Tarto: L'ego c'est l'individualité, c'est la limite entre soi et le reste. Certains assimilent la lutte pour la survie dans la nature à une volonté consentie de s'assimiler au plus fort et de retourner à l'état symbiotique de l'univers. Mais quand tu vois un élan éventré par les loups, qui donne toute son énergie pour s'en sortir et qui souffre, je ne peux pas croire en cette réinterprétation de l'histoire en une volonté consentie à faire un ensemble.
Si ce sont ces théories qui te font rebondir sur mon affirmation (que je dévelloperais plus tard), je me suis amusé à une petite observation, la plupart du temps, les gens qui ont comme combat l'ego (et j'en fait parti, meme si je l'estime vitale), proclament la notion d'acceptation, de respect, "de ne rien vouloir changer pour l'autre car nous sommes ce que nous sommes et non ce que nous devrions être", or, dans la nature, on constate que sans cesse un individu induit des réactions chimiques qui modifient son environnement pour pouvoir l'assimiler (souvent de force), c'est le cas de la digestion, du système métabolique mais aussi des plantes etc. Donc même si on souhaite élargir le concept d'individu à toute chose et non plus à tout chose vivante (comme le soulignent ces théories), pour que un fasse tout, on se rend compte que sans cesse la notion de respect et d'acceptation est bafoué dans le monde du vivant. Que le vivant se moque de ces théories. Lorsque je voit une cellule, lutté pour sa survie, que j'observe sa membrane, j'y voit une manifestation de l'ego. Bien entendu, les organismes pluricellulaires agrandissent leurs notions d'ego pour fonctionner ensemble, mais vu qu'ils sont parenté, qu'ils ont le même matériel génétique, ce n'est pas vraiment une gentille cohabitation entre 2 ensemble différent mais plus un ensemble qui a divisé pour lieu régner.
Et puis de toute façon, lexicalement nous faisons déjà parti du "tout" l'univers, donc qu'on tue son voisin ou non, vu qu'avec l'unité de l'atome rien ne se perd tout se transforme, l'univers sera toujours l'univers, "TOUT". Qu'importe notre comportement, donc c'est un concept flottant.
Concernant l'ego et la conscience, d'une part, par soucie d'intelligibilité et de compréhension, je dissocie conscience et réflexion, même si l'une ne va pas sans l'autre, l'autre va sans l'une, donc il est important de dissocier ces 2 notions.
Concentrons nous sur la conscience, on peut distinguer la conscience de soi et la conscience de notre environnement comme 2 sous-ensemble de la conscience des choses, la conscience quoi.
Concernant la conscience de notre environnement, pour savoir où débute notre environnement, il faut avoir la conscience de soi (et donc le principe d'ego), si on continue sur cette lancée, on remarque que les êtres vivants sont régis par une multitude de ressenti propre à eux (bien sur, on trouve toujours un mécanisme biologique derrière, cerveau, SNC, etc),"j'ai faim" est une émanation de notre ego par exemple. Elle rappel la notion d'individu.
Après on peut s'attarder sur la conscience plus évolué, là où la conscience de soi s'accompagne de la notion d'être et de paraitre, là où la réflexion commence, comme l'illustre plutôt bien le test du miroir, on constate que, certains animaux sont capables de comprendre à quoi il ressemble, comprendre leur "condition".Cette conscience est similaire à un début de réflexion, dans le test du miroir par exemple, l'animal d'abord identifie son espèce et ensuite interprète que c'est lui grâce à la correspondance de ses mouvements. Ça c'est une petite réflexion. Avec le test du miroir on peut même aller plus loin encore, on peut placer une tache et onserver si l'animal la remarque, essaye de l'enlever, et c'est encore une autre forme de reflexion, la cognition, celle qui fait appel à nos connaissances. "Tiens, d'habitude je n'ai pas de tache, ça doit être au mieux inutile et au pire un handicap donc je vais tenter de m'en débarrasser."
Et ainsi on rentre dans le domaine de la reflexion, dans le domaine des grands esprits.Dans ce monde où le jugement est "conscient". (Je tiens à faire écho avec ce que je disais au début, "subconscient, inconscient et conscient" sont 3 niveaux de conscience, on a finit par les déterminer en notifiant l'amélioration de la capacité de conscience jusqu'à celle du niveau de l'homme).
Ainsi, comme dans la physique quantique, l'importance de l'individualité, de l'observateur dans l'observation, induise mathématiquement un ego à un état de conscience.