Saankan
Holofractale de l'hypervérité
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Petit papier sur la Ké, réalisé pour une synthèse de pharmaco. C'est très orienté médical, pas forcément trop interessant pour les sales junkies que vous êtes. C'est une synthèse de plusieurs papiers existants.
Je poste ça ici en réaction au thread sur les amanites notamment (WTF, la ké serait plus "toxique" que les amanites?), et pour clarifier ces rumeurs de ké animale humaine et caetera.
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La kétamine est un anesthésique intraveineux non barbiturique, d'action rapide et de durée d'action courte. Elle entraîne une anesthésie dissociative caractérisée par un sommeil superficiel, une analgésie, une amnésie et des manifestations psychiques au réveil. La kétamine peut être utilisée seule, mais l'association à une benzodiazépine (midazolam/diazépam) permet de diminuer l'incidence des effets secondaires au réveil.
Généralités
La kétamine fortement liposoluble est distribuée dans l'ensemble des tissus et passe rapidement à travers les barrières hémato-encéphalique et foeto-placentaire. Sa diffusion dans tout l'organisme et sa dégradation hépatique sont rapides, les métabolites étant éliminés dans les urines. La demi-vie de distribution dont dépend l'effet anesthésique est de quelques minutes et la demi-vie d'élimination dont dépendent les effets indésirables du réveil est de 2 à 3 heures. L'administration d'injections répétées ou l'administration en continu entraîne une accumulation dans l'organisme qui augmente la durée d'action et retarde le réveil. L'administration fréquente de kétamine aboutit à une tolérance.
C'est une cyclohexanone, utilisée en France sous forme de chlorohydrate de kétamine
Formule Chimique:
chlorhydrate de 2-(2-chlorophényl)-2-(méthylamino)cyclohexanone
Mode d'action
1) Sur le système nerveux central
La kétamine entraîne une anesthésie dite dissociative car elle déprime certaines formations du système nerveux central (système cortico-thalamique) et en stimule d'autres (système limbique et substance réticulée). Possède une affinité pour les récepteurs aux opioïdes mu (OP3) et delta (OP1)
2) Sommeil superficiel
Il n'y a pas obligatoirement une perte de conscience. Le sujet, qui garde les yeux ouverts et animés parfois d'un mouvement lent, est complètement indifférent à son environnement. Il présente une hypertonie musculaire s'accompagnant fréquemment de mouvements des membres, de la tête et du tronc sans rapport avec d'éventuels stimuli douloureux.
Une injection unique de kétamine (2 mg/kg) entraîne une anesthésie de 10 à 15 minutes. Et la récupération d'une bonne orientation temporo-spatiale se fait en 10 à 15 minutes. La durée de l'anesthésie est allongée par l'administration de plus fortes doses et l'association à d'autres drogues sédatives ou anesthésiques.
3) Phénomènes d'émergence de la période de réveil
Le réveil s'accompagne de troubles du comportement. Ces réactions sont plus ou moins importantes et ont des manifestations variables dont les plus habituelles sont les rêves, les illusions optiques et auditives (interprétation erronée de sensations externes réelles), la confusion avec ou sans vocalisation, l'agitation, les hallucinations.
Ces phénomènes d'émergence se rencontrent chez 10 à 30 % des adultes recevant de la kétamine comme agent principal ou unique de leur anesthésie. Leur durée est d'une à plusieurs heures en fonction de la dose administrée.
Les facteurs favorisant ces réactions sont l'âge (plus faibles chez l'enfant et le vieillard), le sexe (plus fréquentes chez l'homme que chez la femme), les troubles de la personnalité, l'alcoolisme et les associations médicamenteuses. Trois mesures semblent prévenir ces réactions: l'explication de ces phénomènes au patient lors de la consultation d'anesthésie, l'administration préalable de benzodiazépines (midazolam, diazépam) et un environnement calme pendant la phase de réveil.
4) Analgésie
L'analgésie, qui prédomine sur les plans superficiels (peau et muscles), apparaît pour de faibles doses (0,2 à 0,5 mg/kg) avant la perte de conscience et persiste jusqu'à 60 minutes après l'anesthésie.
5) Autres actions
La kétamine entraîne une augmentation de la pression intracrânienne par augmentation du débit sanguin cérébral secondaire à une augmentation de la pression artérielle. Lorsque la stimulation cardio-vasculaire est bloquée par le diazépam, la pression intra-crânienne ne s'élève pas. La kétamine pourrait avoir un effet neuroprotecteur sur le système nerveux central au décours de l'hypoxie et de l'ischémie cérébrale. Elle ne provoque ni nausées, ni vomissements.
6) La respiration
La kétamine a peu d'effets respiratoires alors que les autres agents anesthésiques sont le plus souvent à l'origine d'une dépression respiratoire.
Conservation d'une ventilation spontanée efficace
La kétamine déprime peu la ventilation. À la dose de 2 mg/kg intraveineux administrée en 60 secondes, une baisse transitoire (1 à 3 minutes) de la ventilation par minute peut survenir, caractérisée par une diminution de la fréquence respiratoire et de l'amplitude respiratoire. En cas de surdosage ou d'injection trop rapide et lors d'association à des drogues sédatives ou anesthésiques, la dépression respiratoire peut aller jusqu'à l'arrêt respiratoire.
Conservation des réflexes de toux et déglutition
Les réflexes protégeant les voies aériennes supérieures sont moins déprimés qu'avec les autres anesthésiques intraveineux. Mais l'anesthésie à la kétamine ne protège pas contre les inhalations et ne dispense pas de l'intubation trachéale en cas d'estomac plein.
Hypersalivation
L'hypersalivation peut être à l'origine de complications respiratoires, notamment chez l'enfant (bronchospasme ou d'obstruction respiratoire haute). Une prémédication à l'atropine est souhaitable pour l'atténuer.
Action broncho-dilatatrice
Cette action broncho-dilatatrice a fait utiliser la kétamine pour l'anesthésie de patients asthmatiques.
7) Le système cardio-vasculaire
La kétamine entraîne globalement une stimulation du système cardio-vasculaire due à son effet sympathomimétique qui prédomine sur son action cardio-dépressive directe. Les autres agents anesthésiques sont le plus souvent à l'origine d'une cardio-dépression qui se traduit par une hypotension.
Tachycardie et hypertension
Cet effet est maximal en 2 à 4 minutes et s'estompe lentement en 10 à 20 minutes. La tachycardie et l'hypertension peuvent être minimisées par deux mesures : l'administration de benzodiazépines en prémédication et en per-opératoire et l'utilisation d'une technique d'administration continue de kétamine.
8) Le tonus musculaire
Le tonus musculaire est augmenté.
9) L'action sur l'utérus et passage transplacentaire
Les effets de la kétamine sur l'utérus dépendent de l'âge de la grossesse. Pendant le premier trimestre de la grossesse, la kétamine peut provoquer des contractions utérines alors qu'elle n'en provoque pas au cours des deux derniers trimestres. En obstétrique, le passage transplacentaire, pour des doses inférieures à 1,5 mg/kg, ne provoque pas de dépression respiratoire et cardio-vasculaire chez le nouveau-né dont le score d'APGAR n'est pas modifié et elle ne modifie pas le tonus utérin.
10) L'action sur les yeux
Elle entraîne un nystagmus et augmente la pression intra-oculaire.
Mode d'emploi
Présentation
Le chlorhydrate de kétamine est présenté en 3 dosages 10 mg/ml, 50 mg/ml et 100 mg/ml. La solution est légèrement acide (pH 3,5 à 5,5). Elle est disponible en flacons de 10 ml et de 50 ml
Posologie
Voie intramusculaire
La dose initiale est de 5 à 8 mg/kg.
Voie intraveineuse
L'administration intraveineuse peut se faire soit en bolus, soit en perfusion continue.
Administration en bolus. La dose initiale est de 2 à 4 mg/kg. Les réinjections se font par doses fractionnées de la moitié de la dose d'induction (1 à 2 mg/kg).
Administration en intraveineuse continue. On administre en perfusion rapide une dose starter de 2 à 5 mg/kg puis dès la perte de conscience on ralentit le débit à 0,01 à 0,05 mg/kg/min.
Pharmaco-Cinétique
Absorption
Après injection IV de 2 mg par kilo, induction rapide en 10 à 30 s.
Répartition
Après injection de 2 mg/kg, durée de l'anesthésie: 5 à 10 mns.
Demi-Vie
2 à 3 heures.
Le stade d'anesthésie disparait alors qu'il demeure de fortes quantités de ketamine dans l'organisme.
Métabolisme
Largement métabolisé par le foie:
N-déméthylation en norketamine qui est ensuite hydroxylée sur le noyau pour former l'hydroxynorketamine qui sera glucuroconjuguée.
Elimination
Voie rénale:
Essentiellement sous forme métabolisée, moins de 4 % de la dose est éliminé sous forme inchangée.
Voie fécale:
Moins de 5% de la dose.
Conclusion
La kétamine est un agent anesthésique sûr, assurant une perte de conscience, une analgésie et une amnésie, dont les principaux effets secondaires que sont la stimulation cardio-vasculaire et les manifestations psychiques au réveil ont limité l'utilisation en routine. Elle conserve cependant des indications privilégiées que sont l'anesthésie en situation précaire, l'anesthésie de courte durée en ventilation spontanée, l'anesthésie pour tout acte chirurgical permettant de sauver un sujet en état de choc et non à jeun en associant une ventilation assistée, l'anesthésie pédiatrique, l'anesthésie obstétricale et l'anesthésie du patient asthmatique. Dans ces indications les effets secondaires peuvent être atténués en l'associant à des benzodiazépines administrées en pré- et per- opératoire.
Je poste ça ici en réaction au thread sur les amanites notamment (WTF, la ké serait plus "toxique" que les amanites?), et pour clarifier ces rumeurs de ké animale humaine et caetera.
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La kétamine est un anesthésique intraveineux non barbiturique, d'action rapide et de durée d'action courte. Elle entraîne une anesthésie dissociative caractérisée par un sommeil superficiel, une analgésie, une amnésie et des manifestations psychiques au réveil. La kétamine peut être utilisée seule, mais l'association à une benzodiazépine (midazolam/diazépam) permet de diminuer l'incidence des effets secondaires au réveil.
Généralités
La kétamine fortement liposoluble est distribuée dans l'ensemble des tissus et passe rapidement à travers les barrières hémato-encéphalique et foeto-placentaire. Sa diffusion dans tout l'organisme et sa dégradation hépatique sont rapides, les métabolites étant éliminés dans les urines. La demi-vie de distribution dont dépend l'effet anesthésique est de quelques minutes et la demi-vie d'élimination dont dépendent les effets indésirables du réveil est de 2 à 3 heures. L'administration d'injections répétées ou l'administration en continu entraîne une accumulation dans l'organisme qui augmente la durée d'action et retarde le réveil. L'administration fréquente de kétamine aboutit à une tolérance.
C'est une cyclohexanone, utilisée en France sous forme de chlorohydrate de kétamine
Formule Chimique:
chlorhydrate de 2-(2-chlorophényl)-2-(méthylamino)cyclohexanone
Mode d'action
1) Sur le système nerveux central
La kétamine entraîne une anesthésie dite dissociative car elle déprime certaines formations du système nerveux central (système cortico-thalamique) et en stimule d'autres (système limbique et substance réticulée). Possède une affinité pour les récepteurs aux opioïdes mu (OP3) et delta (OP1)
2) Sommeil superficiel
Il n'y a pas obligatoirement une perte de conscience. Le sujet, qui garde les yeux ouverts et animés parfois d'un mouvement lent, est complètement indifférent à son environnement. Il présente une hypertonie musculaire s'accompagnant fréquemment de mouvements des membres, de la tête et du tronc sans rapport avec d'éventuels stimuli douloureux.
Une injection unique de kétamine (2 mg/kg) entraîne une anesthésie de 10 à 15 minutes. Et la récupération d'une bonne orientation temporo-spatiale se fait en 10 à 15 minutes. La durée de l'anesthésie est allongée par l'administration de plus fortes doses et l'association à d'autres drogues sédatives ou anesthésiques.
3) Phénomènes d'émergence de la période de réveil
Le réveil s'accompagne de troubles du comportement. Ces réactions sont plus ou moins importantes et ont des manifestations variables dont les plus habituelles sont les rêves, les illusions optiques et auditives (interprétation erronée de sensations externes réelles), la confusion avec ou sans vocalisation, l'agitation, les hallucinations.
Ces phénomènes d'émergence se rencontrent chez 10 à 30 % des adultes recevant de la kétamine comme agent principal ou unique de leur anesthésie. Leur durée est d'une à plusieurs heures en fonction de la dose administrée.
Les facteurs favorisant ces réactions sont l'âge (plus faibles chez l'enfant et le vieillard), le sexe (plus fréquentes chez l'homme que chez la femme), les troubles de la personnalité, l'alcoolisme et les associations médicamenteuses. Trois mesures semblent prévenir ces réactions: l'explication de ces phénomènes au patient lors de la consultation d'anesthésie, l'administration préalable de benzodiazépines (midazolam, diazépam) et un environnement calme pendant la phase de réveil.
4) Analgésie
L'analgésie, qui prédomine sur les plans superficiels (peau et muscles), apparaît pour de faibles doses (0,2 à 0,5 mg/kg) avant la perte de conscience et persiste jusqu'à 60 minutes après l'anesthésie.
5) Autres actions
La kétamine entraîne une augmentation de la pression intracrânienne par augmentation du débit sanguin cérébral secondaire à une augmentation de la pression artérielle. Lorsque la stimulation cardio-vasculaire est bloquée par le diazépam, la pression intra-crânienne ne s'élève pas. La kétamine pourrait avoir un effet neuroprotecteur sur le système nerveux central au décours de l'hypoxie et de l'ischémie cérébrale. Elle ne provoque ni nausées, ni vomissements.
6) La respiration
La kétamine a peu d'effets respiratoires alors que les autres agents anesthésiques sont le plus souvent à l'origine d'une dépression respiratoire.
Conservation d'une ventilation spontanée efficace
La kétamine déprime peu la ventilation. À la dose de 2 mg/kg intraveineux administrée en 60 secondes, une baisse transitoire (1 à 3 minutes) de la ventilation par minute peut survenir, caractérisée par une diminution de la fréquence respiratoire et de l'amplitude respiratoire. En cas de surdosage ou d'injection trop rapide et lors d'association à des drogues sédatives ou anesthésiques, la dépression respiratoire peut aller jusqu'à l'arrêt respiratoire.
Conservation des réflexes de toux et déglutition
Les réflexes protégeant les voies aériennes supérieures sont moins déprimés qu'avec les autres anesthésiques intraveineux. Mais l'anesthésie à la kétamine ne protège pas contre les inhalations et ne dispense pas de l'intubation trachéale en cas d'estomac plein.
Hypersalivation
L'hypersalivation peut être à l'origine de complications respiratoires, notamment chez l'enfant (bronchospasme ou d'obstruction respiratoire haute). Une prémédication à l'atropine est souhaitable pour l'atténuer.
Action broncho-dilatatrice
Cette action broncho-dilatatrice a fait utiliser la kétamine pour l'anesthésie de patients asthmatiques.
7) Le système cardio-vasculaire
La kétamine entraîne globalement une stimulation du système cardio-vasculaire due à son effet sympathomimétique qui prédomine sur son action cardio-dépressive directe. Les autres agents anesthésiques sont le plus souvent à l'origine d'une cardio-dépression qui se traduit par une hypotension.
Tachycardie et hypertension
Cet effet est maximal en 2 à 4 minutes et s'estompe lentement en 10 à 20 minutes. La tachycardie et l'hypertension peuvent être minimisées par deux mesures : l'administration de benzodiazépines en prémédication et en per-opératoire et l'utilisation d'une technique d'administration continue de kétamine.
8) Le tonus musculaire
Le tonus musculaire est augmenté.
9) L'action sur l'utérus et passage transplacentaire
Les effets de la kétamine sur l'utérus dépendent de l'âge de la grossesse. Pendant le premier trimestre de la grossesse, la kétamine peut provoquer des contractions utérines alors qu'elle n'en provoque pas au cours des deux derniers trimestres. En obstétrique, le passage transplacentaire, pour des doses inférieures à 1,5 mg/kg, ne provoque pas de dépression respiratoire et cardio-vasculaire chez le nouveau-né dont le score d'APGAR n'est pas modifié et elle ne modifie pas le tonus utérin.
10) L'action sur les yeux
Elle entraîne un nystagmus et augmente la pression intra-oculaire.
Mode d'emploi
Présentation
Le chlorhydrate de kétamine est présenté en 3 dosages 10 mg/ml, 50 mg/ml et 100 mg/ml. La solution est légèrement acide (pH 3,5 à 5,5). Elle est disponible en flacons de 10 ml et de 50 ml
Posologie
Voie intramusculaire
La dose initiale est de 5 à 8 mg/kg.
Voie intraveineuse
L'administration intraveineuse peut se faire soit en bolus, soit en perfusion continue.
Administration en bolus. La dose initiale est de 2 à 4 mg/kg. Les réinjections se font par doses fractionnées de la moitié de la dose d'induction (1 à 2 mg/kg).
Administration en intraveineuse continue. On administre en perfusion rapide une dose starter de 2 à 5 mg/kg puis dès la perte de conscience on ralentit le débit à 0,01 à 0,05 mg/kg/min.
Pharmaco-Cinétique
Absorption
Après injection IV de 2 mg par kilo, induction rapide en 10 à 30 s.
Répartition
Après injection de 2 mg/kg, durée de l'anesthésie: 5 à 10 mns.
Demi-Vie
2 à 3 heures.
Le stade d'anesthésie disparait alors qu'il demeure de fortes quantités de ketamine dans l'organisme.
Métabolisme
Largement métabolisé par le foie:
N-déméthylation en norketamine qui est ensuite hydroxylée sur le noyau pour former l'hydroxynorketamine qui sera glucuroconjuguée.
Elimination
Voie rénale:
Essentiellement sous forme métabolisée, moins de 4 % de la dose est éliminé sous forme inchangée.
Voie fécale:
Moins de 5% de la dose.
Conclusion
La kétamine est un agent anesthésique sûr, assurant une perte de conscience, une analgésie et une amnésie, dont les principaux effets secondaires que sont la stimulation cardio-vasculaire et les manifestations psychiques au réveil ont limité l'utilisation en routine. Elle conserve cependant des indications privilégiées que sont l'anesthésie en situation précaire, l'anesthésie de courte durée en ventilation spontanée, l'anesthésie pour tout acte chirurgical permettant de sauver un sujet en état de choc et non à jeun en associant une ventilation assistée, l'anesthésie pédiatrique, l'anesthésie obstétricale et l'anesthésie du patient asthmatique. Dans ces indications les effets secondaires peuvent être atténués en l'associant à des benzodiazépines administrées en pré- et per- opératoire.