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La méditation - expérience

Tridimensionnel

Cheval théorique
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27/4/16
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Je me suis mis à la méditation peu de temps après avoir pris la Bonne Résolution (ferme !) d'être moins dur avec moi-même et de prendre soin de mon mental.

J'ai commencé par apprendre des exercices de respiration pour gérer mon stress, et de fil en aiguille je me suis intéressé à cette pratique. Étant un pur produit de mon temps, j'ai téléchargé une application de méditation. Je n'en suis donc qu'au début de ma pratique mais je peux déjà noter que je suis plus calme qu'avant. Ceci dit, la chose demande beaucoup de persévérance, c'est loin d'être un "produit miracle".

Les applications c'est très pratique, on se met dans un coin avec ses écouteurs et hop, à l'aventure. Néanmoins, on ne dialogue finalement qu'avec une voix pré-enregistrée. Donc j'ai eu envie d'ouvrir un topic pour partager l'expérience de la méditation avec d'autres intéressé.e.s.

Il s'agit surtout d'exprimer ses ressentis quotidiens de pratiquants. Par exemple, aujourd'hui j'étais particulièrement en stress à cause d'un truc extérieure et il m'était impossible de me caler confortablement dans ma respiration. J'avais le souffle court et douloureux, c'était presque encore plus angoissant d'y porter attention. Quant à se tenir "le dos droit etc." c'était un enfer. Je me demande si c'était dû à la situation actuelle (au stress) ou si j'ai un problème de posture ou de respiration par ailleurs. Il faudra attendre les jours suivants pour s'en rendre compte :rolleyes:
 
Il m’arrive depuis mes 16 ans de méditer de temps en temps, je ne saurais plus dire quelle lecture ou déclic m’a poussé à m’y mettre .

Je n’ai jamais médité quotidiennement en m’imposant la chose façon stricte, je me met seulement à méditer quand une occasion se présente à moi . Je ne recherche aucun résultat particulier, j’aime juste le fait de m’adonner pleinement au moment présent et à ma respiration dans certaines situations, comme dans la nature, au réveil ou sous substance . En effet, il y’a parfois des moments où « ca veut pas » et une fois dans la position, tout nous pousse à nous distraire, difficulté à respirer, peau qui gratte, mal de ventre… certains disent de mettre des rythmes binauraux par exemple si l’on arrive pas à se concentrer mais pour ma part, ce n’est pas une activité que j’ime faire en me forçant . Au final, j’utilise la méditation et la pleine conscience plus pour améliorer des moments déjà bons (promenade dans la nature, écoute d’un album de musique, après une séance de sport, voyage psychédélique…) . Pour ce qui est du dos droit j’aime bien me caller sur un mur ou un arbre .

Comme je suis plus YouTube qu’applications, je t’invite à te pencher sur les éditations guidées de la chaîne Autodisciple et les musiques de la chaine Meditative Mind si tu ne l’s pas déjà fait .
Quelle appli utilise-tu ?
 
J'ai différents blocages au sein de la pratique, des pensées sur lesquelles viennent s'échouer les autres pensées et qui soudainement plongent tout l'exercice dans le factice. Par exemple que signifie sans jugement ? Cesse de juger, Tridi ! Mais ne suis-je pas en train de me juger en me disant que je dois cesser de juger ? ---> gros nœud au cerveau, pendant lequel je flotte dans un entre-deux bizarre et très désagréable.

Pourtant on ne cesse de nous le répéter : il est normal que les pensées nous envahissent, il faut les laisser couler sans les juger, c'est un exercice de lâcher-prise, lâcher-prise... LÂCHE PRISE BON SANG DE BONSOIR
Bref les consignes sont évidentes, mais à mettre en place elles le sont moins.


J'ai trouvé deux trucs qui m'aident à passer par-dessus cette ornière classique et répétitive :

- j'écoute. Mes pensées sont des sons que j'entends, ainsi que tout le magma d'émosensations sur lequel je flotte. Avec cette attitude de l'écoute, je ne suis dans aucune action, seulement prêt à recevoir. Et lorsque que ce que je reçois ne me paît pas, je ce n'est un problème : j'écoute, et j'écoute aussi le bruit de mes pensées auxquelles ça ne plaît pas, etc.

- Attention portée à mon corps dans son entier. J'ai des difficultés de proprioception, et les exercices de méditation m'enjoignent souvent à porter attention à telle ou telle partie d
de mon corps. OR je trouve vraiment apaisant / ancrant de m'attacher à ressentir mon corps en son entier. Càd : sa position, mon visage à sa place, sensation de mes paupières et de mes pieds, chaque membrebdisposé dans l'espace (lequel ?), sensations d'existence, tout mon corps qui respire. Écouter encore, mais écouter le geste et la présence.
 
Tridimensionnel a dit:
J'ai différents blocages au sein de la pratique, des pensées sur lesquelles viennent s'échouer les autres pensées et qui soudainement plongent tout l'exercice dans le factice. Par exemple que signifie sans jugement ? Cesse de juger, Tridi ! Mais ne suis-je pas en train de me juger en me disant que je dois cesser de juger ? ---> gros nœud au cerveau, pendant lequel je flotte dans un entre-deux bizarre et très désagréable.

Pourtant on ne cesse de nous le répéter : il est normal que les pensées nous envahissent, il faut les laisser couler sans les juger, c'est un exercice de lâcher-prise, lâcher-prise... LÂCHE PRISE BON SANG DE BONSOIR
Bref les consignes sont évidentes, mais à mettre en place elles le sont moins.


J'ai trouvé deux trucs qui m'aident à passer par-dessus cette ornière classique et répétitive :

- j'écoute. Mes pensées sont des sons que j'entends, ainsi que tout le magma d'émosensations sur lequel je flotte. Avec cette attitude de l'écoute, je ne suis dans aucune action, seulement prêt à recevoir. Et lorsque que ce que je reçois ne me paît pas, je ce n'est un problème : j'écoute, et j'écoute aussi le bruit de mes pensées auxquelles ça ne plaît pas, etc.

- Attention portée à mon corps dans son entier. J'ai des difficultés de proprioception, et les exercices de méditation m'enjoignent souvent à porter attention à telle ou telle partie d
de mon corps. OR je trouve vraiment apaisant / ancrant de m'attacher à ressentir mon corps en son entier. Càd : sa position, mon visage à sa place, sensation de mes paupières et de mes pieds, chaque membrebdisposé dans l'espace (lequel ?), sensations d'existence, tout mon corps qui respire. Écouter encore, mais écouter le geste et la présence.

Entendre une voix qui t'aiderai à lâcher prise petit à petit ne t'aiderai t-il pas? Pas une voix enregistrer une voix de quelqu'un qui se trouve a côté de toi. 

Je pratique la relaxation moi avec une psychomotricienne. Et seule c'est plus compliqué pour moi de lâcher prise.
 
Peut-être cette vidéo pourrait-elle t'aider si tu ne connais pas déjà :)


Moi, quand mes pensées dérives, je laisse faire, jusqu'à ce que j'aie à nouveau envie de faire le vide mais je n'arrête pas pour autant la méditation . Mais peut-être ma pratique n'est pas exemplaire car je m'impose très peu de règles .
 
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@Acope ah du coup tu vois de quoi je parle quand je mentionne la relaxation ^^ j'en fais aussi avec une psy et en effet c'est bcp plus facile en suivant sa voix que tout seul. Néanmoins ici je parle de médiation et non de relaxation, ce n'est pas exactement la même chose.

@Indica à la base je pratique avec l'application "Petit Bambou" qui mêle accompagnement à la médita° et pensée positive, mais finalement le programme que je préfère est l'option "libre", avec un simple gong au début et à la fin pour prévenir que le temps est écoulé. C'est un peu difficile mais j'ai tendance à me sentir irrité par lea guide, soit parce que je me sens infantilisé, soit parce que ses instructions ne correspondent pas à ce que je vis. Pour l'instant j'aime bien le côté "défi" de la méditation libre, ça me rappelle le travail philosophique que je faisais constamment sur moi il y a quelques années.

@Couac aha j'avais déjà vu cette image avant de commencer à pratiquer, c'est une partie de ce qui m'a donné envie d'ailleurs ! Néanmoins je n'ai pas l'impression d'être déjà parvenu à atteindre l'état de l'avant-dernière image x)
 
Ah petit bambou... J'ai essayé aussi mais sur moi ça fonctionne pas x)
 
Ah petit bambou... J'ai essayé aussi mais sur moi ça fonctionne pas x)
 
Je suis vraiment passionné par la méditation, pratiqué correctement et sérieusement, c'est vraiment le truc qui augmente le plus ma qualité de vie par rapport à toutes autre pratique. La méditation est l’outil le plus efficace que j'ai trouvé pour réduire voir éliminer les cravings.

Je suis assez frustré car je sais comment méditer, je sais le bien que ça me fait, mais je n'arrive pas encore a méditer quotidiennement sans m'arrêter au bout de quelques mois. Et pourtant, c'est la clef, la pratique quotidienne. Si vous méditez pas tous les jours, vous aurez aucun des effets positifs que cette pratique procure.

Le problème c'est que les fondements de la pratique, c'est une certaine adhérence a des principes éthiques. Ne pas tuer, ne pas voler, ne pas prendre d'intoxicants. C'est bien évidemment avec le dernier point que j'ai du mal. Une fois bien lancé dans sa pratique quotidienne, l'idée de s'embrumer l'esprit avec une bière ou un autre truc ne vous traverse plus dutout. Mais ça met un certain temps a ce que la pratique ait assez d'inertie pour se protéger de l'envie de se faire plaisir chimiquement.

Pour tenter d'accélérer la mise en place d'une pratique auto-suffisante (ou pour faire repartir une pratique qui s'est essouflée), je suis extrêmement intéressé par l'approche décrite par Myron Stolaroff. Il décrit que la prise de faibles doses de psychédéliques, conjointement à une pratique méditative, est un moyen d'accélérer le développement de celle-ci.

J'aimerai savoir si il y a des gens qui sont intéressés ici par cette approche, ou qui l'ont déjà testée ?
 
Faudra que je m'y mette sur une base quotidienne alors ...
J'ai déjà passé très longtemps à méditer sous une petite dose de champis, j'avais vraiment perdu la notion du temps et l'état de "vacuité intellectuelle" semblait assez facile atteindre par rapport à d'autres fois .
Mais je ne pense sincèrement pas que les psychédéliques doivent être vus comme ça, on médite très bien sans .
 
Indica a dit:
Faudra que je m'y mette sur une base quotidienne alors ...
J'ai déjà passé très longtemps à méditer sous une petite dose de champis, j'avais vraiment perdu la notion du temps et l'état de "vacuité intellectuelle" semblait assez facile atteindre par rapport à d'autres fois .
Mais je ne pense sincèrement pas que les psychédéliques doivent être vus comme ça, on médite très bien sans .

Indica a dit:
Mais je ne pense sincèrement pas que les psychédéliques doivent être vus comme ça, on médite très bien sans .

Ah ils ne devraient pas être vu comme ça ? Haha. Moi je pense que c'est leur utilisation la plus sage. Que méditer pendant l'usage d'un psychédélique est la meilleure façon de maximiser les bénéfices qu'on peut retirer de l'expérience. Après si tu ne médite pas quotidiennement, comme je l'ai dit, c'est comme si tu méditais pas. C'est une plasticité neuronale que tu recrute petite touche par petite touches, le faire une fois quand l'envie te prend ne sert strictement a rien.

Je pense aussi que méditation et psychédélique permettent exactement la même chose, cad rendre conscient des mécanismes inconscients et ducoup pouvoir les intégrer dans notre réalité. Le problème c'est que moi j'ai pas le temps de faire des retraites en permanence. Ma vie est bombardée de stress et d'autres conneries du mode de vie occidental. Alors comment, malgré toutes ces sollicitations négatives, avoir une pratique assez forte pour dépasser tout ça ?

Je pense que c'est là que les psychédéliques entrent en jeu. A faible dose de champignon, les sensations et perceptions refoulées refont surface à gros bouillon, autant qu'en plein milieu d'une retraite de 10 jours. Et ça nous donne la possibilité de travailler profondément sur ces perceptions refoulées, sans avoir a faire 30-40h de méditation en 3/4 jours pour avoir l'état de concentration qui le permet.
 
Je trouve un peu dure ta sentence "pratique non-quotidienne = 0". Certes la régularité est la clef mais peut-on vraiment affirmer que personne ne puisse retirer quoi que ce soit d'une pratique moins exigeante que la tienne ? Ce ne seront peut-être pas les mêmes bénéfices mais ils existent quand même. Par exemple, bien que ne méditant pas quotidiennement, j'en retire des enseignements qui me sont utiles dans la vie de tous les jours, par exemple l'attention consciente à mes gestes, émotions, dans certaines situations de stress ou d'éparpillement. Ça me permet de mieux comprendre ce qui se joue dans ma tête et d'agir en conséquence. Il y a aussi une acceptation de soi très positive, le "non-jugement", qui peut envahir le champ éthique et donc devenir une façon de vivre, au-delà de la pratique quotidienne d'un exercice donné. D'ailleurs, pourquoi "quotidien" ? Faut-il absolument que ce soit par tranches de 24H ?
 
Tridimensionnel a dit:
Je trouve un peu dure ta sentence "pratique non-quotidienne = 0". Certes la régularité est la clef mais peut-on vraiment affirmer que personne ne puisse retirer quoi que ce soit d'une pratique moins exigeante que la tienne ? Ce ne seront peut-être pas les mêmes bénéfices mais ils existent quand même. Par exemple, bien que ne méditant pas quotidiennement, j'en retire des enseignements qui me sont utiles dans la vie de tous les jours, par exemple l'attention consciente à mes gestes, émotions, dans certaines situations de stress ou d'éparpillement. Ça me permet de mieux comprendre ce qui se joue dans ma tête et d'agir en conséquence. Il y a aussi une acceptation de soi très positive, le "non-jugement", qui peut envahir le champ éthique et donc devenir une façon de vivre, au-delà de la pratique quotidienne d'un exercice donné. D'ailleurs, pourquoi "quotidien" ? Faut-il absolument que ce soit par tranches de 24H ?

Malheureusement oui. L'objectif de la méditation est de devenir conscient 24h/24h. Les écritures décrivent qu'il faut devenir conscient même pendant les rèves, pour ne plus dutout générer de négativité par l'inconscience. C'est une tâche extrêmement ardue. Et le moindre instant d'inconscience, (comme par exemple avoir envie de fumer un joint tranquilou) diminue l'inertie de la pratique. Cela dit, une fois que la pratique est bien lancée, que l'arbre a bien poussé, on trouve un réel refuge dans celle ci.

Y'a l'enseignement théorique, mais ça n'as que peux d'impact comparé aux réels bénéfices de la pratique quotidienne. Si tu avais vraiment gouté aux fruits d'une pratique rigoureuse, tu serai de mon avis ! ::) Rien ne peut se substituer à l'effort quotidien et continus. Tenter d'être conscient de tous ses gestes dans la journée est une ajout très important à une pratique assise quotidienne, car ça sert pas a grand chose de méditer une heure puis de passer les 23h restantes dans l'inconscience totale, je te suis à 100%. Mais si tu veux vraiment des bénéfices, si tu as réellement besoin des réels effets que peut te donner une pratique méditative (autrement que pour te dire "whaou je suis un méditant je suis super in"), alors c'est d'une assise par jour dont tu as besoin (minimum), et en dessous de 30min ça sert pas a grand chose, a part au début quand tu augmente la dose progressivement biensur.

Donc nan, malheureusement, sans pratique quotidienne, impossible de gouter aux réels bénéfices du truc... Je parles d'expérience.
 
Très intéressant GuyGeorges, tu ouvres ma perspective sur ce qu'est la méditation !
J'ai tendance à apprécier les psychédéliques comme une expérience totale, stimulant les 5 sens, en me déplaçant, en faisant toutes sortes de choses ... mais c'est peut être une quête un peu veine de sensations, en effet . C'est pour ça qu'à mes yeux, consommer des psychédéliques juste pour méditer, c'est en oublier une bonne partie du potentiel récréatif, mais dans une démarche comme la tienne là oui, je comprend tout à fait .
 
Très intéressant GuyGeorges, tu ouvres ma perspective sur ce qu'est la méditation !
J'ai tendance à apprécier les psychédéliques comme une expérience totale, stimulant les 5 sens, en me déplaçant, en faisant toutes sortes de choses ... mais c'est peut être une quête un peu veine de sensations, en effet . C'est pour ça qu'à mes yeux, consommer des psychédéliques juste pour méditer, c'est en oublier une bonne partie du potentiel récréatif, mais dans une démarche comme la tienne là oui, je comprend tout à fait .

Effectivement et une bonne part de l'expérience psychédélique est fun en elle-même, et y'a rien de mal a ça. Mais moi qui est toujours été angoissé par la prise de psychédélique et de me confronter à un probable badtrip, mais j'ai totalement changé de paradigme dans mon approche de ceux-ci. Les psychédéliques nous font accéder a notre inconscient, et/ou a l'inconscient collectif de notre espèce. A forte dose, il n'est pas possible ni souhaitable de méditer pendant l'expérience, mécaniquement, le psychédélique libère une grande quantité de matériel psychique refoulé avec les risques que ça comporte mais aussi les bénéfices. Par contre à plus faible dosage, on peut encore réussir à se concentrer. Et là c'est un travail sur soi même qu'on fait. On ne tripe pas pour passer un bon moment, mais pour travailler sérieusement à résoudre cette énergie psychique refoulée pour accéder à un mieux être dans la vie de tous les jours, une meilleur compréhension de ses dynamiques personnelles.

Mon set maintenant, ma volonté de prendre un psychédélique, c'est avant tout pour me confronter (doucement et le plus progressivement possible) a mes angoisses, mes peurs, les choses que mon esprit conscient n'as pas voulu regarder en face. J'ai mon outils pour ça, ma pratique méditative, ou je me suis entrainé a observer sans réagir des choses remonter de mon inconscient. Cet outil m'aide a me distancer des choses qui remontent, à les dissiper en leur appliquant mon attention, plutôt que de les fuir et les refouler.

Si l'expérience est fun, si rien de difficile ne fait surface, très bien ! Je m'amuse, je rigole ! Mais avec les quelques tests que j'ai déjà fait, l'afterglow est proportionnel aux défis qui ont été relevés pendant l'effet.

Un lien qui parle de cette approche bien mieux que moi : https://erowid.org/plants/mushrooms/mushrooms_article3.shtml
Lire aussi les articles de Myron Stolaroff ("Are psychedelics usefull in the practice of buddism", et "Using psychedelics wisely"). Il y a aussi son livre ("Thanatos to eros") que je vous recommande vivement, qui est entièrement disponible sur le site de la MAPS : https://maps.org/articles/5406-thanatos-to-eros,-35-years-of-psychedelic-exploration

Je suis au tout début de cette approche, ça fait des années que je veux faire ça mais je n'avais jamais encore sauté le pas par peur de l'expérience psychédélique en elle-même (lorsqu'elle n'est pas couverte par le cocon des produits dissociatif). Je reviendrais en parler, et je serai très intéressé de savoir si d'autres l'ont tenté.
 
Je pense pas pouvoir tester de si tôt mais en effet ça a l'air intéressant comme approche. Peut être un jour je me lancerai qui sait ... Prendre des psychédéliques pour méditer et pas juste pour faire un trip qui peut virer au badtrip ce sera peut-être ma première expérience si j'y touche un jour.

J'attend ton retour avec impatience pour en savoir plus sur ton expérience personnelle  :)
 
Mais acope, un trip orienté méditation a de grande chance de devenir terrifiant ou dur à gérer, si on ne parle pas de bad, c'est parce que les gens "acceptent" les émotions négatives .
Disons que par "manque de discipline" peut-être, j'ai bien conscience que les psychés peuvent apporter du positif, je ne les idéalise pas et j'ai du mal à leur attribuer des qualités pus grandes que ce que ma rationalité me dit qu'ils ont .
 
Indica a dit:
Mais acope, un trip orienté méditation a de grande chance de devenir terrifiant ou dur à gérer, si on ne parle pas de bad, c'est parce que les gens "acceptent" les émotions négatives .
Disons que par "manque de discipline" peut-être, j'ai bien conscience que les psychés peuvent apporter du positif, je ne les idéalise pas et j'ai du mal à leur attribuer des qualités pus grandes que ce que ma rationalité me dit qu'ils ont .


Et alors ? Les émotions négatives je les acceptent déjà au quotidien je vois pas ce que ça change '-' et pour toi c'est plus terrifiant un trip orienté méditation qu'un trip tout court ?
 
Si tu ne vois pas ce que ça change, c'est bien parce que tu n'as jamais pris de psyché :P

J'ai déjà essayé de gérer un bad en passant par la case "méditation" et... bah j'étais pas du tout formé à ça donc j'ai dû mal m'y prendre mais ouais à se demander si ça n'a pas plutôt empiré la chose.

Ton approche est très exigeante Guy, je ne me sens pas de te répondre sinon sur le mode de la curiosité : je ne lirai pas tes sources dans un avenir proche, donc je voudrais savoir comment d'un point de vue éthique tu allies une pratique qui va plutôt dans le sens de la patience, de l'acceptation et du dépassement, et une technique qui devrait te permettre de "booster", rendre plus efficace, cette pratique ? D'un point de vue extérieur, ça me semble une dérive (très tentante, certes).
 
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