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Juste pour dire

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion josé
  • Date de début Date de début
Qu'est-ce que t'appelles être au service du capital ?

Perso j'ai pas attendu de travailler pour avoir l'impression de contribuer au capitalisme. On y participe avant tout en tant que consommateur.

Même si j'ai encore des contradictions interne, je suis quand même plus à l'aise avec le fait de faire partie de ce système. Déja parce que j'ai abandonné l'idée de le détruire, c'est vain et je suis pas sur que ce soit souhaitable. Aussi paracerque je ca m'empêche pas en même temps de faire des actions qui contribuent à des modèles alternatifs.

Après j'ai jamais bossé pour JP Morgan, je sais pas si c'est ton cas. Mais pour autant, mes expériences dans le milieu associatif m'ont confronté à d'autres contradictions.
 
EEEEEHeh a dit:
Ceux du forum qui sont vraiment adultes, depuis longtemps, vous avez fait comment quand vous êtes rentrés au service du capital pour payer le loyer ? Genre pour pas vriller ?
Suis pas adulte depuis longtemps mais perso y'a deux volets.

Déjà, diminuer raisonnablement mes dépenses pour espérer me contenter de moins d'heures de taf, et pouvoir tenir plus longtemps sans taf : ici ça veut dire pas habiter à Paris (c'est aussi parce que j'trouve ça pas blairable), habiter en coloc (aussi parce que je supporte pas vivre seul-e), participer aux distribs alimentaires des totos, tantôt faire de la récup' individuelle, et ce genre de bail de collectivisation.

Pour le taf lui-même, pour rendre ça supportable, j'ai bossé à plein temps qu'un an, j'ai changé souvent, j'ai fait presque que des choses que j'avais jamais vraiment fait avant ou pour lesquelles j'étais pas formé. En essayant d'être dans les trucs qui m'paraissaient les moins pires, où j'ai souvent eu un mot à dire sur mon nombre d'heure ou sur l'emploi du temps lui-même.
De l'associatif, de la SCOP-autogestionnaire, l'éducation nationale. Y'a des tonnes de trucs à re-dire de chaque expérience, et l'éduc' nat' est passée à deux doigts de me foutre en dépression. Mais ça va. Ca veut juste dire que tu bosses pas souvent payé plus que le SMIC. Donc y'a sûrement d'autres voies possibles.

Et toujours prendre mon chômage jusqu'au bout pour développer d'autres trucs.

Sais pas combien de temps ça va durer, parce que sur le long terme ça fait v'la le CV étrange. Mais pour l'instant, dans des boulots ciblés, ça m'a pas desservi-e, voir au contraire.
 
EEEEEHeh a dit:
Oh ptn c'est vrai que ça fait new age  :°(

Ceux du forum qui sont vraiment adultes, depuis longtemps, vous avez fait comment quand vous êtes rentrés au service du capital pour payer le loyer ? Genre pour pas vriller ?

je travaille, je consomme et je ferme ma gueule!
 
fruzz a dit:
Qu'est-ce que t'appelles être au service du capital ?

Disons que j'exerce un métier créatif (ce qui est vrai c'est juste que l'appelation bon.........)

En soi je finis quand même par bosser pour une boite et leurs gros clients, faire des trucs dont je souhaiterai qu'ils n'existent pas. Alors que je pourrai aller ailleurs, mais faut de l'expérience et tout avant de pouvoir se vendre, tout en emmerdant le monde. 
Et puis surtout rester là dedans pour me payer du matos et organiser 2 teufs par an à tout péter en me disant que je baise le game, à la fin c'est pas vrai. D'un autre côté avec mon éducation et mes passions difficile d'être ailleurs.

Je sais pas très complexe cette question.
 
EEEEEHeh a dit:
fruzz a dit:
Qu'est-ce que t'appelles être au service du capital ?

Disons que j'exerce un métier créatif (ce qui est vrai c'est juste que l'appelation bon.........)

En soi je finis quand même par bosser pour une boite et leurs gros clients, faire des trucs dont je souhaiterai qu'ils n'existent pas. Alors que je pourrai aller ailleurs, mais faut de l'expérience et tout avant de pouvoir se vendre, tout en emmerdant le monde. 
Et puis surtout rester là dedans pour me payer du matos et organiser 2 teufs par an à tout péter en me disant que je baise le game, à la fin c'est pas vrai. D'un autre côté avec mon éducation et mes passions difficile d'être ailleurs.

Je sais pas très complexe cette question.

T'aimes  ton boulot au delà du fait que tu le fasses pas dans un cadre/ pour un but  qui ne te convienne pas ?
 
Juste un coucou , pas trop le time de passer sur le fofo et la motivation avec tout mes rdv et la visite au tribunal qui approche .

Prenez soins de vous
 
EEEEEHeh a dit:
fruzz a dit:
Qu'est-ce que t'appelles être au service du capital ?

Disons que j'exerce un métier créatif (ce qui est vrai c'est juste que l'appelation bon.........)

En soi je finis quand même par bosser pour une boite et leurs gros clients, faire des trucs dont je souhaiterai qu'ils n'existent pas. Alors que je pourrai aller ailleurs, mais faut de l'expérience et tout avant de pouvoir se vendre, tout en emmerdant le monde. 
Et puis surtout rester là dedans pour me payer du matos et organiser 2 teufs par an à tout péter en me disant que je baise le game, à la fin c'est pas vrai. D'un autre côté avec mon éducation et mes passions difficile d'être ailleurs.

Je sais pas très complexe cette question.

Je suis peut être hors sujet tu me diras ce que tu en pense mais ce que tu dis me fais penser à ce court extrait d'intervention de Lordon à l'ESSEC:

[video=youtube]
 
Pour le taff je me démonte à tout un tas de molécules....

Histoire de supporter l'insupportable.


J'aime beaucoup faire la cuisine, et vous Nicole ?
 
J'ai besoin de me défoncer la gueule pour supporter le travail, c'est tout à fait normal n'est-ce pas ?
C'est normal ?
?

ESCUCHA MEEEEEEE
 
Ça fait partie des raisons pour lesquelles je ne bosse toujours pas.

Déjà que sans pression sociale je sens que j'ai bien envie de ne pas m'écouter quand je sens que je risque d'exabuser des produits que j'aime bien, vu que j'ai viré la défonce facile et démissionnaire de l'alcool. Je sens que plus ou moins souvent, je me dis que tiens, avec des sims ce serait plus simple et agréable; qu'avec de la mxe (rip) je pourrais me sentir rassurée; que tiens, j'essayerais bien un petit voyage psychédélique pour voir si ça passe... Maintenant que j'ai commandé mon premier pochon, je vois que je commence déjà à squatter la boîte aux lettres et à préparer une prochaine commande.

Et dès que je m'imagine chercher/avoir du taf, c'est juste pas envisageable. Déjà qu'en faisant des choses que j'aimais à Technoplus, avec des gens chouettes, qui me permettaient d'utiliser mon temps et mes compétences pour des choses chouettes, ça m'a enfoncée dans une conso . En stage, pareil. Et une activité avec un contrat de travail rémunéré ça me fait vriller.

Là si je pouvais envisager de réussir à faire du sport, passer mon permis ou faire un peu de bénévolat sans paniquer et penser directement à une béquille chimique, je pourrai peut être imaginer réussir à m'intégrer dans ce bordel sans que ce soit Bagdad dans ma tête et mon corps.
 
Ensuite concernant Techno+ y’a peut-être un autre facteur que le travail lui-même, qui est qu’évoluer dans un environnement de consommateurs, dans une activité fondée sur la conso, ben ça tend à augmenter les consos…
 
Ensuite ?

Pour T+ c'est sûr que ça a joué. Je savais que même avec une consommation problématique on ne me ferait pas me sentir comme une merde, et par exemple on pouvait boire nos canettes en réunion, et ça ne me dérangeait pas de m'éclipser pour un petit plug vite fait bien fait.
Mais c'est plus le fait de fonctionner avec les autres, devoir partager mon travail alors qu'il ne sera jamais parfait, la peur de me planter (et de réussir).
Ça s'est surtout multiplié quand ils m'ont pris en service civique. Je ne gagnais pas franchement plus qu'avec un RSA, mais y avait un contrat, une durée, des objectifs fixes. Pour mon mémoire y avait aussi le fait que je ne savais pas du tout ce qu'on attendait de moi, ce qui amplifie ma phobie sociale.

J'arrive à la limite à bosser pour des boulots qui n'ont pas de sens sur une durée vraiment courte, mais ça me bouffe. Au delà de ne pas supporter la façon dont on considère le travail, j'ai vraiment du mal à accepter que je suis capable de m'intégrer dans un système, avec mes erreurs et les imperfections. C'est particulièrement vrai si je perçois ce système comme "conventionnel".

Du coup ça ne répond pas vraiment à la question: je suis capable de stresser des semaines avant de répondre à un SMS, ou de ne pas offrir un cadeau par peur de me planter. Alors forcément, participer à un système qui ne me convient pas peut difficilement être confortable.
 
Lullaby a dit:
J'arrive à la limite à bosser pour des boulots qui n'ont pas de sens sur une durée vraiment courte, mais ça me bouffe. Au delà de ne pas supporter la façon dont on considère le travail, j'ai vraiment du mal à accepter que je suis capable de m'intégrer dans un système, avec mes erreurs et les imperfections. C'est particulièrement vrai si je perçois ce système comme "conventionnel".

Du coup ça ne répond pas vraiment à la question: je suis capable de stresser des semaines avant de répondre à un SMS, ou de ne pas offrir un cadeau par peur de me planter. Alors forcément, participer à un système qui ne me convient pas peut difficilement être confortable.

On est beaucoup à ressentir ça. Le mieux c'est de trouver un travail ou un système valorisant qui te fait te sentir utile et bien dans tes pompes mais c'est clair que ça court pas les rues...

Quand je bossais à l'hôpital les collègues étaient cool et je me sentais utile mais la charge de travail m'épuisait tellement que je ne trouvais jamais assez d'énergie pour en profiter. Et puis la routine taff pendant 8h00 (voir bien plus avec les heures sup et le manque de personnel), bouffer, renter chez soi et dormir pour recommencer le lendemain...Au bout d'un moment tu prend tes habitudes t'es moins stressé par la boulot mais quand t'es hypersensible tu finis quand même par te sentir aliéné par le bruit, les attentes, la charge mentale...

Moi mon taff s'est soldé par une addiction aux opiacés. Tout ça pour être jeté à la poubelle comme un mouchoir usagé après 3 ans de CDD reconduis à l'infini (j'ai appris après que c'était pas légal mais bref). Depuis je suis prudent sur ce que je peux endurer ou pas. Et méfiant quand au travail lui même.

Bref force à toi c'est pas facile de trouver sa voie dans un système vicié et qui favorise l'obsolescence des humains.
 
Perso depuis que je suis passé d'un taff 100% créatif (sound designer) a un taff plus practico pratique (ingé son)
Bah putain la vie est moins compliqué. Bon la elle est compliqué parceque j'ai pas fini mes contrats et j'ai 3 taff en même temps, RIP.

Je vois mon taff d'ingé son plus comme un truc alimentaire, qui me permettra a terme d'avoir du temps pour choisir vraiment mes projets créatifs (et perso). Mais surtout de la thune parceque bon, un CDI dans le son c'est pratique.

Mais je me sens d'un coup bien plus utilie que dans les taffs créatifs, genre si je suis pas la .... bah y'a pas la soirée le groupe peut pas se sonoriser. Et surtout quand j'ai fini mon taff je me ramenne pas 50 000 trucs a réfléchir chez moi.


Mais franchement, le travail je trouve vraiment que c'est le pire truc dans le quel naviguer pour préserver sa santé mentale. Je compte plus le nombre de burnout que j'ai fait >.>
 
fruzz a dit:
T'aimes  ton boulot au delà du fait que tu le fasses pas dans un cadre/ pour un but  qui ne te convienne pas ?

En vrai ouais, mais c'est pas tellement ça le fond de la question.
Si j'étais (à tout hasard) ingé son, ben je pense que ce serait plus facile de by-pass le problème : je fais un truc nécessaire (gérer le son) pour que des gens se fassent plaisir en allant voir un groupe qu'ils aiment. Et ça existera qu'on soit dans un modèle néolibéral ou non. 
Quoique le moment où je me retrouve à balancer du reggaeton ça revient x20 mais bon....

Ce quoique il nous oriente plus vers ma vraie question ici, qui est de savoir comment gérer le fait de vivre dans un système aussi affreux sans être un connard pour autant, sans se faire corrompre, sans perdre ses idéaux et surtout réussir à concilier pensée et action.

Pas facile frero
 
C'est marrant que vous êtes nombreux à dire que le travail vous pousse à consommer. Dans ma bande de potes ils ont plus tendance à dire que le taff leur permet justement de moins consommer. Ils sont des fumeurs de joints et donc le fait de taffer les empêchent de fumer, et comme ca ils ne fument que le soir. Forcément ca dépend de ce qu'on fait comme boulot, si tu fais des saisons dans les champs ca empêche pas de consommer, au contraire. Perso ca dépend du taff que je fais.

Sinon pour ce que tu dis Niglo ca me fait penser à la fable du chien et du loup de La Fontaine

Un Loup n'avait que les os et la peau,
Tant les chiens faisaient bonne garde.
Ce Loup rencontre un Dogue aussi puissant que beau,
Gras, poli, qui s'était fourvoyé par mégarde.
L'attaquer, le mettre en quartiers,
Sire Loup l'eût fait volontiers ;
Mais il fallait livrer bataille,
Et le Mâtin était de taille
A se défendre hardiment.
Le Loup donc l'aborde humblement,
Entre en propos, et lui fait compliment
Sur son embonpoint, qu'il admire.
" Il ne tiendra qu'à vous beau sire,
D'être aussi gras que moi, lui repartit le Chien.
Quittez les bois, vous ferez bien :
Vos pareils y sont misérables,
Cancres, haires, et pauvres diables,
Dont la condition est de mourir de faim.
Car quoi ? rien d'assuré : point de franche lippée :
Tout à la pointe de l'épée.
Suivez-moi : vous aurez un bien meilleur destin. "
Le Loup reprit : "Que me faudra-t-il faire ?
- Presque rien, dit le Chien, donner la chasse aux gens
Portants bâtons, et mendiants ;
Flatter ceux du logis, à son Maître complaire :
Moyennant quoi votre salaire
Sera force reliefs de toutes les façons :
Os de poulets, os de pigeons,
Sans parler de mainte caresse. "
Le Loup déjà se forge une félicité
Qui le fait pleurer de tendresse.
Chemin faisant, il vit le col du Chien pelé.
" Qu'est-ce là ? lui dit-il. - Rien. - Quoi ? rien ? - Peu de chose.
- Mais encor ? - Le collier dont je suis attaché
De ce que vous voyez est peut-être la cause.
- Attaché ? dit le Loup : vous ne courez donc pas
Où vous voulez ? - Pas toujours ; mais qu'importe ?
- Il importe si bien, que de tous vos repas
Je ne veux en aucune sorte,
Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor. "
Cela dit, maître Loup s'enfuit, et court encor.

Franchement tout est dit. Cette fable me revient souvent à l'esprit. Je ne pense pas que la morale doit être qu'il faut faire comme le loup. A chacun de décider. On peut vivre sans collier pour courir ou on veut, mais n'avoir 'rien d'assuré : point de franche lippée (bouchée) : Tout à la pointe de l'épée.'. Ou on peut avoir 'Os de poulets, os de pigeons, Sans parler de mainte caresse.' mais devoir 'donner la chasse aux gens Portants bâtons, et mendiants ; Flatter ceux du logis, à son Maître complaire', et être parfois attaché.

J'ai rencontré pas mal de gens qui vivaient totalement en loup, et je ne les envient pas. Ceux que j'ai à l'esprit étaient tous SDF et addicts, même si ils n'etaient pas tous malheureux (je pense). La seule vrai option que je vois pour vivre totalement en loup c'est de vivre dans un squat, mais la main du maitre fini parfois par s'abattre et elle est toujours plus forte (expulsion).

L'idéal ce situe sûrement entre les deux. D'ailleurs même la bière qu'on sert dans les squats, la bouffe qu'on cuisine et les batiments eux-même ont été construits par le maitre (comprendre le système). On peut juste pas se débrouiller sans le système capitaliste. Même sur une ferme autonome il te faut au moins des outils en fer et tu peut pas mettre un puit de mine entre les tomates et le poulailler.

Il reste donc à bien choisir son maitre et les besognes qu'on accomplit, et à s'assurer qu'on peut enlever son collier d'un coup dents. Ou à faire la révolution, le problème c'est que j'y connais rien en guerilla urbaine et je suis un couard doublé d'un pacifiste.
 

@DissoHead
Si tu envois des MP et que tu souhaites une réponse, penses à réactiver ta messagerie quand même ^^
 
Des chercheurs espagnols ont développé le dossier Bruce Lee avec de nouvelles conclusions.

Bruce Lee est mort à 32 ans en 1973 mais des chercheurs ont trouvé de nouveaux indices sur les raisons de son décès. Avant on a toujours invoqué un œdème cérébral... ce qui n'est pas faux. Mais en cherchant plus loin on trouve l'hyponatrémie (à cause des reins défaillants).

Il faut voir quelle personnalité on appose à Bruce Lee. Un phénomène du fight en karaté OK mais aussi un consommateur d'opiacés bien dans le ton des seventies et de la circonstance ambiante du Vietnam sachant que son décès intervient dans un cadre qui pose les jalons de la connection internationale du "coming in" = Hong Kong.

Une prise d'Equagesic fera pencher la balance du destin vers le décès

Alors BL junkie ou légende du combat? Réponse: les deux. BL est une vedette d'un temps en transit d'autorité civique quand la drogue avait encore une aura  apologique en déclin avant la Restriction au service de la Santé Publique.

Je mets cela ici (et pas sur La Lyre) car je ne retrouve plus cette vidéo n'étant pas issue du cinéma mais d'une démonstration lors d'une séance d'entraînement. On reconnaît l'attitude de l'héro: BL "crée" le match et son "shield" incorpore l'adversaire. C'est différent. On voit ce que La Lyre essaie d'établir: la crédibilité de la drogue comme élément fondamental dans le déroulement de la 2de gm pour faire aujourd'hui un tabou.

Les Nazis étaient dangereux, combatifs et intelligents mais sans champs de pavot.
Les Alliés étaient dangereux, combatifs et intelligents mais détenaient tout le pavot du Monde en plus...
C'est la drogue qui a gagné la guerre
 
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