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Le topic des hyperactifs

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion HibouMechant
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Perso j'consomais du DXM depuis aussi longtemps que toi et maintenant je vis très bien sans.

La caféine évite ! Perso je faisais exactement comme toi mais c'est devenu une addiction de faire ça...

Mais oui, une fois que ton corps est épuisé suffisamment, ton mental est appaisé et tu commences seulement à vivre.

Mais s'épuiser comme ça afin de trouver une forme de paix, c'est une illusion, t'es juste en train de fatiguer ton corps et donc ton esprit, car les deux sont liés.

J'ai pas mal tourné aux amphétamines aussi dans ce but la, ça me mettait presque pareil qu'après un trip de LSA.

Dans un afterglow où je me sens en paix débarrassé de mes pensées qui bouclent et me parasites.

Mais je faisais ça surtout parce que j'avais rien d'autre.

J'sais pas si le DXM a arrangé un truc en moi, mais actuellement je suis totalement débarrassé de tout ça, je reste hyperactif, mais je n'en souffre plus et j'arrive presque à faire les choses normalement.

En tout cas j'ai trouvé la paix et je n'en souffre plus.

Je pense aussi qu'avoir rencontré certaines personnes m'ont plus aidé que toutes les drogues que j'ai pu me taper, m'enfiler...

Et je te souhaite de t'en sortir comme ça, c'est pas facile et faut éviter d'alimenter un drama interne ou l'on se complait dans son malheur en cherchant à se faire plaindre.

En aucun cas ça ne veux dire qu'on est en phase avec les gens, qu'ils partagent nos pensées, notre vision de la vie.

On est toujours seule.

Faut trouver des gens qui vont pas te plaindre mais te comprendre et là tu iras mieux, car la solitude c'est pire que le tdah.

Malheureusement c'est souvent ces personnes qui te trouvent, sauf que tu sais pas quand...

Faut juste garder espoir ! Tout peut changer dans une vie, même si ça a l'air foutu comme ça.
 
Hyperactivité et café ? :huh: ça me semble iraisonnable. A une époque où j'étais plus "hyperactif" que maintenant avec une multitude de pensées à la seconde + angoise, en effet je prenais du café, ça faisait du bien mais en aucun cas, ça réglait mon problème. A force de boire 4 tasses par jour, je ressentais plus aucun effet, juste de la fatigue enorme si j'en buvais pas. Puis j'ai arrêté tout du jour au lendemain. Pour le café, étonnement ça m'a paru assez simple.

Le problème de toutes ses troubles comme depression / schizophrénie / bipo etc... c'est qu'on les catégorise comme des maladies, déjà on induit de la culpabilité pour ceux qui les ont. Ensuite on comprend bien les phénomènes organiques/chimiques associés mais mal encore les problèmes psychologiques.

Je prend exemple de la dépression pour moi. Elle est vu comme une "maladie" dans cette société hyper-stimulé. Donc se retrouver à ne plus avoir envie de rien faire dans cette société est vu comme une maladie. En anglais depressed ressemble à deep-rest (=profond repos).


Dans mon cas, la dépression était justement un besoin énorme de repos car j'étais hyperactif, accro au travail, à la performance. Quand la dépression est arrivée j'ai compris que c'était pour me "soigner" en quelque sorte: après coup, je suis moins angoissé, plus tellement hyperactif etc... et ma personnalité a changé. J'ai vécu un deuil de mon ancienne personnalité.


Alors comment interpréter qqch qui est une "maladie" dans une société qui est déjà malade^^
"Les ennemis de mes ennemis sont mes amis" "moins et moins, ça fait plus" ?!
La dépression est peut-être pas agréable à vivre car on se sent en décalage et des choses remontent à la surface mais je suis heureux de l'avoir vécu.
Et s'il faut que j'en revive encore pour soigner des choses, je serai OK, car je vois les bénéfices que ça amènent.

Pour devenir un papillon par rapport à la chenille qu'on était avant, il faut passer par une phase de chrysallide (=période où l'on avance pas mais des choses se passent à l'intérieur). Comme ca que je vois la vie.

Après pour la schizo et bipo, j'ai jamais eu ça je peux pas en parler.
 
Merci.

Perte du tonus musculaire, c'est exactement ce que je vis depuis 4 ans environ.
Je prenais environ deux boîtes de DXM par jour, et j'évitais de dormir, parfois deux nuits blanches d'affilée.
J'ai juste été pris de possession par ma voisine, une sale sorcière ignoble qui me possédait toutes les parties de mon corps et vampirisait toute mon âme, j'ai jamais réussi à me débarrasser d'elle, Dieu l'a fait pour moi, elle est en Enfer, mais des sorcières et des vampires y'en a des millions et je pense (à mon avis) que cette perte d'énergie est causée à cause de tout ce vampirisme de sorcières et toutes les maladies que je reçois sur ma face.
Et plus je me battais, à passer des nuits blanches, moins j'avais de force.
Ensuite le DXM si on fait pas une pause au moins un jour par semaine, il a "un syndrome malin" du DXM, càd qu'il est agoniste histamine (h1) et provoque la candidose.

Edit modération : chacun ses croyances, mais la dernière phrase (sur la candidose) n'a aucune validité scientifique. Aussi le staff de Psychonaut recommande aux lecteurs de ne pas en tenir compte.
 
Euh...

Du coup t'en es à ton combien ème jour de sevrage de DXM ?

En tout cas ça devrait te faire du bien d'arrêter...

Et peut être que t'as un p'tit terrain psychotique en plus du tdah aussi <.<

Que le DXM n'a pas du arrangé...

Quoiqu'il en soit j'ai aussi envie de remettre les choses au clair, le tdah n'est pas une maladie, c'est une neurologie différente.

C'est notre société qui définit les neuro atypiques comme des malades.

Car notre société n'aime pas la différence.
 
je suis pas sûr de ça, je pense que c'est une maladie génétique
je sais ce que c'est que la psychose, et sans drogues je ne suis pas psychotique, neuroleptiques compris, j'ai déjà arrêté tout pendant des périodes longues, y compris les neuroleptiques, et j'étais un gars normal, mais la tentation du DXM m'a fait recommencer, par contre sans drogues, neuroleptiques compris, même si ça prend une 40aine de jours d'arrêt, on peut pas ressentir de psychose
les neuroleptiques, combinés aux drogues, sont le pire moyen de devenir psychotique un long moment
 
Un psychiatre après avoir posé un diagnostic, logiquement.
 
Et ils n'aiment pas trop faire ça, enfin tant qu'ils ont encore une conscience (lorsqu'ils sont jeunes, généralement).
 
Ont-ils le droit de ne pas faire de diagnostic en milieu hospitalier public ? (psychiatrie)
Je suis toujours bloqué avec ces enf***** qui veulent me tuer et qui confondent addiction et hyperactivité en mettant la faute de tous les symptômes sur la faute de l'addiction.
Je devrais porter plainte ? Dans ce cas là, étant toujours hospitalisé, risque-je l'hospitalisation à vie ?
 
Si tu tiens des propos jugés délirants ils ont tous les droits. Si tu leur imposes ta vision des choses ils feront ce qu'ils veulent de toi.

T'es à l’hôpital pour être prit en charge, pas pour divertir avec des frasques le personnel hospitalier débordé et à bout de nerf, donc va dans leur sens si t'en es capable, sois raisonnable et y a pas de raison qu'il te garde... Pour eux t'occupe une place qui coûte de l'argent, donc vaut mieux que tu sois libre et debout dehors que sanglé et allongé dans une chambre.

Ne cherche pas à leur apprendre leur métier, sinon bon courage !
 
Laura Zerty a dit:
Si tu tiens des propos jugés délirants ils ont tous les droits. Si tu leur imposes ta vision des choses ils feront ce qu'ils veulent de toi.

T'es à l’hôpital pour être prit en charge, pas pour divertir avec des frasques le personnel hospitalier débordé et à bout de nerf, donc va dans leur sens si t'en es capable, sois raisonnable et y a pas de raison qu'il te garde... Pour eux t'occupe une place qui coûte de l'argent, donc vaut mieux que tu sois libre et debout dehors que sanglé et allongé dans une chambre.

Ne cherche pas à leur apprendre leur métier, sinon bon courage !

Je suis chez moi, je suis pas hospitalisé, mais on vient chez moi chaque matin me forcer à avaler les médocs sous forme liquide, qui font l'effet inverse de ce que devrait faire un médicament pour sevrer d'une addiction.
 
Rebonjour à tous, voilà je up le topic, parce que je vais voir un neurologue bientôt, après de longs mois d'attente.
Seulement j'ai un problème, les psychiatres que je suis n'ont jamais su ce que j'avais comme pathologie, et un beau jour ils m'ont collé l'étiquette "psychose", parce que j'ai fais trop de "bouffées délirantes" dues à mon penchant à vouloir repousser toutes les limites, càd ne pas dormir pendant le plus longtemps possible, mon record a été d'une semaine, sous DXM.Sauf que je suis PAS psychotique, sauf si j'en prends trop, fais de la polytoxicomanie et arrête de dormir, les 3 à la fois.
Le problème c'est que je suis classé "psychotique".
Le seul truc que je voulais savoir, c'est si on donnait des traitements pour l'hyperactivité à des psychotiques ?

Merci beaucoup :)
 
Aucune idée franchement, enfin si, ça va forcément dépendre de ton psy. S'il juge que tu as besoin d'un traitement, ou que c'est trop risqué car ça pourrait te déclencher une psychose, vu que les neuro sont censé enlever la dopamine de ton cerveau, ce serait contradictoire de te donner un produit boostant la dopamine j'imagine...​
 
Salut,
Tu n'es pas étiqueté "psychotique" à vie : si tu parviens à convaincre ton neurologue que tes bouffées délirantes étaient dues à des situations exceptionnelles, il t'enlèvera peut-être cette étiquette. Mais attention, pour ça il faudra que tu présentes bien car on risque de te répondre que le déni fait partie de la psychose. Dans les semaines précédent ton rdv dort bien et ne consomme pas, c'est plus prudent. Si tu ressens des besoins ordaliques, reporte-les sur quelque-chose qui n'affectera pas ta santé mentale. Prépare bien l'entretien, ce que tu comptes dire et ton argumentaire.
Le meilleur moyen d'obtenir des traitements pour l'hyperactivité c'est d'être diagnostiqué comme étant hyperactif. Fait une liste des symptômes qui te font penser que tu es hyperactif (tu peux en trouver sur Internet) et impose ce sujet lors de l'entretien avec le neurologue. S'il refuse d'aborder le sujet, tu peux passer par d'autres chemins. Par exemple, les centres experts ou certains hôpitaux sont spécialisés en hyperactivité ; pour y accéder plus rapidement, tu peux aller chez n'importe-quel psychiatre de secteur 1 et demander une recommandation.​
 
Merci beaucoup,
par contre je crois pas que lire les symptômes de l'hyperactivité sur internet et les répéter au neurologue soit le meilleur moyen
 
Détrompe toi, c'est carrément stupide oui, mais les médecins ne se foulent pas trop. Ils ont une liste de symptômes et si tu leurs dis que tu as ça, ca, ça et ça ils ne cherchent pas midi à quatorze heures et te déclarent TDAH.
 
Je ne parle pas de répéter bêtement une liste de symptômes, mais de repérer ce qui correspond à ton cas pour appuyer ton argumentaire. C’est pas stupide, c’est la base pour montrer à ton psy que tu ne sors pas cette idée de ton dernier délire mais que c’est le fruit de recherche objectives et d’introspection. Ensuite il t’écoutera ou pas, là ça dépend de sa personnalité... ensuite @Aiskhynê non ce n’est pas si simple, si le praticien est un minimum sérieux il fait d’abord passer un certain nombre de tests permettant de mesurer l’attention, ainsi que des auto-questionnaires et un entretien.​
 
Oui ça dépend du praticien dans tous les cas, s'il est consciencieux il t'evaluera, sinon il se basera sur des critères, mais dans tout les cas il faut que tu lui évoques ce que tu as et pour trouver les bons mots et quoi dire, rien ne vaut se renseigner avant.

Désolée j'ai souvent tendance à généraliser dans mes propos, même si dans ma tête je ne généralise pas.
 
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