En 2003, un cas de décès à la cocaïne est rapporté chez un sujet transportant 24 sachets de poudre contenant 20% de cocaïne 20% et 30% de phénacétine (30%) dans son tube digestif ;
- Entre décembre 2004 et avril 2005, 19 cas confirmés et 7 cas suspects d’intoxication ont été identifiés en France, après une consommation de poudre contenant un mélange de cocaïne et d’atropine. Pour 7 personnes, en Lorraine, la poudre contenait également de la phénacétine. Les troubles rapportés ont alors consisté en des hallucinations d’une dizaine d’heures et une amnésie ;
- En novembre 2005, à Genève, une trentaine de personnes ont été hospitalisées pour intoxication après avoir consommé de la cocaïne. Deux échantillons contenaient plus de 50% de cocaïne, 25% de phénacétine et de l’atropine ;
- En 2007, l’OFDT a signalé un cas d’usage de phénacétine associée à de la cocaïne avec comme effets ressentis des hallucinations, la perte de la notion du temps et des crampes ;
- En 2007, le CEIP de Grenoble a signalé un cas de décès à la suite d’un accident de la route et indirectement lié à la prise de stupéfiants. Un mélange de cocaïne et de phénacétine ainsi que du cannabis ont été retrouvés dans la poche de la victime âgée de 29 ans. L’autopsie a mis en évidence la présence d’une cardiopathie avec hypertrophie ventriculaire gauche et athérome coronarien concentrique non calcifié. Ces lésions cardiovasculaires sont rattachées vraisemblablement à une consommation chronique de cocaïne. L’aspect des reins a été jugé normal.
Compte-rendu de la réunion de la Commission nationale des stupéfiants et des psychotropes du 11 décembre 2007
Adopté le 21 février 2008