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J'en connais un content dans un jardin lyonnais. De là à dire qu'il est efficient, je ne sais pas, mais il se porte très bien. Après, Lyon est peut-être déjà le sud pour les gens de Paris ou de Lille.PSYCHOCRACK a dit:faire pousser le san pedro dans nos région dehord en plein hivers spas possible sauf dans le sud de la france, juste un rappelle.
Acromyrex a dit:J'en connais un content dans un jardin lyonnais. De là à dire qu'il est efficient, je ne sais pas, mais il se porte très bien. Après, Lyon est peut-être déjà le sud pour les gens de Paris ou de Lille.
PSYCHOCRACK a dit:par contre faire pousser le san pedro dans nos région dehord en plein hivers spas possible sauf dans le sud de la france, juste un rappelle.
Sorence a dit:La mescaline synthétique règle le problème, encore faut-il connaître quelqu’un qui en fait (ça existe, ce n’est pas une légende, mais c’est rare).
L’appel à la nature peut détruire la nature…
"La valeur médicinale est souvent attribuée à la teneur en mescaline du Peruvian Torch, mais au Pérou, sa valeur ne se limite pas aux alcaloïdes. Le huachumero Josip Orlovac del Rio travaille avec le cactus depuis plus de 30 ans.
Pour Orlovac, la connaissance des plantes n'est pas une question de noms botaniques. Pour lui, il s'agit d'une relation, non pas avec un nom, mais avec un esprit, avec les montagnes, les vallées et les lacs d'où il vient. Pour ceux qui connaissent les plantes, les noms latins et les alcaloïdes n'expliquent jamais tout.
En ce qui concerne la psychoactivité, Trout met en garde contre le fait que nous ne comprenons même pas très bien comment fonctionne la mescaline, sans parler d'autres alcaloïdes non étudiés présents en fortes concentrations dans certains cactus.
Orlovac souligne qu'un échantillon de phytochimie en dit autant sur une plante qu'un échantillon de sang sur un être humain. Il parle ensuite d'innombrables séances de consommation de cactus sacrés, expliquant les nuances de l'utilisation du cactus dosé avec soin pour divers processus de guérison.
Au cours d'un WhatsApp dans un café bruyant de Lima, Orlovac me fait comprendre que la véritable astuce pour travailler avec les cactus sacrés n'est pas de compter les alcaloïdes, mais d'établir une véritable relation avec la plante, la terre et la lignée qui la soutient. Lorsque j'approfondis ma connaissance d'une plante, Sugden m'explique que son esprit vient de la terre sur laquelle elle pousse, de sa relation avec le sol, les colibris et les abeilles, et de l'amour qu'on lui porte. Elle insiste sur le fait que les relations entre les plantes et les hommes sont réciproques.
Orlovac, Sugden et Felipe Pereda Llanos, un curandero Chimbote et Coishco, ont cofondé le Huachuma Collective afin d'établir une relation entre les plantes et les hommes. Sugden explique dans la lettre d'information de l'organisation que certains essaient de "sauver" les plantes en se déconnectant complètement d'elles. Elle reconnaît que les motifs de durabilité sont nobles, mais l'abstinence de la plante, les monocultures commerciales ou la mescaline synthétique ne facilitent pas une relation réciproque. "La réciprocité n'est pas une voie à sens unique", dit-elle.
Lorsqu'ils récoltent la plante dans la nature, les huachumeros font des offrandes de prières aux lacs et aux montagnes avec de la coca, des fleurs et de la chicha. À l'extérieur des maisons, la plante est depuis longtemps respectée en tant que protectrice et porteuse de chance.
Au lieu d'appeler à l'arrêt de la consommation de cactus, le collectif Huachuma s'est engagé à planter un million de cactus. En tant qu'organisation à but non lucratif, les dons financent le projet, qui soutient les plantes et l'éducation dans les communautés andines. L'initiative bioculturelle vise à régénérer non seulement les plantes, mais aussi la valeur des plantes dans les communautés pour la croissance économique et spirituelle."
amicale_du_pc a dit:Pour l'anecdote: la mescaline est hyper soft
Sorence a dit:le chaman peut bien dire ce qu’il veut : la culture est une possibilité, la chimie en est une autre (tout le monde n’est pas de son obédience).
"Ce n'est pas une drogue", lui répétait son grand-père, "ce n'est pas quelque chose que l'on utilise pour s'évader". Orlovac continue d'honorer ce point de vue, expliquant que s'il demandait à son fils d'en boire, celui-ci lui répondrait : "Je n'ai pas besoin d'en boire, c'est un médicament, et je ne suis pas malade."
Sorence a dit:Je préfère manger des poudres impersonnelles que des machins qui font mal au ventre. Quant à tuer un être avec lequel j’ai noué une relation, je pense que la culpabilité me gâcherait le trip.
Not For Human a dit:amicale_du_pc a dit:Pour l'anecdote: la mescaline est hyper soft
Soft ? Tu n'as pas dû en prendre assez honnêtement...certes, c'est moins confus que l'acide ou les champis, ça n'empêche que tu t'embarques quand même pour une bonne douzaine d' heures de voyage...faut vraiment bien préparer son set and setting et prévoir (au minimum) une journée entière de récup derrière.
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Not For Human a dit:En fait, dans leurs pratiques ça n'a juste pas de sens
C’est noté ! M’enfin j’imagine qu’il n’est pas très content quand même. Tant d’efforts pour finir dans mon estomac et repartir de zéro, à sa place j’aurais le seum. C’est bien beau de remercier la plante mais on lui a pas demande son avis.Not For Human a dit:Et tu n'es pas obligé de tuer ton cactus pour le manger ! Si tu fais une coupe propre et que tu n'abîmes pas la racine, il refait de nouvelles pousses.
Ah c’est clair, je suis la pute du consumérisme, un pur produit de mon époque. Avec aussi tout ce qu’elle a de contradictoire d’ailleurs.Not For Human a dit:Mais la remarque est intéressante, car elle traduit bien un changement de paradigme dans le psychonautisme.
[…] on est passé à un modèle nettement plus consumériste !
amicale_du_pc a dit:Le Peyotl (Lophophora williamsii) est mis à l'index de CITES. C'est bien ce que je disais plus haut, ce cactus à mescaline n'est pas éradiqué ni mis à la motion mais plutôt placé sur une voie de garage, ou disons en standby, en veilleuse...
amicale_du_pc a dit:EDIT: Je ne sais pas quelle variété de peyotl j'ai eu... J'ai vu dernièrement qu'il y en a plusieurs et il est possible que les nuances d'effets existent... ppfff encore une étude à établir.
Sorence a dit:Mmh j’entends bien, mais j’imagine qu’il n’y a pas que des pratiquants de leur obédience qui piquent du cactus sauvage si ?
M’enfin j’imagine qu’il n’est pas très content quand même. Tant d’efforts pour finir dans mon estomac et repartir de zéro, à sa place j’aurais le seum.
Not For Human a dit:PSYCHOCRACK a dit:par contre faire pousser le san pedro dans nos région dehord en plein hivers spas possible sauf dans le sud de la france, juste un rappelle.
Ces cactus s'adaptent aussi très bien derrière une fenêtre, sous réserve de les éloigner des radiateurs !
Sorence a dit:Not For Human a dit:En fait, dans leurs pratiques ça n'a juste pas de sens
Mmh j’entends bien, mais j’imagine qu’il n’y a pas que des pratiquants de leur obédience qui piquent du cactus sauvage si ?
C’est noté ! M’enfin j’imagine qu’il n’est pas très content quand même. Tant d’efforts pour finir dans mon estomac et repartir de zéro, à sa place j’aurais le seum. C’est bien beau de remercier la plante mais on lui a pas demande son avis.Not For Human a dit:Et tu n'es pas obligé de tuer ton cactus pour le manger ! Si tu fais une coupe propre et que tu n'abîmes pas la racine, il refait de nouvelles pousses.
amicale_du_pc a dit:Merci Not For Human
La vidéo: on comprend juste assez pour acquérir la certitude des différences en teneur de mescaline d'une variété à l'autre. Cela a été dit. Donc il y a bien des caractéristiques psychotropes spécifiques n'étant pas toujours les mêmes.
amicale_du_pc a dit:Ce sont des explorateurs "en voyage d'étude" ayant ramené, de ci, la Marijuana, de là, du peyotl, des champignons, des truffes (et du LSD25) et ajouter ensuite leur apport à une certaine société "branchée" sur un courant de pensée en plein mouvement à cette époque là .
J'ai l'impression qu'aucune méthode ne reprend l'intuition induite par la pratique psychédélique des sixties. Tant pis. On ne saura pas vraiment bien quelle variété de peyotl produit quels effets (idem avec les marijuanas).