Eu je sais pas trop ou le placer, j'ai fait un peu mon boulet. Je me suis tapé un trip au DXM+cannabis ce weekend (avec un peu d'iboga), ce qui as résulté en toute une remontée de sensations désagréables refoulées que j'avais eut lors d'un (ou 2) badtrip. J'ai réussi a accepter ces sensations désagréables et a ne pas y réagir. Jusqu'à un certain stade qui m'as conduis à une crise d'angoisse, qui m'as fait automatiquement aller chercher un benzo que je me suis foutu sous la langue. 2-3 minutes plutard (le truc à a peine eut le temps de fondre), je me suis senti soulagé grandement et mon angoisse est partie. J'ai direct enlevé le benzo de ma bouche. J'ai eut alors une grande sensation de soulagement d'avoir réussi a me confronter à une partie de ces sensations physiques (malgré qu'au bout d'un moment j'ai craqué et opté pour le benzo, ducoup je sais pas trop si le soulagement venais en partie du benzo, mais as t-il eut le temps de faire effet vraiment avant que je l'enlève ou c'est l'effet placebo?). J'ai ressenti ça comme une évolution, et j'étais très fier de moi. J'ai ducoup eut la fausse bonne idée d'envoyé direct un message à ma psy, lui disant que j'étais content d'avoir de nouveau été confronté a mes sensations d'overdose. Que ça m'avais grandement soulagé. (D'ailleurs contrairement à un trip habituel ou j'ai plutôt une absence d'émotions le lendemain, je suis de très bon humeur) Cependant ma crise d'angoisse a eut pour base la peur que j'ai mélangé un IMAO que j'ai chez moi avec le DXM (au moment de l'angoisse je savais plus ce que j'avais pris et c'est pour ça que j'ai cru revivre une mauvaise expérience d'un mélange avec IMAO, alors que j'étais en terrain totalement safe niveau dosage de DXM). Et je me posais des questions chelou genre est-ce que je suis suicidaire, pourquoi aurai-je pris un IMAO, avec la confusion du DXM. Et j'ai mis que je l'étais dans le mail, suicidaire, à coté du fait que j'étais super soulagé d'avoir revécu ces sensations désagréables. 2h après je suis redescendu et je lui ai envoyé un mail m'excusant, que j'allais bien et tout.
Bref, ma question c'est, est-ce qu'elle peut me faire chier à cause de ça? Elle m'as répondu qu'elle voulais un RDV plus tôt que prévu ducoup. Je suis un peu flippé de l'avoir fait un peu flippé pour rien^^ Je pense réellement avoir été dangereux pour moi à une époque (par inconscience, je n'ai jamais voulu mourir), et d'ailleurs je me suis brulé les doigts ce qui m'as vachement calmé. Mais dans la confusion du disso j'ai conjugué ça au présent comme un con en lui disant texto... ^^
Et deuxième question, est-ce que l'idée de revivre un traumatisme pour s'en débarrasser vous paraît mauvaise? J'ai vraiment le sentiment que c'est en me confrontant aux émotions avec lequelles je n'ai pas pu me confronter pendant mon badtrip, que celles ci vont partir et arrêter de me peser inconsciemment. Malheureusement ces émotions étaient fortement intenses (pour moi en tout cas), et je pense que le meilleur moyen pour m'y confronter de nouveau est de passer par un psychédélique. Je recherche un moyen de tripper assez (mais pas trop) pour finir par accepter en entier ces sensations, sans l'aide d'une benzodiazépine. Il me semble avoir évolué par rapport à mon angoisse sous trip. C'est comme quand j'avais fumé un peu de DMT et que j'avais revécu direct cette angoisse sourde. Après le trip j'avais été ragaillardi, plus optimiste et plus fier de moi. Ducoup en ce moment je recherche le trip désagréable (mais pas trop pour moi), car j'ai l'impression que c'est celui-ci qui fait avancer, grandir. Et je me suis trop bloqué sur mes petits traumatismes d'avant.
Ah ouais, j'ai aussi placé comme un connard dans le mail ma recette magique pour avoir refait surgir ces émotions. Tout content de moi, je lui ai dit que le mélange iboga + DXM + cannabis étais ce qui m'avais permis d'arriver à revivre mes angoisses. Je le pense réellement, ce mélange particulier me permet d'avoir des sensations désagréables qui surgissent dans un cadre rassurant pour moi, "dissociatif" si je puis dire. Là ou cannabis et DXM me foutent de l'angoisse mais sans cette sensation de libération de m'y être confronté. Et là ou le DXM et l'iboga seule ne sont pas assez psychédéliques en eux même, et ou une forte dose d'iboga me fait beaucoup trop flipper. Bref, déjà que je suis sur que vous allez trouver ces réflexions perchées, ma pauvre sophrologue...
Je finierai par une recommandation que j'avais lu dans un bouquin sur le trip safe (encore une erreur que j'ai pas réussi à éviter^^). Attendez au moins 24 à 48h avant de parler a vos proches de vos trips. Faites pas le con comme moi, ça évitera de vous retrouver dans ce genre de situation. Enfin je m'inquiète surement pour rien, et avec qui d'autres peut on parler de tout librement à part un psychologue? Mais quand même ^^ Pas envie de me faire interner de force quoi.