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La piste sérotoninergique de la dépression est-elle fausse ?

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Sorence
  • Date de début Date de début
Si on rajoute la psychanalyse à l'approche neuro-psycho-socio-biologique, ça relie métaphysiquement les derniers points manquant pour saisir en totalité ce qu'il se passe à l'instant T, dans une approche phénoménologique quasi complète :)

Tout en permettant de saisir l'aspect subjectivant/désubjectivant d'une prise en charge thérapeutique/médicamenteuse individualisée, en transformant le citoyen sujet individué en consommateur objet de logiques marchandes aliénantes/désindividuantes.

#freudo-marxisme
#prisedeneurones
#visionofzetou
 
Laura Revenudelaba a dit:
Si on rajoute la psychanalyse à l'approche neuro-psycho-socio-biologique, ça relie métaphysiquement les derniers points manquant pour saisir en totalité ce qu'il se passe à l'instant T, dans une approche phénoménologique quasi complète :)

Tout en permettant de saisir l'aspect subjectivant/désubjectivant d'une prise en charge thérapeutique/médicamenteuse individualisée, en transformant le citoyen sujet individué en consommateur objet de logiques marchandes aliénantes/désindividuantes.

#freudo-marxisme
#prisedeneurones
#visionofzetou

Une approche Holistique en somme.
 
Perso je ne vois pas l’intérêt d’y rajouter la psychanalyse, en tous cas pas dans une démarche scientifique. Dans le cheminement personnel d’individus pourquoi pas, enfin si c’est leur délire.
 
AlphaCentauri a dit:
Une approche Holistique en somme.

Holistique scientifique :)

@Sorence

Un jour les gens connaîtront l'immensité des champs qu'à ouvert la, que dis-je, les psychanalyses, autant dans des perspectives très douteuses que très sérieuses.

Personne n'ignore que l'inconscient a des assises cognitives et affectives. Et que si les neurosciences se sont autant développées, en décryptant toujours plus les mécaniques cognitives conscientes et inconscientes de nos esprits, c'est en grande partie parce que les psychanalystes (et notamment Freud pour le coup), ont décrypté les mécaniques affectives qui nous animent entre conscient et inconscient.

Les sciences s'inscrivent dans une trèèèèèès longue continuité, dont la psychanalyse est une pièce essentielle, mais parce que refoulée, personne ne la voit, là opérant en-dessous de et dans nos idées...

Tout cela n'est que modes universitaires et tendances sociétales, un jour la psychanalyse redeviendra "in", c'est sur !
 
Laura Revenudelaba a dit:
Les sciences s'inscrivent dans une trèèèèèès longue continuité, dont la psychanalyse est une pièce essentielle, mais parce que refoulée, personne ne la voit, là opérant en-dessous de et dans nos idées...

Ben non puisque ce n'est pas une science, ni de près ni de loin.

Après que la psychanalyse ne se matérialise pas on s'en fiche, y'a des tas de concepts scientifiques dont la compréhension est purement abstraite.

La psychanalyse fait partie pour ma part de la philosophie continentale. C'est une schématisation de concepts pour se représenter symboliquement des phénomènes cérébraux très complexes.

Et c'est utile parce qu'on à parfois besoin de symboles pour se comprendre. C'est plus humain. Les humains voient de toute façon des symboles et des signifiants dans toutes les choses issues de l'esprit.
 
Tout comme Sandman, ça n’a rien d’une science. Concernant les « modes universitaires » elle continue pourtant d’y occuper une place indue en tous cas en France, puisqu’enseignée dans bcp d’universités de SHS, ce qui à mon avis joue un rôle dans le manque de crédit avec lesquelles les sciences humaines sont considérées. Quand des gens se mettent à littéralement asséner sans preuve des idées tirées des idées de leurs potes et de leurs intuitions, vaguement étayées de vécus cliniques anecdotiques et rétifs à toute forme de méthode, ça fait franchement tâche au milieu du reste. Je comprends pas que ça ait encore autant d’influence.

Ensuite, que ça ait joué un rôle dans l’histoire des idées, des sciences, de la médecine, ça ne fait aucun doute, et ce rôle fut moteur à une époque, je récuse pas. Au même titre que plein de philosophies et religions.

Mais je ne trouve pas que ça apporte grand-chose actuellement, parce que littéralement chaque fois que je commence à trouver un discours en SHS confus et infondé, je finis par apprendre que la personne se réclame de la psychanalyse. C’est dingue quand même ! On est aux antipodes de « ce qui se conçoit bien s’énonce clairement »

J’ai un contre-exemple en tête qui est les travaux de Richard Rechtmann, c’est vraiment la seule fois que l’intérêt d’un chercheur pour la psyK m’a semblé le guider dans une vision cohérente et intéressante du monde. Mais amha ça tient plus à la personne qu’à la discipline. Le type se base énormément sur la recherche empirique de terrain, la psyK vient apporter un + à l’interprétation des résultats et guider de nouvelles hypothèse - en aucun cas ça n’est une méthode.
 
(Mais pourquoi lorsqu'on dit "psychanalyse", la réponse automatique est "ce n'est pas une science" ?)

Je n'ai pas voulu dire que la psycha était une science parmi les autres, mais qu'elle a permit aux sciences de s'étayer.

Que ce soit Descartes, Einstein ou Pauli, la métaphysique (philo et/ou psycha) a toujours accompagné leurs raisonnements scientifiques. Les fantastiques intuitons qui ont posé les bases scientifiques de la modernité reposent toutes sur des questionnements métaphysiques. Voire théologiques.

Parce que le culturel est intriqué dans le spirituel, intriqué dans le politique, dans le scientifique, etc...je vous conseille cet excellent roman à ce sujet, qui montre comment, en même temps que la psychanalyse, la physique quantique est née dans l'essor/bouleversement culturel qu'a connu l'Europe du début du 20ème siècle, sur fond de questionnements religieux et de guerres impérialistes.

Trois visions du monde radicalement différentes, mais complémentaires :

https://www.babelio.com/livres/Keve-Trois-explications-du-monde/198559
 
Mais pourquoi lorsqu'on dit "psychanalyse", la réponse automatique est "ce n'est pas une science" ?

Ah bah parce qu’on parlait justement de scientificité des différentes disciplines.

Du coup sur le reste je suis d’accord avec toi, la psyK apporte des outils intellectuels à des gens qui par ailleurs font des recherches, tout comme les sociologues sont fan de Deleuze et de Ricœur.
 
EDIT :

On a répondu en même temps Sorence, à propos de travaux sérieux d'actualités, qui utilisent/reposent sur des bases psyK, y a l'approche féministe de Camille Froidevaux-Metterie pour ne citer qu'elle, à propos de la question du sujet féminin et de sa subjectivation. Après quand tu rentres dans Bourdieu, tu vois qu'il y a une base psyK, comme dans tous les travaux sérieux qui abordent l'humain.

Toi-même tu parles/conçois le monde d'après les concepts d'inconscient et de conscient dans un sens freudien par exemple, mais c'est tellement intériorisé qu'on ne s'en rend plus compte. Sur la façon dont l'esprit automatise les actions lors d'apprentissage, la psychanalyse a posé des bases métaphysiques qui servent de support à des approches plus physiques, mesurables.

Bref je ne dis pas qu'il faut se revendiquer de la psyK, juste pas faire des procès du simple fait qu'on en connaît que les traits les plus grossiers et douteux. Bien sur qu'on ne va pas affirmer que le concept d'Œdipe est une vérité scientifique, mais reconnaître que notre subjectivité est le produit de déterminismes socio-culturels et cérébraux, ça paraît déjà plus entendable dans une approche scientifique. Bref Freud était neurologue, donc si il a délirer un max sur certains aspects, y avait quand même des choses sensées..

Yes on est d'accord sur la socio :)

Sinon en neurobiologie y a Antonio Damasio qui cite Freud, en faisant des liens implicites, mais il est décrié par une partie de ses pairs sur certains points, quand d'autre part il est une sommité dans le milieu en terme de traitement des affects sur un plan neurobiologique, qui implique Spinoza et Nietzsche avant Freud, dans une continuité de leurs pensées, dont certaines thèses sont prouvées à l'IRM ou autre mesures scientifiques avérées.
 
Même si je suis nabot en la matière il y a eu un tilt que je donne (oué oué c'est pas souvent même si je lis malgré tout):

La psychanalyse entend un suivi particulier individuel et cadre dans une société en développement. Il faut "accéder". Mais aujourd'hui justement on a accédé à l'établissement d'une société instituée dont la progression n'a plus sa poussée de lancement arriviste (ni révolutionnaire...). La psychothérapie  consiste à faire prendre conscience d'autrui actuellement et c'est dans ce but de respect et de vivre parmi les autres que la psychothérapie prend de l'importance sur la psychanalyse sans la débouter vraiment. La psychanalyse = l'individu et la psychothérapie = l'Homme

on va devenir comme le nombre de certains pays défilant en rang serrés pour ne pas se faire submerger... Voila à quoi on nous prépare et il faut se rendre à l'évidence. Les barbiches des pionniers de l'âge d'Or cela restera au dico
 
On parlerait de la psychanalyse sur un plan plutôt théorique que thérapeutique/clinique, mais je vois ce que tu veux dire en remettant l'individu dans son milieu (social+nature), dont il se sent clivé.
 
c'était pour répondre à la question "la psychanalyse  pourquoi n'est elle pas une science (même thérapeutique/clinique)". Cela me semblait tomber sous le sens avec une réalité dont il faut tenir compte autrement qu'une simple théorie au risque de déchanter. Sauf si tu prends un grade de médecin-colonel dans le futur. Perso mon statut de victime des Turcs dans les traditions du 11 novembre m'assure une compensation par exemple... Et toi?
 
Pas de compensation particulière, je suis juste "victime" de mon temps en ayant une structure psychique qui tombe facilement dans l'addiction, par accommodation à une réalité avec laquelle j'ai parfois du mal à composer. Mais je travaille dessus en me renseignant et en essayant différentes solutions. Aujourd'hui que je suis sorti de nombreuses consommations abusives, je me sens mieux de pouvoir envisager le futur sans passer par la case défonce.

Et je dirai que lire de la psychanalyse, notamment portée sur l'addiction, m'a permit de comprendre un tas de choses qui ne demandaient qu'à être formulée en moi. Si conscientiser des choses pas très drôle a de quoi bouleverser son équilibre psychique, une fois intériorisées et surmontées, on s'en sent d'autant plus fort.

Après j'ai toujours un petit peu de BH (bonne humeur) dans ma poche, au cas où j'aurai un coup de mou.
 
Bonjour,

Ceci est mon premier message, comme il me l'est demandé. par le règlement.

"Les médicaments psychotropes ne résolvent pas un déséquilibre chimique, ils le provoquent,"

Ecrit le docteur ann Blake Tracy, la spécialiste mondiale des antidépresseurs et drogues assimilées.
 
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