GuyGeorge a dit:
Cette "fatigue nerveuse" est une fatigue qui ne partait jamais totalement en se reposant, mais qui est évacuée par le corps dés qu'on le prive de manger. En tout cas je l'ai ressenti comme cela, et c'est bigrement utile et intéressant. Comme si l'anhédonie, le léger brouillard au bonheur que ressent tout amateurs de produits euphorisants s'échappe grâce à un repos couplé a une privation de nourriture.
Au sujet de cette fameuse notion de "purification".
Après avoir expérimenté des séries de jeunes courts (environ 6 jours) rapprochés (sur environ 2,3 mois), tu constates, que ce qui est généralement évoqué dans toutes les disciplines qui ont pour objet à travers différentes techniques de « purifier » le corps, comme «syndrome de purification » c'est à dire, en clair :
la fatigue extrême, les douleurs musculaires et particulièrement en bas du dos autour du sacrum et dans les articulations du bassin, la langue chargé et l'haleine fétide, souvent des maux de têtes, l'état dépressif et l'humeur morose et de découragement qui l'accompagne, tout cette ensemble de sensations désagréables spécifiques qui est communément attribué à la purification et bien cela diminue en durée et en intensité à chaque nouveaux jeune, pour, dans mon expérience personnelle avoir totalement disparu, dès le début du jeune, à partir du quatrième jeune je crois.
Ce qui peux laisser penser que le corps s'est « purifier » à travers la suite des jeunes et m^me que la purification se poursuit selon un programme logique du corps, sur les jeunes successifs (si bien sur entre chacun, tu n'as pas reproduit les m^me erreurs qui avaient perturbé l'organisme).
Même, je me souviens que les sensations pas très agréables « du syndrome de purification » qui durent généralement au minimum 4 jours sous forme plus ou moins aiguë, jusqu'à la disparition de la sensation de faim en fait, laisse place plus rapidement et au fil des jeunes, presque instantanément la place, à une sensation de légèreté et de bien être, associer à une impression de « pureté intérieur », de satisfaction et de confiance en sa démarche appréciable et bienvenue ;o).
GuyGeorge a dit:
J'ai bu des tisanes tout du long, alors eau plate uniquement ou pas, je crois pas que ça soit ça qui change grand chose tant que presque aucunes calories sont amenées et que la digestion n'est pas relancée par des aliments solides.
je pense/crois justement que cela fait la différence.
Pour le mécanisme de la digestion (aussi minime soit il), mais également pour l'essence du mécanisme de fonctionnement du jeune lui m^me.
C'est à dire que tu laisses à l'intelligence du corps, dans sa connaissance absolu et parfaite de lui m^me, en lui en fournissant le contexte et l'opportunité, la possibilité de se "purifier" de tout ce dont tu l'as surchargé.
De faire le bilan de ses ressources et des ses avaries et de pouvoir enfin, avoir tout son potentiel énergétique tourné vers la régénération de ce qui ne fonctionne plus ou mal, (le processus de digestion accaparant, il me semble, quelque chose comme 1/3 de l'énergie vitale pour s'accomplir, ce qui laisse donc ce potentiel à l'unique action de se régénérer, si la fonction digestive n'est pas sollicité).
Message/opportunité que le corps comprend généralement au bout de quatre jours sans apport de nourriture extérieur et auquel il répond par la cessation de l'envie de manger et en modifiant le rythme de ses métabolismes sur une phase désir de repos complet.
Réponse qui va lui permettre d'utiliser ce regain d'énergie, pour mettre en place le mécanisme d'autolise suivit de la régénération totale de ses lésions, en utilisant toutes les ressources présentes à sa disposition, dont il planifie intelligemment le potentiel en vue de son autonomie, au court de laquelle, il va réparer au plus urgent les déséquilibres qui l'empêchent habituellement de fonctionner avec le mieux être possible.
Cela jusqu'à l'épuisement complet de ses réserves. Relançant, preuve d'une "super intelligence" juste avant ce moment critique, le mécanisme de la faim, pour bénéficier à nouveau d'un apport d'énergie extérieur, se protégeant ainsi de devoir commencer à utiliser les réserves des fonctions vitales, qui mettrait partant de là sa vie en danger.
GuyGeorge a dit:
Après faudrait que je teste de briser un petit coup un jeune à coup de jus de fruit, et repartir, mais j'ai peur que ça soit beaucoup moins efficace et je peux pas me permettre tout le temps de passer 2 jours à faire la loque.
Tu peux mieux préciser ce que tu entend par là ?
GuyGeorge a dit:
Mais merde! La question qui vient après! Comment profiter de ces bienfaits au quotidiens? Ne pas laisser s'accumuler cette fatigue nerveuse, qui je pense personnellement me pousse à consommer et génère un inconfort dans ma vie dont je me passerai bien
Ben, mon petit Bibij, le bon sens ;o).
Les m^me causes produisant les m^me effets ...
Amok a dit:
J'ai lu quelque part que tu peux tenir environ 40 jours en recyclant tes cellules inutilisées avant que ça devienne dangereux. Néanmoins ça doit vraiment fatiguer et pas sûr que ce soit la meilleure solution pour se purifier le corps...
40 jours est considéré comme un jeune long, mais d'une longueur courante chez les pratiquants de jeune thérapeutique.
Proportionnellement à ses propres réserve bien sur, il est relaté de nombreux cas de jeune plus long, le max pouvant aller jusqu'à environ 90 jours je crois .
Le jeune est par nature le contraire de fatiguant, m^me si paradoxalement comme je l'ai dit plus haut, le début du jeune se manifeste généralement par une sensation de très grosse fatigue, qui disparait plus on avance dans le jeune.
C'est m^me en fait le seule moment dans la vie ou le corps est vraiment dans un état de repos absolu.
Amok a dit:
Sur la purification d'ailleurs je vois ça comme la détoxification de tes organes. Mine de rien l'alimentation est vraiment importante pour un bon maintien de l'organisme, le jeûne permet peut-être entre autres d'équilibrer l'acidose quasi constante de notre organisme en rétablissant l'équilibre acido-basique ? Si c'est le cas autant avoir une alimentation alcaline et on sera en forme, donc la pertinence du jeûne se discute sur ce point ( les acides enlèvent des charges alors que les alcalins en portent, ce qui explique très très sommairement l'affaiblissement de l'organisme par des apports principalement acides )
C'est exactement ce qui se passe et c'est un des bienfaits du jeune (principalement intéressant par cet aspect, si je me souvient bien, pour stopper la prolifération des cellules cancéreuses qui je crois n'aiment pas ce type de terrain),
EDIT 1 : il semble que Bibij à des informations qui contredise cela, c'est à vérifier, je ne fais que relayer une information dont je me souvient et pour laquelle je n'ai aucune aptitude à avoir une opinion.
(ou m^me pire, j'ai peut être inversé dans mon esprit et souvenir, acidose et basique, mais bon il y a des spécialistes et il est facile de vérifier ;o), désolé si j'ai dis une connerie).
mais ce qui en fait en plus vraiment sa spécificité, c'est que c'est le seul moment ou il utilise la totalité de son énergie pour "réparer toutes ses "lésions" conséquences d'anciennes erreurs.
C'est cela qui en fait vraiment sa pertinence.
Aucune autre attitude/situation ne permet à l'organisme de se trouver dans cette condition optimale pour se régénérer.
EDIT 2 :
GuyGeorge a dit:
Alors est-ce qu'un jour par semaine de jeune a un effet conséquent a ce niveau? Peut être que t'as raison et que ça suffis pas! Mais j'ai l'impression que c'est indépendant du pourcentage que ponctionne ton corps dans ses réserves de graisse/muscle. Pourquoi? Pasqu'avant de jeuner j'avais une fatigue qui me poussait a me nourrir pour retrouver de l'énergie. Et cette fatigue/irritabilité arrivais juste quelques heures après avoir mangé (alors que j'avais encore de bon stock de glycogène quoi). Ca doit être le "manque" (là je place des gros guillemets) de l'addiction psychologique (ou nerveuse) à la bouffe, désir de manger totalement indépendant de ta faim réelle, mais plus une tentative de cacher l'épuisement de ton corps en se faisant plez.
Et dés que tu permet a ce "manque" de prendre place, (juste de la fatigue et de l'irritabilité hein), le corps commence a se rééquilibrer.
Il y a une explication qui est admise dans mes souvenirs depuis que j'ai environ 20 ans, donné par un maître japonnais de Do in, Shiatsu, Maître Aoki, je crois qu'il s’appelait.
Il disait,ce qui m'a toujours paru évident et que je n'ai jamais cherché plus loin à remettre en question.
La digestion se passe d'un point de vue énergétique (et biologique aussi sûrement) en deux phases.
La phase d'assimilation, et la phase d'élimination.
La phase d'assimilation, du point de vue de l'expérience pure, est une sensation agréable pour le corps, contrairement à la phase d'élimination qui est plus désagréable.
L'assimilation étant de plus beaucoup plus courte en durée que l'élimination.
Sur un organisme équilibré, généralement la phase d'élimination se passe sans problème (la nuit généralement) elle est conduite à terme sur un cycle globale pour les deux de 24h et une nouvelle phase d'assimilation peut lui succéder harmonieusement.
Si par contre, pour x raisons (consommation de produit dont le ratio d' élimination est supérieur à celui d'éléments utilisables par exemple) se créer un déséquilibre entre ces deux phases, la phase d'élimination qui est déjà plus longue et désagréable, va augmenter, jusqu'à finalement ne m^me plus pouvoir arriver à terme dans le cycle sur 24 h, donc une accumulation va se mettre en place.
La sagesse et la règle serait de laisser la dernière phase d'élimination arriver à terme avant de commencer une nouvelle phase d'assimilation et tout rentrerait dans l'ordre en restant dans l'équilibre.
Mais généralement il n'en va pas ainsi.
L'élimination étant désagréable et se faisant la nuit, si celle ci n'est pas arrivé à terme au réveil, on ne se sent pas bien. Que fait on alors pour pallier à cela, et bien on mange.
Donc phase d'assimilation et sensation agréable (mais en réalité complètement à contre courant de l'équilibre réel profond de l'organisme)
Évidement en conséquence, élimination interrompu, charge à éliminé bloqué en suspend, bientôt alourdie du fruit à éliminé de la dernière phase d'assimilation enclenché en décalage et ainsi de suite, jusqu'à aboutir à un vrais problème pathologique, peux importe la forme ou le symptômes par lequel il se manifestera, et le nom savant qu'on lui donnera.
En résumé cela donne toujours ce genre de scénario :
Je suis patraque, irrité, je ne me sent pas très bien, l'estomac me dis que j'ai faim (alors que la faim, la vraie, souvenez vous quand vous étiez enfant, n'a rien à voir avec les types de sensations dans l'estomac que l'on définie comme de la faim, qui d'ailleurs disparaissent souvent tout seul au bout d'un moment si on ne les satisfait pas, puis recommence et ainsi de suite, alors que le sentiment de faim, la vraie, ne disparaît pas tant que le besoin n'est pas satisfait) qu'il faut que je mange quelque chose, je ne sais pas quoi (alors que dans la vraie faim, le désir est orienté en fonction du besoin du corps, clairement), donc je répond à cette sollicitation morbide et je relance une phase d'assimilation.
Bien évidement, Miracle, tout mes troubles disparaissent, ben oui c'est le propre de l’assimilation , c'est agréable, mais pour combien de temps.
Ce m^me scénario au réveil, à 16/17 h, à 22h avant d'aller dormir (le pire) et le corps va se trouver tellement submergé par l'élimination en retard, qu' il va lui falloir un bon minimum des 4 jours d'inconforts d'entré dans le jeune pour pouvoir rattraper tout (ou au moins une partie, suivant depuis quand cela s'accumule), le déséquilibre et re passer du coté de la santé .
Voila en gros la trame de l'histoire .
Tu y trouves un quelconque écho Bibi ? ;o)