui grâce à la correspondance de ses mouvements. Ça c'est une petite réflexion. Avec le test du miroir on peut même aller plus loin encore, on peut placer une tache et onserver si l'animal la remarque, essaye de l'enlever, et c'est encore une autre forme de reflexion, la cognition, celle qui fait appel à nos connaissances. "Tiens, d'habitude je n'ai pas de tache, ça doit être au mieux inutile et au pire un handicap donc je vais tenter de m'en débarrasser."


Et ainsi on rentre dans le domaine de la reflexion, dans le domaine des grands esprits.Dans ce monde où le jugement est "conscient". (Je tiens à faire écho avec ce que je disais au début, "subconscient, inconscient et conscient" sont 3 niveaux de conscience, on a finit par les déterminer en notifiant l'amélioration de la capacité de conscience jusqu'à celle du niveau de l'homme).
Ainsi, comme dans la physique quantique, l'importance de l'individualité, de l'observateur dans l'observation, induise mathématiquement un ego à un état de conscience.
 
Albert Hoffman a dit:
Reality is inconceivable without an experiencing subject, without an ego. It is the product of the exterior world, of the sender and of a receiver, an ego in whose deepest self the emanations of the exterior world, registered by the antennae of the sense organs, become conscious. If one of the two is lacking, no reality happens, no radio music plays, the picture screen remains blank.

Une petite citation qui correspond assez bien (peut-être plus simplement ;)) à ce que Xochipilli a dit, j'ai un peu la flemme de développer moi même pour l'instant, surtout pour répéter autrement ce qui a déjà été dit.
 
ami ET ennemie
comme souvent tout dépend de ce que l'on fait des choses

et merci xochi j'ai bien aime ce que t'as dit
 
tartopom a dit:
On assimile alors ça au "moi", à l'identité, mais il n'est en réalité qu'un flux d'expériences unique à chacun. L'expérience n'est vraie qu'à l'instant où elle se produit, ce qui s'ensuit via la pensée et les souvenirs ne sont qu'interprétations et donc croyances. Espérer un noyau solide sur des phénomènes aussi fragiles relève de l'illusion.
(Je n'exprime pas super bien ma pensée, j'espère que c'est plus ou moins clair.)

Peut-être, l'Ego à un jeune âge est un ami. Puis il devient l'ennemi. L'Ego est la mémoire, la plus grande des illusions.
 
Par quoi commencer un post sur l ego, quand il serait souhaitable d y exposer une vérité ? Peut-être faut-il commencer par une question... ou deux ? ;-). Ça c est fait.
Dans cette vérité, L ego sera une subdivision de la conscience, la part de conscience qui peut-être contenue dans la complexité du réseau neuronal. La part de la cuvée qui rentre dans une bouteille. La part de la mer que contient une éponge.
En fait la science, ( physique, astrophysique, logique) détient déjà tous les éléments qui mènent à cette thèse pourtant métaphysique, et qui découle des recherches sur la nature du Temps.
Y a t il une conscience dans les clusters d étoiles ? La complexité de leur réseau permet de le penser.
A+
 
L'ego est une illusion.


Le neuropsychologue anglais Christopher Frith l'a très bien expliqué dans son livre Comment le cerveau crée notre univers mental ( édition Odile Jacob, 2010 ).


Le livre de Jean-Louis Monestès, docteur en psychologie, sur l'illusion du moi est aussi passionnant (édition Armand Colin,2013).


Mais le mieux pour un psychonaut c'est d'en faire l'expérience directe.


Essayez ce site, vous verrez, c'est radical ::rolleyes:


L'illusion de l'ego

Voir la pièce jointe 15433
 
Thomas Oré a dit:
L'ego est une illusion.

Et c'est surement pour ça que tu ne t'es pas présenté, et sinon illusion amie ou ennemie? Excuse moi d'avance de te demander de réfléchir par toi même et en accord avec le sujet qui pose une question simple. Ton site j'ai commencé à lire, je me suis forcé à continuer et puis j'ai laché l'affaire ... mon ego a surement du activer un système d'autodéfense pour ne pas être détruit par ce texte qui me parlait comme à un débile profond, ou alors c'était juste l'ennui, je ne sais pas encore...
 
L'ego, kesako ?
L'impression du moi (l'intérieur ?) par opposition avec le monde (l'extérieur ?).
Si vous savez le situer, le délimiter, lui donner une forme, une couleur,...
Je suis preneur.
Sinon c'est juste une impression.

Pas l'ego, kesako ?
Toute expérience qui n'est pas délimitée par une frontière moi/le monde.
Donc en fait toutes...
Y compris cette impression d'égo, qui n'a pas de frontière (si yen a une c'est qu'il ya une forme spécifique, genre dessinez la France puis dessinez l'ego ahah).

Une illusion, quoi t'est-ce ?
C'est croire qu'ya un truc alors qu'en fait yen a pas vraiment, ou l'inverse (un mirage, une illusion d'optique,...)

Et alors c'est mal ?
Ben c'est pas mal en soi de croire qu'il ya une oasis dans le désert alors qu'il y en a pas, ou de croire qu'il n'y a pas d'obstacle alors qu'il ya une vitre.
Mais ça fait mal.

Moi VS le Monde
Séparation => lutte/conflit => souffrance
C'est un mode de fonctionnement habituel mais douloureux.
Basé sur une illusion (on a pris une impression pour une réalité définitive).


L'égo n'ayant pas d'existence fondamentale, séparée, il ne peut pas être "ami" ou "ennemi".

Dit autrement si il y a "ami" ou "ennemi" c'est forcément "l'ami" ou "l'ennemi" de quelqu'un...
Dire "L'égo, ami ou ennemi de moi ?" est donc plus complet.
Si moi c'est l'égo...
=> "L'égo est-il ami ou ennemi de l'égo ?"
Ça se mord la queue.


Bisous ^^
 
@Chateau de sable
Pourquoi tu dis "moi vs le monde"? Perso je pense plutôt moi dans le monde, moi avec le monde, quelle est ma place dans le monde... c'est bizarre mais je me met rarement en opposition par rapport au monde. Surement du au mode de pensée.


@u reste du monde
C'est comme cet ego, perso c'est un partenaire de jeu, on joue avec ses amis mais on s'affronte dans le jeu, c'est entrelacé, je n'ai jamais trop compris cette volonté de séparer l'ego du ça, du surmoi. Pour moi c'est un système à part entière, pourquoi vouloir absolument enlevé le pilote de l'avion si ce n'est pour faire un film burlesque?

De mon point de vue, nous vivons dans une éternelle illusion donc l'ego également est une vision de l'esprit, mais pour vivre dans un monde illusoire il faut savoir gérer notre fonction première de l'illusion : l'ego. L'ego s'apprivoise, s'éduque (se dissout par moment ;) ), s'atténue mais je ne vois pas l’intérêt de vouloir le détruire.

Mon ego je l'aime bien, c'est celui avec qui je passe le plus clair de mon temps, aucune raison de vouloir entrer en conflit avec lui, je préfère jouer avec.
 
"Moi VS le monde" ?
Le VS indique une séparation franche "intérieur/extérieur" et les interactions qui en résultent.
Si je fige "Moi" d'un côté et "Le monde" de l'autre, tout un jeu d'attraction/répulsion se met en place.
Grossièrement il y a ce que je veux choper et ce dont je veux me débarrasser.
C'est une réaction habituelle, non ?

Je n'ai pas parlé de "séparer l'égo" de quoi que ce soit, "d'enlever le pilote de l'avion", "de vouloir détruire l'égo" ou "d'entrer en conflit avec".


En général on veut obtenir le bonheur et éviter la souffrance mais ça ne marche pas, je pense que c'est le cas de quasi tout le monde.
En général on à l'impression de lutter avec le monde pour avoir et conserver ce qui nous plaît et se protéger de ce qui nous déplaît.
En général on est en lutte "Moi VS l'extérieur" et on en souffre.

Le 'on' peut sembler pompeux, c'est juste moi en fait.


Si tu perçois la vie comme une danse joyeuse c'est excellent !
Je ne demanderais jamais à quelqu'un de se créer des problèmes, de générer une lutte inutile haha.
Mon propos est de libérer les schémas de fonctionnements douloureux, c'est tout.

Libérer
L'expérience est fondamentalement libre.
J'ai l'impression d'être enfermé dans un réseau de contraintes.
Mais il n'y a personne d'enfermé.
Si il y avait vraiment une prison et un prisonnier, il n'y aurait pas de libération possible.
Je ne veux pas casser la prison, il n'y en a pas.
Je ne veux pas tuer le prisonnier, il n'y en a pas.

Si à la lecture de ces mots la liberté est pleinement présente, j'en suis très heureux.
En fait c'est le cas
Aucun doute
 
Retour
Haut