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Juste pour dire

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion josé
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Sludge a dit:
Ah, le mythe du penseur libre face aux gens endoctrinés. <3
Un peu de provoque pour te faire réagir ça fait pas de mal. :mrgreen:
Mais t'es de moins en moins bon client....
FunkyDuck a dit:
Peut etre que les nanas retournent vers leurs mecs car elles ont l'espoir qu'il va changer, qu'il va comprendre que faut pas frapper les gens quand t'es pas content ou trop bourré, c'est des choses qu'on peut changer, merde.
Ca c'est l'explication la plus probable, et c'est même logique, je ferai surement de même.
Et le déclic de la décision de se séparer doit se faire quand la personne frappée a perdu tout espoir de changer quoi que ce soit.

Non moi ce qui m'intriguais c'était le fait de se remettre avec des personnes violentes par la suite, pas le pardon au sein d'un couple.
Aid3nPearce a dit:
un mec frappe une nana, il mérite de finir en sang sur le caniveaux, certainement pas le pardon d'une idéaliste.
Ouais alors ça je l'ai fait a plusieurs reprises et je ne le referai plus.
En général les emmerdes avec les flics te retombent dessus, quand c'est pas la nana qui t'agresse parce que t'a foutu une mandale a son mec qui la tapait devant toi.
 
Sludge a dit:
Il faut arrêter de réfléchir en "ma catégorie" et "les autres". Bouffez un trip vous comprendrez.


N'importe quoi. Le trip n'est pas une réalité, c'est l'exacerbation des sentiments, un gros facho sera encore plus facho sous trip mais c'était une Sludgerie sans doute!
 
LES INTERACTIONS SOCIALES c'est compliqué, il faut prendre soin de ne pas faire d'ETHNOCENTRISME. si on veut espérer commencer a comprendre quoi que ce soit a l'autre...
Serum Phi a dit:
Là d'où je viens ce n'est pas rare que des femmes immolent par le feu leur mari s'il rentre bourré o_O"
c'est un peu cliché... mais, est ce qu'il rentre régulièrement bourré? est ce que c'est femme passent leurs temps a se faire chier en attendant que le mari rentre? est ce que ce sont juste des conasses socialement programmé pour être casse couilles? enfin là, tu sors une sorte de vérité a minima, où tous le monde va hocher la tête en se disant ah ouais trop dur... sauf que tu viens juste d'opposé la moitié de la planète , a une autre moitié de la planète, en t'appuyant sur une expérience fantasmé, ou le mec tout puissant (symbole de la société patriarcale) se fait emmerdé par sa connasse de rombière! c'est marrant dans les film des années 50... mais bon là c'est le 21eme siècle! donc je cri STOPPPP!!! c'est pas parce que t'a mère ta plié tes caleçons jusqu'a tes 25 ans, que les femmes bonnes qu'a ça... (j'extrapole, mais vous me faites peter les plombs...)
Aid3nPearce a dit:
C'est ce que j'appelle un comportement parfaitement irrationnel, un mec frappe une nana, il mérite de finir en sang sur le caniveaux, certainement pas le pardon d'une idéaliste. Et non ce n'est pas quelque chose qu'on peut changer, il y'a des erreurs que tu peux commettre mais pas ce genre.

sinon, la solution a la violence, n'est pas la violence...


bon, puisque c'est comme ça, je prend un gros extrait de l'article... clicker sur le lien ça a l'air trop dur...
source (Entre projet de départ et soumission*: la souffrance de la femme battue - Cairn.info


voix off:"il est expressément recommander de référencer son discours pour éviter de colporté des ragots de bas étages"



II. Manifestation des violences conjugales

1. La violence verbale

Elle consiste à intimider une personne par des menaces. Les violences verbales réfèrent plus au débit de paroles, à la violence perçue dans la voix et les cris, c'est-à-dire au mode de communication. La violence verbale peut se traduire par des interdictions, du chantage, des ordres.

2. La violence psychologique

Toute action qui porte atteinte ou qui essaie de porter atteinte à l'intégrité psychique ou mentale de l'autre (estime de soi, confiance en soi, identité personnelle) sera qualifiée de violence psychologique.


La violence verbale et la violence psychologique jouent principalement sur la peur et la dégradation de l'image de soi, elles sont très destructives et conduisent à l'anéantissement progressif des désirs et de la volonté des femmes qui doivent céder la place aux exigences de l'homme tout-puissant


3. La violence physique

Il s'agit de l'ensemble des atteintes physiques au corps de l'autre dans le but de lui faire mal. Les coups portés peuvent laisser des séquelles irrémédiables et mettre des femmes en danger de mort.


4. La violence économique

Elle se définit comme le contrôle économique ou professionnel de l'autre. Ces formes sont multiples, certaines personnes ne disposent pas de carnets de chèques ou de cartes bancaires alors que, pour d'autres, le mari (ou le compagnon) contrôle les talons des carnets de chèques. Dans certains couples, les revenus féminins sont pratiquement nuls, la femme est entièrement dépendante des revenus du conjoint et les aides publiques, notamment en ce qui concerne les enfants, sont souvent versées au compte du chef de famille.

5. La violence sexuelle

Les violences sexuelles correspondent au fait d'imposer, par la peur ou la force, son désir sexuel à sa partenaire. Les femmes qui en sont victimes se trouvent dépossédées de leur corps. Ce type de violence est le plus difficile à exprimer pour les femmes ; pour cela, elles doivent lever à la fois le tabou des violences et celui de la sexualité.

Quelle que soit la forme que prend la violence conjugale, elle a toujours pour effet de détruire. Pour comprendre cet effet, il faut se représenter le cycle de la violence conjugale et d'en mesurer l'impact sur la famille.


III. Les cycles de la violence conjugale

1. La phase d'accumulation

En général, l'accumulation de la tension qui conduit l'homme cyclique à devenir «Mister Hyde» n'est pas perceptible par l'entourage. Chez certains hommes violents, des états de ce genre succèdent à un déclencheur, chez d'autres, tout se passe dans la tête sans qu'aucune cause extérieure n'intervienne.


2. L'explosion de la violence

Les femmes maltraitées décrivent souvent leurs maris comme des individus sujets à des crises ; leur fureur paraît disproportionnée par rapport au « déclencheur » comme si leur vie était menacée. La crise éclate quand l'individu a la sensation que son identité est minée.

L'homme violent traverse une phase d'altération, un état dissocié dans lequel son esprit semble se séparer de son corps; la conscience s'altère, les contraintes sociales tombent et une accumulation en spirale débouche sur l'agression.


Aux prises avec la violence de son conjoint, la victime comprend très vite qu'il ne sert à rien de s'échapper; elle apprend à se dissocier de son corps. Après les coups, les réactions de la victime sont celles des personnes touchées par une catastrophe naturelle : effondrement psychologique pendant un ou deux jours, suivi de symptômes d'angoisse « post-traumatique » comme l'apathie, la dépression, et un sentiment d'impuissance. Par la suite, les victimes ont tendance à s'isoler quelque temps pour laisser se cicatriser leurs blessures physiques et mentales et éviter la honte de se montrer défigurées à des amis.


3. La phase des remords

La phase de remords intervient une fois que la violence a éclaté et que la tension s'est dissipée. Cette étape peut entraîner toute une gamme de comportements, depuis la négation pure et simple de ce qui s'est passé, jusqu'à des remords et des promesses d'amendement. Souvent les hommes sujets à ce genre de cycles font pression sur leur entourage (y compris les enfants) pour plaider leur cause; ils comptent sur le sentiment de culpabilité de leur femme et la présentent comme leur seul espoir. Sans elle, la vie serait réduite à néant; ils adoptent un comportement infantile. Ils se convainquent et persuadent les autres que les actes de brutalité vont cesser. « La phase de remords ne dure pas éternellement, elle touche à sa fin dés que l'homme est repris par son angoisse, son sentiment de vulnérabilité qui annonce le retour imminent d'une violence»




C'est parce que la violence agit comme un cercle vicieux qu'il est extrêmement difficile d'en sortir. Il ne faut pas croire que les femmes violentées restent parce qu'elles aiment être battues et humiliées ou parce qu'elles sont indifférentes. C'est au regard de toute cette complexité que peut se comprendre l'attitude parfois incertaine, contradictoire, des femmes victimes de violences conjugales.


IV. Les conséquences de la violence conjugale


2. Pour celle qui la subit

La femme confrontée à la violence de son partenaire risque de subir des atteintes graves à sa santé, tant physique que mentale, voire pour sa vie. Walker a étudié les effets de la violence connus sous le nom de Battered woman's syndrome. Elle montre que celui-ci peut être assimilé au syndrome de stress post-traumatique, toute personne exposée à des abus répétés (qu'elle n'est pas en mesure d'éviter) réagit non pas de manière passive, mais en restreignant ses réactions à celles qui lui semblent les plus appropriées pour se protéger.




La violence conjugale conduit à une perte d'estime de soi, de son identité, de sa confiance en ses possibilités, aussi bien dans sa vie professionnelle qu'au sein de son foyer. Les femmes perdent aussi confiance en leur mari et se méfient des hommes en général. La violence déséquilibre, enferme, isole, développe un sentiment de culpabilité, une dépendance psychologique et génère la peur, l'angoisse, le fatalisme, le désespoir et la honte.



La violence conjugale concourt également à détruire la victime. La victimisation, processus qui amène des femmes à accepter la violence, porte ces dernières à développer un seuil de tolérance toujours plus élevé, ainsi qu'une perception de perte de pouvoir et de contrôle sur leur vie. L'intégration du processus de victimisation permet de comprendre pourquoi de nombreuses femmes vivent si longtemps dans un contexte de violence conjugale. La violence faite aux femmes n'est pas sans conséquence pour leurs enfants. Ils subissent, quelquefois de façon indirecte, cette violence que le père fait subir à la mère.


3. Conséquences sur les enfants

La violence déborde du couple et implique largement les enfants. On sait que le fait d'avoir connu la violence dans son milieu d'origine constitue un facteur de risque de reproduire cette dernière à l'âge adulte.



L'insécurité, le manque d'estime de soi, le peu de confiance en soi sont alors des conséquences directes du vécu de la violence. En voyant leur père agresser leur mère ou en étant eux-mêmes frappés, ils vont faire l'apprentissage de la violence, ils apprennent, d'une part, qu'il est dans l'ordre des choses que la femme soit violentée par l'homme et, d'autre part, que la violence est un moyen normal pour régler les conflits.



5. Autres facteurs associés à la violence

1. Présence de la violence dans l'histoire familiale.



2. L'alcool?-


VI. Rupture avec les violences conjugales



Les neuf femmes interrogées se sont toutes séparées définitivement de leur conjoint violent, mais huit d'entre elles sont parties à plusieurs reprises de leur foyer avant de rompre définitivement. La séparation exige des femmes une véritable préparation tant sur le plan psychologique que matériel. Elles doivent faire le deuil d'une relation à laquelle elles ont cru, quitter un mari ou un partenaire qu'elles ont aimé et surtout admettre que leur vie de couple finit sur un échec. À travers l'analyse des entretiens, je peux dégager deux grands types de raisons qui ont amené les femmes à rompre. La première raison, certes, minoritaire concerne trois femmes sur neuf, à partir d'une volonté personnelle. La seconde concerne six femmes sur neuf, qui ont rompu grâce à des tiers, soit la famille, soit l'environnement ou les enfants.

science.
Conclusion

La violence conjugale est un phénomène de société qui touche toutes les catégories sociales et toutes les cultures. L'analyse de cette problématique est récente. En France, il faudra attendre les années 80/90 pour assister à des évolutions notables en matière législative. Le concept de violences conjugales évolue et a tendance à s'élargir.

On croit que ce phénomène a augmenté ces dernières années. En effet, on parle de deux millions de « femmes battues », mais ces chiffres sont sous-estimés. Malgré l'existence de dispositifs d'aide, de prise en charge, les femmes victimes hésitent encore à se faire connaître, car c'est difficilement avouable. Il y a aussi le poids des idées reçues, la honte, le sentiment de culpabilité et d'échec dont les femmes se sentent coupables.

L'origine réelle des violences est souvent confondue avec les facteurs qui y sont associés tels que l'alcool ou le manque de communication. Bien que ces facteurs puissent favoriser l'expression de la violence et qu'ils soient présents dans plusieurs situations, la violence conjugale trouve sa véritable source dans les rapports de domination et d'inégalité entre les deux sexes.




Dans un tel contexte, la prise en charge des enfants peut être une question centrale. Il serait intéressant de penser à leurs problèmes, à leurs souffrances, pour éviter qu'ils ne reproduisent un comportement violent. Ces enfants sont susceptibles de reproduire la violence, seul modèle de communication qu'ils connaissent, soit dans les lieux publics (à l'école, dans la rue), soit en privé (à la maison, dans une future relation de couple). Il faut insister sur la prise en charge des enfants victimes de maltraitance afin d'éviter qu'à l'âge adulte, les hommes reproduisent la violence qu'ils ont subie et les femmes leur comportement de victimes. Il faut cependant souligner que le mari ou le conjoint qui bat sa femme n'est pas automatiquement un père violent. La question du maintien du lien avec le père se pose.

la représentation de la femme dansle monde
http://www.monde-diplomatique.fr/cartes/progresfemmes





et puis... parce qu'il faut peut être passer a autre chose...
D&#8217;avoir les plus grosses testicules du mondes des primates ne suffira sans doute pas à la survie de ce lémurien
 
Aid3nPearce a dit:
L'article parle des enfants pas des femmes adultes.
Oui c'était écrit dans le post mais ça ne change rien. La violence paralyse. Je ne suis ni femme ni enfant et pourtant ça me fait le même effet.

Stonix a dit:
N'importe quoi. Le trip n'est pas une réalité, c'est l'exacerbation des sentiments, un gros facho sera encore plus facho sous trip mais c'était une Sludgerie sans doute!
C'était simplement une référence à un effet typique des trips, à savoir se percevoir connecté à tout, comprendre qu'on fait partie d'un tout et que les choses ne sont pas si cloisonnées qu'elles le paraissent.
 
C'était simplement une référence à un effet typique des trips, à savoir se percevoir connecté à tout, comprendre qu'on fait partie d'un tout et que les choses ne sont pas si cloisonnées qu'elles le paraissent.

Je ne pense pas que ce soit une réalité non plus.
 
Est-ce que je me trompe si je dis qu'avec vos exemple de raisonnement on peut distinguer deux types d'usagers supposés: Ceux qui prennent des psychés pour prendre congé du réel, et ceux qui veulent entrer plus en contact avec lui?

Je pense qu'on peut traduire l'effet d'un psychédélique par augmenter le nombre de raisonnements en parallèles, mais aussi de schémas de pensées qui forment notre expérience et donc notre opinion du vécu.
Et par conséquent augmenter notre capacité à changer de point de vue rapidement, pour approuver ou désapprouver les pensées et tout ce qui s'en suit.
Donc si la nature d'un usager est de réunir et de chercher ce sentiment d'unité dont parle Sludge, il aura tôt fait d'appliquer une attitude de pensée du -tout positif- et du -tout est vrai-, grâce à l'augmentation de ses capacités d'acceptation de schémas nouveaux, et appuyé par le fait qu'il aura des émotions exacerbés.
En revanche si la nature de l'usager consiste plutôt au rejet, il aura facilement tendance à pouvoir décrédibiliser toutes façons d'appréhender l'existence et ce qui en découle (points de vues, opinions), ainsi que l'expérience du vécu, quel ce soir ce dernier.
 
jackteur a dit:
La pornographie est à la portée de tous. Serait-elle en fait le meilleur ennemi de la liberté sexuelle? Qu'en pensent les jeunes filles ?

Parce que la réalité, c'est comme la drogue, ça dépend de chacun...

[SUP][SUB] après ça, j'arrete.. j'ai plus le net... see you around, comme on dit... [/SUB][/SUP]
 
Stonix a dit:
Je ne pense pas que ce soit une réalité non plus.

C'est un sentiment, en tant que tel, il est réel mais n'a rien à voir avec une réalité physique. C'est simplement une façon de voir les choses. Tout n'est pas si cloisonné. En fait l'important, ce n'est pas tant les éléments d'un système que leur manière d'interagir. L'idée c'est justement d'avoir une vision globale des choses et sortir de ses simples perceptions qui sont très limitées. Pour cela faut-il être en mesure de se mettre à la place de l'autre plutôt que transposer sa manière d'appréhender le monde sur le vécu des autres (ce qui donne le jugement, les grandes généralités basées sur notre perception microscopique du monde, la catégorisation, l'essentialisme).

https://fr.wikipedia.org/wiki/Essentialisme
De même, l'essentialisme de genre désigne des natures féminine et masculine différentes par essence, ce qui s'oppose au constructionnisme.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Constructivisme_social
Cette approche, à l'instar de la conception constructiviste développée en épistémologie, envisage la réalité sociale et les phénomènes sociaux comme étant « construits », c'est-à-dire créés, objectivés ou institutionnalisés et, par la suite, transformés en traditions. Le constructivisme social se concentre sur la description des institutions, des actions en s'interrogeant sur la manière dont ils construisent la réalité.
 
Juste pour dire que j'aime vraiment bien ce forum.
 
Merci Le Roux :pidu:
 
lookatmevoodoo a dit:
Juste pour dire que j'aime vraiment bien ce forum.

Fuis tant qu'il en est encore temps :mrgreen:
 
Mouahahah. J'ai bien peur qu'il ne soit déjà trop tard... :snakeman:
 
Juste pour dire : en fait les plans à 3, c'est très surfait. Ouais, je suis déçu.
 
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