Juste pour dire
- Auteur de la discussion josé
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Devanagari
Holofractale de l'hypervérité
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Essaye de trouver d'autres occupations . Perso mon autre drogue c'est la randonnée pédestre sur looooog terme , seul moment ou j'arrive à exclure ces vices pour tuer le temps .
Après y'en a plein comme pratiques sportives etc etc .
Que la force soit avec toi Edouardo .
+1000 Laura !
Après y'en a plein comme pratiques sportives etc etc .
Que la force soit avec toi Edouardo .
+1000 Laura !
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Guest
MadJa1 a dit:
J'parle pour moi mais on s'en lasse quand on en tapé jusqu'a ecoeurement, c'est la que les problèmes arrivent, quoi taper ensuite, les junk-drugs...
Y'a pas un jour où j'y pense pas... Continuer ou arrêter ? J'ai l'impression que c'est juste une passe. J'ai passé une grande partie de mon adolescence à m'intéresser au sujet et maintenant que j'experimente vraiment j'me rend compte que la frontière entre usage récréatif et addiction est difficile à définir. J'veux pas tomber dedans mais j'ai pas envie de lâcher tant que j'aurais pas l'impression d'en avoir fait le tour. J'espère juste qu'un jour j'm'en lasserais et que j'aurais la volonté d'arrêter et qu'entre temps, il ne m'arrivera rien de grave...
Saxifrage Russel
Glandeuse Pinéale
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Vivre, en soi, c'est marcher au bord d'un précipice. Pas besoin de consommer pour qu'il arrive quelque chose de grave.MadJa1 a dit:
Bon après ce sont de belles phrases, dans la pratique c'est autre chose. Mais tout ça pour dire que parfois il ne faut pas trop se prendre la tête. Au moins tu t'es informé avant de consommer. T'es déjà mieux parti que certains. Beaucoup y vont dans l'ignorance la plus totale, en mode quitte ou double.
Assez paradoxal pour ma part, quand je veux me calmer sur les prods il me faut au moins un truc en stock pour tenir assez longtemps.
Je stress trop si j'ai rien "au cas ou", même si je veux rien prendre.
Genre la, j'ai interrompu deux semaines d'arrêt (c'est pas rien pour moi) il y a deux soirs (j'ai grave apprécié mon meug de K malgré tout). Depuis j'ai 5 tazs et 1 trip chez moi, je veux ni prendre les tazs ni les trips, pourtant j'en ai je sais pas pourquoi.
Je stress trop si j'ai rien "au cas ou", même si je veux rien prendre.
Genre la, j'ai interrompu deux semaines d'arrêt (c'est pas rien pour moi) il y a deux soirs (j'ai grave apprécié mon meug de K malgré tout). Depuis j'ai 5 tazs et 1 trip chez moi, je veux ni prendre les tazs ni les trips, pourtant j'en ai je sais pas pourquoi.
Krix
Holofractale de l'hypervérité
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J'ai la haine. La haine de pas savoir me suffir à ce que j'ai.
La haine de répondre à des pulsions de plaisir toute sans aucune saveur ni mérite. La haine de me rendre compte que j'ai une femme qui est folle amoureuse de moi, des amis, des études qui me plaise, une famille qui me soutient, de ne pas être dans les problèmes d'argent et que malgré toute cette stabilité sociale, bordel de merde je ne suis pas satisfait !
Mais que ce qu'il me faut de plus ? Pourquoi je suis constamment spectateur de ma vie ? Pourquoi je suis constamment en train de regarder dehors à travers du fil barbelé ou une petite lucarne à l'intérieur d'un camp de concentration ?
Pourquoi je me sens emprisonné et sans échappatoire alors que la vie me tend les bras et que je suis tellement pas en droit de me plaindre.
Je ne me comprends pas.
La haine de répondre à des pulsions de plaisir toute sans aucune saveur ni mérite. La haine de me rendre compte que j'ai une femme qui est folle amoureuse de moi, des amis, des études qui me plaise, une famille qui me soutient, de ne pas être dans les problèmes d'argent et que malgré toute cette stabilité sociale, bordel de merde je ne suis pas satisfait !
Mais que ce qu'il me faut de plus ? Pourquoi je suis constamment spectateur de ma vie ? Pourquoi je suis constamment en train de regarder dehors à travers du fil barbelé ou une petite lucarne à l'intérieur d'un camp de concentration ?
Pourquoi je me sens emprisonné et sans échappatoire alors que la vie me tend les bras et que je suis tellement pas en droit de me plaindre.
Je ne me comprends pas.
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Peut être parce-que ce qu'on appelle réussir sa vie ne t’intéresse pas ?
Y'a pas de mal à ça et c'est pas une raison de te torturer que la culpabilité d'avoir plus que les autres, d'avoir ce que les autres veulent.
Tu as le droit de vouloir autre chose.
Le soucis que je vois, c'est que t'as l'air complètement paumé et que tu sais pas ce que tu veux. Peut être que plutôt que d'essayer d'aimer la vie que tu mène, cherche déjà a savoir ce que tu veux vraiment vivre, pourquoi et comment le vivre
Moi c'est comme ça que j'ai réussi à commencer à aimer ma vie, quand j'ai réalisé que je ne voulais pas ce que j'avais même si c'était ce que les autres voulaient et jalousaient. Ça peut faire vachement bobo parfois la pression sociale
Y'a pas de mal à ça et c'est pas une raison de te torturer que la culpabilité d'avoir plus que les autres, d'avoir ce que les autres veulent.
Tu as le droit de vouloir autre chose.
Le soucis que je vois, c'est que t'as l'air complètement paumé et que tu sais pas ce que tu veux. Peut être que plutôt que d'essayer d'aimer la vie que tu mène, cherche déjà a savoir ce que tu veux vraiment vivre, pourquoi et comment le vivre
Moi c'est comme ça que j'ai réussi à commencer à aimer ma vie, quand j'ai réalisé que je ne voulais pas ce que j'avais même si c'était ce que les autres voulaient et jalousaient. Ça peut faire vachement bobo parfois la pression sociale
Saxifrage Russel
Glandeuse Pinéale
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Idem. C'est rassurantMadJa1 a dit:
Loadz
Elfe Mécanique
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Krix a dit:
C'est l'être humain qui est comme ça : on fait un tas de choses sympa, puis on se lasse. C'est un roulement infernal.
Sans compter les questions : "pourquoi on fait ça ?" "vers où on va ?" "c'est vraiment ce que je veux ?"
Et tu rajoutes une petite couche de pression sociale : réussir sa vie, avoir un bon taff, avoir réussi ses études.
(+ pression familiale et/ou amoureuse dans certains cas)
Là t'as le mix parfait pour péter un cable. Et c'est le cas de pas mal de personnes.
C'est surement une mauvaise passe Krix, une petite période de doute. Les responsabilités qui s'accumulent ("obligation de réussir" etc etc) qui te font te sentir comme emprisonné.
Ca ira mieux demain
Plante Verte
Alpiniste Kundalini
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Youpi trop belle journée et la vie c est trop cool
Sludge
Holofractale de l'hypervérité
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Oh le mec il se fait sucer au réveil et il est pas content !
J'rigole.
Moi je pense réussir à mener à bien mes projets ! J'ai rencontré les bonnes personnes ! D'ici un an ou deux ça se réalise, pour sûr ! Mais la construction commence dès maintenant !
J'rigole.
Moi je pense réussir à mener à bien mes projets ! J'ai rencontré les bonnes personnes ! D'ici un an ou deux ça se réalise, pour sûr ! Mais la construction commence dès maintenant !
J
Ji-doo
Guest
Krix a dit:
C'est lié au désir. Le désir est insatiable par nature. Si ça t'intéresse (d'un point de vue purement intellectuel), essaye de lire ce qu'a dit le Bouddha à ce sujet...
C'est assez éclairant je trouve (même si le comprendre intellectuellement ne résout rien, mais c'est le premier pas).
