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La méditation - expérience

Disons que sous psychédélique, Acope, enfin chez moi le "bad trip" arrive souvent avec une pensée parasite négative qui prend un place de plus en plus importante dans mon esprit . Ex : telle personne ne me répond pas = je la saoule = personne ne m'aime....
Or la méditation te pousse à faire face à ces pensées négatives qui deviennent rapidement démesurément immenses sous l'effet du psychédélique .
Plutôt que d'y faire face, il est souvent plus "facile" de se distraire .

Disons que sous trip, les émotions positives comme négatives font comme un passage au microscope, elles deviennent super "intenses" du coup, se confronter à ses peurs est aussi bénéfique que violent et traumatisant .

Ce n'est pas parce que l'ont met "méditatif" pour qualifier un trip psychédélique qu'il en est plus facile à vivre pour l'esprit .
 
Tu as sûrement raison. Mais je me lancerai jamais si je tourne en boucle sur des réflexions comme ça. Peut être que c'est mieux de ne pas se lancer et de regarder les autres qui se balancent après tout '-'
 
Je confirme que la méditation sous produit est soit particulièrement difficile soit juste ingérable pour le commun des mortels (je parle pas du Dalaï-lama et ses 8h de méditation quotidiennes). Passer à autre chose quand on commence à partir en bad reste la solution la plus simple et avec le moins de risques.
L'approche méditative dans la prise de psyché est vite angoissante de par la quasi-impossibilité de se concentrer sur rien quand on a une stimulation mentale prononcée.
La méditation a très petite dose de psyché style microdosing pourrait éventuellement être bénéfique pour les consommateurs habitués au produit et à la méditation, dans le cas inverse c'est plutôt jouer au kamikaze avec sa santé mentale.
 
Mmh... Compte tenu des faits que je ne suis pas habituée à consommer et à méditer souvent , c'est vraiment un truc a ne pas essayer. Je note.

Merci à vous ^^
 
Je valide à mort tout ce que vous venez de dire, dans vingt ans de méditation et de prises de psyché peut-être mais ouais pour l'instant pour gérer un bad mieux vaut s'en tenir à la bonne vieille distraction. Regarde la jolie bougie !
 
Je crois que la meilleure séance de méditation que j'ai faite c'était il y a un moment, sur mon armoire, avec une vidéo youtube d'une femme qui donnait des conseils pour lâcher prise en fond. Après les conseils, il y avait une musique agréable. Et j'avais réussi à me concentrer, je ne pensais à rien. 

Jusqu'à ce que je me rende compte qu'en fait... Je m'étais endormie sur l'armoire x)
 
Tout de même, méditer en descente, vers la fin de la descente même pour profiter à fond du potentiel du trip et faire le point est souvent une bonne façon de retourner sur terre ou de s'endormir .
 
Indica a dit:
Tout de même, méditer en descente, vers la fin de la descente même pour profiter à fond du potentiel du trip et faire le point est souvent une bonne façon de retourner sur terre ou de s'endormir .

Et on reconnaît une descente facilement quand on a jamais consommé ?
 
Oh oui, quand ça fait un certain nombre d'heures connu et que les effets diminuent
 
Je suis un peu dérouté par vos réactions... Je pense que notre incompréhension viens du fait que très peu de personne ici ont vraiment ressenti un effet concret avec leur pratique méditative (est-ce qu'on peut vraiment parler de pratique si elle n'est pas quotidienne, NON) et ne comprennent pas très bien a quel point méditation et psychédéliques se comportent de la même façon. Je vais essayer de vous expliquer comment je vois les choses, mon "modèle" en quelque sorte^^

L'esprit est divisé en 2 parties. La partie conscience, et la partie inconsciente. La méditation, tout comme les psychédéliques, peuvent avoir un effet positif sur l'esprit car ils permettent de faire remonter des choses inconscientes à la surface de la conscience. Une attention claire et continue sur ce qui remonte dissipe l'énergie qui était précédemment refoulée. On peut faire une analogie avec un volcan. Les psychédéliques/la méditation font remonter des poches de magma chaud des profondeurs. Une fois qu'ils sont a la surface, ils peuvent être refroidis et ne vous perturbent plus. Les psychédéliques peuvent être dangereux si trop de magma remonte et n'est pas refroidit, mais ré-enfouit par la personne ni ne veux pas ou ne peux pas gérer cet afflux. C'est pour ça qu'il est recommandé par Stan Grof d'internaliser le plus possible l'expérience, pour maximiser la résolution du "magma" qui est remonté et éviter les flashbacks.

La méditation fait biensur remonter le "magma" moins vite que les psychédéliques, de façon plus progressive. Cela dit, il m'est déjà arrivé de faire face a des difficultés pendant certaines des retraites que j'ai fait qui n'ont rien à envier à lorsque de l'anxiété se pointe sous psychédélique. A ma seconde ou 3ième retraite, je suis resté plus de 2 jours et demi avec une très forte quantité de "lave" qui remontais en permanence. Refouler ce qui m'arrivais me faisait naître une très forte anxiété, je devais donc rester sur le fil du rasoir: conscient en restant dans l'instant présent, et accepter ce qu'il remontais. Je suis resté dans cet équilibre, attentif, permettant que les sensations changent et se dissipent d'elles même.

Le danger des psychédéliques (et de la méditation dans une moindre ampleur), c'est de faire remonter le "magma" sans le faire refroidir, et le stocker près de la surface. Il faut être a la fois attentif, et équanime si l'on veut refroidir les tensions. Si une grande quantité de matériel inconscient est refoulé près de la surface, la partie consciente de l'esprit sera remplie d'angoisse et d'anxiété. Avoir une pratique méditative quotidienne permet d'apprendre la posture d'esprit à avoir pour dissiper le magma qui remonte, sous psychédélique ou par petite touche chaque jour dans sa pratique assise. Elle permet aussi d'apprendre à moins générer de chaleur dans la vie de tous les jours (la "chaleur" étant générée lorsqu'on n'accepte pas pleinement l'instant présent). Une heure de méditation en posture assise dissipe la plupart de la chaleur qui a été générée dans la journée, de ce fait, on n'accumule plus de nouvelles tensions et on laisse une chance aux anciennes de remonter et d’être dissipées. Méditer une heure toutes les 2 semaines va à peine dissoudre les tensions générées dans la journée. Impossible d'attaquer vraiment les tensions profondes, et donc d'évoluer sur soi. C'est pour ça qu'une pratique qui n'est pas quotidienne ne sert a rien, la méditation faisant remonter en premier les choses très proches de la surface (mis à part en retraite ou la pratique deviens très intense).

Ton approche est très exigeante Guy, je ne me sens pas de te répondre sinon sur le mode de la curiosité : je ne lirai pas tes sources dans un avenir proche, donc je voudrais savoir comment d'un point de vue éthique tu allies une pratique qui va plutôt dans le sens de la patience, de l'acceptation et du dépassement, et une technique qui devrait te permettre de "booster", rendre plus efficace, cette pratique ? D'un point de vue extérieur, ça me semble une dérive (très tentante, certes).

Je considère la méditation comme une musculation de l'esprit. Ma métrique pour évaluer la qualité de ma pratique sportive, c'est le poids que je suis capable de soulever, le nombre de répétition que je peux faire. La métrique que j'utilise pour la méditation, c'est la durée avec laquelle j'arrive a maintenir mon attention sur le souffle, et ma façon de réagir a ce qu'il remonte (ainsi peut être que l'afterglow très concret que la pratique induit qui m'indique que je suis dans la bonne voie).

L'agitation varie fortement d'un jour a l'autre et d'une méditation à l'autre, alors si on utilise que la métrique de la durée de l'attention, c'est un peu faussé. Il m'est arrivé de ne pouvoir laisser mon esprit sur mon souffle plus de 3s, pendant une heure entière, mais j'ai réagit a chaque fois avec calme pour ramener mon attention sur mon souffle: Je suis sorti de la méditation avec un très fort afterglow. Donc oui, j'utilise la durée de l'attention comme une métrique qui doit forcément diminuer sur le moyen/long terme, mais la façon de réagir à ce qu'il se passe est aussi très important.

Un débutant dans la pratique de la méditation arrive a maintenir son esprit sur le souffle pendant quelques secondes, et va se rendre compte qu'il a perdu sa concentration 5 fois en 1h. Au bout d'un mois, les quelques secondes d'attention se sont muées en 1-2min, et il se rendra compte qu'il a perdu son attention 15 fois. Au bout de 3 mois, les périodes d'attentions se sont encore allongées, et le méditant retrouve son attention en moins de 1min lorsqu'il la perd. Le plus important, c'est l'effort continu ! Il faut entrainer son cerveau a fonctionner dans un mode qui lui demande un effort. C'est très difficile, c'est la structure même des connections du cerveau qu'il faut remodeler grâce a la neuroplasticité induite par l'exercice. Si vous arrêtez au bout de 3mois, le cerveau se remet peu a peu dans son ancien mode de fonctionnement habituel (inattentif).

Lancer une pratique méditative est donc une tâche très très difficile. C'est toute une inertie qu'il faut placer, réussir a la faire décoller de l'attraction terrestre si vous voulez. Mais les effets bénéfiques qui sont ressenti motivent d'autant le pratiquant qui arrive a les atteindre, et ça donne un second souffle a la motivation. Les méditants avancés qui réussissent a maintenir leur attention continue sur le souffle pendant des longues périodes, 10, 20, 30min (je n'ai personnellement réussi a le faire qu'en retraite a certain moments, et exceptionnellement pendant ma pratique quotidienne), vont enfin pouvoir gouter aux vrais bénéfices de la méditation. Le plaisir (non mondain) de ne pas avoir de pensées. La joie née de la concentration. Une motivation renouvelée pour pratiquer. A ce stade, méditer ne demande plus d'effort [ou un effort plus subtil pour aller plus loin dans la relaxation] et la pratique devient autosuffisante.

Voilà pour le petit exposé sur la méditation, c'est l'affaire d'un travail et d'efforts sérieux pendant quelques mois le temps que les bénéfices retirés soient clair, et après y'a plus qu'a continuer paisiblement dans un processus autoentretenu. C'est pas l'affaire 10 ou 20 ans comme j'ai pu le lire ici, c'est du concret, et a la portée de tout le monde. L'effort CONTINU est seulement la clef, méditer 1 fois sous psyché ou 1 fois par semaine ne sert a rien.


Vous avez même la traduction d'un article de Stolaroff a 2 clics ici, fait par moi même il y a 7 ans presque jour pour jour^^ : http://www.psychonaut.fr/thread-19536.html
 
Bah en effet pour l'instant j'ai pas ressenti d'effet de ouf parce que comme tu le dis je débute et à vrai dire j'ai pas l'intention de me prendre plus la tête que ça, dégager 10 min au calme dans mon emploi du temps c'est déjà chaud pour moi en ce moment et quand je n'y arrive pas je ne me flagelle pas, enfin bref je ne vais pas me justifier mais oui je confirme qu'on ne parle pas d'égal à égal en terme d'expérience, c'est justement ce pour quoi j'ai ouvert ce topic ^^

J'y vois quand même des retombées positives dans mon quotidien : ne serait-ce que d'avoir envie de continuer plus de 2 mois après avoir commencé, c'est vraiment marque que je tiens un truc, car normalement je suis bcp plus "papillon", pas par manque de volonté mais par manque d'endurance on va dire. Déjà qu'un truc qui me stimule à balle j'ai du mal à tenir sur le long terme, alors la méditation... ha ! Ce que j'aime bien avec ce machin c'est que toutes les stimulations viennent de moi-même, et je dois rester distant en observateur, ça me rappelle mes cours de philo, les stoïciens, des courants de pensée que j'aurais voulu mettre en pratique à l'époque mais je ne savais pas comment faire.
Donc voilà le côté "tous les jours et sérieusement ou RIEN" me semble abusif, okay qqun qui pratique irrégulièrement n'aura pas les effets que tu recherches mais c'est pas pour autant que l'expérience est égale à zéro.

Mais je n'ai pas l'impression que tu aies répondu à ma question, elle portait surtout sur l'aspect spirituel de la chose, puisque tu avais l'air de vouloir joindre de l'éthique à ta pratique (ce que je trouve vraiment très louable).

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À propos de drogue en ce moment il m'arrive parfois de méditer sous calmant, car j'en prends régulièrement le soir maintenant et c'est aussi souvent le soir que je me dégage du temps de méditation (merci de ne pas me faire la morale), à défaut d'être instructive ou efficace c'est quand même une sensation très, très agréable.

J'ai pris l'habitude de pratiquer adossé ou allongé, mais récemment j'ai voulu réessayer la posture "assis, le dos droit" qu'on me serine partout, résultat : rapide mal de dos, je passe la séance entre acceptation de la douleur et recherche d'une position moins affreuse. Alors certes c'est intéressant du point de vue de la gestion du mal (il m'arrive même quelques secondes d'éprouver un certain plaisir dans les sensations douloureuses) néanmoins ça me gâche un peu le travail spirituel. Qu'en pensez-vous ?
 
Je préfère pour ma part de très loin méditer adossé à quelque chose . D'ailleurs, je me dis qu'il faudrait vraiment que je prenne 10 bonnes minutes chaque matin pour méditer, j'ai le sentiment que c'est une discipline qui me manque à moi, qui court un peu trop derrière les plaisirs éphémères .
 
Je vais essayer d'écrire des paroles de sage, même si moi je ne suis pas sage.

La drogue est une "béquille" pour méditer, mais quand elle s'en va, on chute.

Le seul moyen de purifier son esprit est la méditation, je pense qu'à peu près toutes les drogues finissent par être mortelles si on les utilise pendant de longues années.

Alors que la force soit avec toi !

Alors perso j'aimerais bien être clean, et pouvoir méditer, et en retirer quelque chose de positif. Eh bien non, je suis clean, mais j'ai pas le choix, suivi en psychiatrie, et chaque jour j'expérimente le pire manque que j'ai jamais connu + la torture psychologie de la camisole chimique que je suis obligé de prendre.
La dépression arrive alors...


Aussi, j'aimerais rajouter, qu'avec la drogue, on peut méditer parfois trop haut, et qu'à une certaine limite, ça finit comme dans Lucy, avec des pouvoirs paranormaux, qu'à la base on ne possède pas, et là si on prend pas de la thorazine ou un autre neuroleptique immédiatement, on finit en H.P. en moins de trois heures menotté parce que tout va se diriger contre vous, tout le monde, même les animaux, à peine quelqu'un vous verra il appellera les flics.
En gros on peut pas se libérer, on peut méditer, mais par la méditation on peut pas atteindre le "100%" de Lucy, peut-être qu'il y en a qui y sont arrivés, mais je doute qu'ils ne soient pas passés par la case mort, qu'ils aient disparus comme Lucy, ou été tués ensuite...
Je connais des gens qui sont passés par là, ils sont vivants, mais comme je disais, ils sont passés par la case mort.
 
Si dans "drogue" tu met psychédélique et euphorisants dans la même catégorie, c'est que tu as compris très peu de chose a la drogue en général. Rien a voir avec une utilisation de béquille pour la méditation. Rien a voir. Pratique la méditation, prend de la coke, vois ce que ça fait sur ta pratique méditative. Prend de la psilocybine. Vois ce que ça fait. Essaye pas de parler comme un sage, essaye de parler d'expérience ça sera déjà pas mal.
 
Une fois sous DXM je nageais dans la matière, j'avais mes mains enfoncés dans la Terre et je nageais dedans avec mes mains, mes doigts traversaient le sol.
 
Donc voilà le côté "tous les jours et sérieusement ou RIEN" me semble abusif, okay qqun qui pratique irrégulièrement n'aura pas les effets que tu recherches mais c'est pas pour autant que l'expérience est égale à zéro.

J'ai précisé tous les jours. Pour le sérieusement, c'est a chacun de voir ce qui correspond chez lui. Ca m'étonne pas que tu ai ressenti des bénéfices à 10min par jour, une pot avait commencée et sa pratique oscillait entre 10 et 20min par jour et au bout d'un mois elle avais clairement ressenti l'effet positif. Personnellement je suis un gros névrosé et je recherche un effet comparable a une drogue en terme de soulagement. Pour moi une heure c'est long mais nécessaire car ça laisse assez de temps pour transpercer l'agitation de la journée et arriver à la fin de la plupart des méditations en ayant vécu l'agitation du début, puis de l'avoir vu se dissiper. Je trouve que de porter son attention sur le "avant/après" l'heure me motive d'autant plus a continuer la méditation, je me rends mieux compte de l'effet. Si je médite 30min, parfois (souvent) ça suffi vraiment pas a traverser l'agitation journalière. Mais c'est peut être propre a ma personne, en tout cas j'ai lu plusieurs fois la recommandation d'augmenter progressivement le temps de méditation jusqu'à 45min par sessions minimum, si l'on veux maximiser la progression, voir faire 2 sitting en fait. C'est paradoxal mais j'ai fait des courtes périodes à 2h par jour et la putain, l'effet est trop cool, t'as l'impression d'avoir plus de temps dans ta vie de tous les jours, le 2ième sitting du soir te demande 50% moins d'efforts que le premier. Mais bon j'arrive pas a maintenir ce rythme trop longtemps à cause de la fatigue que j'accumule. Et je pense que j'accumule de la fatigue parce que j'arrive pas encore à lâcher prise sur le "plaisir immédiat" que tu peux avoir pendant ces 2h de libre que tu aloue a la méditation dans la journée. Ducoup je fais les 2h, mais je me couche plus tard, je me réveille plus tôt, et au bout d'un moment la fatigue me fait arrêter. J'ai pas encore trouvé la façon de me maintenir à 2h, mais j'ai clairement ressenti que les bénéfices étaient exponentiels et pas linéaire suivant le temps que tu allouais a la pratique. J'avoue être frustré de savoir a quel point je pourrai augmenter ma qualité de vie par cette pratique, l'avoir ressenti, mais ne pas pouvoir le maintenir (encore, j'ai pas lâché l'affaire).

Mais je n'ai pas l'impression que tu aies répondu à ma question, elle portait surtout sur l'aspect spirituel de la chose, puisque tu avais l'air de vouloir joindre de l'éthique à ta pratique (ce que je trouve vraiment très louable).

Oui j'ai commencé a te répondre et j'ai dévié ^^ Ducoup ouais, je ne vois aucun problème a expérimenter des trucs dans ma méditation, je suis d'ailleurs que c'est avec un esprit d'expérimentateur qu'il faut aborder la méditation. Il existe des préceptes, je pense que c'est plutôt des indications plus que des
commandements. Je t'ai parlé des marqueurs que j'utilise pour juger des progrès de ma méditation. Bah je teste un truc, et je vois l'impact que ça a sur ma méditation. Partant de là, je me pose MES propres règles basées sur MON expérience personnelle, et pas l'acceptation aveugle de commandements sortis par je sais pas quel péquenot. Voilà au niveau de l'éthique, je l'encule en fait, je vois par moi même. C'est aussi que je reconnais que je n'arrive pas a placer une pratique sérieuse au long terme. Lorsque l'inertie de ma pratique est tombée pour X raisons, j'ai du mal a refuser de picoler lors des soirées. Et ducoup j'ai du mal a la relancer sans une période de méditation intensive qui relance l'inertie. Une fois que j'ai l'inertie, je n'ai aucune envie de me joindre aux beuveries, pourtant je suis bien et joyeux en soirée, les gens le sentent et te font pas chier. Si les gens sentent que tu es divisé, c'est là qu'ils te cassent les couilles. Enfin ça c'est un problème spécifique de ma personne, ayant été un bon tox pendant plusieurs années. L'idée de Stolaroff, et ce que j'ai recommencé a ressentir, c'est qu'après la prise d'un psychédélique, tu as une courte période ou tu fait des changements dans ta vie plus facilement. Je pense que cette période est extrêmement propice au renforcement d'une pratique méditative. Le microdosage de champignons fait pas un effet trop flagrant, mais il me donne quand même une plus grande facilité, un plus grand intérêt dans la méditation. C'est le contraire pour tout ce qui est alcool, drogues euphorisantes, dissociatifs (malheureusement, moi qui les aiment tellement mais je les trouve 100% négatifs pour ma pratique...). Est-ce que ça pourrai s'expliquer par la neuroplasticité induite par les psychés ? Je le pense.

Et aussi, si tu change ton comportement habituel (réagir en repoussant le déplaisir et en cherchant le plaisir) lorsque tu es sous psychédélique et très maléable, je pense que tu as l'occasion de profondément changer tes habitudes de réaction en profondeur. Comme tout est accentué sous psychédélique, si tu médite et que tu est calme et concentré malgré ce qu'il ressort, tu te reprogramme en profondeur. Effectivement il y a toujours le risque de renforcer des comportements négatifs, si tu prend un psyché et que tu n'arrive pas a ne pas fuir l'expérience. C'est pour ça que c'est de la faible dose que je teste, j'y vais très progressivement. On va aller voir si Stolaroff dit de la merde ou pas haha, ca fait 7 ans que je veux tester son approche.
 
Je viens de sortir d'un trip aux champignons. J'ai pris 1.5g, médité du moment ou j'ai gobé jusqu'à 1 ou 2h dans l'expérience, en position assise. Quand j'en ai plus pu, je me suis allongé et j'ai essayé de continuer a maintenir mon attention sur ma respiration. J'ai senti des blocages lacher peu a peu, jusqu'à ce que quelque chose se casse en moi. J'ai eu une remontée d'émotions enfouies depuis des plombes, et j'ai chialé chialé comme une merde pendant une bonne heure. Maintenant je me sens profondément en vie haha. Je suis maintenant persuadé que les psychédéliques et la méditations vont main dans la main. C'est une putain de chance d'avoir ces outils a disposition. Notre législation n'as aucun putain de sens. Voilà ^^
 
GuyGeorge a dit:
Je viens de sortir d'un trip aux champignons. J'ai pris 1.5g, médité du moment ou j'ai gobé jusqu'à 1 ou 2h dans l'expérience, en position assise. Quand j'en ai plus pu, je me suis allongé et j'ai essayé de continuer a maintenir mon attention sur ma respiration. J'ai senti des blocages lacher peu a peu, jusqu'à ce que quelque chose se casse en moi. J'ai eu une remontée d'émotions enfouies depuis des plombes, et j'ai chialé chialé comme une merde pendant une bonne heure. Maintenant je me sens profondément en vie haha. Je suis maintenant persuadé que les psychédéliques et la méditations vont main dans la main. C'est une putain de chance d'avoir ces outils a disposition. Notre législation n'as aucun putain de sens. Voilà ^^

Exactement :) 
J'ai le meme avis, je pense que ces substances nous montrent juste la voie. Ils amplifient des choses en nous, ouvrent des espaces de conscience. Et après il faut juste se rendre compte qu'on peut appliquer ça dans la vie.
J'ai eu la même réalisation que toi sur la respiration et les emotions mais sans champi. J'ai vu à quel point je gardais des émotions enfouies et ça bloquait la vie en moi. En les libérant, je libérais des façons de penser également (qui étaient là pour me défendre, pour empêcher de voir ses émotions). 
Là je me rend compte qu'il y a encore bel est bien des choses enfouies, et la vie est tellement bien faite qu'elle amène à faire resurigir tout ça! La tristesse n'est plus vu de ma part comme qqch de mauvais mais comme qqch qui est en moi, qqch à voir de plus près et c'est un cadeau que je la ressente car je m'en libère :angel: De même pour toutes les autres sensations qu'on jugent pas agréables.

La méditation m'a surtout fait prendre conscience de ça, tout est en nous. Quand on projète des choses sur les autres ("c'est a cause de lui" etc...) c'est juste des choses en nous comme par ex des emotions inconscientes qui nous font dire ça. Une fois qu'on prend vraiment conscience de ça profondemment, tout change.. on sait qu'en dessous de tout ces choses qu'on veut pas trop aller voir, y'a de la paix, de la joie, de l'amour.

Que ce soit les substances ou la medit' qui nous fasse prendre conscience de ça, peu importe, là on change totalement notre façon d'aborder les choses.
Voilà mon avis  :)
 
Peut-on parler d'une méditation ratée ? J'essaye de méditer tous les jours ne ce moment, cependant, certains moments j'ai beau réussir à maintenir une position assez longtemps, une dizaine de minutes mais je peux passer 90% du temps à juste réfléchir au fait que "non, je ne me lèverais pas avant que ce soit fini" . Dans ces moment-mà, il faut juste se dire que c'es normal et continuer dans sa lancée ?
 
Indica a dit:
Peut-on parler d'une méditation ratée ? J'essaye de méditer tous les jours ne ce moment, cependant, certains moments j'ai beau réussir à maintenir une position assez longtemps, une dizaine de minutes mais je peux passer 90% du temps à juste réfléchir au fait que "non, je ne me lèverais pas avant que ce soit fini" . Dans ces moment-mà, il faut juste se dire que c'es normal et continuer dans sa lancée ?

De mon point de vue il n'y a pas de méditation ratée.. Elle sert justement à se rendre compte de l'état de notre monde intérieur, prendre du recul.
Donc si tu n'arrives pas à faire le vide, tu es envahi de milles pensées, tu as juste à accepter ça :) Très simple dans le principe et avec le temps, petit à petit en acceptant, tu verras que ça changera, il y aura de l'espace entre tes pensées. 
Dans mon expérience, je méditais 5min au début et c'etait un enfer.. je me retrouve dans ce que tu décris. Mais c'etait la prise de conscience justement que j'en avais bien besoin... au bout de quelques mois, tu pourras tenir une heure et tu auras une certaine satisfaction.

Bon courage :) Continue sur ta lancée, au début faut juste tenir un rythme journalier sans chercher à "juger" ses méditations.

P.S : Je conseille tout le temps de ramener son intention dans le corps pour éviter d'être que dans les pensées. C'est comme un support pour la conscience qui n'est plus que dans le mental. Après hop y'a une pensée qui apparait, tu es pris dedans meme pdt 1min, pas grave, des que tu t'en rends compte tu reviens sur ton corps.. etc tout ça en boucle.
 
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