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intoxication médicamenteuse non voulue

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion dickie
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témoignage sur victimes effets indésirables jouant sur les troubles de l'humeur non pris en considér

  • ressenti de cette intoxication

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dickie

Matrice Périnatale
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10/11/22
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Avez-vous déjà été victime d'une intoxication sérotoninergique liée à la prise d'an anti-douleur opioïde tramadol et anti-dépresseur bleu de méthylène qui est connu seulement pour ses fonctions colorantes et antiseptiques mais qui est en réalité un imao (inhibiteur de la recapture de neurotransmetteurs, essentiels au bon fonctionnement du cerveau) et provoquant des symptômes semblables à ceux d'une maladie psychiatrique de base (confusion, perte d'appétit et de sommeil, cauchemars tout éveillés ...).

La psychiatrie, à l'heure actuelle ne veut pas reconnaître ce syndrome alors que vous n'avez jamais eu de problèmes auparavant. Elle préfère vous coller une pathologie lourde et c'est alors l'escalade, la descente aux enfers, vous êtes soigné et bourré de neuroleptiques, privé de votre liberté, alors que vous êtes simplement victime des effets indésirables des produits que vous avez pris en toute confiance.

Si c'est votre cas, votre témoignage m'intéresse car la psychiatrie n'est pas faite pour fabriquer des malades mentaux. Il y a suffisamment de personnes qui souffrent, malheureusement, sans avoir besoin d'en rajouter. C'est un problème dramatique car il ne manque pas de médicaments agissant sur les troubles de l'humeur ...
 
Salut, sur toutes la plupart des notices de mes médocs sérotoninergiques, il est indiqué qu'en mélange avec le bleu de méthylène ou d'autres produits cités, on court en effet un danger de syndrome de toxicité serotoninergique, et en effet les symptômes peuvent se manifester par de la psychose et un état d'hyper activité.

Après c'est une chose connue des médecins puisque c'est sur les notices ....

Sans ce mélange et sans antipsychotiques tu n'as plus de symptômes ?
Si c'est le cas, c'est vraiment une erreur médicale dégelasse mais qui me surprend .
Si t'es encore sous neuroleptiques, n'arrête pas ton traitement sans en parler aux psys et avoir leur aval pour diminuer lentement.
 
Une intoxication sérotoninergique a bien d'autres symptômes, notamment physiques, qui ne peuvent pas être confondus avec une maladie psychiatrique : hyperthermie, spasmes musculaires, tachycardie, hypertension...
 
Je rejoins Acacia, c'est curieux que ce ne soit pas pris en compte vu que c'est connu.
Pourrais-tu nous en dire un peu plus sur ton parcours, ce qui t'a amené à ce syndrome et ensuite les répercussions qui en ont découlées si ce n'est pas trop indiscret ?
 
Apparemment, ce n'est pas connu des psychiatres ou alors, ils ne veulent pas l'entendre. Si vous vous présentez aux urgences en leur signalant que vous êtes victime d'une intoxication médicamenteuse, celles-ci ne jugent même pas utile de faire un signalement au centre de pharmaco vigilance. J'ai dû le faire moi-même en demandant à ce que le bleu de méthylène soit délivré avec une notice patient, mettant en garde contre les effets secondaires, ce qui n'est pas le cas actuellement. Prendront-ils la peine de faire en sorte que les choses changent, car il est dramatique d'être pris en charge en tant que maniaco dépressif ou pire encore, en tant que schyzo-affectif. Vous présentez les mêmes symptômes alors vous êtes forcément malade, même si vos proches affirment que vous ne présentez aucune pathologie psychiatrique en temps normal.(Ils connaissent mieux la personnalité et le vécu du patient que sa propre famille, c'est bien connu). Il est bien évident que nous ne sommes pas tous égaux devant la réaction aux médicaments et le bleu de méthylène n'est pas encore considéré comme un médicament, malheureusement. Vous pourrez le chercher sur le site de l'ANS, vous ne le trouverez pas répertorié.
Il s'ensuit plusieurs hospitalisations en HP puisque vous n'êtes pas pris en charge correctement, dès le départ et que vous développez tous les effets secondaires négatifs des neuroleptiques. Les psy tâtonnent dans le choix de leur traitement, sans se remettre en cause un seul instant et vous privent même de votre liberté puisque vous ne voulez pas reconnaître votre maladie psychiatrique. On ne vous accorde même pas le bénéfice du doute et vous vous retrouvez alors dans la position d'un accusé à qui l'on demanderait d'avouer un crime qu'il n'a pas commis. Obligation de soins comme si vous étiez un délinquant et à la sortie de l'hôpital, vous êtes toujours placé sous contrainte depuis plus d'un an. Puisque les psy ne peuvent pas se tromper et ont parole d'évangile auprès du JLD, c'est alors le parcours du combattant pour se dépêtrer de la toile d'araignée dans laquelle vous êtes englué par force. Nous en sommes encore là à notre siècle !!
C'est la raison pour laquelle vos témoignages m'intéressent.
 
Effectivement, chaud il n'y a rien sur les sites de pharmacovigilance à propos d bleu lui-même, par contre il apparaît dans les contre-indications de beaucoup de produits.

Voici une étude en français sur la toxicité sérotoninergique entre bleu de méthylène et médicaments ISRS. A mon avis ce sera plus convaincant qu'un sondage.

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3743856/

Le tramadol apparaît dans le tableau 1.
 
Je rejoins Acacia, c'est curieux que ce ne soit pas pris en compte vu que c'est connu.

si tu parle du syndrome serotoninergique, non pas forcement, j'en ais parler au urgence il mon regarder avec des yeux rond, les pompier non plus connaisse pas, mon psychiatre pareille.

j'ai mal lue du coup hp non je n'ais jamais été admie dans un hp sauf pour les cures! quand je lisais hp pour mois c'estait hopital tout cours, je dit ça part raport au vote en haut de la page.

bref en fait faite comme si je n'avais rien voté!
 
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