Sludge
Holofractale de l'hypervérité
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Comment parler d’amour d’une manière générale tant cette question est individuelle et recouvre un nombre important de réalités culturelles et sociétales. J’ai décidé d’essayer de parler de ma vision personnelle des choses, valable à l’instant présent, moi qui suis constamment bousculé dans mes certitudes et mes idéaux par des émotions souvent contradictoires et sans doute autant liées à un conditionnement social qu’à la nature humaine.
D’un naturel très réservé, ma première relation sérieuse avec une femme a commencé tard, j’étais déjà majeur depuis deux ans et entrais dans un tourbillon mental encore en cours aujourd’hui, celui de la lente prise de conscience de mon individualité et des grandes questions de la vie humaine.
Aujourd’hui l’idée conventionnelle du couple me parait clairement un bête artefact sociétal ancré en nous. Nous n’avons presque tous connu qu’un modèle autour de nous, celui du couple et du mariage. La réalité entourant ce modèle n’est pas reluisante. Pour ne pas sortir de ce modèle (la question ne se pose quasiment jamais), des amoureux vont soit se mentir entre eux, se tromper et immanquablement se faire souffrir, soit ignorer et étouffer leurs désirs quitte à faire grandir en eux de la frustration, prête à éclater au moindre sentiment d’injustice et éventuellement à se venger ensuite, mais immanquablement se faire souffrir.
Pourquoi accepter cela juste parce que “c’est comme ça”, parce que ça paraît plus fou d’essayer autre chose que de se faire souffrir alors qu’on s’aime ? L’amour et l’amitié sont des moyens pour les Hommes d’échanger de l’intimité et donc de faire du “chemin ensemble”, pas seulement parmi les autres êtres mais aussi sur son chemin personnel.
Par l'interaction émotionnelle et sincère, on avance, on apprend à se connaître et à connaître l’Humanité et la Vie. Chaque relation du genre est un cadeau de la vie et l’enrichissement permis fait de nous des gens meilleurs. Quel sens y a t’il à demander à quelqu’un qu’on aime de ne pas aimer d’autres êtres, de se limiter dans son avancement personnel, alors qu’on souhaite pour lui le meilleur et que ceci peut se faire dans la complicité et le partenariat plutôt que le mensonge et les coups bas ?
Pour le seul sauvetage du mythe du prince charmant, du mariage (qui plus qu’un pacte d’amour est un pacte de possession) et la reproduction du modèle parental (dont on a pourtant eu tout le loisir d’observer les écueils), sommes-nous réellement prêts à limiter celui ou celle qu’on aime et à favoriser conflit et douleur ?
J’aime plusieurs femmes. Celle avec qui je veux passer le plus clair de mon temps me trouve idéaliste et ne croit pas en l’amour libre. Elle a fini par me tromper et nous nous sommes énormément fait souffrir par un simple manque de sincérité et de communication.
Une autre m’a avoué m’aimer en retour mais ne veut croire qu’en une relation exclusive avec l’homme de sa vie (qui est aussi mon ami). Ce dernier l’a trompée et ils se sont fait énormément souffrir.
Une autre est un électron libre, une boule d’énergie électrique qui distribue de l’amour autour d’elle par pure sincérité. Beaucoup tombent amoureux d’elle et sitôt qu’ils comprennent que c’est sa manière d’être unique qui la rend si merveilleuse, ils acceptent cet amour sans demander plus que ce qu’elle offre. Et comble du conte de fées traditionnel, ses amants sont aussi des amis sincères. Après tout, s’ils aiment la même femme, ils ont forcément beaucoup en commun.
Il y a autant de formes d’amour possibles que d’êtres et une même personne peut avoir des relations amoureuses simultanées, différentes (avec ou sans sexe, etc.) et surtout non concurrentes du moment que chacun est à l’écoute des autres et leur accorde tout le respect auquel ils ont naturellement droit. Tout l’amour qu’on donne et reçoit n’est que du “plus”, jamais quelque chose qu’on retire à d’autres. Une personne voulant imposer sa vision unique et immobile de l’amour aux autres est fatalement dans l’erreur.
D’un naturel très réservé, ma première relation sérieuse avec une femme a commencé tard, j’étais déjà majeur depuis deux ans et entrais dans un tourbillon mental encore en cours aujourd’hui, celui de la lente prise de conscience de mon individualité et des grandes questions de la vie humaine.
Aujourd’hui l’idée conventionnelle du couple me parait clairement un bête artefact sociétal ancré en nous. Nous n’avons presque tous connu qu’un modèle autour de nous, celui du couple et du mariage. La réalité entourant ce modèle n’est pas reluisante. Pour ne pas sortir de ce modèle (la question ne se pose quasiment jamais), des amoureux vont soit se mentir entre eux, se tromper et immanquablement se faire souffrir, soit ignorer et étouffer leurs désirs quitte à faire grandir en eux de la frustration, prête à éclater au moindre sentiment d’injustice et éventuellement à se venger ensuite, mais immanquablement se faire souffrir.
Pourquoi accepter cela juste parce que “c’est comme ça”, parce que ça paraît plus fou d’essayer autre chose que de se faire souffrir alors qu’on s’aime ? L’amour et l’amitié sont des moyens pour les Hommes d’échanger de l’intimité et donc de faire du “chemin ensemble”, pas seulement parmi les autres êtres mais aussi sur son chemin personnel.
Par l'interaction émotionnelle et sincère, on avance, on apprend à se connaître et à connaître l’Humanité et la Vie. Chaque relation du genre est un cadeau de la vie et l’enrichissement permis fait de nous des gens meilleurs. Quel sens y a t’il à demander à quelqu’un qu’on aime de ne pas aimer d’autres êtres, de se limiter dans son avancement personnel, alors qu’on souhaite pour lui le meilleur et que ceci peut se faire dans la complicité et le partenariat plutôt que le mensonge et les coups bas ?
Pour le seul sauvetage du mythe du prince charmant, du mariage (qui plus qu’un pacte d’amour est un pacte de possession) et la reproduction du modèle parental (dont on a pourtant eu tout le loisir d’observer les écueils), sommes-nous réellement prêts à limiter celui ou celle qu’on aime et à favoriser conflit et douleur ?
J’aime plusieurs femmes. Celle avec qui je veux passer le plus clair de mon temps me trouve idéaliste et ne croit pas en l’amour libre. Elle a fini par me tromper et nous nous sommes énormément fait souffrir par un simple manque de sincérité et de communication.
Une autre m’a avoué m’aimer en retour mais ne veut croire qu’en une relation exclusive avec l’homme de sa vie (qui est aussi mon ami). Ce dernier l’a trompée et ils se sont fait énormément souffrir.
Une autre est un électron libre, une boule d’énergie électrique qui distribue de l’amour autour d’elle par pure sincérité. Beaucoup tombent amoureux d’elle et sitôt qu’ils comprennent que c’est sa manière d’être unique qui la rend si merveilleuse, ils acceptent cet amour sans demander plus que ce qu’elle offre. Et comble du conte de fées traditionnel, ses amants sont aussi des amis sincères. Après tout, s’ils aiment la même femme, ils ont forcément beaucoup en commun.
Il y a autant de formes d’amour possibles que d’êtres et une même personne peut avoir des relations amoureuses simultanées, différentes (avec ou sans sexe, etc.) et surtout non concurrentes du moment que chacun est à l’écoute des autres et leur accorde tout le respect auquel ils ont naturellement droit. Tout l’amour qu’on donne et reçoit n’est que du “plus”, jamais quelque chose qu’on retire à d’autres. Une personne voulant imposer sa vision unique et immobile de l’amour aux autres est fatalement dans l’erreur.